AAu cœur de l’intelligence artificielle | Disrupt’Campus Le champ des possibles de l’intelligence artificielle semble sans limite : une justice virtuelle qui rendra de meilleurs verdicts, des villes plus intelligentes, des robots qui nous aideront à exploiter nos talents ou encore à trouver l’âme sœur en deux clics.Nous donnerons lors de cette conférence les clés de l’information permettant de faire la part des choses entre fantasmes, réalités et futurs souhaitables. Nos intervenants illustreront ces questions avec des exemples concrets d’applications pratiques et contemporaines.Organisé par : Disrupt’Campus de l’Université de Lyon et Métropole de Lyon, dans le cadre des cycles de conférences du D.U Transformation numérique.Conférence retransmise en direct sur la chaîne Youtube de Lyon – Disrupt’CampusEn savoir plus :Disrupt’Campus
ÀÀ quoi rêvent les intelligences artificielles ? | Pop’Sciences Mag Pop’Sciences Mag éclaire le débat concernant l’intelligence artificielleÀ quoi rêvent les intelligences artificielles ? Poser cette question, c’est supposer que les machines dites intelligentes sont dotées d’une faculté proprement humaine : celle qui nous permet de nous projeter dans une réalité désirable. D’espérer, en somme.Nous n’en sommes pas là, loin s’en faut, nous disent les experts lyonnais que nous avons rencontrés. Qu’ils soient philosophes, ingénieurs, médecins ou chercheurs, ils nous mettent en garde contre les fantasmes qui entourent cette nouvelle révolution technologique. Certes, l’intelligence artificielle va nous ouvrir un immense champ de possibilités, mais elle sera surtout ce que nous déciderons d’en faire.Une chose est sûre, comme le rappelle l’ami Nao dans la vidéo d’introduction, cela va nous demander quelques ajustements…Lire Pop’Sciences Mag #1 :A quoi rêvent les intelligences artificielles ?
QQuels enjeux éthiques pour la recherche à l’ère des mégadonnées et de l’intelligence artificielle Grâce aux considérables progrès technologiques en intelligence artificielle (IA), les chercheurs sont mieux que jamais en capacité d’analyser de colossales quantités d’informations.En navigant dans ces « mégadonnées », ou en croisant à vitesse grand V des informations que le cerveau humain ne saurait assimiler seul, les scientifiques ont réalisé de sérieuses avancées. En climatologie, par exemple, mais aussi en génétique, en robotique, ou encore pour l’étude des comportements collectifs. Ces progrès considérables ne font pour autant pas oublier aux chercheurs que l’usage de telles mégadonnées et de l’IA soulève des questions éthiques. Les scientifiques s’engagent dès lors dans une profonde réflexion face aux enjeux de la protection des données personnelles, de l’équité de traitement de ces données, de la transparence des algorithmes, de la prise en compte des biais discriminatoires ou encore de leur responsabilité juridique.Ces considérations éthiques méritent d’être pensées au même rythme que le développement rapide de ces technologies dans nos laboratoires et que leur diffusion dans la société. Elles seront au cœur de cette table ronde qui a eu lieu le 6 février 2020 au Grand amphithéâtre de l’Université de Lyon.Un évènement Pop’SciencesÉvénement organisé dans le cadre de la journée scientifique sur le thème Intelligence artificielle : transformations et défis, par les 12 laboratoires d’excellence de l’Université de Lyon, avec le soutien de la plateforme RESETIS, de l’Université de Lyon et de Pop’Sciences.Partenariat média : AOC
LLes promesses de l’IA en Santé Domaine de recherche en plein essor, l’intelligence artificielle (IA) est au cœur de la médecine du futur, technologique et personnalisée. Traitement des données de santé telles celles issues de l’imagerie médicale ou des analyses biologiques (Big Data), opérations chirurgicales robotisées et assistées, prothèses intelligentes, applications santé mobiles personnalisées, etc… l’IA lève le voile sur une médecine complètement revisitée à l’aulne des algorithmes. En quoi les laboratoires de l’Université de Lyon Saint-Etienne participent à cet essor, et aussi quelles sont les limites de l’apport de l’IA au service de la santé ?Un article rédigé par Nathaly Mermet, journaliste, Lyon, pour Pop’Sciences – 4-02-2020« Certains LabEx de l’Université de Lyon travaillant sur des projets scientifiques dans le domaine de la Santé, comme Cortex, Primes, DevWeCan, Ecofect, font usage de l’IA, soit comme un outil dans leur démarche de recherche, soit avec une visée thérapeutique » indique François Pellegrino, coordinateur scientifique des actions IDEXLYON et co-organisateur de la journée Inter-LabEx IA, transformations et défis. Si à travers l’imagerie l’IA impacte tous les domaines de la santé (cancérologie en particulier), et est par conséquent présente dans tous les LabEx, elle revêt une dimension toute particulière dans le domaine des neurosciences, à l’interface du cerveau et de la machine.Focus sur l’IA en neurosciences« Comme dans les autres domaines, on peut entraîner des réseaux de neurones artificiels à devenir experts pour reconnaître certains signaux, extraire certaines informations afin de les classer, labelliser, catégoriser (etc.). Ceci trouve des applications concrètes en neurosciences, notamment pour interfacer un cerveau et une machine dont l’objet est de décoder l’activité neuronale » déclare Jérémie Mattout, chercheur INSERM au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL). « Et les intelligences artificielles apprenant seules, elles peuvent nous faire de précieuses révélations sur ce fameux code, autrement dit sur comment nos neurones expriment nos intentions, nos états mentaux… » explique-t-il. Mais il existe aussi un intérêt des neurosciences pour ces réseaux de neurones artificiels qui est propre à cette discipline. En effet, ces réseaux profonds présentent des similitudes avec l’organisation de notre cortex, notamment les systèmes sensoriels, spécialisés dans la reconnaissance des images ou des sons. « On peut dès lors utiliser le Deep Learning comme une métaphore de ce que fait le cerveau humain et ainsi peut-être en apprendre davantage sur le fonctionnement de notre propre cerveau » projette le chercheur.Aussi, ces avancées font-elles l’objet de plusieurs projets ambitieux dans le fascinant domaine à l’interface du cerveau humain et des outils. Au premier rang desquels un projet soutenu par le LabEx Cortex destiné aux patients, plus précisément aux enfants, présentant des troubles de l’attention. « La vocation de ce projet, mené en collaboration avec les Hospices Civils de Lyon (en particulier HFME) et des associations de patients (réseau Dys/10, Hyper SUper, Atout Dys), est de rééduquer les capacités attentionnelles à travers la commande de jeux directement par l’activité cérébrale » indique Jérémie Mattout, précisant que ces jeux exigent la concentration du sujet. Après avoir mis au point 4 jeux pour l’interface cerveau/machine en collaboration avec BlackSheep Studio, le CRNL travaille à une seconde version intégrant la réalité virtuelle. « Nous avons terminé la phase d’acquisition des données de l’étude clinique auprès d’enfants âgés de 8 à 17 ans adressés par les services hospitaliers partenaires du projet, et sommes actuellement en phase d’exploitation de ces données pour in fine, nous l’espérons, proposer une aide à la thérapie des troubles attentionnels » annonce-t-il.Autre cas concret d’utilisation de résultats de la recherche académique (à savoir de l’équipe CNC de l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, ISC-MJ) : l’application e-santé développée par la startup SIBIUS, basée sur l’intelligence artificielle vise à améliorer la prise en charge des troubles neurocognitifs (autisme, troubles DYS, maladie d’Alzheimer, commotion cérébrale…). Depuis le dépistage des troubles, fondé sur la mesure indirecte de l’attention visuelle via l’exploration tactile d’une image, jusqu’au suivi en passant par l’accompagnement et la rééducation, SIBIUS ambitionne de proposer le premier marqueur neurocognitif pour aider les professionnels à donner un avis clinique en pratique médicale courante. Créée en octobre 2017, la startup SameSame a quant à elle développé « GONG », une application mobile dédiée à la réadaptation des patients atteints de troubles sévères du langage, en complément des séances d’orthophonie. Elle bénéficie dans ses développements autour de l’IA des compétences du Laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information (LIRIS) par ailleurs impliqué auprès de plusieurs start-ups en santé.En quoi l’IA bouleverse les professions de santé ?« L’IA est un outil, mais pas une finalité » rappelle Sébastien Rouzeau, manager stratégie et management de l’innovation, spécialisé dans le domaine de la santé, au sein du cabinet Wavestone qui se positionne au croisement du conseil en management et en numérique. « Aujourd’hui une grande quantité d’informations provient d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur, et l’IA permet de traiter ces données afin de leur donner plus de valeur » affirme-t-il. Il en veut pour preuve le rachat de Fitbit, l’un des leaders mondiaux des objets connectés spécialisés dans le fitness, par Google pour 1,2 milliards de dollars en novembre 2019, qui en dit long sur l’intérêt de mettre la main sur de telles quantités de données. Pour autant, l’une des problématiques actuellement rencontrées reste, selon lui, la transposabilité des performances de l’IA à différents cas d’application. En effet, s’il existe des logiciels qui aujourd’hui ont démontré cliniquement des performances supérieures à l’Homme dans la détection de certaines pathologies, comme le mélanome, et s’avèrent donc d’une aide précieuse, l’apport de l’IA à d’autre cas d’étude, comme la sclérose en plaque, reste à démontrer.L’IA a aussi fait son entrée au bloc opératoire, par exemple, avec le robot Da Vinci qui entre autres permet de corriger le tremblement éventuel de la main du chirurgien, ou encore l’assistance apporté par l’appli Max by MEDAE, dont la check-list au bloc s’apparente à celle utilisée par les pilotes en aéronautique. Au bloc, les robots assistant modifient également l’approche du chirurgien orthopédique : « pour une prothèse de genou par exemple, l’IA permet grâce à ses algorithmes d’indiquer les plans de coupe et la pose au 1/2 mm près » explique le Pr Sébastien Lustig, chef du service de chirurgie orthopédique à l’hôpital de la Croix-Rousse (HCL).« L’adoption par les professionnels est un vrai sujet, car l’IA a souvent une connotation de boîte noire » observe Sébastien Rouzeau. Dès lors qu’interviennent le Deep Learning et les réseaux de neurones artificiels, on est en « zone d’opacité », où l’explicabilité des résultats n’est pas évidente et dans laquelle le médecin n’est pas toujours en mesure de comprendre comment l’outil a transformé les données en résultat. Or, cette étape étant pourtant essentielle, l’IA ne pourra pas remplacer la relation médecin-patient.Parmi les autres difficultés rencontrées dans l’usage médical, il pointe également des changements technologiques et de nouvelles pratiques sur le plan diagnostic et thérapeutique qui requestionnent les organisations existantes. Notamment, l’exemple des nouveaux outils d’aide à la prise de décision thérapeutique dans les cas de cancers, reposant sur des données de génomique et de protéomique, implique de restructurer le parcours de soin et d’intégrer des équipes multidisciplinaires. Se pose également la question de la responsabilité en présence de ce type d’outil…La médecine 4.0 est bien en marche et quelques règles éthiques s’imposent ! Des structures comme Hoomano innovent dans l’adoption des techniques d’IA développementale et des sciences cognitives au service des interactions hommes-machines. A méditer : la moyenne d’âge des médecins étant actuellement de 50 ans, on assistera d’ici 15 ans à un renouvellement massif par une génération « Digital Native » …qui permettra certainement de transformer l’essai de la médecine 4.0.Parallèlement, à l’heure où s’ouvre un pan entier de nouvelles données avec le recueil de « traces » laissées lors d’un comportement (qui peut être simplement l’utilisation d’une appli), potentiellement utilisables par les assurances ou les banques, par exemple, quelles sont les limites éthiques ? « Ces limites sont à définir par la société, et les chercheurs, qui sont partie prenante et jouent leur rôle dans la définition de garde-fou » conclut François Pellegrino, rappelant que l’enjeu premier est de démystifier l’IA comme une palette d’outils pour en faire comprendre les mécanismes et de dialoguer avec la société civile en toute transparence. Autres appli mobiles basées sur l’IA au service de notre santé« BPI France a recensé 104 start-ups spécialisées en IA & santé sur 8 segments de marchés, et plus de 50% des Medtechs se seraient construites sur la base d’actifs venant de la recherche publique » note Sébastien Rouzeau. Parmi celles-ci : NovaDiscovery, qui s’attache à la modélisation à l’échelle cellulaire et vise l’échelle tissulaire puis humaineNewClin dont l’ambition affichée est de transformer l’accès aux services de santé, en particulier l’accès aux études cliniques, via des solutions innovantes basées sur le langage, les technologies et les données. C’est notamment à l’appui des compétences en intelligence artificielle (analyse sémantique web, machine learning) du Laboratoire Hubert Curien (UJM, CNRS), objet d’un transfert de technologie opéré par PULSALYS, qu’est développée la solution GoClin®. « L’IA pour Newclin permet d’orienter le parcours santé d’un patient de manière personnalisée à partir d’un profil ou de symptômes » indique Pascal Deschaseaux, CEO précisant que l’outil permet la géolocalisation d’essais cliniques.Santé Net spécialisée en e-santé qui a développé « My Intelligent Assistant » (MIA), une application apportant une assistance personnalisée en situation de douleur (chronique ou aigüe) …et qui lui a valu la bourse French Tech de la BPI en avril 2018! Vocation première de cette startup lyonnaise : améliorer la prise en charge de la douleur grâce à un assistant personnel intelligent. L’objectif affiché est double : d’une part aider le patient à mieux se prendre en charge à l’aide de l’application MIA qui va lui permettre de s’auto-évaluer et se constituer un véritable « carnet médical de la douleur ». Par ailleurs offrir au professionnel de santé un dispositif médical d’aide à la prise en charge thérapeutique, en lui permettant de mesurer l’évolution de l’état de son patient et en recevant également des alertes en temps réel.PPour aller plus loinL’intelligence artificielle bouleverse le diagnostic en oncologie – Pop’Sciences Mag12 LabEx de l’Université de Lyon impliquésArtificial intelligence : which prescription for the health sector ? – Rouzeau S. (2019), Les EchosLes start-ups françaises de la santé s’emparent de l’intelligence artificielle – bpi FranceDemain : intelligence artificielle et santé, les données au service du patient – bpi France
QQuels enjeux éthiques pour la recherche à l’ère des mégadonnées et de l’intelligence artificielle ? Grâce aux considérables progrès technologiques en intelligence artificielle (IA), les chercheurs sont mieux que jamais en capacité d’analyser de colossales quantités d’informations.En navigant dans ces « mégadonnées », ou en croisant à vitesse grand V des informations que le cerveau humain ne saurait assimiler seul, les scientifiques ont réalisé de sérieuses avancées. En climatologie par exemple, mais aussi en génétique, en robotique, ou encore pour l’étude des comportements collectifs. Ces progrès considérables ne font pour autant pas oublier aux chercheurs que l’usage de telles mégadonnées et de l’IA soulève des questions éthiques. Les scientifiques s’engagent dès lors dans une profonde réflexion face aux enjeux de la protection des données personnelles, de l’équité de traitement de ces données, de la transparence des algorithmes, de la prise en compte des biais discriminatoires ou encore de leur responsabilité juridique.Ces considérations éthiques méritent d’être pensées au même rythme que le développement rapide de ces technologies dans nos laboratoires et que leur diffusion dans la société. Elles seront au cœur de cette table ronde.IntervenantsGuillaume Rousset (Université Jean Moulin Lyon 3 – Maître de conférences en droit)Catherine Tessier (Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) – Référente intégrité scientifique et éthique de la recherche ; spécialiste des systèmes autonomes)Paola Tubaro (CNRS & Université Paris-Sud – Sociologue de l’IA, des mégadonnées et du micro-travail)Événement organisé dans le cadre de la journée scientifique sur le thème « Intelligence artificielle : transformations et défis« , par les 12 laboratoires d’excellence de l’Université de Lyon, avec le soutien de la plateforme RESETIS, de l’Université de Lyon et de Pop’Sciences.Partenariat média : AOCInscription obligatoire en ligne : Universite-lyon.fr/inscriptiontableronde
DDu cerveau ou de la machine : qui contrôle ? – Enjeux pour l’entreprise La Métropole de Lyon et l’Université de Lyon se sont associées dans le cadre du Diplôme universitaire Transformation numérique pour proposer un cycle de conférences ouvert à tous.Ces conférences associent un représentant du monde académique et un représentant socio-économique pour des interventions croisées sur le thème choisi.La prochaine conférence aura pour thème Du cerveau ou de la machine : qui contrôle ? – Enjeux pour l’entrepriseL’occasion de lire ou relire le Pop’Sciences Mag A quoi rêvent les intelligences artificielles ? Intervenants :Jérémie Mattout – CRNL LyonJérôme Jubelin – Président de UMANAO Université de Lyon
ÉÉcrans et intelligence artificielle. L’avenir selon Black-Mirror Objet incontournable du quotidien, l’écran cristallise de nombreuses critiques adressées à l’évolution des nouvelles technologies. Symbole de la captation des attentions et des addictions contemporaines, l’écran colonise les imaginaires.La série dystopique Black Mirror, qui explore les scénarios d’une société façonnée par les réseaux sociaux ou l’intelligence artificielle, fait de l’écran l’un des catalyseur de ce futur inquiétant. Fenêtre ouvrant sur le monde, l’écran est aussi un moyen d’interroger les mutations du monde actuel, en ce qu’il influence nos perceptions, nos désirs, nos connaissances et les formes artistiques. À travers l’étude d’extraits choisis de la série Black Mirror, le philosophe Mauro Carbone, spécialiste de la culture des écrans, partagera ses réflexions sur cet objet et sur l’intelligence artificielle avec Amélie Cordier.Une conférence enregistrée le 16 mai 2018, dans le cadre du European Lab forumAvec :Amélie Cordier | Chief Scientific Officer – HoomanoMauro Carbone | Professeur de Philosophie, spécialiste d’esthétique, ancien membre senior de l’Institut Universitaire de France – Université Jean Moulin Lyon 3, Institut de Recherches Philosophiques de Lyon.Modération : Samuel Belaud | Programmateur Sciences/Société à l’Université de Lyon
PPop’Sciences Mag | À quoi rêvent les intelligences artificielles ? Pop’Sciences fête sa 1re année d’existence…À cette occasion, nous publions la première édition du webmagazine Pop’Sciences Mag. Pop’Sciences Mag propose des contenus originaux, captivants, intéressants, sur les enjeux de société auxquels la recherche apporte des clés de compréhension. Ils proposent d’approfondir ces thématiques au travers d’un travail d’enquête et de rédaction. Une plongée au cœur des laboratoires de recherche du territoire lyonnais, à la rencontre des scientifiques, des penseurs, des innovateurs et des citoyens donnant matière à des reportages, interviews, immersions, portraits…La première édition de ce magazine s’intéresse à la question de l’intelligence artificielle (c) Julien Richetti, 2016ÀÀ quoi rêvent les intelligences artificielles ?Poser cette question, c’est supposer que les machines dites intelligentes sont dotées d’une faculté proprement humaine : celle qui nous permet de nous projeter dans une réalité désirable. D’espérer, en somme.Nous n’en sommes pas là, loin s’en faut, nous disent les experts lyonnais que nous avons rencontrés. Qu’ils soient philosophes, ingénieurs, médecins ou chercheurs, ils nous mettent en garde contre les fantasmes qui entourent cette nouvelle révolution technologique. Certes, l’intelligence artificielle va nous ouvrir un immense champ de possibilités, mais elle sera surtout ce que nous déciderons d’en faire.Une chose est sûre, comme le rappelle l’ami Nao dans la vidéo d’introduction, cela va nous demander quelques ajustements…Lire le Mag