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Spiritualités critiques et breaching experiment | Ruptures créatrices

SSpiritualités critiques et breaching experiment | Ruptures créatrices

A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].

L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?

Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public.

 

  • Conférence du 06 octobre : Spiritualités critiques et breaching experiment

 

Deux focus seront abordés : Comment penser les imaginaires capables d’inciter à une rupture politique ? Dans un cadre de réflexion sur la recherche de sens et à l’aide d’exemples, nous verrons en quoi ils peuvent être interprétés comme des spiritualités critiques.

Intérêts et finalités des « breaching experiments » ou « expériences de déstabilisation » : À partir d’exemples passés et actuels, nous problématiserons les changements que suscite une rupture interactionnelle chez les individus ou dans un groupe social donné.

 

Intervenants :

Isabel Colón De Carvajal, Maître de conférences en sciences du langage à l’ENS de Lyon, Directrice adjointe du Laboratoire ICAR

Jean-Philippe Arias Zapata, Doctorant en philosophie/épistémologie à l’ENS de Lyon, Laboratoire ICAR

photos de Isabel Colon de Carvajal et Jean-Philippe Arias Zapata et présentation de la conférence

Plus d’informations ici :

Collège des hautes études Lyon sciences

Le tourisme rattrapé par son gigantisme

LLe tourisme rattrapé par son gigantisme

Jamais le tourisme n’aurait pu autant éprouver l’expérience d’une introspection profonde sans la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie de Covid-19. Quels sont les scénarios d’un tourisme réinventé et les nouveaux imaginaires qui lui sont associés ?

1er juin 2021

Par Samuel Belaud, rédacteur en chef Pop’Sciences Mag

Téléchargez le magazine complet en .pdf

©Visée-A

Le tourisme s’est industrialisé en rendant abordables et accueillantes des destinations aménagées, par et pour ce secteur économique. Cette démocratisation du tourisme a aussi été rendue possible en levant les barrières à la circulation et en dérégulant le secteur de l’aérien (dans les années 1970 aux États-Unis, puis 1990 en Europe)[1] avec l’irruption des compagnies low cost qui ont popularisé un moyen de transport auparavant très cher et donc socialement discriminant. Enfin, le succès du tourisme industrialisé s’explique aussi par le fait que les expériences de l’ailleurs ont été sécurisées : du départ jusqu’au retour au bercail, les opérateurs touristiques ont le souci du confort des touristes qu’ils accueillent. À tel point que la fluidité et la sûreté du voyage ont fini par primer sur l’effet de surprise et l’inattendu.

LLe monde à nos pieds

L’objectif depuis le début des « Trente Glorieuses » a donc été d’encourager à toujours plus voyager. En mobilisant de puissants imaginaires associés à l’exotisme, la parenthèse enchantée, la déconnexion, ou encore l’expérience originale, nous nous sommes accoutumés à ce tourisme, intensif certes, mais un tourisme qui nous fait du bien et que nous cherchons à pratiquer dès que l’occasion se présente. Nous prenons, d’ailleurs, autant de plaisir à concrétiser un projet de voyage qu’à le fantasmer. Autrement dit, nous avons développé une dépendance vis-à-vis du tourisme, à tel point qu’une part importante de notre temps libre est dédiée à sa consommation. En devenant désirable et incontournable, la machinerie touristique moderne n’était donc plus seulement alimentée par notre soif de découvrir quelque part, mais aussi la crainte de rater quelque chose. Nous serions devenus les sujets d’un tourisme industrialisé et ordonné de sorte qu’il rend le monde disponible, chaque recoin pouvant être facilement visité et connu.

LL’arroseur arrosé

Cet accroissement de la pression touristique sur le monde ne pouvait pas continuer éternellement sans conséquence. Ainsi, les années 2000 ont vu de plus en plus de voyageurs affluer vers des destinations qui ne parvenaient plus à faire face à leur popularité, c’est le surtourisme contre lequel les populations de certaines villes se sont levées à Barcelone ou Venise, par exemple. Des villes en crise d’identité, mais qui se demandent à quel point elles pourraient se détourner d’une source de revenus aussi importante. Du reste, la facture écologique de ce tourisme industrialisé se révèle très salée au fur et à mesure que des études scientifiques pointent le lourd bilan carbone du secteur.

C’est finalement la pandémie mondiale de Covid-19 qui a mis à terre le tourisme international, révélant au passage un paradoxe majeur d’un secteur économique qui, fort de sa capacité à faire massivement traverser les frontières, a lui-même participé à disséminer le virus qui a fini par l’étouffer. Jamais le tourisme n’aurait pu autant éprouver l’expérience d’une introspection profonde sans cette crise sanitaire – et ce magazine esquisse les scénarios d’un tourisme réinventé et les nouveaux imaginaires qui lui sont associés. Est-ce possible de baisser en intensité et de voyager de manière responsable ? Allons-nous réduire les frontières de l’exotisme et de l’aventure en bas de chez nous ? Comment anticiper les conséquences que le surtourisme et le réchauffement climatique auront sur les destinations touristiques sensibles ? La montagne en particulier, doit-elle se sortir du filon de l’or blanc et du tout-ski ?

56 pages pour concevoir le tourisme que nous souhaitons voir se développer et le touriste que nous imaginons devenir


[1] Voir à ce propos l’article « Le low cost dans le secteur aérien », rédigé par Louis-Marie Barnier, Chloé Calame et Jean Vandewattyne, dans La nouvelle revue du travail en 2018 : https://journals.openedition.org/nrt/3527


 

Tourisme : vers de nouveaux imaginaires

TTourisme : vers de nouveaux imaginaires

Pop’Sciences mobilise nos imaginaires et dessine les contours du tourisme post Covid-19, avec un nouveau numéro de Pop’Sciences Mag !

Avant 2020, rien ne semblait pouvoir arrêter l’expansion du secteur touristique, première industrie mondiale avec 10% du PIB mondial et 1 emploi sur 10. Pourtant la crise sanitaire mondiale a terminé d’achever le modèle, jusque-là dominant, du tourisme de masse. Le secteur doit désormais se réorganiser en considérant sa fragilité vis-à-vis des crises sanitaires ou sécuritaires, mais également les contraintes environnementales que la transition écologique lui impose.

Pop’Sciences Mag, interroge le devenir du voyage et esquisse les scénarios d’un tourisme qui tourne la page de la surabondance et de l’artificiel. Les regards de scientifiques, de militants et d’opérateurs touristiques se croisent tout au long de ce magazine pour étudier à quoi ressembleront les pratiques et les paysages touristiques de demain.

56 pages pour concevoir le tourisme que nous souhaitons voir se développer et le touriste que nous imaginons devenir

Tourisme : 182 ans de photographie au service de l’ailleurs

TTourisme : 182 ans de photographie au service de l’ailleurs

Même si une image photographique peut tout à fait « mentir », on pense souvent qu’elle rend mieux compte de la réalité qu’un dessin ou un texte. Ainsi, parce que les photos sont censées « capturer » le réel, elles ont joué un rôle considérable dans l’élaboration des représentations de l’ailleurs. Si ce rapport au vrai traverse l’histoire de la photographie, la contribution de ces dernières à l’ailleurs touristique doit être analysée à l’aune des techniques disponibles.

1er juin 2021

Un article de Ludovic Viévard, avec le soutien de l’agence Visée.A, paru dans le 8e numéro de Pop’Sciences Mag : TOURISME. VERS DE NOUVEAUX IMAGINAIRES

Pour aller plus loin : TOURISME. VERS DE NOUVEAUX IMAGINAIRES

Tourisme : vers de nouveaux imaginaires

TTourisme : vers de nouveaux imaginaires

Tout au long du premier semestre de 2021, Pop’Sciences mobilise nos imaginaires et dessine les contours du tourisme post-Covid.

Avant 2020, rien ne semblait pouvoir arrêter l’expansion du secteur touristique, première industrie mondiale avec 10% du PIB mondial et 1 emploi sur 10. Pourtant la crise sanitaire mondiale a terminé d’achever le modèle, jusque-là dominant, du tourisme de masse. Le secteur doit désormais se réorganiser en considérant sa fragilité vis-à-vis des crises sanitaires ou sécuritaires, mais également les contraintes environnementales que la transition écologique lui impose.

Au travers de vidéos, d’un forum et d’un nouveau numéro de son magazine, Pop’Sciences imagine le tourisme « d’après » et interroge : comment échapper au paradoxe d’un tourisme industrialisé qui participe à la destruction des destinations qu’il promeut et – pire – qui a contribué à disséminer la maladie qui a entrainé sa paralysie ?

Une programmation de culture scientifique, gratuite, ouverte à toutes et tous.

 

Ils soutiennent la réalisation de ce programme :

Les Mercredis de l’Anthropocène – Saison 2

LLes Mercredis de l’Anthropocène – Saison 2

Les Mercredis de l’Anthropocène, créés et mis en oeuvre par l’Ecole urbaine de Lyon, aux Halles du Faubourg, invitent à mieux comprendre le monde urbain anthropocène. Chercheurs et spécialistes de tous horizons, à partir de sujets précis, croisent leurs paroles, pointent des problématiques et mettent au jour des solutions.

En partenariat avec Rue89Lyon, Lyon Capitale, Le Petit Bulletin et Lyon City Crunch.

Les Mercredis de l’anthropocène sont accompagnés par la permanence de la Ruche Qui Dit Oui. Cette association crée un réseau de producteurs locaux, qui fixent eux-mêmes leurs prix, afin de favoriser le circuit court. Elle garantit la qualité des produits et accompagne une transition agricole qui tend vers une logistique réinventée, faisant rimer proximité et durabilité. Elle sera présente chaque mercredi aux Halles du Faubourg, de 18h à 19h30.
S’inscrire à la Ruche qui dit Oui

PROGRAMMATION DE LA SAISON 2

18 SEPTEMBRE
L’ESPACE AU CINÉMA
S’il est incontestablement un art du temps, le cinéma est avant tout et fondamentalement un art de l’espace. Sans ce dernier, point d’image et, partant, point de film. Sans lui aussi, point de spectateur, car aller au cinéma n’est-ce pas d’abord prendre place dans l’espace, celui de la salle bien sûr, mais aussi, au-delà, au sein du dispositif prévu par l’institution cinématographique ?
Intervenants :
– André GARDIES : ancien professeur d’études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Lumière Lyon2, spécialiste de sémio-narratologie, il a publié de très nombreux articles ainsi qu’une dizaine d’ouvrages. En mars 2019, il publie « L’espace au cinéma » aux éditions Klincksieck, préfacé par Alfonso Pinto et Bertrand Pleven.
– Bertrand PLEVEN : professeur à l’IUFM de Paris université Paris-IV, il mène actuellement une thèse de géographie sur les territoires urbains dans le cinéma contemporain et les fictions audiovisuelles. Il est responsable de la rubrique cinéma des Cafés géographiques et de la revue Géographie et cultures.

25 SEPTEMBRE
LES MATÉRIAUX BIOSOURCÉS
Les engagements pris par les États lors de la COP21, pour endiguer les dérèglements climatiques, appellent une forte réduction de l’empreinte environnementale des bâtiments existants et futurs. Mettre en œuvre des matériaux à base de plantes à croissance rapide répond à cette exigence.
Intervenants :
– CHEN Haoru est architecte, fondateur de l’Atelier CHEN Haoru, professeur associé à la China Academy of Art de Hangzhou, et professeur invité à l’Université de Nankin. Il figure parmi les finalistes du FIBRA Award 2019.
– Romain ANGER est ingénieur et docteur spécialiste des architectures de terre, directeur scientifique d’amàco, l’atelier matières à construire.

2 OCTOBRE
ESPACE ET PERCEPTION DU SACRÉ
Comment l’anthropocène permet-il de repenser l’articulation entre perception de l’espace et construction du sacré ?
Intervenants :
– Benoît VERMANDER, sinologue et politologue, est professeur à l’université Fudan de Shanghai où il dirige le Centre de recherche Xu Guangqi-Matteo Ricci pour le dialogue. Il a longtemps dirigé l’institut Ricci de Taipei (Chine), dont il reste directeur de recherche.
– Christophe BOUREUX, frère dominicain du Couvent de La Tourette. Docteur en théologie et en anthropologie religieuse, il enseigne la théologie systématique à l’Université Catholique de Lyon. Parallèlement, il travaille sur la gestion paysagère et forestière de La Tourette.

9 OCTOBRE
POUR UNE BIODIVERSITÉ CULTIVÉE
Le plus grand conservatoire de semences du monde est russe, et c’est à Charly près de Lyon que s’ouvre en 2019 sa première antenne à l’étranger. Son enjeu est de développer la biodiversité cultivée, afin de repérer les plantes résistantes à la sécheresse et aux maladies.
– Stéphane CROZAT, ethnobotaniste et historien d’art des jardins, directeur scientifique du Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA). Il est à l’origine d’une méthodologie unique et transversale appliquée à la connaissance, la protection et les valorisations de la biodiversité végétale domestique locale.
– Alain ALEXANIAN, chef lyonnais iconoclaste, qui depuis longtemps agit contre la malbouffe. Son credo : manger bio, consommer local sans forcément mettre la main au porte-monnaie. Il rédige en 2009 la charte de Développement Durable pour les cuisiniers avec le concours du WWF ; il publie en 2011 « L’art de bien manger bio : iFood » chez Utovie.

16 OCTOBRE
L’IMPACT DES RESSOURCES NATURELLES SUR LE DÉVELOPPEMENT
Les ressources naturelles sont, avec les populations et les territoires, un des trois enjeux principaux du pouvoir et constituent, à ce titre, une source importante de défis économiques. La relation entre ressources naturelles au sens large – biologiques, minérales et énergétiques, matières premières et produits agricoles – et développement, est un des grands paradoxes de la macro-économie du développement.
– Jérémie CHOMETTE, directeur général de la Fondation Danièle Mitterrand – France Libertés. Avant cette fonction, il était chargé des programmes au Kurdistan ainsi que du partenariat entre la Fondation France Libertés et la Fédération d’éducation populaire Léo Lagrange.
– Mathieu COUTTENIER, économiste, actuellement en poste à l’École Normale Supérieure de Lyon, il est nominé parmi les meilleurs jeunes économistes 2019. Ses recherches se situent à l’intersection entre l’économie et les sciences politiques, et elles intègrent les questions culturelles, institutionnelles et géographiques. Il se concentre sur les questions microéconomiques, en particulier dans le domaine de l’économie politique appliquée.

23 OCTOBRE
UNE SECONDE VIE POUR LES OBJETS ET LES MATÉRIAUX USAGÉS
Les crises économiques, les conséquences de la surexploitation des ressources naturelles, et l’émergence d’une conscience environnementale ont partout favorisé l’apparition de pratiques de récupération et de réutilisation d’objets et de matériaux usagés.
Intervenants :
– Joanne BOACHON, architecte, directrice-fondatrice de Minéka, matériaux de construction à (Ré)utiliser
– Nathalie ORTAR est directrice de recherche à l’École Nationale des Travaux Publics de l’État, ses recherches portent sur habiter et mobilité / l’énergie / recyclage et récupération.

13 NOVEMBRE
FORMES URBAINES ET BACTÉRIES
Quels sont les liens entre les morphotypes urbains, industriels, péri-urbains et la persistance de certaines espèces bactériennes pathogènes ? Ou comment mieux comprendre l’écologie des bactéries pathogènes en ville, afin de définir des points-clés sur lesquels agir pour éviter la dissémination, l’exposition ou le développement de résistance par ces bactéries.
Intervenants :
– Benoît COURNOYER est directeur de recherche au sein du Laboratoire Écologie Microbienne – Université Claude Bernard Lyon 1 / VetAgro Sup. Ses recherches portent sur l’écologie et l’évolution des bactéries pathogènes opportunistes de l’homme.
– Laurent MOULIN est directeur de recherche au Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains – École des Ponts Paris Tech / Université Paris-Est Créteil / AgroParis Tech. Ses recherches portent sur les risques sanitaires des eau de consommation.

20 NOVEMBRE
COMPRENDRE ET ÉVITER LES MENACES ENVIRONNEMENTALES
Les bouleversements provoqués par les activités humaines pourraient faire sortir l’humanité des conditions favorables et relativement stables de l’Holocène. Des pistes s’offrent à nous pour limiter les processus à l’oeuvre.
Intervenants :
– Bruno CHARLES, Vice-président de la Métropole de Lyon – Développement durable, Biodiversité, Trame verte et Politique Agricole.
– Natacha GONDRAN, ingénieure, enseignante et chercheuse au sein du laboratoire Environnement Ville Société / composante Mines Saint-Etienne. Co-auteur, avec Aurélien Boutaud, du rapport « Limites planétaires : comprendre (et éviter) les menaces environnementales de l’anthropocène ».

27 NOVEMBRE
EXPÉRIENCE ESTHÉTIQUE ET IMAGINAIRE DE L’ANTHROPOCÈNE
L’entrée dans l’anthropocène donne naissance à de nouveaux imaginaires sociaux, de nouvelles formes de création, de nouvelles esthétiques, à d’autres façons de raconter des histoires du Monde et de la mondialisation, de la planète et de son avenir, des individus et de leurs désirs et volontés.
Animateur : Alfonso PINTO
– Elise DOMENACH, philosophe, est maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’Ecole normale supérieure de Lyon. Critique de cinéma (membre du comité de rédaction des revues Positif et Esprit), elle a édité et traduit plusieurs ouvrages, notamment « Stanley Cavell, le cinéma et le scepticisme » (PUF, 2011).
– Matteo MESCHIARI, professeur associé à l’Université de Palerme depuis 2015, où il enseigne la géographie et l’anthropologie de la communication. Ancien chercheur en patrimoine démo-ethno-anthropologique, il a enseigné l’anthropologie culturelle et l’anthropologie du paysage. Il a également enseigné en France dans les universités de Lyon, Avignon et Lille.

4 DÉCEMBRE
LA LUMIÈRE À L’HEURE ANTHROPOCÈNE
La lumière, naturelle et artificielle, est indispensable à l’humanité. Elle est tout autant objet de recherche que de rêverie. La bioluminescence, c’est-à-dire l’émission de lumière par des organismes vivants, est-elle une piste d’avenir ? Et comment les artistes s’en saisissent-ils à l’heure de la ludification généralisée des villes ?
Intervenants :
– David AMANS est physicien, enseignant-chercheur au laboratoire l’Institut Lumière Matière, en co-tutelle CNRS et Université Claude Bernard Lyon 1.
– Anna-Eva BERGE : artiste plasticienne, dissimulée derrière l’acronyme A.I.L.O (Atelier d’Immersion Lumineuse et Obscure), expérimente les processus d’interaction entre lumière et obscurité, palpable et impalpable, réalité et reflet, pour créer des volumes, des installations ou des sculptures.

11 DÉCEMBRE
VERS UNE PROSPECTIVE ANTHROPOCÈNE
Afin de relever les enjeux du monde urbain anthropocène, quels sont les dispositifs de réflexion prospective et stratégique que l’État et les collectivités puissent mettre en oeuvre ?
Intervenants :
– Stéphane CORDOBES : chercheur et enseignant en prospective territoriale et urbaine, il est conseiller « recherche et prospective » au Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET). Il interroge, en particulier, l’expérience prospective et la façon dont cette pratique pourrait contribuer à relever les enjeux du monde urbain anthropocène.
– Christophe VANDEPOORTAELE, est Directeur Général Adjoint des services du Grand Annecy (démarche en cours : « Imagine le Grand Annecy en 2050 »).

18 DÉCEMBRE
TEMPS GÉOLOGIQUE ET TEMPS HISTORIQUE
Les différentes évolutions dépendent de la durée de la période considérée. Différentes échelles de temps sont étudiées : le siècle, le millénaire, le million d’années etc. Par exemple, comment les variations climatiques s’apprécient-elles à ces différentes échelles ? Quelles en sont les causes et les conséquences ?
Intervenants :
– Pierre CORNU est historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 et membre du Laboratoire d’Etudes Rurales. Ses recherches développent une approche historique de la question de la domestication du vivant et de son effet retour sur l’ordre social, politique et symbolique.
– Pierre THOMAS est géologue, professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Son laboratoire de référence est le Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planète, Environnement. Outre la planétologie, il enseigne aussi l’histoire de la Terre et des climats, l’origine de la vie… Son implication dans la diffusion des connaissances auprès du grand public et dans la formation initiale et continue des enseignants de lycée est reconnue.