DDe l’eau du moulin à celle de demain Le changement climatique a pris une importance particulière ces dernières années. Le climat tend à se réduire à 2 saisons : une saison humide et une saison sèche, parfois si longue qu’elle a fait craindre une pénurie d’eau. Deux options s’opposent sur la marche à suivre pour éviter la panne sèche. La première est basée sur la restauration de rivières « sauvages » en éliminant tous les aménagements des hommes. L’autre au contraire en maintenant les petits ouvrages, comme les seuils de moulins anciens, qui sont identiques à ceux que les castors avaient construit pendant des millions d’années.En se basant sur des travaux scientifiques, il apparaît que certaines fonctionnalités écologiques sont effectivement restaurées dans les deux cas, mais les plus nombreuses ne se manifestent que s’il y a présence de petits ouvrages. Un avantage supplémentaire de cette option est la production potentielle d’hydroélectricité quand le seuil apporte l’eau à un moulin.Pour analyser concrètement l’impact de ces approches, le cas du département de la Loire est présenté. Les deux seuls bassins versants sans problème d’eau sont équipés d’un barrage qui permet de faire du soutien d’étiage et d’éviter les assecs des rivières. La biodiversité aquatique y est remarquable. Tous les autres bassins versants, soit 90% de la surface du département, sont d’ores et déjà en manque d’eau, et ce, même si tous les prélèvements étaient supprimés (irrigation, eau potable, évaporation, abreuvement, industrie). La question de l’avenir de ces territoires se pose sachant que la loi française donne deux priorités : en un, l’eau potable, et en deux, le milieu aquatique. Agriculture et industrie ne sont pas prioritaires. Sachant que les agences de l’eau comme la police de l’environnement sont défavorables à la construction de barrages, l’avenir de ces territoires est discuté.Organisé par : L’eau à Lyon & la pompe de Cornouailles, association de mise en valeur du patrimoine industriel.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :L’eau à lyon
VVille et vivant, une question d’équilibres | Pop’Sciences Mag #13 ©Visée.A et Flor LabancaLe Pop’Sciences Mag #13 Ville et vivant, une question d’équilibres paraîtra le 20 juin prochain. Dans ce 13e numéro, venez découvrir comment mieux inclure la nature dans nos villes, au bénéfice mutuel de tous les êtres vivants. Avec les regards croisés d’historiens, géographes, urbanistes, architectes, biologistes, écologues, juristes, philosophes, interrogeons-nous sur notre rapport au vivant et nos manières de cohabiter. Retrouvez des enquêtes, interviews, reportages-photos et dessins qui éclaireront cette problématique. ÉditoUne récente analyse des Nations Unies* anticipe que deux personnes sur trois habiteront probablement dans des villes ou d’autres centres urbains d’ici 2050. Ce contexte d’accroissement de la population urbaine s’entrechoque avec d’autres enjeux environnementaux majeurs : changement climatique, pollutions environnementales, menaces sur la biodiversité… Le monde urbain doit prendre en compte son espace, et au-delà, pour préserver une ville et ses alentours habitables.La cité devra réfléchir à ses propres organisation et aménagements, quitte à concevoir de nouvellesmanières d’habiter la ville. Une relation équilibrée avec le vivant peut faire partie de la solution et engagera l’évolution de nos modes d’existence, individuels et collectifs.C’est dans cette époque déterminante pour l’évolution et l’avenir des villes que ce Pop’Sciences Mag a choisi de se poser la question suivante : comment mieux inclure le vivant dans nos villes, au bénéfice mutuel de tous les êtres vivants, et permettre le développement de tous ? Grâce à la diversité des approches scientifiques, la richesse des travaux issus des laboratoires et établissements de la ComUE Université de Lyon, vous découvrirez des pistes de réflexion et d’action, dans l’optique d’une relation renouvelée avec le vivant au sein de nos cités.De nombreuses questions apparaîtront au fil de votre lecture : la définition du vivant, les relations entre la nature et l’homme tout au long de son histoire, le vivant en ville, et comment lui imaginer une autre place urbaine, qui lui bénéficiera autant qu’à ses cohabitants…À ces multiples interrogations, de multiples réponses sont proposées grâce à l’expertise de nos chercheurs.Alors merci à eux, et surtout bonne lecture !Frank DebouckPrésident de la ComUE Université de Lyon*Source : ONU Info – Département des affaires économiques et sociales – Organisation des Nations Unies. Ce numéro a été réalisé grâce à la contribution de scientifiques issus des établissements et instituts suivants :Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Étienne, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Institut national des sciences appliquées Lyon (INSA Lyon), École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL), VetAgro Sup, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), emlyon business school, Cergy Paris Université. > Pour découvrir les articles du magazine :POP’SCIENCES MAG #13POP’SCIENCES MAG #13 : Soirée de lancement 20 juin à 18h >> Pour télécharger la version en pdf :©Visée.A et Flor Labanca
22CV, Trolleybus, Vélo, Concorde : entre passé et présent, les mobilités en France Cette intervention évoque, à partir des enjeux contemporains liés aux transports et aux mobilités (véhicule connecté et autonome, hyperloop, Zone à faible émission, RER métropolitain) le poids de l’histoire. Revenir aux débuts du XIXe siècle permet d’évoquer des débats encore présents aujourd’hui, d’avoir une discussion apaisée et relativement dépolitisée sur les modes de transport. Il sera donc question de mobilités touristiques, de valorisation patrimoniale, des défis liés à la mobilité dans les espaces urbains denses et dans les espaces périphériques peu denses. Animée par : Étienne Faugier est maître de conférences en histoire, au département tourisme, à l’Université Lyon 2. Il est l’un des trois coordinateurs de cet ouvrage collectif (Claire Pelgrims, Louis Baldasseroni). Il est spécialiste d’histoire des transports et des mobilités. Président de l’association passé-présent-mobilité (P2M), il coordonne avec d’autres des séminaires relatifs aux enjeux passés et contemporains des transports et des mobilités. Damien Petermann est docteur en Géographie-Aménagement et actuellement ingénieur d’études au sein du département d’appui à la recherche des BU Lyon 3. Ses principales recherches portent sur les représentations de Lyon aux époques moderne et contemporaine (iconographie, cartographie, guides de voyage), avec une approche croisant géographie, histoire, patrimoine et numérique. Il a soutenu sa thèse en avril 2022, sur l’image de Lyon dans les guides de voyage aux XIXe et XXe siècles, sous la direction de Bernard Gauthiez.Pour en savoir plus : https://bit.ly/ConfFaugierPetermann
CCafé pression urbaine #6 | Comment négocier la fabrique de son quartier ? Rencontre – débat entre étudiants, citoyens et praticiens Sur le thème de la concertation pour l’aménagement des espaces publics.La concertation citoyenne avant les projets d’aménagement est un droit en pleine expansion. Pourtant, la façon dont elle est pensée et mise en place aujourd’hui suscite de nombreuses insatisfactions. Cette 6e édition des Cafés Pression Urbaine cherchera à comprendre ce qui fait que la concertation publique pose problème, avant d’imaginer ensemble le futur de la négociation de la fabrique de nos quartiers.Rues, places, parcs… la ville offre à ses usagers une multitude d’espaces et de structures dits “publics”. Si leur vocation est d’être ouverts à tous, la fabrique de ces lieux est en perpétuelle négociation entre les habitants et des acteurs aux enjeux spécifiques (élus, aménageurs, investisseurs, promoteurs…etc). Les contestations citoyennes régulièrement faites face à certains projets d’aménagement urbain et plus généralement en réaction aux phénomènes de gentrification, privatisation et marchandisation de l’espace public montrent cette divergence d’intérêts.La participation citoyenne est de plus en plus affichée comme un principe démocratique fondamental dans la conception des projets d’aménagement des villes. C’est à cet effet que s’est développée l’obligation faite aux décideurs de mener des processus de concertations, donnant ainsi la parole aux habitants. Pourtant, l’exemple du quartier de la Croix-Rousse et des aménagements qui y mobilisent les conseils de quartiers montrent que la voix des usagers n’est pas encore assez entendue dans les décisions.Ce 6ème Café Pression Urbaine interrogera cet écart entre la volonté d’inclure les habitants dans la fabrique de leur quartier et les pratiques actuelles, de questionner l’efficacité réelle de la concertation et d’explorer des alternatives à ce mécanisme pour intégrer la volonté citoyenne à l’aménagement urbain.