MMT180 | Étudier les dents d’un poisson préhistorique La finale locale Université de Lyon du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) se déroulait jeudi 29 mars dans le Grand amphithéâtre de l’Université de Lyon. C’est devant une salle comble que les quatorze candidats, issus des établissements du site, ont présenté leurs sujets de thèse, entre humour et appréhension, avant l’attribution des trois prix du jury et du prix du public.Concours international francophone lancé au Québec, Ma thèse en 180 secondes propose aux doctorants de présenter, devant un jury et un auditoire profane, leur sujet de recherche en termes simples et de façon vulgarisée. Chaque année, les regroupements universitaires participant présentent, après une finale locale, deux candidats à la demi-finale nationale.Les finalistesC’est Louise Souquet qui a remporté le premier prix du jury, pour sa thèse sur « l’étude des patrons de variation intraspécifique et de covariation chez les éléments conodontes », menée à l’ENS de Lyon. Derrière cet intitulé mystérieux, elle s’intéresse à l’origine de nos dents et leur capacité de régénération, en étudiant celles d’un petit animal préhistorique.Samara Danel, doctorante à l’Université Lumière Lyon 2, a quant à elle remporté le second prix du jury pour sa thèse intitulée « Cognition physique chez l’oiseau : domaine général ou adapté ? », en démontrant que les oies et les linottes ne sont pas si bêtes qu’on le croit !Enfin, Hadrien De Blander, de l’Université Claude Bernard Lyon 1, a remporté le troisième prix avec sa thèse « Plasticité cellulaire et initiation tumorale dans le modèle du cancer du sein » en filant la métaphore Jedi. Il a par ailleurs remporté le prix du public suite au vote des spectateurs présents hier soir.Louise et Hadrien iront donc à Paris pour défendre les couleurs de l’Université de Lyon lors de la demi-finale nationale, du 5 au 7 avril 2018, avant la finale internationale qui se tiendra à Lausanne le 27 septembre 2018.Plus d’infos