PParlez-nous de… féminismes polonais À l’occasion de la parution de l’anthologie Devenir-sœur, Repères dans un siècle de féminismes polonais (Paris, Michalon, 2024), la Bibliothèque Diderot de Lyon, vous invite à une rencontre avec leurs auteur.ices.Mateusz Chmurski et Hélène Martinelli évoqueront la genèse de l’ouvrage, les enjeux de sélection et de traduction des textes, pour mettre en évidence la nécessité de raconter les différentes histoires des féminismes nationaux et régionaux.S’il s’agit de s’intéresser à une histoire d’anthologie en particulier, d’autres initiatives comparables peuvent être convoquées – tels le récent film d’Ada Grudzinski, Pologne : Les Femmes, le pape et le parti (2024) ou le nouveau volume consacré aux féminismes en Europe centrale et orientale : Texts and Contexts from the History of Feminism and Women’s Rights – East Central Europe, Second Half of the Twentieth Century, Budapest-Vienne-New York, CEU Press, 2024.La discussion n’entend toutefois pas se limiter au cas polonais ou centre-européen, mais permettre au contraire de s’interroger sur les dynamiques à l’œuvre dans les féminismes et les histoires nationales et internationales du féminisme aujourd’hui.Intervenant.e.s :Mateusz Chmurski, maître de conférences en littérature polonaise et centre-européenne, Sorbonne Université, membre du laboratoire Eur’Orbem, directeur du CEFRES (Centre français de recherches en sciences sociales) à Prague.Hélène Martinelli, maîtresse de conférences en littérature comparée, ENS de Lyon, membre de l’IHRIM, actuellement en délégation CNRS au CEFRES, Prague.Animée par : Marie Fabre, maîtresse de conférences en études italiennes, ENS de Lyon, Triangle.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Bibliothèque Diderot de Lyon©Bibliothèque Diderot de Lyon
FFemmes artistes, des parcours entre lutte et création Les femmes occupent une place essentielle dans la création artistique. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, découvrez les parcours et les œuvres de femmes créatives et engagées, de l’Algérie, à l’île de La Réunion en passant par la Syrie, à travers un cycle de trois jours de rencontres, projections et concerts.>> Au programme :Le 7 mars à partir de 18h30, Nocturne « Femmes d’ici et d’ailleurs »Le 8 mars à 18h30, rencontre et discussion autour du thème « De la Méditerranée à l’Océan Indien, parcours de femmes artistes »Trois femmes artistes, de trois générations et de trois origines différentes (Algérie, Syrie et Ile de la Réunion) nous parlent de leur rapport à la création. Quels sont leurs parcours ? Quels obstacles ont-elles rencontrés ? Comment sont-elles parvenues à les affronter et même à s’en nourrir ?Avec : Houria Aïchi, chanteuse, anthropologue et Ann O’aro, musicienne, chanteuse.Discussion animée par : Isabelle Barbéris, universitaire et journaliste, spécialiste des arts du spectacleLe 8 mars à 20h, projection et rencontre autour du film Behind the lines (Au-delà des lignes) de Alaa Amer et Alisar HasanLe 9 mars à 20h, concert « Le maloya d’Ann O’aro quartet »Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
LLutter pour avorter ? Les mouvements pour la liberté de l’avortement et de la contraception – MLAC – ou l’histoire d’un combat qui a changé la sociétéLe livre de Lucile Ruault retrace la sociohistoire des mouvements pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) dits «dissidents» de 1972 à 1984, ayant poursuivi la pratique de l’avortement entre femmes après la loi Veil en 1975.Le film de Blandine Lenoir avec Laure Calamy suit le parcours d’Annie, ouvrière et mère de deux enfants, accueillie par ce mouvement unique fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs. Elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l’avortement un nouveau sens à sa vie.« Mon histoire c’est un petit peu l’histoire de tout le monde. J’avais avorté une fois dans un truc dégueulasse, chez une concierge infecte, pour 50000 balles il y a 14 ans de ça. Il n’y avait pas la pilule, et 6 mois après je me suis retrouvée enceinte. »Hélène, dans Le spéculum, la canule et le miroir, de Lucile Ruault, p. 45>> Au programme :18H30 – DÉBATAvec la sociologue Lucile Ruault, auteure de l’ouvrage Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine.En la présence exceptionnelle de la cinéaste Blandine Lenoir.Animé par Vanina Mozziconacci, maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier, codirectrice de la collection perspectives genre.Avec la participation du Planning Familial du Rhône (69). 20H – PROJECTIONDu film Annie Colère, lauréat du Prix du film de fiction historique aux Rendez-vous de l’histoire de Blois (2023).Lucile Ruault a été conseillère historique sur le film de Blandine Lenoir Annie Colère.Pour en savoir plus :Festival 50 ans d’action du mlac à aujourd’hui
CConférence gesticulée : Vous désirez ? Issu des sciences sociales, le concept de « culture du viol » permet de mettre en lumière les liens entre le viol comme crime et les normes sociales qui banalisent l’extorsion de rapports sexuels non-désirés, fournissent un large éventail d’excuses aux agresseurs et blâment les victimes. Dans une culture du viol, on enseigne aux filles comment éviter de se faire violer plutôt que d’apprendre aux garçons à ne pas agresser. Résultat : selon l’Union Européenne, 1 femme sur 3 a subi des violences sexuelles.Pour faire reculer ces statistiques, il est urgent de commencer à construire une « culture du consentement enthousiaste », basée sur l’idée que le sexe n’est pas quelque chose qui se prend mais quelque chose qui se partage, dans le respect et le plaisir mutuel. Dans cette société basée sur l’égalité et l’empathie à laquelle nous croyons, la norme serait que chacun·e s’assure systématiquement que sa ou son partenaire est sur la même longueur d’ondes… et sans « oui », c’est « non » !Les culottées du bocal.Co-programmation avec la Mission Égalité – Diversité de Lyon 1, dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.
DDescendre de Jeanne Levez-vous pour accueillir la cour !Le Tribunal des Affaires Historiques Sensibles et Controversées ouvre le procès de Jeanne d’Arc. Objection votre honneur ! Aujourd’hui Jeanne n’est plus accusée : c’est elle qui porte plainte ! Elle en a assez que l’on raconte tout et n’importe quoi à son sujet, alors ça va chauffer ! Le tribunal parviendra-t-il à bouter hors de nos têtes les mythes, récupérations et idées reçues qui la poursuivent ?Quoi de mieux qu’un polar judiciaire pour enquêter avec humour sur ce sujet brûlant ?Un spectacle tout public mêlant plaidoirie loufoque, reconstitution historique et combat médiéval.Compagnie ColegramTexte : L. Bernardi, C. Bouvarel, G. Dubreuil et C. SchneiderInterprètes : Coline Bouvarel, Gaël Dubreuil, Michel Le Gouis et Cécilia SchneiderRégie : Thibault DelocheEn savoir plus :Théâtre Astrée
LLe livre blanc du cercle « Féminisons les Maths et l’Informatique » Le cercle FMI, pour Féminisons les Maths et l’Informatique, est une initiative de la fondation Blaise Pascal en collaboration avec Sopra Steria. Après une présentation et une analyse synthétique du contexte, ce livre blanc décrit 5 recommandations pour susciter des vocations en science chez les filles. Il montre ensuite au travers de quelques exemples comment ces propositions peuvent être concrètement mises en œuvre ainsi que leurs résultats.Ce document se veut une pierre de plus à l’édifice qui est en train de se construire tant dans le monde académique que dans le monde socio-économique pour favoriser l’accession des femmes aux métiers du numérique. >> Consulter le livre blanc :©Fondation Blaise Pascal >> Retrouvez tout l’actualité de la fondation :Fondation Blaise Pascal
LLes sorcières d’Akelarre Projection du film Les sorcières d’Akelarre, 2021, 1h321609, Pays Basque. Six femmes arrêtées et accusées de sorcellerie doivent faire face à l’inquisition.En présence du réalisateur Pablo Agüero et Nicole Jacques-Lefèvre, conseillère historique. Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
LLes nouvelles sorcières, une émancipation contemporaine Traquées et persécutées, présentées comme des figures diaboliques et démoniaques, les sorcières ont nourri pendant des siècles un imaginaire incroyable. Depuis quelques années, les sorcières s’imposent comme de véritables figures contestataires, émancipées de leur héritage malfaisant.Table ronde animée par : Céline du Chéné, productrice à France Culture, autrice de Les sorcières, une Histoire de femmesIntervenantes : Camille Ducellier, auteure, réalisatrice et plasticienne ;Nicole Jacques-Lefèvre, professeure émérite des Universités, spécialiste de la littérature du 18e siècle et des discours démonologiques ;Marianne Closson, maîtresse de conférences en littérature française du 16e siècle à l’Université d’ArtoisPlus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
PPourquoi l’économie a-t-elle besoin du féminisme et vice versa ? La science économique a été pensée par des hommes, pour être au service d’une société dirigée par des hommes. Elle est aussi la science sociale la moins féminisée : les femmes représentent à peine un quart des économistes. Je suis une économiste féministe , affirmeHélène Périvier. En levant le voile sur l’apparente neutralité des concepts et des analyses de cette discipline, elle met au jour les ressorts d’une organisation sociale issue du modèle patriarcal, centrée sur Monsieur Gagnepain, tandis que Madame Aufoyer est devenue Madame Gagnemiettes.L’économie féministe, parce qu’elle renouvelle les thèmes et les approches de la discipline, déploie des savoirs et des outils pour atteindre l’égalité des sexes.Organisé par : la chaire Economie Sociale et Solidaire de l’Université Lumière Lyon 2, dans le cadre des Mardis de l’ESS.Intervenante : Hélène Périvier, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE-Sciences Po)En savoir plus :Université Lumière Lyon 2
RRencontre « Matîn ! » avec Eva Roussel « Mâtin, quel journal ! » c’est un média numérique dessiné, diffusé uniquement en ligne quotidiennement sur Instagram pour aborder la protection de la planète de manière ludique et décalée. Chaque matin, dessinateurs et dessinatrices vous proposent un sujet court sous forme de strip nourri par l’actualité.Parmi ces artistes, Eva Roussel est lyonnaise et écologiste, autrice de « Tout va bien, enfin ça va aller » avec Bruno Isnardon. Elle participe à « Mâtin, quel journal ! » avec sa série Switch! qui traite d’écoféminisme, de solastalgie, de notre rapport à la nature…Clothilde Palluat, rédactrice en chef de « Mâtin ! » et Eva Roussel seront nos invitées pour parler de ce nouveau média original et de la manière dont la BD peut inspirer la transition écologique.