LLa dépression chez les personnes autistes: prévenir et accompagner La prévalence de la dépression est beaucoup plus importante chez les personnes avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) que dans la population générale. Cela s’explique souvent par la difficulté à en reconnaitre les premiers signes et à demander de l’aide. Le traitement est plus long chez les personnes autistes et les conséquences sur la vie sociale, familiale et professionnelle sont souvent désastreuses, d’où l’importance de faire de la prévention auprès de ce public spécifique.Comment reconnaître les premiers signes de la dépression et que faire pour qu’elle ne s’installe pas ? Véronique Barathon et Sandrine Sonié nous éclairent sur la question.LLes intervenantsSandrine Sonié, psychiatre et coordinatrice du Centre de Ressources Autisme Rhône-Alpes, grâce à sa pratique quotidienne auprès de patients, nous expliquera ce qu’est la dépression, comment la prévenir et que mettre en place au quotidien.Véronique Barathon, pair-aidante au TS2A, nous parlera de ses épisodes dépressifs, comment elle les a surmontés et les garde-fous qu’elle a mis en place dans son quotidien.>> Accédez au replay du webinaire sur la chaîne YouTube du :CENTRE D’EXCELLENCE AUTISME ET TND IMIND
CCréer un dialogue équitable entre personnes autistes et chercheur.es, pari de la recherche participative À l’heure où les financements se font plus rares, il devient primordial que les organismes de recherche inscrivent leurs projets dans des problématiques portées par la société civile et en particulier par les associations de patients dont les attentes sont fortes. Cette nouvelle méthodologie nécessite de lever certains freins, de part et d’autre, pour permettre un dialogue fructueux.Nos deux intervenants partageront leurs points de vue et leurs expériences sur la question.Intervenants :Josef Schovanec, philosophe, écrivain et personne concernée par un trouble du spectre de l’autisme nous livrera son savoir expérientiel dans la recherche participative.Stanislas Lyonnet, professeur de Génétique à la Faculté de médecine Paris Descartes et généticien de l’hôpital universitaire Necker-Enfants Malades à Paris, présentera la façon dont il a impulsé une dynamique de recherche participative au sein de l’institut Imagine qu’il dirige.Cet évènement organisé dans le cadre du colloque Neurofrance avec le soutien de la Ville de Lyon, sera animé par Caroline Demily, cheffe du pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier Le Vinatier et coordinatrice du centre d’excellence iMIND.Pour en savoir plus :CENTRE D’EXCELLENCE IMIND
UUn diagnostic de trouble du spectre de l’autisme à partir d’une mèche de cheveux de nourrisson ? | iMIND Notre experte reste prudente… Vous n’avez sans doute pas pu passer à côté. Une équipe américaine, en collaboration avec des équipes japonaises et suédoises a récemment publié un article qui a fait grand bruit dans la communauté scientifique. En effet, ils affirment avoir mis au point un outil d’aide au diagnostic précoce de l’autisme à partir de l’analyse d’une mèche de cheveux de nourrisson. Notre experte Heba Elseedy du centre d’excellence iMIND nous explique tout ça.L’enjeu d’un diagnostic précoceActuellement, environ 2% des enfants qui naissent dans le monde sont porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Il s’agit de troubles du neuro-développement apparaissant lors du développement cérébral de l’embryon. Ils ne sont souvent détectés que des années plus tard, notamment lors de l’apparition du langage et de comportements spécifiques. Pouvoir poser un diagnostic dans les premiers mois de vie, voire premières années, est un véritable enjeu car cela permet de mettre en place dès le début, une prise en charge personnalisée de l’enfant qui l’aidera à se développer dans les meilleures conditions possibles. À ce jour, le diagnostic de TSA est basé sur une étude clinique, c’est-à-dire sur l’observation du comportement du patient depuis sa petite enfance. Il ne repose donc pas sur une analyse génétique ou sur des examens biologiques. L’un des objectifs premiers de la recherche dans l’autisme est d’identifier ces marqueurs biologiques précoces qui permettraient d’orienter vers un diagnostic plus rapide.L’étude publiée dans Journal of Clinical MedecineCet article propose de réaliser une analyse des composés chimiques, toxiques ou non, présents dans les cheveux ou poils de nourrissons issus de 3 cohortes de différents pays et continents : les États-Unis, le Japon et la Suède. Cette étude a mis en évidence que 81% des nourrissons présentant des taux de métaux lourds dans leurs cheveux étaient finalement diagnostiqués avec un TSA à l’âge de 4 ans. Heba Elseedy nous aide à comprendre cette étude et qui appelle à une certaine prudence vis-à-vis des titres qui sont sortis dans la presse dernièrement.LIRE L’ARTICLEPPour aller plus loinWebinaire iMIND #6 sur le lien entre la prématurité et les troubles du neuro-développementWebinaire iMIND #7 sur l’attention, des concepts au vécuReplay de notre journée sur neurodiversité et inclusion dans la ville>> Retrouvez toute l’actualité sur l’autisme et les troubles du neuro-développement : IMIND
PPenser ensemble l’inclusion dans la ville De la neuroarchitecture à l’insertion professionnelle, en passant par le sport inclusif, nous explorerons les nombreuses façons de rendre notre société plus accueillante pour les personnes ayant des troubles du neuro-développement.Le GIS autisme et troubles du neuro-développement et le Centre d’excellence iMIND vous proposent une journée de réflexion sur la thématique novatrice de l’inclusion dans la ville, animée par Agnès Jolivet Chauveau, co-fondatrice de la Formidable Armada.Pour en savoir plus : iMIND
LLe Centre d’excellence Autisme et Troubles du Neuro-développement : iMIND Il existe cinq centres d’excellence autisme et troubles du neuro-développement en France: iMIND, INOVAND, EXACT, CEAND et STRAS&ND. Ils ont été labellisés dans le cadre de la Stratégie Nationale pour l’autisme et les troubles du neuro-développement, portée par la Déléguée Interministérielle, Claire Compagnon, et son équipe.Ces centres ont pour mission de favoriser un continuum entre laboratoires de recherche, services hospitaliers et médico-sociaux et personnes concernées pour mettre la science au cœur du soin et améliorer à terme la qualité de vie des usagers.Mais d’abord, qu’est-ce que sont les troubles du neuro-développement ?Le terme de trouble du neuro-développement fait référence au développement cérébral atypique que l’on retrouve chez une partie de la population qu’on estime entre 5 et 10%. Ces troubles sont multiples, peuvent être d’intensité variable et impactent le quotidien des personnes concernées à différents degrés.Le principe de NeurodiversitéLa neurodiversité est une approche selon laquelle on considère que tous les individus se placent sur un même continuum neurodéveloppemental selon leurs caractéristiques propres. Elle permet d’envisager les individus, non pas par le prisme du handicap comme il est trop souvent coutume de le faire, mais selon les forces et les faiblesses de chacun. Les personnes avec des troubles du neuro-développement n’ont pas que des difficultés, elles ont aussi des talents qu’il est primordial de mettre en avant.Comment parler des troubles du neuro-développement ?Les personnes concernées par des troubles du neuro-développement sont régulièrement stigmatisées, souvent par manque de connaissance dans ce domaine. La bonne nouvelle c’est que tout le monde peut déjà contribuer à une meilleure intégration de ces personnes dans la société en commençant par s’informer et en faisant attention à son langage.Les actions d’iMINDiMIND est un réseau régional d’acteurs coordonné par Dr Angela Sirigu (ISC MJ) et Pr Caroline Demily (Pôle HU-ADIS du CH le Vinatier) dans le champ des troubles du neuro-développement chez l’adolescent et l’adulte. Nous avons un site internet qui permet de suivre l’actualité scientifique et clinique de ce réseau ainsi que de belles initiatives du territoire. Nous sommes aussi présents sur les réseaux sociaux: Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et YouTube.Nous organisons :des évènements scientifiques, gratuits et ouverts à tous ;des webinaires tous les deux mois ;des évènements pour le grand public.Nous participons aussi aux journées de sensibilisation coordonnées par nos associations partenaires.>> Pour retrouver toute l’actualité de iMind, vous pouvez visiter le site :iMINDEt consulter des articles sur Pop’Sciences / Mots clés : autisme, iMind, neuro-développemement, neurosciences, troubles.
TTroubles du spectre de l’autisme vs troubles du comportement alimentaire: vers une vision intégrative? Le service de nutrition du CHU de Rouen a développé une expertise en détection de troubles du spectre de l’autisme sur les dernières années car cette patientèle était très représentée au sein de leur file active.Au sein du CHU de Rouen et de l’hôpital Croix-Rouge de Bois-Guillaume, le service de nutrition a développé une expertise en détection de troubles du spectre de l’autisme (TSA) sur les dernières années car cette patientèle est très représentée : on parle d’une moyenne de 2 à 4 patients sur les 22 lits que compte le service, ce qui est largement plus important que les chiffres de prévalence connus actuellement dans la population générale.Tout est parti du constat qu’une certaine proportion des patients pris en charge dans le service du Pr Déchelotte présentaient un profil de troubles du comportement alimentaire qui différait des schémas habituels. Les prises en charge proposées n’étaient donc pas pleinement satisfaisantes et impliquaient des hospitalisations répétées qui s’étalait dans le temps, atteignant parfois plusieurs années de suivi intermittent pas le service sans trouver de solution pérenne. Depuis que le service traite ces cas atypiques par le biais d’une approche adaptée aux personnes TSA, la prise en charge est plus rapide et efficace.Accéder au replay du webinaire sur la chaîne Youtube du CENTRE D’EXCELLENCE AUTISME ET TND IMIND
DDépendance aux écrans: intérêts restreints ou addiction? Beaucoup de parents se questionnent sur la bonne attitude à avoir vis-à-vis des écrans. Les salles d’attente des pédiatres regorgent de dépliants et d’affiches sur le sujet. On nous martèle en permanence à quel point les écrans sont nocifs et que « c’est surtout pas avant trois ans ».Dans ce foisonnement d’informations plus ou moins avérées, il n’est pas toujours aisé de savoir à qui se fier. Nous vous proposons donc un webinaire qui aidera à démêler le vrai du faux, ou en tout cas, qui fera le point sur l’état actuel de la recherche sur cette question et vous proposera quelques recommandations.Nous discuterons également de ce que signifie la dépendance aux écrans dans le contexte de l’autisme. Où se situe la limite entre l’utilisation excessive, l’intérêt spécifique et le fait de le considérer comme un outil utile qui se prête aux particularités de l’autisme.Accéder au replay du webinaire sur la chaîne Youtube du Centre d’excellence autisme et TND iMIND
DDépression et périnatalité: le cas des femmes autistes Devenir maman est un bonheur certes, mais qui vient avec son lot de difficultés, d’insécurité et de doutes. Et quand la future maman est autiste, l’équation peut vite devenir un casse-tête. Julien Dubreucq, post-doc au département de psychiatrie périnatale de l’Erasmus Medical College de Rotterdam travaille à améliorer la détection et la prise en charge de cette maladie. Quand nous rencontrons Julien Dubreucq, psychiatre-pédopsychiatre, le tableau qu’il nous dépeint est alarmant : la dépression touche 12% des mères et 60% des cas de dépression périnatale (de la grossesse à 1 an après la naissance) ne sont pas repérés, 85% ne sont pas traités et seulement 5% sont traités de façon adéquate.« Le suicide est la première cause de mortalité maternelle en période périnatale. Il y a urgence ! »Julien et son équipe travaille sur un projet de recherche qui vise à améliorer le parcours de santé des parents avec dépression périnatale – fait méconnu, 10% des pères sont aussi touchés par cette pathologie. Le fait d’être autiste ajoute un défi supplémentaire à ceux que rencontrent déjà les jeunes et/ou futurs parents. Selon une étude anglaise récente, les femmes autistes sont plus sujettes à la dépression périnatale, qui est souvent très difficile à détecter du fait des stratégies de compensation qu’elles mettent en place.Pour en savoir plus, retrouvez l’article dans son intégralité surCentre d’excellence autisme et troubles su neuro-développement iMIND
LLes enjeux du diagnostic des troubles du spectre de l’autisme à l’âge adulte Le Dr Elodie Zante est psychiatre sur le pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier le Vinatier. Elle s’est toujours beaucoup intéressée aux troubles du neuro-développement que sont, entre autres, les troubles du spectre de l’autisme, les troubles DYS, la déficience intellectuelle, les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité… Elle a fait sa thèse de médecine sur le vécu et les enjeux du diagnostic de trouble du spectre de l’autisme chez l’adulte. Elle partage avec nous quelques éléments de réflexion issus de son travail et de son quotidien.La France a accumulé un gros retard dans le repérage des enfants porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA), retard qui est aujourd’hui en train d’être rattrapé grâce aux efforts de la Stratégie Nationale, mais des générations entières de personnes avec TSA n’ont pas été diagnostiquées dans l’enfance. Ces enfants n’ont pas disparu, ils sont devenus des adultes plus ou moins bien intégrés dans notre société.Il n’y a pas de statistiques claires, mais on estime qu’il y a environ 700 000 personnes TSA en France dont 600 000 personnes de plus de 20 ans et seulement 75 000 personnes diagnostiqués (Statistique issue d’un rapport de la Cour des Comptes, 2017).Bien que l’accès au diagnostic de TSA à l’âge adulte s’améliore constamment, il reste encore beaucoup de chemin à faire afin de permettre un dépistage à grande échelle puis un diagnostic dans cette population adulte. Désormais, former les médecins d’aujourd’hui et de demain au dépistage et au diagnostic des troubles du neurodéveloppement à tous les âges est devenu une priorité afin de pouvoir accompagner les personnes avec des prises en charges adaptées.Retrouvez l’article dans son intégralité sur:Centre d’excellence autisme et troubles du neuro-développement iMIND
PPourquoi la recherche sur la synapse reste essentielle Maladie de Parkinson, autisme, épilepsie, myasthénies : la synapse est impliquée dans de nombreuses maladies. Mieux comprendre sa structure et la nature de ses dysfonctionnements est essentiel pour proposer de nouveaux traitements aux personnes atteintes par ces pathologies.Article à lire en intégralité sur CORTEX Mag