Sous l’effet du rayonnement solaire, l’eau s’évapore à la surface des océans et des continents. Transportée dans l’atmosphère, elle se condense sous l’effet d’une baisse de la température et retombe sous forme de précipitations. Elle ruisselle alors et s’infiltre dans le sol, pour ensuite retourner à l’océan et s’évaporer de nouveau. Depuis toujours l’Homme interfère avec ce cycle naturel : il prélève et utilise cette ressource, avant de la rejeter. Une interaction qui n’est pas sans impact sur l’eau et les milieux naturels qui en dépendent.
>>> Version à feuilleter en ligne : cliquez ici
>>> Ou téléchargez le pdf du Pop’Sciences Mag #12 :
L’Homme interagit avec le cycle de l’eau pour capter cette précieuse ressource pour de nombreux usages : la consommation directe, l’agriculture, l’industrie.
Mais une fois utilisées, ces eaux sont souvent chargées en polluants.
Les principaux types de pollutions rejetées par les activités humaines sont :
- la pollution bactériologique : micro-organismes, agents pathogènes
- la pollution organique
- la pollution chimique : métaux, nitrates et phosphates, hydrocarbures, pesticides, PCB, etc.
- la pollution physique : matières en suspension, pollution radioactive, pollution acide, pollution thermique, etc.
Et toutes les eaux issues des usages humains ne sont pas traitées dans les stations d’épuration des eaux usées.
En contexte urbain, l’imperméabilisation et l’artificialisation des sols réduit grandement l’infiltration des eaux de pluie. Elles ruissellent alors, et se chargent en polluants au cours de leurs trajets sur les murs, les sols, les caniveaux, les conduites souterraines. Très souvent, les eaux pluviales sont, ensuite, rejetées sans traitement directement dans les milieux aquatiques.
Quelques chiffres sur la consommation humaine en eau :
En 2020, 30,4 milliards de m3 d’eau douce ont été prélevés en France, dont 80 % en eaux de surface (rivières, lacs, …).
En France, en 2020, 45 % des prélèvements en eau étaient dédiés au refroidissement des centrales de production d’électricité.
Au niveau mondial, cette répartition des prélèvements est différente. En 2021, 70 % des prélèvements étaient utilisés en agriculture.
Sources : Aquastat (2022), Commissariat général au développement durable (2023), Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (2012).