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Vivre une cuisson céramique à l’époque gallo-romaine

VVivre une cuisson céramique à l’époque gallo-romaine

La qualité d’une céramique résulte d’une matière techniques mais aussi d’une bonne cuisson pour révéler couleur, texture et solidité. Vivre cette cuisson est toujours une aventure que ce soit dans une fabrique ou à l’échelle d’un laboratoire scientifique.

Intervenants :

  • Davy Carole, maître de conférences, IUT Lyon 1 en chimie des matériaux (chimie inorganique) ;
  • Anne Pillonnet, professeure, Institut Lumière matière, Université Claude Bernard Lyon 1

La conférence sera suivie d’une visite des collections.

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Lugdunum

Des producteurs aux consommateurs : amphores, vins et routes dans le Centre-Ouest de la Gaule

DDes producteurs aux consommateurs : amphores, vins et routes dans le Centre-Ouest de la Gaule

Le cycle des conférences Pouilloux 2021-2022, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se poursuit avec :
Des producteurs aux consommateurs : amphores, vins et routes dans le Centre-Ouest de la Gaule

Dès avant la conquête romaine, le Centre-Ouest était sillonné par des marchands venus vendre du vin aux aristocrates gaulois. Les importations de vins n’ont pas cessé avec la Conquête, elles se sont diversifiées, désormais marquées par une plus grande variété dans l’origine des vins, dont certains sont peut-être locaux. Les vestiges privilégiés de ces circulations et de ces consommations sont les amphores, découvertes dans les sites archéologiques de la région, entre le IIe siècle avant J.-C. et le Ier siècle ap. J.-C.

Cette conférence a pour objet la présentation des premiers résultats acquis dans le cadre du programme de recherche pluridisciplinaire ITIVIN s’intéressant à l’économie du vin à l’échelle de la cité des Pictons dans l’Antiquité.
L’étude typologique des amphores des sites pictons a montré qu’il s’agissait majoritairement d’amphores italiques, mais aussi de conteneurs originaires d’Espagne et dans une moindre mesure de Méditerranée orientale. Pour la période tardo-républicaine, les amphores sont quasi exclusivement produites sur la côte tyrrhénienne de l’Italie. Il reste pourtant à en déterminer avec précision l’origine au sein de grandes régions de production déjà définies : Étrurie, Latium Campanie…, leur qualité et les routes par lesquelles elles sont parvenues dans la partie orientale du territoire picton. Il s’agit de tester, à l’échelle du territoire picton l’hypothèse d’une commercialisation privilégiée vers certains secteurs de Gaule des productions italiques, selon leur origine (Étrurie, Latium, Campanie). Des éléments de réponse sont apportés par la détermination précise de l’origine des amphores au sein de la sphère de production italique. Celle-ci passe par le développement d’une approche archéométrique, des analyses pétrographiques et physico-chimiques des pâtes argileuses des amphores menées avec les partenaires du programme (laboratoire IRAMAT-CRP2A de Bordeaux, le Département de géologie de l’université de Fribourg, et le laboratoire ARAR de Lyon). À l’époque impériale, le tableau des importations d’amphores apparaît plus varié, selon la chronologie, le statut des sites (établissement rural plus ou moins riche, agglomération, sanctuaire), la proximité de voies ou d’agglomérations servant de places de commerce et redistribution des marchandises.

Conférence présentée par : Séverine Lemaître, maître de conférences HDR en Histoire de l’art et Archéologie antique, laboratoire HeRMA, université de Poitiers, membre associée au laboratoire ArAr.

> Consulter le programme de notre cycle de conférence sur notre site web, rubrique « Valorisation » :

MOM

Exploration d’un quartier de la Vienne antique figé par les flammes

EExploration d’un quartier de la Vienne antique figé par les flammes

Autour des découvertes du Bourg, Sainte-Colombe, Rhône

Dans les faubourgs de la ville antique de Vienne, une fouille préventive s’est déroulée en 2017 sur une parcelle de 7000 m2, en préalable à la construction de quatre immeubles de logements. Les investigations ont exhumé un quartier entier de la colonie, installé entre la voie de Narbonnaise et la rive droite du Rhône, où se mêlent domus aux riches mosaïques, espaces publics et bâtiments commerciaux !

Les vestiges présentent un état de conservation exceptionnel en raison de la destruction de ce secteur par des incendies violents, qui ont eu lieu successivement à la fin du Ier siècle et au début du IIIe siècle ap. J.-C., et qui l’on transformé en une véritable « petite Pompéi viennoise ».

Intervenant : Benjamin Clément, archéologue à Archeodunum, chercheur associé au laboratoire ArAr-MOM

 

Programme complet des conférences du cycle Jean Pouilloux sur :

Maison de l’Orient et de la Méditerranée – MOM