LLe retour d’échantillons martiens L’idée de rapporter sur Terre des morceaux de la planète Mars peut sembler audacieuse, voire étonnante. Cependant, cette conférence explore les raisons et les étapes de la préparation du premier retour d’échantillons martiens.Cette odyssée scientifique et technologique a pris son essor avec l’arrivée du robot Perseverance sur la Planète rouge en février 2021. Au cours de cette présentation, nous plongerons dans les motivations derrière cette initiative, les défis scientifiques et techniques associés, ainsi que les étapes cruciales de cette mission exceptionnelle qui vise à rapporter des fragments de Mars sur notre planète.>> Pour plus d’informations rendez-vous sur le site :Société Astronomique de Lyon
LLa naissance des premières étoiles : un voyage cosmique dans le passé Les premières étoiles de l’Univers sont apparues une centaine de millions d’années après le Big-Bang, mettant fin à l’âge sombre de l’univers. Encore jamais directement observées, même par les télescopes les plus puissants, elles renferment de nombreuses questions : comment sont-elles nées ? Etaient-elles vraiment plus massives que les étoiles actuelles ? Quel a été leur impact sur l’évolution de l’univers ? Cette conférence présentera l’état des recherches actuelles qui permettent de mieux comprendre cet épisode crucial de l’évolution de l’Univers, en particulier à l’aide de simulations numériques et de nouveaux télescopes.Intervenant : Romain Lenoble, chercheur au Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRALPour en savoir plus :Société astronomique de Lyon
LLa Révolution du télescope spatial James-Webb Comme chaque année, l’Observatoire de Lyon fête la science et vous propose cette conférence sur le télescope spatial James-Webb.Le Télescope Spatial James-Webb (JWST) a commencé à nous fournir ses premières images en juillet 2022. Avec sa très grande taille de miroir et sa position privilégiée dans l’espace par rapport au soleil et à la Terre, il va révolutionner l’astronomie en nous apportant pendant plusieurs décennies, des images d’une qualité et d’un niveau de détail exceptionnels.Cette conférence présentera le défi qu’a représenté la réalisation d’un tel instrument ainsi que les premiers résultats scientifiques obtenus et les grands programmes à venir, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers !Intervenant :Johan Richard, Astronome au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon ( CRAL ) , Observatoire de Lyon. Plus d’information sur :l’Observatoire de Lyon
LLes miroirs à l’écoute des vibrations de l’espace-temps La première détection directe d’ondes gravitationnelles venant de la fusion de deux trous noirs en 2015 a ouvert une nouvelle fenêtre pour étudier les événements les plus violents de l’univers. Totalement complémentaire du spectre électromagnétique, ces vibrations de l’espace temps nous apportent des informations inédites sur l’évolution des objets les plus compacts que la nature ai engendrée.À ce jour plus de 90 événements ont déjà été enregistrés et nous sommes à la veille d’une nouvelle période de prise de données avec des instruments toujours plus sensibles.Ces détections sont le fruit de 50 ans de recherche expérimentale pour aboutir à des détecteurs géants, des interféromètres optiques de plusieurs kilomètre de long. Au cœur de ses instruments, nous retrouvons les miroirs les plus précis au monde dont le traitement et la caractérisation a été faits à Lyon sur le campus de la Doua.Cet exposé retracera les dernières découvertes des ondes gravitationnelles et l’infrastructure unique qui a été développé à Lyon pour répondre aux besoins des grandes optiques en astronomie. Nous verrons aussi les défis de la prochaine génération de miroirs. >> Plus d’informations :Société astronomique de lyon
QQuelques réflexions autour du concept d’univers multiples Au début du XXème siècle, les progrès de l’astronomie et de ses outils nous ont fait percevoir l’immensité de l’univers. Avec la relativité générale et la découverte de l’expansion de l’espace on a les bases de la théorie du big bang, qui s’impose en 1965 avec le rayonnement fossile. Alors notre univers a un âge et une limite, la partie que nous pouvons en observer semble appartenir à quelque chose d’encore bien plus grand.Qu’y a-t-il au-delà ? Il vous sera montré comment des théories bien établies comme la relativité générale et la mécanique quantique nous guident pour s’en faire une idée. Le cadre de l’inflation, introduit en 1980 par Alan Guth, propose brillamment un mécanisme d’origine à la source du big bang à partir de minuscules portions d’espace vide, de séries infinies d’univers de tailles grandes mais finies qui, au gré de fluctuations quantiques, apparaissent ici ou là, partout et toujours. Si on ajoute que les constantes qui gouvernent la physique pourraient être différentes de l’un à l’autre, la diversité de ces mondes parallèles devient vertigineuse.Quelques variantes seront évoquées, non moins vertigineuses, que proposent la mécanique quantique ou la théorie des cordes. Le champ d’investigation reste très largement ouvert. >> Plus d’informations :Société Astronomique de lyon
LL’astronomie en Antarctique En plus de la base de Dumont d’Urville, la France possède en Antarctique, au Dôme C, une base continentale qu’elle partage avec l’Italie. Ce lieu s’est révélé être un des meilleurs sites astronomiques au sol, mais les conditions y sont particulièrement difficiles.Isabelle Vauglin, astrophysicienne au CRAL, décrira les moyens exceptionnels développés par les instituts polaires IPEV et PNRA qui permettent de mener des programmes scientifiques majeurs et, pour les astronomes, de développer des moyens d’observation uniques.Intervenante : Isabelle Vauglin, astronome, chercheuse au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon – CRAL (Université Claude Bernard Lyon 1, ENS de Lyon).Pour en savoir plus :SAL
LLes galaxies: simple ilots d’étoiles, cannibales, ou dragon ? Les galaxies peuvent apparaître comme spirales, ou elliptiques. La formation des galaxies est un processus complexe, inattendu et à l’origine de la formation des étoiles et donc du Soleil.Cet exposé reprendra les avancées récentes sur l’évolution des galaxies, présentera un exemple de modélisation simplifiée, discutera du rôle des vents galactiques et de la matière dite manquante. En effet, seulement 20% de la matière se trouve dans les galaxies.Pour en savoir plus :SAL
MMystérieuses étoiles à neutrons ©PexelsPourquoi les propriétés des étoiles à neutrons sont-elles si difficiles à prédire ? En quoi leur observation pousse les scientifiques aux limites des moyens actuels ? À quoi peuvent-elles nous servir ? Après un petit rappel historique de la découverte fortuite des étoiles à neutrons en 1967, voici quelques questions actuelles à l’interface entre l’astrophysique et la physique de l’infiniment petit qui seront illustrées dans cet exposé. Société astronomique de Lyon
LLes nuits des étoiles Depuis 1991, les Nuits des étoiles sont animées par des équipes d’astronomes bénévoles.La Société Astronomique de Lyon – SAL vous invite à venir admirer ensemble le premier quartier de Lune, la planète Saturne et le lever de Jupiter… Et peut être quelques étoiles filantes des Perséides !Pour en savoir plus :Nuit des étoiles©SAL
LLa naissance des étoiles et des planètes : de nouveaux horizons Chaque année, 3 nouveaux soleils apparaissent dans la Voie Lactée. D’où viennent-ils ? Que deviendront-ils ? Pourquoi les étoiles naissantes sont-elles toujours associées aux grands nuages de gaz qui s’étirent le long des bras spiraux de notre galaxie ? Ces jeunes étoiles sont-elles déjà accompagnées d’un cortège planétaire, comme notre propre système solaire ? Et d’où provient le matériau originel ? Les systèmes exo-planétaires sont-ils susceptibles d’abriter la vie ? Qu’en est-il dans les autres galaxies ?A toutes ces questions et d’autres, les plus grands télescopes du moment, au sol et dans l’espace, apportent des réponses de plus en plus précises qui seront abordées durant la présentation.En associant les prises de vue d’étoiles jeunes à des modèles capables de simuler leurs propriétés, Jérôme Bouvier échafaude des scénarios de formation stellaire toujours plus élaborés. Le chercheur et son équipe de l’institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, sont parvenus à montrer que le champ magnétique des étoiles jeunes était 1000 fois plus important que celui agissant sur le soleil. Une caractéristique qui faciliterait la formation des premières planètes à partir du disque de poussière qui encercle ces astres naissants.Intervenant : Jérôme Bouvier est chercheur en astrophysique, Directeur de recherche à l’IPAG. Il a reçu en 2011 la médaille d’argent du CNRS.>> Possibilité de suivre la conférence en présentiel (salle Gayet) et en direct en ligne : cliquez iciPour en savoir plus :SAL