LLa Science taille XX Elles L’exposition La Science taille XX Elles, créée par le CNRS et l’association Femmes & Sciences, célèbre le rôle des femmes scientifiques dans la recherche. Cette exposition itinérante est couplée à des rencontres et donne à voir des portraits de femmes scientifiques réalisés par le photographe Vincent Moncorgé. Le groupe lyonnais de Femmes & Sciences, la délégation Rhône Auvergne du CNRS et l’École normale supérieure de Lyon ont décliné le concept La Science taille XX Elles dans la région lyonnaise. Le photographe Vincent Moncorgé a fait les portraits de 20 ambassadrices, femmes scientifiques travaillant dans des domaines variés au sein de laboratoires publics ou d’entreprises privées lyonnais. Une belle manière de se rendre compte de toutes les carrières possibles dans la recherche, quel que soit son genre et son niveau d’étude.Cette exposition est également disponible en format itinérant (et gratuit !), notamment pour les lycées.> Vous pouvez découvrir l’exposition :Du 8 au 26 janvier à l’espace Guy de Chauliac de Brignais | Renseignements iciDu 8 au 21 avril au Musée Claude Bernard à Saint Julien | Renseignements iciConférence le 8 avril à 18h30 sur l’invisibilisation des femmes en sciences avec Olga Paris-Romaskevich, mathématicienne russe, et Isabelle Vauglin, astrophysicienne au CRAL.En avril (dates précises à venir) à la Médiathèque de Belleville-en-Beaujolais – Le Singulier(s)| Renseignements ici En savoir plus sur l’exposition :La science XX Elles
«« Tu seras scientifique, ma fille ! » « Tu seras scientifique ma fille ! » Camille Van BelleL’absence des femmes dans les sciences, le monde de l’ingénierie et de l’informatique est criante. Cette situation interpelle à tous les niveaux.Quelle égalité des chances filles-garçons peut-on espérer quand les filles désertent les métiers et les filières professionnelles les plus porteurs, rémunérateurs et recherchés par les entreprises ? Quelles conséquences sur la performance économique quand la moitié des talents déserte les fonctions les plus stratégiques pour la croissance des entreprises ? Quel projet éducatif promouvoir au cœur des foyers et pour la nation pour que les filles puissent investir les sciences et s’y épanouir ?La conférence « Tu seras scientifique, ma fille ! » apporte des éclairages sur les motifs du détournement des filles des STIM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques), propose des pistes pour une éducation non stéréotypée et l’accès des filles aux métiers scientifiques, ainsi que des temps d’échange pour faciliter le partage des bonnes pratiques.>> Pour en savoir plus :Musée de sciences biologiques
SSciences, un métier de femmes 2023 Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée « Sciences, un métier de femmes » qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Cette journée est co-organisée par l’association Femmes & Sciences, le LabEx ASLAN et les laboratoires CNRS, ICAR et CRAL.Pourquoi une telle journée ?La journée « Sciences, un métier de femmes ! » revient en 2023 pour la 7e année consécutive. Le manque d’intérêt des jeunes filles pour les sciences reste un problème d’actualité. Aujourd’hui encore, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d’orientation entre filles et garçons se sont très peu estompées avec le temps ; le nombre de filles qui s’orientent vers des études supérieures scientifiques et techniques reste trop faible dans les cursus de sciences au niveau du lycée. Depuis la dernière réforme des lycées, le nombre de filles avec une doublette scientifique est passé de 95 000 filles à moins de 68 000 en 2021. C’est un recul de plus de 15 ans pour l’engagement des filles. Selon une étude du MENESR (2016), les filles réussiraient mieux le Bac (91% d’entre elles l’obtiennent) que les garçons (86%). Parmi elles, 46,7% ont passé un Bac scientifique mais avec une grande disparité quant aux options choisies : 49% ont pris SVT, 25% en chimie et seulement 19% en mathématiques, et ce chiffre chute encore plus pour l’informatique et les sciences numériques, seulement 4%, et les sciences de l’ingénieur (3%). Dans le monde professionnel et de la recherche, au CNRS, les femmes représentent moins de 20% des ingénieures, assistantes ou techniciennes en calcul scientifique ; respectivement 18% et 20% en sections 6 et 7, sciences de l’information ; 19% en section 41, mathématiques. Les chiffres sont sensiblement les mêmes au CNU (Conseil National des Universités).Deux médailles Fields seulement ont été attribuées à des femmes (Maryam Mirzakhani, en 2014 et Maryna Viazovska en 2022) et trois prix Turing (pour 73 hommes qui l’ont reçu, depuis sa création en 1966).Il s’agit d’un problème culturel, lié à l’éducation et au formatage modelé par la société et les médias. Les stéréotypes entraînent des préjugés tenaces et les jeunes filles ont du mal à se projeter dans ces métiers et à envisager de faire les études pour y parvenir, car pour la plupart elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence.Pourtant, notre société est confrontée à d’immenses défis : problème des ressources en eau, alimentation, santé, énergie, réchauffement climatique, etc. Toutes les compétences sont nécessaires pour les relever, à commencer par celles des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont pas été assez reconnues et mises à profit, privant la société de nombreux talents.Afin d’agir pour inciter les jeunes filles à choisir des voies qui les conduisent, elles aussi, aux postes scientifiques et technologiques les plus qualifiés, nous souhaitons poursuivre l’action débutée en 2017 et reconduite chaque année, toujours couronnée de succès auprès des lycéennes et plébiscitée par les enseignants.>> Pour en savoir plus :SCIENCES, UN MÉTIER DE FEMMESA NOTER : la journée initialement prévue le 7 mars a été reportée au 30 mars 2023.
FFace cachée – De l’ombre à la lumière Dans son laboratoire, Louise Condorcet publie des travaux qui vont révolutionner l’astronomie du début du XXe siècle. Au sein d’une communauté scientifique encore très traditionaliste, elle se cache sous le nom de son mari Édouard, afin que son travail soit reconnu. Ses découvertes attirent l’attention du prix Nobel Jules de Montplaisir et de la presse spécialisée.Un article de journal va alors venir bousculer l’accord trouvé par les époux Condorcet. Leur secret sera mis à rude épreuve, créant le tumulte dans leur entourage.Face cachée est une comédie musicale 100% originale créée par une troupe d’anciens élèves de l’ENTPE, After School Musical, qui traite notamment de thématiques comme l’Effet Matilda (déni, la spoliation ou la minimisation récurrente et systémique de la contribution des femmes scientifiques à la recherche) et l’invisibilisation du travail des femmes dans nos sociétés, et plus particulièrement dans le domaine scientifique.> 3 représentations sont prévues les 5 et 6 novembre :Samedi 5 novembre à 14h et à 19hDimanche 6 novembre à 13h30Pour en savoir plus :After School Musical
SSciences, un métier de femmes #6 Initiée en 2017 par Isabelle Vauglin (astrophysicienne) avec Audrey Mazur (psycho-linguiste), la 6ème édition de la journée « Sciences, un métier de femmes ! » aura lieu le 8 mars prochain, à l’ENS de Lyon.Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Aujourd’hui, les filles sont environ 40% dans les classes de Terminale S (article du magazine Libération – 25 janvier 2022) et seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.>> Bilan « Sciences, un métier de femmes 2021 »>> BD de Léah Touitou – Edition 2021Plus d’informationsVoir les BD des éditions passées
LLa chimie : la créativité à l’infini ! | Visages de la science C’est en insistant bien sur les deux aspects de son métier, enseignante et chercheure, que Corinne Jégat, maître de conférences au laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP), se présente.« Ce qui me plaît dans ce métier c’est que c’est un métier à multifacettes que l’on peut faire progresser selon ses envies » dit-elle. Un constat qu’elle peut dresser après 25 années de carrière et un parcours qui a nécessité de savoir s’adapter.PPARCOURS ET TRAVAUXAttirée très tôt par les sciences de l’environnement, Corinne Jégat valide tout d’abord un DEUG en biologie, géologie et chimie avant de s’orienter vers la chimie de l’environnement. Son DEA en poche, elle pratique un temps la chimie analytique dans le secteur privé mais s’ennuie très vite. Elle décide alors de se lancer dans une thèse sur l’étude du partage d’espèces chimiques entre deux milieux qui ne se mélangent pas et d’en étudier les intéractions. Elle soutient sa thèse en physico-chimie et obtient son doctorat en 1996.Les 3 années qui suivent, Corinne Jégat les partagera entre un poste dans le privé et deux postes d’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) successifs. Le premier à l’Université d’Aix-Marseille et le second à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne (UJM), au sein du laboratoire de Chimie de l’Environnement de la Faculté des Sciences et Techniques (FST).©UJM1999 est donc une année marquante dans la vie de Corinne Jégat. Cette année-là elle est nommée maître de conférences, publie ses premiers articles scientifiques sur l’encapsulation des huiles et voit la naissance de son premier enfant. Si certains auraient peut-être imaginé qu’une grossesse ralentirait sa carrière, elle a su montrer qu’elle était à la fois femme et chercheure et qu’elle pouvait mener les deux de front. « J’ai pu avoir le poste, la publication et l’enfant », dit-elle en souriant.Avec l’évolution des unités de recherche, les restructurations des laboratoires ont par la suite nécessité de savoir s’adapter. Qu’à cela ne tienne, Corinne a rejoint l’équipe du LRMP (Laboratoire de Rhéologie des Matières Plastiques), même si cela signifiait de devoir lâcher sa spécialité, la chimie de l’environnement, et de se spécialiser sur une nouvelle thématique, la chimie des polymères à l’état fondu. Nouvelle restructuration quelques années plus tard, le LRMP fusionne avec les deux autres laboratoires lyonnais de recherche en polymères et devient en 2007 l’Unité Mixte de Recherche (UMR), IMP.Finis les petits laboratoires, l’UMR comprend maintenant 88 permanents et concerne 3 établissements, l’INSA, l’Université Lyon 1 et l’Université Jean Monnet. Parmi les scientifiques de l’IMP, il y a les rhéologues qui étudient les écoulements de la matière, les chimistes qui étudient la transformation de la matière et les physico-chimistes qui étudient les interactions entre les molécules ou polymères.<ADAPTATION ET CRÉATIVITÉ Cette remise à zéro, dues aux restructurations, a été une richesse. Même si ces changements ne sont pas des plus favorables à un schéma de carrière habituelle, cela lui a appris à s’adapter.« La chimie c’est de la créativité à l’infini, et la chimie des polymères encore plus. On peut créer des liens en 3D entre des atomes de même nature ou non, mais aussi travailler sur leurs interactions » dit-elle enjouée avant de préciser « aujourd’hui on s’intéresse à la cassure des liaisons des polymères car l’intérêt c’est de pouvoir les dégrader pour répondre à des enjeux sociétaux et environnementaux ».En 2014, reprenant ses travaux sur la micro-encapsulation en milieu fondu, Corinne Jégat va avoir l’opportunité de travailler avec des chercheurs canadiens. Pour cela elle n’hésite pas à s’envoler pour Montréal avec sa famille et rejoindre l’équipe de l’École Polytechnique de Montréal dans le cadre d’un congé de recherche. <DES PERSPECTIVES ET DES COLLABORATIONSAujourd’hui Corinne Jégat est sollicitée par d’autres collègues, laboratoires et entreprises pour travailler sur différents projets.Développer une nouvelle technique de micro-encapsulation pour la société LACTIPS, formuler de la nacre en lien avec les travaux de Marthe Rousseau (laboratoire Sainbiose), ou bien encore travailler avec des géologues et des attachés de recherche clinique (CMES et URCIP) sur des techniques de dépollution des eaux usées par l’élaboration d’un matériau capable d’absorber les nouveaux polluants tels que les antiobiotiques… voilà en substance les projets de recherche sur lesquels cette chercheure s’investit actuellement.Mais, Corinne Jégat, ne laisse pas pour autant de côté l’aspect pédagogique de son métier. Passionnée par l’Afrique depuis son enfance, elle est à l’initiative d’un projet de collaboration avec l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) au Bénin. Il s’agit d’un jumelage pédagogique concernant 60 étudiants de l’UAC et 60 étudiants de la FST UJM.Ce projet a pour but une étude de faisabilité pour implanter un Techlab à destination des enseignants, étudiants et entrepreneurs locaux où les techniques de caractérisation des matériaux polymères et des bio-ressources seraient développées.© UJMAux jeunes filles qui seraient intéressées par son parcours, Corinne Jégat donne ce conseil :« Quand on ne voit pas les choses évoluer, il faut les faire évoluer soit même et provoquer des changements pour donner de nouvelles aspirations ».Tout est donc possible, et les matières scientifiques ne sont pas affaire de genre.Ayant été directrice du département chimie, référente à la FST pour les projets professionnels des étudiants, responsable pédagogique, Corinne Jégat est une enseignante-chercheure investie et soucieuse de ses étudiants. La flamme de sa créativité n’est pas prête de s’éteindre.
SSciences, un métier de femmes | BD ©Leah TouitouMontrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.Depuis 2017, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse.Voir la BD 2017Voir la BD 2018Voir la BD 2019Voir la BD 2020 Journées organisées par : association Femmes et Sciences, CRAL, laboratoire ICAR, LabEx ASLAN
SSciences, un métier de femmes #5 Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Pourtant, alors qu’elles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.L’édition 2021 prendra une forme différente des années antérieures étant donné le contexte sanitaire actuel : nous proposerons une version entièrement numérique de l’événement. La participation d’une trentaine de marraines est prévue : techniciennes, ingénieures et chercheures en poste, post-doctorantes et jeunes doctorantes travaillant dans des domaines variés.Plus d’informationsPPour aller plus loinSciences un métier de femmes, BD 2018, 2020
LLes femmes et la recherche universitaire en Europe La Journée internationale des femmes et des filles des sciences, le11 février, est une journée pour confronter, échanger, sensibiliser au changement et offrir les outils nécessaires pour susciter l’intérêt et informer sur la pertinence de la recherche, notamment scientifique, en partageant les succès et les réalisations des femmes.A cette occasion, Arqus European University Alliance organise un événement en ligne sur les femmes et le monde universitaire.Intervenantes :Hélène Courtois, Université Claude Bernard Lyon 1 (France)Sandra Pralgauskaitė (Université de Vilnius)Margarita Sánchez Romero (Université de Grenade)Renate Dworczak (Université de Graz)Modératrice : Annalisa Oboe (Université de Padoue)Rencontre exclusivement en anglais>>> Suivre le débat en directEn savoir plus :Arqus – Université de Lyon
RRachel Carson, mère de l’écologie Rachel Carlson, Itinéraire bouillonnant d’une icône environnementalisteAvant de devenir, aux yeux de tous, une des théoriciennes de l’écologie aux États-Unis, Rachel Carson a été une biologiste marine reconnue. Cette notoriété lui a permis de populariser auprès du grand public les questions environnementales liées aux mers et aux océans.L’œuvre de Rachel Carson s’inscrit dans une histoire singulière de l’environnement aux États-Unis. Marqué par les écrits naturalistes de Jean-Jacques Audubon et la philosophie de Henry David Thoreau, ce pays a inventé au XIXe siècle les parcs naturels. Mais il est également un de ceux où l’industrialisation et l’élevage intensif ont fait des ravages. En s’immisçant dans cette longue généalogie du regard américain sur la nature, Rachel Carson participe activement à la démocratisation de l’écologie.Rachel Carson est considérée comme l’une des premières lanceuses d’alerte, un fait remarquable dans l’univers très masculin qu’est la science. En cela, elle s’inscrit dans le courant de pensée de l’éco-féminisme, qui théorise que la destruction de la nature aurait pu être évité si les femmes avaient été davantage au pouvoir ces dernières décennies.>> Lire l’article sur :l’influx, le magazine qui agite les neurones