DDe Rosetta à Comet Interceptor : une nouvelle ère dans l’exploration des comètes La Société Astronomique de Lyon – SAL – vous invite à une conférence passionnante !Les comètes sont des témoins uniques des premiers instants du Système solaire. La mission Rosetta nous a offert une immersion sans précédent dans l’univers d’une comète périodique, 67P/Churyumov-Gerasimenko. Aujourd’hui, une nouvelle aventure se prépare avec Comet Interceptor, une mission audacieuse qui vise à explorer une comète encore inconnue, venant tout droit des confins du système solaire.Entre ces deux missions, nos connaissances ont progressé, par exemple grâce aux observations de JWST qui scrutent les comètes à grande distance, et permet de comprendre leur activité, leur composition et leur diversité. Comet Interceptor impulse donc une dynamique inédite: quelles nouvelles découvertes pouvons-nous espérer ? Comment cette mission s’intègre-t-elle dans le contexte plus large de l’exploration du Système solaire ?Nous découvrirons les enjeux et les défis de cette mission qui promet de nous rapprocher encore un peu plus des origines de notre propre histoire cosmique.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : SAL
OOufs d’Astro, Biennale du ciel et de l’espace 2025 Thème 2025 : « Planètes, exoplanètes et satellites ». Le Planétarium de Vaulx-en-Velin présente « Oufs d’Astro », 7e édition de la Biennale du ciel et de l’espace : un festival d’astronomie pour tous, passionnés ou simples curieux.L’exploration spatiale a profondément transformé notre compréhension du Système solaire et des exoplanètes, grâce aux progrès en observation, modélisation et exploration robotique.Les missions martiennes, notamment Curiosity et Persévérance, ont mis en évidence la présence passée d’eau liquide et de molécules organiques, renforçant l’hypothèse d’une habitabilité ancienne de la planète. Les satellites glacées Europe et Encelade, étudiées par les sondes Galileo et Cassini, abritent des océans souterrains dont la composition pourrait être propice au développement de formes de vie microbiennes. L’analyse des atmosphères de Jupiter et Saturne par Juno et Cassini a permis d’affiner notre compréhension des dynamiques planétaires, tandis que l’étude des petits corps, comme l’astéroïde Bénou analysé par Osiris-Rex et la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko explorée par Rosetta, apporte des informations essentielles sur la formation du Système solaire.> Au programme du samedi 12 avril : De 14h à 15h15| Des planètes dans l’Univers d’exoplanètes Intervenante : Maud Langlois©Eren Arıcı de pexelNotre compréhension de l’Univers a été profondément transformée ces trente dernières années par l’étude des exoplanètes. Avec plus de 5000 mondes découverts, leur diversité révèle des processus complexes de formation et d’évolution. Comprendre ces systèmes exige d’analyser tous types de planètes, notamment par l’étude de leurs atmosphères. Les planètes géantes jouent un rôle clé dans l’évolution des planètes plus petites et potentiellement habitables. Pour relever ces défis, de nouvelles technologies astronomiques sont en cours de développement, ouvrant la voie à des avancées majeures dans la quête de la vie ailleurs.> Inscription à venirDe 15h30 à 16h45| La révolution des exoplanètesIntervenant : Guillaume Hébrard©PlanétariumAprès des siècles d’attente, la première planète autour d’une étoile autre que le Soleil a été découverte il y a trente ans, à l’Observatoire de Haute-Provence dans le Sud de la France.Des milliers d’autres exoplanètes ont été détectées depuis, avec des télescopes au sol et depuis l’espace. Utilisant les ressources du planétarium de Vaulx-en-Velin, cette conférence présentera ces découvertes, qui constituent une révolution en astrophysique et pour la connaissance humaine en général.>S’inscrire De 17h à 18h15 | Les aurores polaires : la Terre lumineuseIntervenant : Jean Lilenstein©PlanétariumPour les habitants des pays scandinaves, les aurores polaires sont un phénomène familier. Leur mécanisme reste pourtant un sujet de recherche, y compris en France. En effet, elles ne sont qu’une manifestation parmi d’autres des relations tumultueuses entre le Soleil et l’environnement spatial de la Terre.Dans cette conférence, Jean Lilenstein décrira la chaîne qui mène du Soleil à la Terre et génère les aurores polaires au moyen de nombreux films de l’activité solaire et de nombreux autres d’aurores polaires, y compris les beaux événements de mai et octobre 2024 (ou des plus récents s’il s’en produit d’ici là) visibles depuis la latitude de Vaulx-en-Velin.> S’inscrire 20h à 21h | Des satellites et débris spatiaux sous surveillanceIntervenant : Lionel Biree© gd-jpeg v1.0La surveillance des satellites artificiels et des débris spatiaux est devenue essentielle face à l’augmentation rapide du trafic en orbite basse (LEO) et géostationnaire (GEO). Le syndrome de Kessler, théorisé en 1978, décrit une réaction en chaîne de collisions qui menace les infrastructures spatiales critiques, comme les télécommunications et la navigation.Pour mieux gérer ce risque, la mise en place d’un projet innovant de science participative propose de sensibiliser et d’impliquer le grand public dans cette surveillance. Des projets comme Galaxy Zoo ont prouvé l’efficacité de la collaboration entre scientifiques et amateurs. Aujourd’hui, grâce aux télescopes amateurs et aux logiciels de suivi orbital, les citoyens peuvent jouer un rôle clé dans la surveillance de l’espace.> S’inscrire >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Planétarium Vaulx-en-Velin
PPint of Science festival | Édition 2025 Et si on sortait la science et les scientifiques hors des murs du labo pour s’installer dans les pubs ? Notre prochaine édition du Festival Pint of Science est déjà programmé dans plus de 50 villes de France, et ça sera la 12e édition, déjà !>> Les sujets seront choisis dans les thèmes suivants :Les merveilles de l’esprit (neurosciences, psychologie et psychiatrie)Des atomes aux galaxies (chimie, physique et astrophysique)Notre corps (sciences du vivant)Planète Terre (sciences de la terre, évolution et zoologie)Star tech (technologie et ordinateurs)De l’humain aux civilisations (droit, histoire, politique)>> Déroulé type d’une soirée Pint of Science dans les bars :Introduction de la soirée par les équipesPremière présentation de 20 min avec un petit temps de questions aprèsAnimation/ QuizPauseDeuxième présentation de 20 min avec un petit temps de questions aprèsAnnonce des gagnants des quizFin de soirée et possibilité de discuter avec les intervenants> Parmi les rendez-vous, à noter les animations de SHAPE-Med@Lyon : Le 20 mai à 19h30 |On fait quoi de toutes ces données ?> Intervenants :– Christophe Soulage, Professeur, Laboratoire Cardiovasculaire, Métabolisme, Diabète et Nutrition – CarMeN ;– Olivier Raineteau, Directeur de recherche au Stem Cell and Brain Research Institute à l’Inserm.©DRAvec le numérique, les données sont partout, en grande quantité. Elles sont aussi en recherche : produites par des expériences, collectées, analysées, déchiffrées… Elles permettent, si elles sont traitées correctement, de faire de nouveaux progrès scientifiques. Mais alors, en recherche, on fait quoi de toutes ces données ? Et comment les rendre reproductibles ?Le 21 mai à 19h30 |Les microbes et leurs chevaux de Troie> Intervenant.e.s :– Amandine Chantharath, Doctorante au Laboratoire du Centre International de Recherche en Infectiologie – CIRI, dans l’équipe Interaction hôte-pathogène lors de l’infection lentivirale – LP2L, à l’ ENS de Lyon ;– Fabrice Vavre, Directeur de recherche au Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive- LBBE dans l’équipe Génétique et Évolution des Interactions.©DRVirus, bactéries… Ils sont tous bien plus petits que nous et peuvent s’infiltrer en toute discrétion. On ne les remarque pas lorsqu’on les transporte et pourtant ! Des humains aux insectes, nous évoluons avec eux. Mais cette cohabitation peut aussi bien être bénéfique que dangereuse… >> Découvrir toute la programmation Pint of Science Lyon, Villeurbanne et Saint-Étienne :Pint of science LyonPint of science VilleurbannePint of science Saint-étienne
LLa vidéothèque du Club d’Astronomie Lyon Ampère Le Club d’Astronomie Lyon Ampère – CALA -, organise depuis 1989 un cycle annuel de conférences tout public. Ces événements permettent au public de tous âges de découvrir les dernières avancées en astronomie et en astrophysique, présentées par des scientifiques de la région.Des sujets variés sont abordés, allant des dernières missions spatiales aux mystères des trous noirs, en passant par l’histoire de l’astronomie et les grandes figures qui ont marqué cette discipline. Parmi toutes ces conférences certaines ont été enregistrées et sont accessibles.>> Pour voir les conférences, rendez-vous sur le site du CALA :Vidéothèque du CALA>> Retrouvez les informations sur :le cycle de conférences en cours la liste complète des conférences passées
VVera Rubin : une astronome précurseure | Visages de la science domaine publicInterrogez n’importe qui sur l’Univers, et vous entendrez peut-être parler de matière noire. Mais qui l’a découverte ? C’est plus difficile. Peu connaissent Vera Rubin. Dans un milieu scientifique dominé par les hommes, elle a dû surmonter de nombreux obstacles pour imposer ses découvertes et changer notre compréhension de l’Univers.Cet article vous présente des extraits de l’hommage d’Isabelle Vauglin à Vera Rubin, écrit en 2017.>> Vous pouvez consulter son article en intégralité iciVera Rubin à 19 ans au télescope du Vassar College en 1947. | © Vassar College, courtesy AIP Emilio Segrè Visual ArchivesNée Vera Cooper en juillet 1928, Vera Rubin se passionne très jeune pour les étoiles, encouragée par son père qui l’aide à construire un télescope. Après le lycée, elle intègre le Vassar College, où elle obtient son diplôme de sciences en 1948. Elle poursuit à l’université de Cornell, au sein d’une toute petite équipe, pour suivre son mari qui y travaille, Robert Rubin. Vera s’inscrit aux cours de deux physiciens de renom, futurs nobélisés, Richard Feynman et Hans Bethe. En parallèle, elle suit le cours d’astronomie et apprend la mécanique avec Martha Stahr, une jeune docteure de l’Université de Berkeley.Pour son master, Vera s’interroge : « si l’on soustrait aux galaxies le mouvement global d’expansion de l’univers, reste-t-il un mouvement résiduel ? ». Elle se rend compte que certaines galaxies se rapprochent de nous, tandis que d’autres s’éloignent : les galaxies ont donc un mouvement propre, en plus de leur mouvement lié à l’expansion de l’univers ! Les résultats de ses travaux sont refusés partout, et on ne lui autorise pas de nouvelles mesures. Elle présente ses résultats à la réunion de l’American Astronomical Society en personne, avec son bébé dans la voiture. Sa démarche fait scandale, et le lendemain, le Washington Post titre : « Une jeune mère trouve le centre de la Création à partir du mouvement des étoiles ».Une pionnière tenaceVera s’inscrit ensuite à Georgetown en 1951 pour sa thèse sous la direction de Georges Gamow. Elle ne peut le voir que dans les couloirs, les bureaux étant interdits aux femmes. Vera met en évidence que l’Univers n’est pas homogène et que les galaxies forment de vastes amas, un résultat ignoré jusqu’à sa confirmation vingt ans plus tard.Pendant dix ans, Vera Rubin enseigne les mathématiques et la physique tout en élevant ses quatre enfants. Elle finit par obtenir un poste à la Carnegie Institution de Washington, devenant la première femme chercheuse de l’institution. Elle y restera jusqu’à la fin de sa carrière. En 1965, elle devient la première femme à obtenir le droit de faire des observations au télescope du Mont Palomar, privilège jusque-là réservé aux hommes pour la seule raison qu’il n’y avait pas de toilettes pour femmes. Vera Rubin exploite le télescope de 2,1 mètres à l’observatoire national de Kitt Peak. | ©NOAO/AURA/NSFUn travail sans cesse contestéPrécurseure dans l’âme, Vera Rubin bouleverse nos connaissances de l’univers à travers ses travaux et découvertes, se heurtant à chaque fois aux contestations du monde de l’astronomie.En 1970, Vera Rubin et Kent Ford étudient la rotation des galaxies spirales et constatent une anomalie : les étoiles en périphérie tournent plus vite que prévu, suggérant l’existence d’une masse invisible, la matière noire. Ces résultats suscitent le scepticisme, et il faudra attendre les observations en rayons X pour valider leur hypothèse.Une autre découverte majeure de Vera Rubin est la mise en évidence du phénomène de « Merger » : certaines galaxies résultent de la fusion de plusieurs autres. Une partie des étoiles de ces galaxies fusionnées tourne dans un sens, tandis que l’autre tourne dans le sens inverse. Cette observation remet en question les modèles existants à l’époque sur la formation des galaxies. Vera Rubin | © AP-SIPALa moitié des neurones de l’humanité appartient aux femmesTout au long de sa vie d’astronome, Vera Rubin eu à faire face à des conditions difficiles du fait qu’elle était une femme. Elle réussit pourtant à mener de front l’éducation de ses 4 enfants et une carrière brillante. Elle avouait : « J’ai accompli presque toute ma carrière à temps partiel. À 3 heures, j’étais à la maison pour m’occuper des enfants. »Vera Rubin a lutté toute sa vie contre les inégalités de genre, en défendant trois principes :« Il n’existe aucun problème scientifique qu’un homme peut résoudre et qu’une femme ne pourrait pas.À l’échelle de la planète, la moitié des neurones appartient aux femmes. Nous avons tous besoin d’une permission pour faire de la science mais, pour des raisons profondément ancrées dans notre histoire, cette permission est bien plus souvent donnée aux hommes qu’aux femmes. « Malgré son impact majeur, Vera Rubin n’a pas reçu le prix Nobel bien que beaucoup de ses collègues pensent qu’elle le méritait. Elle fait partie de ces pionnières dont la notoriété est inversement proportionnelle à l’importance de ses travaux, malgré de nombreuses autres récompenses. Elle demeure pourtant une figure essentielle de l’astronomie, inspirant des générations de femmes scientifiques. Son exemple continue d’encourager celles qui rêvent de faire avancer la science tout en menant une vie personnelle épanouie.
NNuit de l’Équinoxe Le Club d’Astronomie de Lyon Ampère (CALA) et ses partenaires vous ouvrent les portes du temps et de l’espace lors de sa grande manifestation pour l’équinoxe de printemps. Rendez-vous au Théâtre antique de Fourvière, joyau du patrimoine lyonnais, pour une journée et une soirée magiques sous les étoiles.Un programme étincelant pour toute la famille :Plongez dans l’immensité céleste : initiez-vous à l’astronomie grâce à nos ateliers ludiques, nos stands interactifs, des animations dans un planétarium, des visites thématiques du musée Lugdunum…Percez les mystères de l’Univers : écoutez des conférences données par des scientifiques passionnés.Observez les astres en direct : admirez les merveilles du ciel à travers nos lunettes et télescopes.Une occasion unique de :Découvrir l’astronomie de manière conviviale et accessible.Satisfaire votre curiosité de l’astronomie en rencontrant des passionnés des étoiles.Passer un moment inoubliable dans un cadre historique extraordinaire.Ne manquez pas cet événement exceptionnel ! Rejoignez-nous pour célébrer l’équinoxe de printemps et vivre une expérience astronomique inoubliable.>>> Le programmeÀ partir de 14h00 :©CALADes expositions sur le thème de l’astronomie et du spatialDes ateliers enfants et jeunesDes observations du Soleil avec nos télescopesDes stands interactifs des partenaires et des clubs d’astronomie de la régionDes séances dans notre planétarium numérique itinérantDes visites « Poésie du ciel » : Parcourez les collections du musée Lugdunum pour découvrir les plus belles histoires de constellations: (Entrée gratuite sur présentation du ticket délivré au point info CALA sur le site des théâtres antiques, 45 minutes)À partir de 20h30©CALADes conférences dans le théâtreDes ateliers de découvertes des constellationsDes observations du ciel avec nos lunettes et télescopesDes observations commentées avec nos télescopes numériques>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : CALA©CALA
LLes jets de galaxies Jets d’étoile, de trou noir ou de quasar, sont les aspects divers d’un même phénomène physique : quand la matière s’effondre en tournant, elle ne s’arrête pas facilement. Les nouveaux réseaux de radiotélescopes métriques en découvrent par milliers (LOFAR, Nançay, SKA).Ces jets de matière ionisée lancée presque à la vitesse de la lumière dardent l’espace cosmique sur des distances, et donc des durées, qui dépassent tout ce que l’on concevait pour des objets uniques (Porphyron : 20 millions d’années-lumière). Laboratoires XXL, ils fournissent une preuve éclatante et paradoxale de la relativité (démonstration avec le triangle du jardinier). Siège d’effets magnétiques extrêmes, semblables à ceux qui chauffent la couronne solaire, ils pourraient être à la source des rayons γ les plus énergiques connus.Quand ils traversent une galaxie (ex.: M 87), ils semblent déclencher des supernovæ, avec leur cortège de conséquences sur l’évolution.En bref, les prémices d’un domaine foisonnant.Intervenant : François Sibille, précédemment astrophysicien au CRAL.Pour en savoir plus :SAL
LLa mission Euclid et le secteur sombre de l’Univers Le Club d’Astronomie de Lyon Ampère – CALA – organise un cycle annuel de conférences tout public. Ces événements permettent au public de tous âges de découvrir les dernières avancées en astronomie et en astrophysique, présentées par des scientifiques de la région.Des sujets variés sont abordés, allant des dernières missions spatiales aux mystères des trous noirs, en passant par l’histoire de l’astronomie et les grandes figures qui ont marqué cette discipline.La mission Euclid et le secteur sombre de l’Univers Euclid est un télescope spatial européen de cosmologie lancé le 1er juillet 2023 pour une mission de 6 ans. Dédié avant tout à l’étude des secteurs sombres — la matière noire et l’énergie noire — de l’Univers, Euclid observera des milliards d’objets en imagerie et en spectroscopie. La conférence abordera les enjeux scientifiques de la mission, quelques aspects instrumentaux et présentera les dernières données en provenance du télescope.Intervenant : Yannick Copin, maître de conférence à l’Institut de Physique des Deux Infinis de Lyon – IP2I>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : CALA
CConférences de l’Observatoire de Lyon Astronomie, géologie, astrophysique…La playlist YouTube de l’Université Claude Bernard Lyon 1 Conférences de l’observatoire de Lyon regroupe les enregistrements de conférences et des rediffusions de sessions en direct organisées par l’Observatoire de Lyon.Retrouvez ici les conférences captées et les rediffusions des conférences Twitch de l’Observatoire de Lyon avec les chercheurs et les chercheuses du :Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRAL©Noel Bauza de PixabayLeur mission est de mener la recherche en astrophysique et astronomie, de développer des projets instrumentaux pour les observatoires et missions spatiales, et de fournir des services d’observation labellisés par le CNRS-INSU.Ils participent également à l’enseignement en physique et astrophysique, formant les chercheurs et professionnels de demain. Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement – LGL-TPE©LGL TPELeur objectif est de comprendre la formation et l’évolution de la Terre, des planètes, et l’apparition de la vie. Ils mènent des recherches couvrant des thématiques, telles que la formation du système solaire, l’évolution des planètes, la dynamique du manteau terrestre, la formation des montagnes, l’exobiologie, la paléontologie, la reconstruction des paléo-environnements et paléoclimats, ainsi que l’étude des modèles de biosphère ancienne dans le registre fossile. >> Pour accéder à la playlist : Conférences de l’observatoire de Lyon
CCALA | Cycle de conférences 2024-2025 Depuis 35 ans, le Club d’Astronomie de Lyon Ampère – CALA organise un cycle annuel de conférences. Ces événements permettent au public de tous âges de découvrir les dernières avancées en astronomie et en astrophysique, présentées par des scientifiques de la région.Des sujets variés sont abordés, allant des dernières missions spatiales aux mystères des trous noirs, en passant par l’histoire de l’astronomie et les grandes figures qui ont marqué cette discipline.> Le programme : Mardi 10 décembre 2024 : Les variations climatiques : l’effet des Hommes, de l’effet de serre, de la géologie et de l’astronomieIntervenant : Pierre Thomas, Professeur émérite à l’ENS, planétologue au Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement.©Pierre ThomasL’astronomie (diamètre et excentricité de l’orbite …), et l’effet de serre naturel que la géologie fait varier sont les deux principaux facteurs qui fixent le climat des planètes, dont la Terre. Sur Terre, un nouvel acteur intervient depuis un peu plus d’un siècle : l’Homme. Après avoir vu ce qu’est l’effet de serre, puis avoir quantifié les variations anthropiques du climat, nous verrons comment ces variations très rapides se surajoutent à des variations naturelles de même ampleur mais beaucoup plus lentes, variations naturelles causées par des variations de paramètres astronomiques et géologiques. Mardi 7 janvier 2025 : Les aurores polaires : la terre lumineuse Intervenant : Jean Lilensten, Directeur de recherche à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble – IPAG.©Brice PortolanoPour les habitants des pays scandinaves, les aurores polaires sont un phénomène familier. Leur mécanisme reste pourtant un sujet de recherche, y compris en France. En effet, elles ne sont qu’une manifestation parmi d’autres des relations tumultueuses entre le Soleil et l’environnement spatial de la Terre.Dans cette conférence, je décrirai la chaîne qui mène du Soleil à la Terre et génère les aurores polaires au moyen de nombreux films de l’activité solaire et de nombreux autres d’aurores polaires, y compris le bel événement de mai 2024, visible depuis la latitude de Lyon. Puis, je parlerai des autres manifestations qui affectent à la fois l’atmosphère et notre vie quotidienne. Je présenterai enfin la discipline qui émerge en astronomie, et qui tente de les prévoir : la météorologie de l’espace. Mardi 4 février 2025 : La mission Euclid et le secteur sombre de l’UniversIntervenant : Yannick Copin, Maitre de conférence à l’Institut de Physique des Deux Infinis – IP2I©ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA. Background galaxies: NASA, ESA, and S. Beckwith (STScI) and the HUDF Team« Euclid est un télescope spatial européen de cosmologie lancé le 1er juillet 2023 pour une mission de 6 ans. Dédié avant tout à l’étude des secteurs sombres — la matière noire et l’énergie noire — de l’Univers, Euclid observera des milliards d’objets en imagerie et en spectroscopie. La conférence abordera les enjeux scientifiques de la mission, quelques aspects instrumentaux et présentera les dernières données en provenance du télescope.» Mardi 4 mars 2025 : L’exploration des exoplanètes par imagerie : Des Very Large Telescopes à l’Extremely Large Telescope Intervenante : Faustine Cantalloube, Chargée de recherche CNRS à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG)©ESO/G. Vecchia« Cela fait à peine 20 ans que l’imagerie d’exoplanètes est rendue possible par l’avènement des télescopes au sol de 8m construits à la fin du XXè siècle. Ce succès est largement dû à un ensemble de technologies qui permettent notamment de compenser les effets délétères de la turbulence atmosphérique. Vingt ans plus tard, c’est au tour des télescopes terrestres de la classe des 40m d’être construits, dont le projet Chilien-Européen Extremely Large Telescope. Passer de 8m à 40m est un véritable défi, à la fois en termes d’instrumentation, d’organisation des équipes, mais aussi de gestion des ressources.C’est de ces aspects que nous allons discuter afin d’entrevoir les possibilités que nous offrira l’ELT à l’horizon 2026, 2028 ou… 2032 ?»Mardi 4 Avril 2025 : La fin du zodiaque ? Les problèmes de définition Intervenant : Serge Bret-Morel, Ex-membre du bureau de l’Observatoire Zététique et ex-astrologue de la Fédération Des Astrologues Francophones©Serge Bret-Morel« En astronomie, qu’y a-t-il de plus élémentaire que la notion de zodiaque ? Hé bien, contrairement aux apparences, puisqu’il n’existe aucun texte international de référence, les définitions du zodiaque varient et se contredisent selon les auteurs et les institutions d’astronomes (professionnels ou amateurs). Et cela déteint nécessairement sur la vulgarisation et l’enseignement. Y a-t-il 12 constellations zodiacales ? 13 ? Plus ? Le zodiaque est-il au contraire une bande indépendante des constellations, comme chez les astrologues ? En fait, quelle est la fonction du zodiaque et est-il encore possible d’en donner une définition en 2025 ? Nous verrons que les choses sont beaucoup moins simples qu’il n’y parait et cela nous permettra de revoir les bases. Voilà qui pose aussi des questions à la fois éthiques et pédagogiques. »Les prochaines dates (programmation en cours) >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : CALA