SSur la piste des fossiles rares C’est une mine d’or pour les paléontologues. Le site de Cabrières, dans l’Hérault, abrite l’un des gisements fossilifères les plus diversifiés au monde datant de la période de l’Ordovicien, soit il y a 485 millions d’années. Très rare, ce type de gisements dits « à préservation exceptionnelle » contient non seulement des restes minéralisés, mais aussi des fossiles d’animaux mous tels des vers ou des éponges. Il a été mis au jour dans l’Hérault par le travail de longue haleine d’un couple d’amateurs passionnés de paléontologie, dont les découvertes ont été étudiées par une équipe internationale impliquant des scientifiques du CNRS, membres du Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement, et de l’Université de Lausanne. >> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :CNRS
UUn zoo fossile d’un demi-milliard d’années Un nouveau gisement de fossiles découvert au pied de la montagne Noire, au sud du Massif central, apporte un témoignage inédit sur la biodiversité marine d’il y a un demi-milliard d’années.En 2018, Cabrières, village de l’Hérault situé sur les contreforts méridionaux de la montagne Noire a été le théâtre d’une découverte exceptionnelle : un vaste ensemble d’espèces fossilisées datant de l’Ordovicien inférieur (- 485 à – 477 millions d’années), soit la période géologique qui succède immédiatement au Cambrien (- 541 à – 485 millions d’années). Les tout premiers fossiles ont été exhumés par Éric et Sylvie Monceret, un couple de paléontologues amateurs qui explore depuis de nombreuses années les affleurements géologiques de la région du Minervois. Ces découvertes ont été étudiées par une équipe internationale impliquant des scientifiques du Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement.>> Lire l’article complet sur le site :cNRS LE JOURNAL
LLa chimie des dents de lait De quoi se nourrissaient les très jeunes enfants pendant la préhistoire ? Comment le savoir alors que cela s’est passé il y a si longtemps ? En analysant des dents de lait fossiles !Vincent Balter est directeur de recherche au CNRS en géochimie, au Laboratoire de géologie de Lyon (LGL -TPE – Université Claude Bernard Lyon 1 / CNRS / ENS de Lyon). Il étudie plus particulièrement les os et les dents fossiles, qui lui permettent de comprendre certains aspects du mode de vie de l’époque.Dans une vidéo relayée par la Cité des sciences et de l’industrie, ce chercheur explique en détails l’analyse des dents de lait :prélèvement d’un petit échantillonanalyse de la composition chimique de la dentintérêt particulier pour les différents types ou isotopes de calciumconclusions sur l’âge de sevrage (âge à partir duquel on ne boit plus de lait maternel)comparaisons de modes de vie de différents groupes à partir des fossiles
CComment les dinosaures couvaient-ils leurs œufs? Des chercheurs français et chinois ont mis au point une méthode inédite pour faire la lumière sur les pratiques de couvaison de certains dinosaures. Ils ont ainsi démontré que les oviraptorosaures – ces dinosaures longtemps considérés comme des voleurs d’œufs, étaient en réalité des mères couveuses. Ces résultats sont publiés aujourd’hui dans la revue «Palaeontology».Pour consulter l’intégralité de l’article, rendez-vous sur le site de CNRS le JournalCette découverte a fait l’objet d’un communiqué de presse, suite à une publication.