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Une histoire d’odeurs et de petits lapins | Micro-Conférence « Les Échappées inattendues »

UUne histoire d’odeurs et de petits lapins | Micro-Conférence « Les Échappées inattendues »

Saviez-vous que parmi nos cinq sens, l’odorat est actif dès la vie fœtale et joue un rôle essentiel à partir des premiers instants de la vie postnatale ? Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l’univers fascinant des odeurs autour de la naissance, de leur identification à leur impact sur le comportement et la mémoire du nouveau-né, aux côtés de trois experts passionnés.

Les 15, 16 et 17 novembre 2024, Les Échappées inattendues du CNRS ont investi le Collège Truffaut, lieu de vie créatif dédié à la bande dessinée en plein cœur des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon. À ceux qui affirment ne pas raffoler de science, le CNRS a relevé le défi avec ce festival scientifique teinté de BD en proposant l’exploration, la découverte, l’émerveillement, la rencontre et le partage !

Cette micro-conférence a été enregistrée le 17 novembre 2024.

Intervenants :

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Les Échappées inattendues

Faire entendre les sons de la Belle Époque

FFaire entendre les sons de la Belle Époque

Oubliés pendant plus d’un siècle, des enregistrements de la Belle Époque ressurgissent aujourd’hui grâce à une invention unique : l’Archéophone. 54 cylindres bretons ont ainsi pu être numérisés, révélant les chants et récits d’une époque disparue.

Les premières secondes de l’enregistrement laissent entendre un grésillement discret. Puis une voix fragile et lointaine s’élève. En breton, elle entonne une complainte, un chant traditionnel oublié. Un tel enregistrement, figé dans la cire il y a plus d’un siècle, aurait pu sombrer dans l’oubli. Mais le voilà finalement tiré de son long sommeil. Cette renaissance a été rendue possible par l’Archéophone, un appareil unique qui permet de lire et de numériser les cylindres phonographiques d’autrefois, ces enregistrements fragiles qui conservent la mémoire sonore du début du XXe siècle.

Cette invention d’Henri Chamoux, ingénieur et historien au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, vient de révéler un pan oublié du patrimoine breton, contribuant ainsi à la sauvegarde et à la valorisation d’une mémoire sonore précieuse, témoin direct des traditions et des langues régionales d’autrefois.

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CNRS Le Journal

Ciné-Débat : “Dahomey”, Mati Diop

CCiné-Débat : “Dahomey”, Mati Diop

Au travers de la projection de ce film, il s’agira d’explorer les questions de justice et réparation sociales et mémorielles dans le cadre des restitutions de biens patrimoniaux par la France au Bénin.

Cette projection se fait dans le cadre des rendez-vous “Rendre Justice” de la Public Factory.

Christine Ferrari-Breeur, directrice de l’Institut Droit Art Culture et maitre de conférences à l’Université Jean Moulin Lyon 3, nous fera le plaisir d’être présente pour participer aux échanges qui suivront la projection.

Organisé en partenariat avec : l’association étudiante Bobinophile qui promeut le cinéma au sein de l’Institut d’Études Politiques de Lyon.

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SCIENCES PO LYON

Maladie d’Alzheimer : repérer ses signes au plus tôt

MMaladie d’Alzheimer : repérer ses signes au plus tôt

©PxHere

La prise en charge de la maladie d’Alzheimer est d’autant plus efficace que celle-ci est diagnostiquée de façon précoce. Avec cet objectif en tête, les scientifiques lyonnais du projet Sensational étudient comment notre capacité à nous orienter évolue avec la maladie en utilisant un jeu vidéo.

 

Un article de Caroline Depecker, journaliste scientifique
pour Pop’Sciences – 10 mars 2025 – Dans le cadre de la Semaine du cerveau 2025.

« Où sont passées mes clés, je les avais bien posées sur le meuble en entrant, non ?! » « J’étais venu faire quoi dans la cuisine !? » Avec l’avancée en âge, il n’est pas rare que de petits oublis fassent irruption dans notre quotidien et nous posent quelques tracas. Préoccupante, la question de leur source peut devenir obsédante. Les oublis constituent en effet les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, une pathologie redoutée car responsable de la majorité des cas de démence en France. Pourrions-nous être concernés ?

« Après 50 ans, la plainte cognitive est extrêmement fréquente, commente Antoine Garnier-Crussard, médecin gériatre au Centre mémoire ressources recherche des Hospices Civils de Lyon. Près d’une personne sur deux se plaint de soucis de mémoire. Or, ces derniers reflètent plus souvent des problèmes d’attention qu’un stade naissant de la maladie d’Alzheimer ».

Sous l’effet du stress qui accompagne notre mode de vie occidental et lorsque les stimulations liées à notre environnement sont excessives, notre cerveau est parfois dépassé. Alors qu’il se trouve momentanément dans l’incapacité de traiter l’ensemble des informations qui affluent vers lui, certaines d’entre elles ne sont pas enregistrées. Ce défaut d’enregistrement (par exemple, l’image des clés sur le meuble de l’entrée) prend l’apparence d’un oubli alors qu’il est davantage dû à un défaut d’attention. Le phénomène peut s’accentuer avec l’âge. En effet, comme tout élément physique du corps humain, le cerveau vieillit lui-aussi et devient moins « performant ».

Les facultés cognitives peuvent donc décliner quelque peu au cours du vieillissement. Les fonctions exécutives sont particulièrement touchées. Ces processus cognitifs de haut niveau comme la capacité à s’organiser, à planifier, à gérer son temps ou les imprévus, sont nécessaires à l’individu pour adapter son comportement à l’environnement et atteindre ses objectifs. « Notre mémoire est affectée de même, précise Antoine Garnier-Crussard. Ainsi que notre flexibilité mentale. Nous retenons un peu moins bien les choses anodines et avons plus de mal à nous adapter à la nouveauté ».

La maladie d’Alzheimer prend naissance dans les régions de l’hippocampe

Se plaindre d’oublis ou d’être plus lent à comprendre en vieillissant est normal. Mais si, s’aggravant avec le temps, la plainte cognitive inquiète l’entourage, il faut rester vigilant. « Les oublis associés à un contenu à haute valeur émotionnelle et ceux qui impactent la gestion du quotidien, comme de ne plus connaitre le prénom de ses enfants ou de ne plus savoir faire ses courses, constituent des signaux d’alerte et ne sont jamais uniquement liés à l’âge », ajoute le médecin à l’hôpital des Charpennes. La consultation d’un généraliste, puis parfois d’un spécialiste des troubles cognitifs (gériatre, neurologue ou psychiatre), est importante pour savoir s’il y a lieu de s’inquiéter.

Image histopathologique de plaques séniles observées dans le cortex cérébral d’un patient présentant une présénilité de la maladie d’Alzheimer. Imprégnation argentée. / ©KGH – Wikimedias Commons

La dégénérescence des neurones qui caractérise la maladie d’Alzheimer évolue sur plus de 20 ans. Elle prend naissance dans les régions proches de l’hippocampe, une structure cérébrale ressemblant au petit poisson en forme de cheval et située au niveau des tempes, dont le rôle pour la mémoire et la navigation spatiale est crucial. Cette lente dégradation des cellules neurales est due à plusieurs mécanismes biologiques, notamment l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde sous forme de plaques entre les neurones, d’une part, et celle de la protéine tau dans les neurones, d’autre part. Chez les sujets malades, cette protéine tau normalement fonctionnelle a subi une modification chimique (on dit qu’elle est phosphorylée) qui la rend in fine toxique pour l’organisme.

Des progrès remarquables pour le dépistage sanguin de la maladie

« Certains tests cognitifs, effectués en général par des neuropsychologues, permettent de détecter si les difficultés rencontrées par le patient sont plutôt associées à un problème de stockage de l’information qu’à un souci de récupération de celle-ci », explique le Dr Antoine Garnier-Crussard. Le premier cas nécessite la mise en jeu de circuits neuronaux présents dans l’hippocampe, et pas le second. Un stockage de l’information défectueux constitue ainsi un indice précieux qui orientera potentiellement la recherche diagnostique vers une maladie d’Alzheimer.

Si cette investigation s’avère probante, le diagnostic de précision de la maladie est posé après un dernier examen : la réalisation d’une ponction lombaire. Cette dernière permet d’obtenir un échantillon du liquide céphalorachidien présent autour du cerveau et de la moelle épinière, et de vérifier la présence anormale des protéines amyloïde et tau phosphorylée. Alors qu’aujourd’hui, il n’existe pas de traitement curatif de cette maladie neurodégénérative, les stratégies thérapeutiques déployées auprès du malade consistent avant tout à en freiner le développement [voir encadré] et à soulager le patient au quotidien, en essayant de maintenir une qualité de vie et une autonomie suffisante le plus longtemps possible. Ces stratégies sont d’autant plus efficaces que le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est réalisé tôt.

Pour diagnostiquer précocement celle-ci, les chercheurs examinent plusieurs pistes. L’une d’entre elles consiste à doser la protéine tau phosphorylée dans le sang des patients. Peu coûteux, ce type de solution a connu une avancée remarquable dernièrement, et son déploiement en pratique clinique est plausible au cours des prochaines années.

Un jeu vidéo pour étudier comment le sens de l’orientation est modifié

À Lyon, les scientifiques impliqués dans le projet de recherche Sensational proposent eux une autre approche : utiliser le sens de l’orientation comme marqueur de la pathologie d’Alzheimer et en tester la qualité grâce à un jeu vidéo. « La fonction d’orientation est en effet atteinte très tôt dans la maladie, commente Antoine Garnier-Crussard qui pilote le volet recherche clinique de Sensational. À travers ce projet, on évalue aussi l’attention visuelle des individus en suivant le mouvement de leurs yeux par oculométrie ». L’hypothèse testée ainsi est que plus une personne a du mal à s’orienter, plus elle cherche d’indices visuels un peu partout et au hasard.

Sorti en 2016, Sea Hero Quest, le jeu vidéo sur lequel s’appuie le projet, a été téléchargé par plus de 4 millions de personnes dans le monde. Il a été développé entre autres par Antoine Coutrot, chercheur CNRS au laboratoire LIRIS de Lyon et pilote du projet. Dans le jeu, disponible sur smartphone, le joueur incarne un capitaine de bateau. Il a quelques secondes pour observer une carte, puis doit se la remémorer et identifier des repères pour se frayer un chemin à travers des labyrinthes aquatiques de plus en plus complexes. Ses performances, révélatrices de sa capacité à s’orienter, sont enregistrées. Le joueur renseigne aussi des questions ayant trait à son profil démographique. La base de données ainsi constituée depuis la sortie du jeu a livré de premiers résultats scientifiques. Ces derniers ont révélé notamment que l’âge est un facteur déterminant des compétences en orientation : plus nous vieillissons et plus il est difficile de s’orienter. Viennent ensuite le sexe et la nationalité de la personne.

Objectif premier du projet Sensational : confirmer en environnement contrôlé (à l’hôpital) les effets de l’âge sur les stratégies d’orientation de participants sans troubles cognitifs et les comparer aux performances de patients touchés par la maladie d’Alzheimer. Outre la tâche expérimentale de navigation spatiale sur Sea Hero Quest, les participants (220 sujets sains et 50 malades) remplissent des questionnaires visant à évaluer leurs capacités cognitives et leur style de vie. Une prise de sang permettant de mesurer leur taux de protéine tau phosphorylée et un marqueur génétique de la maladie est encore effectuée. L’étude débutée l’an passé devrait s’achever à l’automne. Les résultats sont attendus pour 2026-2027. « Même si on en est encore loin, on pourrait imaginer utiliser ce jeu associé à la prise de sang comme outil de repérage précoce de la maladie d’Alzheimer », livre le médecin gériatre.

Encadré —————————————————————————-

Maladie d’Alzheimer : prise en charge et prévention
Du fait de la perte de repères et de mémoire, la maladie d’Alzheimer est éprouvante pour la personne malade et ses proches. Visant à soulager le patient, les mesures thérapeutiques reposent sur la prise en compte du retentissement psychologique de la maladie et la mise en place d’activités artistiques, physiques et cognitives améliorant son quotidien. Des médicaments permettent de réduire certains symptômes. La prévention de la maladie repose essentiellement sur l’adoption d’une bonne hygiène tout au long de sa vie qui s’attachera en outre à favoriser les interactions sociales et la stimulation intellectuelle.

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PPour aller plus loin

Sciences et BD à l’Université Lumière Lyon 2

SSciences et BD à l’Université Lumière Lyon 2

La BD est un outil puissant pour transmettre des idées, raconter des découvertes et susciter l’intérêt d’un large éventail de lecteurs. Mêlant narration et illustration, elle offre un moyen ludique et innovant de vulgariser des recherches complexes, permettant ainsi de mieux transmettre les savoirs.

L’Université Lumière Lyon 2, par le biais de sa Direction Sciences et Société, a collaboré avec l’Épicerie Séquentielle et des chercheurs et chercheuses pour rendre la science accessible grâce à la bande dessinée. Chaque projet résulte d’un travail collectif entre scientifiques, scénaristes et illustrateurs alliant rigueur scientifique, narration visuelle et accessibilité.

>> Découvrez les BD :

  • AUTODRIVE : une étude du lien entre l’humain, la machine et son impact sur le cerveau.

Coordonné par Jordan Navarro, chercheur en psychologie ergonomique et illustré par Bastien Castres.

  • DYSSUCCESS : présente un modèle pour anticiper la réussite scolaire des lycéens dyslexiques.

Coordonné par Eddy Cavalli, chercheur en sciences cognitives et illustré par Léonore Stuckens.

  • RECUPERTE : explore comment récupérer la chaleur des industries pour l’utiliser en énergie urbaine.

Coordonné par Laurence Rocher, chercheuse en urbanisme et illustré par Camille Mertz.

  • REFLECTOR : une étude sur comment le cerveau gère et conserve les informations en mémoire.

Coordonné par Gaën Plancher, chercheuse en psychologie cognitive, scénarisé par Damien Martinière et dessiné par Alexandra Lolivrel.

  • REMEMUS : explore comment le partage de la musique intensifie le plaisir de l’écoute.

Cordonné par Laura Ferreri, chercheuse en psychologie et Neurosciences cognitives, scénarisé par Tam Jouvray et illustré par KiWeen.

  • TRAPLANUM :  une étude du phénomène du micro-travail (ou « crowd-working ») sous l’angle de droit du travail.

Cordonné par Emmanuelle Mazuyer, chercheuse en droit, scénarisé par Benoît Connin et illustré par Marianne Tesseraud.

Pour en savoir plus, consultez le site de :

Université Lumière Lyon 2

 

Mémoire et vieillissement, une fatalité ? | « Dis pourquoi ? »

MMémoire et vieillissement, une fatalité ? | « Dis pourquoi ? »

 

©RCF radio

Dis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.

> Émission du 25 février 2025

Est-on condamné à avoir des problèmes de mémoire en vieillissant ? Qu’est-ce qu’un vieillissement normal du cerveau et quelle est la part de facteurs individuels modifiables pour limiter la perte de mémoire ?

Éléments de réponse avec Antoine Garnier-Crussard, gériatre, maître de conférences des universités et praticien hospitalier à l’Hôpital des Charpennes Hospices Civils de Lyon – Université Claude Bernard Lyon 1.

>> Écoutez le podcast :

> Pour en savoir plus :

  • Article Pop’Sciences Mémoire et vieillissement, une fatalité ? – Publication prévue le 10-03-2025 dans le cadre de la Semaine du cerveau 2025 à Lyon

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

RCF Lyon

À la découverte du monde de la cognition | Forum des Sciences Cognitives 2025

ÀÀ la découverte du monde de la cognition | Forum des Sciences Cognitives 2025

Le Forum des Sciences Cognitives 2025 est une journée entière dédiée à la vulgarisation des sciences cognitives à travers des conférences, jeux, ateliers, stands, et autres activités. 

La journée sera rythmée par des conférences tout public regroupées sur des thèmes originaux, inexplorés et souvent peu abordés en sciences cognitives, témoignant de diversité et pluridisciplinarité de ce domaine (aphantasie, rêves, somnambulisme, neuropaléoanthropologie, interaction homme-machine, psychologie positive, etc.).

De nombreux jeux et activités vous seront également proposés tels qu’un vrai/faux sur les neuromythes, un Qui est-ce ? version sciences cognitives, des tests de boissons avec vision modifiée ou colorants rajoutés, un parcours avec vision modifiée, un Undercover sciences cognitives, une carte du cerveau, etc. Des stands de présentation de laboratoires, agences, entreprises, association et d’orientation en sciences cognitives seront également au programme et bien d’autres choses également.

Organisée par : association Estigma (association des étudiant.es et jeunes chercheur.euses en Sciences Cognitives de Lyon) – Université Lumière Lyon 2.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

 

ESTIGMA

Affiche pour le Forum des Sciences Cognitives. Elle indique : "A la découverte du monde de la cognition - Au programme... conférences, stands, jeux, animations... Le 22 mars 2025 de 9h30 à 17h Campus Berges du Rhône Lyon 2 4 rue de l'Université."

©ESTIGMA

Semaine du Cerveau | Édition 2025

SSemaine du Cerveau | Édition 2025

Le cerveau à tous les âges

Pour sa 27e édition, la Semaine du Cerveau 2025 de la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Le cerveau à tous les âges ». De la naissance au grand âge, notre cerveau ne cesse d’évoluer !

La connectivité du cerveau se met en place progressivement jusqu’à l’âge de 25 ans environ. Le cerveau n’a donc pas atteint sa pleine maturation à l’adolescence, ce qui laisse le jeune individu particulièrement fragile. Cela s’observe par exemple par des comportements parfois dangereux et des addictions, notamment aux écrans. Heureusement, dans la grande majorité des cas, cette évolution se fait dans des conditions optimales. Cependant, avec l’âge les performances de notre cerveau diminuent naturellement ou peuvent être fortement altérées par les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Les neuroscientifiques et les thérapeutes proposent donc désormais des approches novatrices pour ralentir le déclin cognitif et moteur, qu’il soit naturel ou pathologique. Pour combattre ces altérations, certaines activités comme les jeux vidéo ou des jeux mathématiques peuvent avoir un effet bénéfique, ainsi que l’activité physique notamment chez les personnes âgées. Une bonne qualité de sommeil s’avère également essentielle.

Les maladies liées au défaut du neurodéveloppement sont rares mais peuvent avoir de graves conséquences et sont associées par exemple à l’autisme et à certaines formes de schizophrénie. Les recherches actuelles tentent de mieux caractériser ces déficits et de mettre au point des traitements pour les atténuer.

Les animations de la Semaine du Cerveau 2025 aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement. À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2025

Rémi Gervais, professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

 

LLa programmation dans l’agglomération lyonnaise

RETROUVEZ TOUS LES DÉTAILS DE LA PROGRAMMATION SUR LE SITE DE LA SEMAINE DU CERVEAU

Lundi 10 mars

Mardi 11 mars

Mercredi 12 mars

Mercredi 12 et jeudi 13 mars

Jeudi 13 mars

Vendredi 14 mars

Samedi 15 mars

Lundi 17 mars

Mercredi 19 mars

Jeudi 20 mars

Mardi 25 mars

 

> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de :

 la Semaine du Cerveau 2025

PPour aller plus loin

 

Un jeu vidéo de navigation spatiale pour le diagnostic précoce et personnalisé de la maladie d’Alzheimer

UUn jeu vidéo de navigation spatiale pour le diagnostic précoce et personnalisé de la maladie d’Alzheimer

Sensational, un projet transdisciplinaire qui questionne la relation entre santé et environnement.

Rencontre avec Antoine Garnier-Crussard, l’un des porteurs du projet SENSATIONAL. Lors de cet échange nous avons parlé de son parcours professionnel, du diagnostic précoce et personnalisé de la maladie d’Alzheimer et de musique !

 

 

> Sensational, qu’est-ce que c’est ?

Antoine Garnier-Crussard : L’objectif du projet Sensational, est de combiner plusieurs approches et de réunir plusieurs équipes autour de la question des symptômes et des signes cognitifs qui peuvent être précocement atteints dans le cadre de la maladie d’Alzheimer. Pour cela, nous proposons à des sujets sains entre 20 et 85 ans et à des malades d’Alzheimer de participer à l’expérience Sea Hero Quest. C’est un jeu de navigation spatiale, (d’orientation spatiale) qui consiste à se rendre le plus rapidement possible d’un point A à un point B en s’aidant d’une carte, visualisée précédemment.

Cette fonction d’orientation, nous savons qu’elle est précocement atteinte dans la maladie d’Alzheimer, mais nous avons beaucoup de mal aujourd’hui à la mesurer pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il est difficile de tester la capacité d’orientation d’un sujet dans une salle de consultation qui fait quelques mètres carrés. Et par ailleurs, c’est une fonction qui est très différente entre les personnes, même saines.

> En quoi consiste l’expérience ?

AGC : L’expérience consiste à tester la navigation spatiale de façon simple via un jeu vidéo sur smartphone dans lequel le sujet incarne le capitaine d’un petit bateau. Il observe une carte pendant quelques secondes puis doit se la remémorer et trouver des repères pour avancer dans le jeu. C’est pratique car tout se passe sur le téléphone portable, cela nous évite de faire des tests grandeur nature dans les rues de Lyon ou d’une autre ville. 

Le jeu Sea Hero Quest a été téléchargé par plus de 4 millions de personnes dans le monde, nous avons donc accès à une base de données immense qui nous permet de comparer individuellement le profil de la personne qui est en face de nous à celui de centaines de personnes qui lui ressemblent (en termes d’âge, de lieu de résidence etc.). Dans le projet Sensational, nous rajoutons une variable qui est le suivi du mouvement des yeux : l’oculométrie pour analyser ce que les gens regardent lorsqu’ils explorent la carte et jouent. Nous imaginons que ceux qui ont de bonnes stratégies passent du temps sur les points les plus pertinents de la carte, ceux qui en ont de moins bonnes, regardent un peu plus au hasard, un peu plus de partout. Donc nous testons à la fois le jeu et l’oculométrie sur une population de malades d’Alzheimer et de sujets sains.

[…]

>> Lire l’article complet sur le site :

SHAPE-Med@Lyon

Patrimoine industriel dans la ville : traces visibles et invisibles

PPatrimoine industriel dans la ville : traces visibles et invisibles

©Jules Sylvestre BML, P0546 S 0007

La documentation régionale de la bibliothèque municipale de Lyon –BML– vous invite à cette rencontre pour mieux comprendre les lieux que nous habitons, et apporter des clefs afin d’appréhender les enjeux majeurs de l’urbanisme contemporain et des villes en transition.

Musée, bibliothèques, archives : autant de gardiens de notre mémoire collective. Au sein de ces institutions, les trésors du passé sont préservés des outrages du temps tout en restant accessibles au public.

Mais qu’en est-il du patrimoine qu’on ne peut pas conserver physiquement ? Comment construit-on une « mémoire des traces » ?

C’est la question que nous nous proposons d’explorer lors de cette rencontre avec Nadine Halitim-Dubois, chercheure à l’Inventaire du patrimoine culturel de la Région Rhône-Alpes, dont les travaux portent sur le patrimoine industriel et technique de la Région dont la ville de Lyon, le recyclage de ses espaces, la mémoire ouvrière et le quotidien des ouvriers aux XIXe et XXe siècles. Nous irons à la rencontre de ces historiens-chercheurs passionnés parcourant les rues de Lyon pour y traquer les empreintes de son passé.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

BML