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Là-bas, quelle heure est-il ? L’Amazonie dans tous ses états : géographie, histoire, pétrole et luttes environnementales

LLà-bas, quelle heure est-il ? L’Amazonie dans tous ses états : géographie, histoire, pétrole et luttes environnementales

Menace pour la biodiversité et l’équilibre climatique, la dégradation de la forêt amazonienne ne cesse d’inquiéter les populations indigènes et les spécialistes du climat. C’est dans ce contexte que le cycle de conférences « Là-bas quelle heure est-il ? », organisé par la bibliothèque municipale de Lyon, a choisi d’inviter une autrice et un auteur de deux ouvrages hors pair sur l’Amazonie, parus l’un et l’autre aux prestigieuses éditions du CNRS. Ils composent, à eux, deux un panorama sans précédent des réalités géographiques, historiques, environnementales et économiques de ce territoire unique au monde, objet d’une vénération légitime qui ne manque pas, à l’occasion, de joindre les fantasmes à l’ignorance.

«L’Amazonie n’existe pas » : c’est sur ce constat paradoxal que s’ouvre L’Amazonie Histoire, géographie, environnement de François-Michel Le Tourneau. Consacré à l’Amazonie brésilienne, cet ouvrage s’attache à en étudier l’histoire longue, en montrant que la vision occidentale relève d’un « malentendu » qu’il est urgent de lever. Il a reçu le Prix Sophie Barluet 2019 (CNL) et le Prix Eugène Potron 2020 (Société de Géographie).

 

 

 

 

Dans Le capitalisme au village : pétrole, État et luttes environnementales en Amazonie, Doris Buu-Sao rend compte d’une étude de terrain sur les relations entre les communautés indigènes, l’industrie pétrolière et le pouvoir péruvien.

 

 

 

 

 

 

 

 

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bibliothèque municipale de Lyon

Publications clandestines et autoédition en RDA : tracts et samizdats

PPublications clandestines et autoédition en RDA : tracts et samizdats

Le séminaire du Centre Gabriel Naudé, laboratoire de recherche de l’Enssib, se propose d’inviter un jeudi par mois un chercheur ou une chercheuse à présenter ses travaux en cours ou tout juste achevées en histoire du livre et de l’imprimé, du Moyen Âge à nos jours.

Toutes les échelles, du micro au macro, toutes les approches, de l’histoire économique et sociale à l’histoire culturelle, de l’histoire politique à l’histoire religieuse, en passant par l’archéologie du livre et la bibliographie matérielle peuvent être mobilisées par les intervenants et intervenantes.

  • Séance du 4 avril 2024 : Hélène Camarade, professeure à l’université Bordeaux Montaigne : « Publications clandestines et autoédition en RDA : tracts et samizdats ».

Cette communication propose de revenir sur la production de tracts (feuilles volantes) et plus généralement de samizdats pendant la République démocratique allemande (RDA) entre 1949 et 1990. Le samizdat est une abréviation tirée du russe qui signifie « autoédition ». Il désigne les écrits autoédités en marge des circuits officiels de publication dans les pays d’Europe centrale et orientale à l’époque soviétique, notamment entre les années 1950 et 1990. Ces écrits paraissent en général dans la clandestinité ou la semi-clandestinité.
Nous verrons comment les samizdats permettent de contourner la censure et de faire entendre des voix dissidentes dans l’espace public contrôlé par le parti communiste, jusqu’à constituer un espace public oppositionnel de nature pluraliste qui prépare les bouleversements de 1989/1990. Nous évoquerons à cet égard la position particulièrement de la RDA en Europe centrale, située à côté de la République fédérale d’Allemagne, qui représente une véritable sphère publique de substitution en langue allemande.

Pour en savoir plus :

ENSSIB

 Pour en savoir plus sur le Centre Gabriel Naudé :

  Consultez le site web 

 

Le psychotrauma | #5 Dossier Pop’Sciences « Santé mentale : entre pathologies et bien-être »

LLe psychotrauma | #5 Dossier Pop’Sciences « Santé mentale : entre pathologies et bien-être »

Enquêter sur la dimension sociale et politique du psychotraumatisme.
Accident, violences, attentats, viols, maltraitances, harcèlement : les liens entre ces évènements et la santé mentale paraissent aujourd’hui évidents. Prévenir l’apparition d’un état de stress post-traumatique est devenu un enjeu de santé publique majeur. Dès lors éviter les situations et les actes traumatogènes se révèlent être un enjeu social et politique d’envergure.

Un article de Nicolas Chambon, sociologue et Gwen Le Goff, directrice-adjointe de l’ Orspere-Samdarra rédigé
pour Pop’Sciences – 15 février 2024

Histoire
Au cours du XXe siècle, des médecins militaires commencent à caractériser la « névrose de guerre » à la suite de la Première Guerre mondiale. Puis au sortir de la seconde guerre mondiale apparaissent les concepts de « syndromes d’épuisement », « syndrome de survivant » ou encore « syndrome des camps de concentration » décrivant les conséquences psychiques des horreurs vécues pendant la guerre. On les envisage alors comme des réactions normales face à des facteurs de stress intense.
C’est à la suite de la guerre du Vietnam et de l’activisme des vétérans de retour au pays, qu’apparait l’entité « Post traumatic Stress Disorder », PTSD (Trouble de Stress Post Traumatique, TSPT en français), qui sera inscrite dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM 3) en 1980, ouvrant la voie à une reconnaissance et ainsi à une indemnisation. D’abord « réservé » au monde militaire, cette notion passe dans le domaine civil suite à différents attentats (RER B en France en 1995, le 11 septembre 2001  aux États Unis).

Définitions du psychotraumatisme
Elles sont encore aujourd’hui plurielles et non consensuelles. De manière usuelle on définit un événement traumatique comme un évènement qui confronte « au réel de la mort.»1
Aujourd’hui et depuis les 30 dernières années, les définitions se précisent du fait des recherches et du développement des connaissances. On peut comprendre le psychotraumatisme comme une fracture dans le parcours de vie, qui fait suite à événement, entrainant une détresse et une souffrance marquée. C’est un événement majeur dépassant le cadre du vécu ordinaire, représentant une menace pour ceux qui le subissent et causant des sentiments d’impuissance, d’horreur ou de terreur.
Un événement n’est pas traumatisant en soi et nous sommes inégaux face au vécu d’un même événement. On pourrait considérer que les événements ont un potentiel traumatique plus ou moins élevé, mais que le développement de souffrances et de troubles psychiques associés varie en fonction des facteurs de vulnérabilité et de protection de chacun. En conséquence, il est impossible de préjuger pour l’autre du caractère traumatisant de tel ou tel événement ; ce qui nous apparaît bénin peut provoquer un psychotraumatisme à d’autres, et inversement.
À la différence du stress qui est un mécanisme d’adaptation physiologique à un stimulus, le trauma vient déborder les capacités d’adaptation. Il peut induire des réactions « physiologiques » disproportionnées (tachycardie, hypertension), une dissociation qui se manifeste sous la forme d’une rupture de l’unité psychique, induisant des altérations de la perception et de la conscience. La
dissociation peut être responsable d’une dépersonnalisation, d’une déréalisation ou d’une amnésie traumatique. La dissociation importante est un facteur de risque de développer un trouble mental dans les suites.
La manifestation de ces troubles diffère également selon la temporalité à laquelle ils apparaissent, il est donc important de repérer et de prendre en charge le plus précocement possible le psychotraumatisme, afin d’en éviter la chronicisation.

 

Evening Melancholy, 1896 de Edvard Munch au Munch – Ellingsen Gruppen, Bono / ©Google Art Project – Wikimédia commons

Psychotrauma complexe ?
Une autre forme de psychotrauma ne suivant pas ce schéma (événement → réaction → trouble) est le psychotrauma complexe, qui est plus fréquent chez les personnes en situation de précarité et/ou de migration. Il survient lorsque des individus sont victimes de violences répétées, intenses, perpétrées par d’autres humains (inceste, guerre, torture, violence conjugale…). Il s’accompagne de
modification profonde de la personnalité et du rapport au monde. En plus de la triade « classique » du trouble de stress post traumatique, évitement (pouvant aller jusqu’à l’agoraphobie) hypervigilance (état d’alerte permanent, sursaut, colères..), reviviscences (cauchemars, flash-back…), le tableau diagnostique comprend l’altération durable de la régulation des émotions, la modification de la personnalité et du rapport aux autres.

Les dimensions sociales et politiques du psychotraumatisme
Le traumatisme comprend une dimension subjective, ne dépendant pas seulement de la nature de l’évènement mais de sa rencontre avec un contexte à la fois personnel et sociétal (la manière dont l’individu, la famille, la communauté et la société réagissent).
Considérer ces dimensions permet de reconnaître le potentiel objectivement douloureux ou traumatique de certains évènements dans un contexte donné, et ainsi de ne pas axer seulement sur la difficulté de l’individu à y faire face. La reconnaissance politique et sociale des évènements qui peuvent provoquer de la souffrance permet de plus que se développent des solidarités et des moyens
d’agir sur ces évènements (dans un axe préventif, afin que moins d’individus y soient confrontés), et concourt au développement de moyens d’aide et d’entraide pour faire face à la souffrance associée.
La prévention passe d’une part par des actions politiques en faveur de droits humains (respect du droit d’asile, lutte contre le harcèlement, contre les violences sexistes et sexuelles…), et d’autre part par des actions en santé publique favorisant le repérage et la prise en charge globale du psychotraumatisme. Considérer cette dimension politique permettrait de visibiliser les blessures
qu’on « ne sait pas voir ». À ce titre, l’expérience de la précarité ou de la migration peut induire la confrontation à des évènements à potentiel traumatique.
C’est pourquoi nous cherchons à documenter au mieux ces expériences2 et les impacts sur la santé mentale3, comme à problématiser les enjeux que pose la prise en charge des personnes migrantes dans les Centres Régionaux de Psychotraumatisme4.

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Notes

[1] : Le Traumatisme Psychique par François LEBIGOT. Revue Francophone Stress et Trauma. Nov 2009. Le psychotrauma en quête de reconnaissance.
[2] : Collectif « Paroles expériences et migration »,. Le parcours du combattant. Expériences plurielles de la demande d’asile en France. Presses de Rhizome, 2022
[3] : Chambon, Nicolas, et Gwen Le Gof. « Les leçons du traumatisme », Rhizome, vol. 80-81, no. 2-3, 2021, pp. 2-3
[4] : «les enjeux sociaux et politiques de la prise en charge du psychotraumatisme chez les personnes en situation de migration », thèse de Gwen Le Gof sous la direction de Camille Hamidi, Université Lyon 2, laboratoire Triangle.

Nocturnes de l’Histoire : Lyon et ses faubourgs

NNocturnes de l’Histoire : Lyon et ses faubourgs

Représentation théâtrale et débat

Dans le cadre des Nocturnes de l’histoire et à l’initiative de la Direction Sciences et Société l’Université Lumière Lyon 2, les Archives municipales de Lyon – AML accueillent une représentation théâtrale et un débat inspirés par les travaux de l’historienne Justine Tentoni. Deux ouvrages issus de sa thèse ont été publiés début 2023 aux Presses universitaires de Lyon : Gouverner Lyon et ses faubourgs : l’organisation des élites municipales et Incarner Lyon et ses faubourgs : le parcours des élites municipales lyonnaises 1830 à 1870.

Ils présentent les résultats d’une recherche historique effectuée à partir du dépouillement des archives des conseils municipaux de Lyon au XIXe conservées aux AML. L’étude porte sur l’analyse de la composition et de l’organisation de ces conseils, tout en mettant en évidence le long processus de démocratisation de l’espace urbain lyonnais.

Après avoir assisté, aux journées de l’Histoire à Blois, à une pièce de théâtre (documenté et documentaire) de l’historien Patrick Boucheron, Justine Tentoni a décidé de reprendre des parties de sa thèse et de les mettre en voix et en scène avec une professeur de théâtre de l’Université Lumière Lyon 2 et des étudiants. La pièce a pour objectif, par la vulgarisation, de rendre compte du travail de recherche en histoire, de la méthode historique et du rapport de l’historien à ses sources de manière vivante et engageante. Une première représentation a eu lieu à l’Université le 6 décembre 2023.

Pour en savoir plus :

Archives municipales de Lyon

Nocturnes de l’Histoire : les Médicis entre histoire et fiction

NNocturnes de l’Histoire : les Médicis entre histoire et fiction

Les Médicis drainent un imaginaire fort, qui rend l’écriture de leur histoire particulière. Cette soirée des Nocturnes de l’histoire sera l’occasion de revenir sur cette histoire, en réunissant historiens, romancier et bédéiste. Autour de leurs derniers ouvrages et via une conversation ouverte, on mettra en avant les dessous de leur travail et leur rapport à une écriture accessible et rigoureuse.

Les parutions récentes d’une biographie à jour et accessible de Catherine de Médicis par Céline Borello (PUF, 2022), du roman historique de Laurent Binet sur une enquête policière entre art et politique, à Florence, en 1557 (Perspective(s), Grasset, 2023), de la bande dessinée de Manon Textoris sur une jeune demoiselle de compagnie à la cour de Catherine de Médicis (Dargaud, 2023) et d’un ouvrage scientifique accessible sur une dame de compagnie de la reine devenue espionne pour Côme de Médicis par Pierre Nevejans (HoBG, 2023) permettent de faire dialoguer différentes manières d’en appréhender l’écriture.

L’histoire des Médicis, cette famille florentine parvenue au pouvoir jusqu’à se forger un État princier, est particulièrement fertile à se poser ses questions. Leur histoire, souvent maltraitée et pleine de préjugés, fait encore l’objet de discussions entre auteurs de fiction et historiens. Les intervenantes et intervenants de cette soirée exceptionnelle répondront à ces interrogations en parlant de leur rapport à l’écriture de cette histoire.

Biographie, essai d’histoire, roman épistolaire et bande dessinée sont autant de formats qui révèlent les dessous de l’écriture historique. La soirée sera ainsi l’occasion de révéler les dessous de la recherche en histoire – du côté des historiens, le travail d’archives, mais aussi de transcription et de traduction des sources – ou de la fiction – les recherches menées sur le terrain, dans la bibliographie ou auprès d’historiens.

Ces Nocturnes de l’histoire lyonnaises permettront ainsi de mettre en avant le sérieux de ces recherches, leur appui sur des sources et des faits – y compris pour les deux œuvres de fiction, en l’occurrence – tout en discutant autour de l’accessibilité de l’écriture et de l’ouverture au public des auteurs.

Pour en savoir plus :

Nocturnes de l’histoire

Une porte du Louvre, le matin de la Saint-Barthélémy (1880), Édouard Debat-Ponsan. Huile sur toile.. / © Reprod. avec l’aimable autorisation de Clermont Auvergne Métropole, MARQ / Photo Jacques-Henri Bayle

 

 

Épidémies, prendre soin du vivant

ÉÉpidémies, prendre soin du vivant

Alors que nous venons de traverser collectivement la pandémie de la COVID-19, quelle mémoire conservons-nous des épidémies du passé et comment nous préparer à celles à venir ? Depuis des millénaires, les épidémies touchent les sociétés humaines mais aussi les autres espèces animales, sur tous les continents. En s’appuyant sur des collections de médecine, d’ethnographie, des spécimens d’histoire naturelle ou encore des œuvres contemporaines, l’exposition nous invite à envisager les épidémies comme un phénomène non seulement biologique mais également social, dans un monde où santé humaine, santé animale et santé environnementale sont liées.

Une exposition du musée des Confluences d’après un concept original du National Museum of Natural History, Smithsonian Institution de Washington

Plus d’informations sur le site du :

MUSÉE DES CONFLUENCES

Les céramiques glaçurées témoignent des grands bouleversements du nord de la Mer Noire entre le 13e et le 15e siècle | Visages de la science

LLes céramiques glaçurées témoignent des grands bouleversements du nord de la Mer Noire entre le 13e et le 15e siècle | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail de Iryna Telenko, une archéologue et chercheuse à l’Institut d’archéologie de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, est résidente au Collegium pour cette année 2023-24.

Elle y mène des recherches sur les changements remarquables dont témoigne la culture matérielle du nord de la mer Noire entre la restauration de la domination byzantine à Constantinople en 1261 et la conquête de la région par les Ottomans dans le dernier quart du 15e siècle.

Spécialiste des céramiques médiévales, elle analyse les changements des modes de fabrication des poteries pour comprendre l’histoire des migrations et des interactions culturelles particulièrement riches dans cette région qui se situe au carrefour de l’Orient et de l’Occident. La Crimée, en particulier, est un territoire de rencontres et d’influences culturelles variées tout au long de son histoire, de l’Antiquité grecque puis romaine à la période moderne russe, soviétique et ukrainienne, en passant par le Moyen-Age byzantin, goth, mongol ou encore ottoman.

>> Lire l’article et écouter le podcast sur le site :

Collegium de lyon

Fleuves, Humains et Océan – Un récit commun | Escale Tara à Lyon

FFleuves, Humains et Océan – Un récit commun | Escale Tara à Lyon

Le récit commun des fleuves, des humains et de l’Océan évolue au fil des siècles. Il témoigne des choix qui ont façonné notre histoire commune. Il nous rappelle que notre interdépendance avec la nature est indéniable, que chaque action que nous entreprenons a des répercussions à grande échelle.

Le récit continue de s’écrire, et il est entre nos mains de décider quelle sera la prochaine page de cette histoire commune des fleuves, des humains et de l’Océan.

Table ronde donnée dans le cadre de l’escale de la Fondation Tara Océan à Lyon et programmée dans le cadre du week-end thématique “Du fleuve à l’Océan”.

Intervenants :

  • Gilles Armani, anthropologue du fleuve | Université Lyon 2
  • Gilbert Cochet, biologiste et naturaliste, auteur de Fleuves et rivières sauvages au fil des réserves naturelles de France (Delachaux et Niestlé, 2010) et Le Grand-Duc d’Europe (Delachaux et Niestlé, 2006)| Attaché au Muséum national d’Histoire naturelle
  • Jean-Louis Michelot, géographe et naturaliste, auteur de Sur le Rhône (éditions du Rouergue), directeur de l’agence centre-est d’ECOSPHERE.

Modérée par : Erik Orsenna, écrivain, académicien,  Président d’Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves (IAGF).

>> Nous vous invitons à revivre cet événement grâce à la vidéo de la conférence :

>> Voir la vidéo sur la chaine YouTube :

Tara océan

Les villes des Lucaniens

LLes villes des Lucaniens

Les villes des Lucaniens : recherches à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro (Basilicate, Italie)

Alors qu’on a longtemps pensé que les villes étaient concentrées dans les régions côtières d’Italie et que les populations de l’intérieur avaient une organisation territoriale décentralisée et un habitat dispersé, le programme de recherche sur les « villes sans renom des Lucaniens », sous la direction d’Olivier de Cazanove et Stéphane Bourdin (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne) a mis en évidence l’existence de deux grandes agglomérations urbaines voisines, à Civita di Tricarico et à Serra del Cedro, des IVe-IIe siècles avant J-C.

Les fouilles et les prospections géophysiques qui y ont été conduites permettent de retracer l’évolution de l’organisation de ces agglomérations, des fortifications, des édifices de culte et des espaces privés.

Intervenant :

  • Stéphane Bourdin, professeur d’archéologie du monde romain occidental à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne – UMR 7041 ArScAn.

Pour en savoir plus :

Bibliographie sélective

Lutter pour avorter ?

LLutter pour avorter ?

Les mouvements pour la liberté de l’avortement et de la contraception – MLAC – ou l’histoire d’un combat qui a changé la société

Le livre de Lucile Ruault retrace la sociohistoire des mouvements pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) dits «dissidents» de 1972 à 1984, ayant poursuivi la pratique de l’avortement entre femmes après la loi Veil en 1975.

Le film de Blandine Lenoir avec Laure Calamy suit le parcours d’Annie, ouvrière et mère de deux enfants, accueillie par ce mouvement unique fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs. Elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l’avortement un nouveau sens à sa vie.

« Mon histoire c’est un petit peu l’histoire de tout le monde. J’avais avorté une fois dans un truc dégueulasse, chez une concierge infecte, pour 50000 balles il y a 14 ans de ça. Il n’y avait pas la pilule, et 6 mois après je me suis retrouvée enceinte. »

Hélène, dans Le spéculum, la canule et le miroir, de Lucile Ruault, p. 45

>> Au programme :

  • 18H30 – DÉBAT

Avec la sociologue Lucile Ruault, auteure de l’ouvrage Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine.

En la présence exceptionnelle de la cinéaste Blandine Lenoir.

Animé par Vanina Mozziconacci, maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier, codirectrice de la collection perspectives genre.

Avec la participation du Planning Familial du Rhône (69).

 

  • 20H – PROJECTION

Du film Annie Colère, lauréat du Prix du film de fiction historique aux Rendez-vous de l’histoire de Blois (2023).

Lucile Ruault a été conseillère historique sur le film de Blandine Lenoir Annie Colère.

Pour en savoir plus :

Festival 50 ans d’action du mlac à aujourd’hui