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Échos du passé, promesses du futur

ÉÉchos du passé, promesses du futur

Le musée d’art contemporain de Lyon – MAC – vous invite a découvrir comment la nature est sublimée par le numérique à travers le regard de quinze artistes. L’exposition invite à se reconnecter à une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.

La mémoire de la nature s’estompe au fil du temps, si bien que les êtres humains semblent s’habituer inconsciemment à un environnement en constante dégradation qui, à chaque génération, devient la norme. Le psychologue américain Peter H. Kahn nomme cette acclimatation graduelle, « l’amnésie générationnelle environnementale ». Pour lutter contre cet oubli progressif, des chercheurs et des chercheuses s’unissent pour envisager une nouvelle manière d’écrire l’histoire sous le prisme de l’écologie afin de renouer avec le vivant.
Ainsi, une intelligence collective associant artistes et scientifiques s’empare des nouvelles technologies, notamment du numérique, afin d’en faire le moyen de se reconnecter avec une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.

À travers une pluralité d’œuvres − peinture, vidéo, tapisserie, installation, réalité virtuelle, sculpture… − l’exposition invite quinze artistes à réconcilier nature et technologie et à repenser notre rapport au vivant. Proposée en trois temps, elle ravive le passé d’une nature malmenée, puis explore son ingéniosité tout autant que sa fragilité afin de nous sensibiliser à sa préservation, pour ensuite révéler les futurs spéculatifs imaginés par les artistes, et dans lesquels les récits d’anticipation font écho à l’espoir d’une symbiose.

> Le teaser : 

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MAC

Bienvenue dans l’espèce humaine

BBienvenue dans l’espèce humaine

©compagnie Thyia

Le théâtre Astrée de l’Université Claude Bernard Lyon 1 vous invite à une représentation qui pose des questions sur l’espèce et la société humaine.

Faut-il désespérer de l’espèce humaine ?
Qu’est-on en droit d’attendre de ces primates vaguement évolués qui se sont rendus maîtres et possesseurs de la nature, et qui sont passés experts dans l’art de massacrer leurs semblables ?
Sommes-nous condamnés à l’éternelle reproduction du pire et à l’attente anxieuse de la catastrophe terminale ?
Ou peut-on espérer que l’espèce la plus inventive du règne animal finira par dominer sa propre pulsion de mort ?

À ces questions essentielles, et à bien d’autres encore, Benoît Lambert tente d’apporter des réponses claires, et argumentées. En s’appuyant sur certaines avancées fondamentales de l’éthologie et de l’anthropologie, tout comme sur les expériences vécues de tout un chacun. Bienvenue dans l’Espèce Humaine permet d’affronter aussi bien les questionnements métaphysiques les plus vastes que les petits tracas du quotidien.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

théâtre astrée

« Face à la transition écologique, nos sensations et émotions sont utiles. Elles expriment nos aspirations profondes »

«« Face à la transition écologique, nos sensations et émotions sont utiles. Elles expriment nos aspirations profondes »

Chiffres vertigineux, données du GIEC et de l’IPBES inquiétants, et éco-anxiété : dans une ère où l’utilitarisme déconnecte l’Humain de son environnement et où la vision occidentale privilégie la rationalité au détriment de la sensibilité, émerge un nouveau paradigme. Et si nos sens permettaient de mieux « préserver » et donner envie de « prendre soin de » ? 

Dans le cadre de la conférence Archipel, Thomas Le Guennic, professeur agrégé de sciences économiques et sociales au Centre des Humanités de l’INSA Lyon et Magali Ollagnier-Beldame, chargée de recherche en sciences cognitives, laboratoire ICAR UMR CNRS 5191, ont proposé un atelier « d’initiation à l’écologie sensible » ; un champ scientifique en émergence. Ils expliquent pourquoi il est intéressant de s’attarder sur l’équation suivante : homo sapiens = homo sensibilis

Pédagogie, recherche ou même politique publique, l’écologie sensible est une approche qui semble applicable à toute activité humaine. Comment la définiriez-vous ? 

TLG : Je dirais que c’est une approche qui permet de compléter toute connaissance théorique des relations entre les humains et les « autres qu’humains » vivant sur la Terre, à partir de la sensorialité et de la corporéité. Nous connaissons beaucoup de choses sur la nature grâce à la démarche scientifique, mais nous n’avons plus l’habitude, en tant que membres de sociétés occidentales, modernes et urbanisées, d’une approche sensible et émotionnelle de celle-ci. Par exemple, il y a plusieurs façons de percevoir un arbre : il peut représenter un organisme qui capte du Co2 ; il peut représenter un stock de planches ; ou il peut aussi être un être à part entière, qui a le droit de vivre pour lui-même. Il est très inhabituel pour nous, européens occidentaux, de ne pas considérer le vivant comme une ressource définie par son coefficient d’utilité plutôt que comme un être vivant égal à nous-même. Cette approche sensible de la nature est traditionnellement et magistralement portée par les arts, aujourd’hui encore au sein de nos sociétés. Ce qui prouve que nous n’avons pas totalement oublié et que la situation est plus riche et complexe. Ce dont nous avons certainement le plus besoin aujourd’hui est de mettre en relation ces perspectives. Par exemple que la contemplation esthétique de la nature puisse informer la connaissance scientifique, et inversement. Actuellement, de nombreux artistes trouvent ainsi une profonde inspiration dans les recherches en biologie. Elles sont pour eux un point de départ à une proposition artistique et à un regard très riche sur le vivant.

MOB : J’ajouterais que l’écologie sensible est un champ scientifique en émergence, une future interdiscipline peut-être ! Elle se place notamment à la croisée des sciences cognitives, des sciences humaines et sociales et des sciences du vivant. Plusieurs travaux1 en philosophie, géosciences, biologie, anthropologie et en éco-psychologie mettent en évidence notre perte de contact avec l’expérience de la nature et du vivant. Ce déficit présente des conséquences : en vivant dans un monde que nous percevons « désanimé », nous développons un peu de la nature, nous craignons l’altérité ou nous sommes même éco-anxieux ; autant de raisons que bon nombre d’entre nous expérimentent au quotidien et qui poussent à explorer le monde vivant à travers nos sens.

Face aux conséquences du changement climatique, le « rapport au sensible » gagne timidement du terrain dans le débat public, interrogeant particulièrement nos représentations du « vivant ». Avez-vous des exemples de changements dans la perception de la relation entre l’homme et la nature ?

MOB : On peut aujourd’hui percevoir que ces représentations commencent à évoluer : la philosophie de l’environnement est une branche scientifique très dynamique ; ou encore dans le domaine du droit, certains juristes travaillent sérieusement à donner des droits aux fleuves, aux forêts ou aux océans. (…)

 

>> Lire la suite de l’article sur le site :

insa Lyon

 

[1] Dont ceux de Abram, Albrecht, Pyle, Ingold, Fisher.

En forêt avec Vincent Munier

EEn forêt avec Vincent Munier

Du crépuscule à l’aube, la forêt est le décor d’une vie foisonnante. Photographe et cinéaste amoureux de la nature sauvage, Vincent Munier parcourt les forêts françaises, en particulier celles des Vosges, depuis son enfance. Avec cette exposition, il nous propose un voyage visuel et sonore dans une nature en apparence familière, mais souvent méconnue. Cerfs, chouettes, lynx, grands tétras, pics-noirs… les images, fixes et animées, révèlent la faune qui peuple les forêts en nous invitant à observer, comme à l’affût, pour mieux nous émerveiller de cet univers grandiose et menacé.

Plus d’informations sur le site du :

MUSÉE DES CONFLUENCES

« Faire face à l’Anthropocène : les voies du droit » d’Isabelle Michallet

«« Faire face à l’Anthropocène : les voies du droit » d’Isabelle Michallet

Comment le droit peut-il répondre aux défis de notre époque anthropocène ?

L’Ecole urbaine de Lyon, les éditions deux-cent-cinq et Cité Anthropocène présentent le premier ouvrage issu d’un cours public de l’Ecole urbaine de Lyon, donné par Isabelle Michallet, enseignante à la Faculté de droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3.

Dans cet ouvrage, la juriste Isabelle Michallet explore les voies par lesquelles le droit peut aujourd’hui répondre à l’urgence écologique. L’auteure parcourt 6 grandes propositions et esquisse ainsi les voies pour un droit qui protège, capable de répondre aux défis de l’Anthro­pocène :

  • Cesser de piller la biodiversité
  • Personnifier la nature
  • Incarner les générations futures
  • Imposer l’égalité des sexes
  • Criminaliser les destructions
  • Respecter le droit de l’environnement

Isabelle Michallet est enseignante à la Faculté de droit de l’Université Jean-Moulin Lyon 3 et chercheuse au sein du laboratoire EVS (CNRS – UMR 5600), spécialisée en droit de l’environnement (biodiversité, participation citoyenne, gouvernance environnementale, les fleuves internationaux).

En savoir plus et commander ce livre sur le site des Éditions deux-cent-cinq.

Les propositions faites dans ce livre résultent d’un cours dispensé par Isabelle Michallet, dans le cadre des Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon en 2021. Pour les besoins de l’ouvrage, ce cours a été retravaillé et actualisé, rédigé dans la perspective d’être accessible à tout lecteur.

En savoir plus sur le cours public 2021 et revoir les vidéos des séances sur la chaine YouTube :

cité anthropocène

 

Observation et reconnaissance des papillons

OObservation et reconnaissance des papillons

La SMIRIL vous propose de découvrir l’une des missions d’un chargé du patrimoine naturel.

Clément, chargé de mission patrimoine naturel au SMIRIL formera les novices à la reconnaissance des papillons des jardins pour rejoindre l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins.

Muni d’un filet, courez après les papillons pour réaliser vos inventaires naturalistes.

Animation à partir de 12 ans.

 

>> Plus d’information et inscriptions

J’agis pour la nature

Initiation à la botanique

IInitiation à la botanique

Vous souhaitez apprendre à reconnaître les plantes autour de chez vous, lors de vos balades ?

Dans le cadre de l’observatoire territorial de la biodiversité, îles, lônes et coteaux du Rhône, Samuel, chargé de mission patrimoine naturel au SMIRIL, vous donnera toutes les clés pour reconnaître les plantes et débuter voir vous perfectionner en botanique.

Évènement organisé dans le cadre de la fête de la nature du SMIRIL.

 

>> Pour plus d’information et inscription :

SMIRiL

Controverses à l’ère de l’Anthropocène. Les rapports contrariés de l’homme à l’animal / Cours public 2023

CControverses à l’ère de l’Anthropocène. Les rapports contrariés de l’homme à l’animal / Cours public 2023

Un cours public ouvert à tous, en 6 séances, par le juriste Philippe Billet, dans le cadre du Cycle 2023 des cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon.

Comment le droit traite-t-il la question de la place de l’animal ?

En savoir plus sur le cours : présentation, bio, podcast de présentation, vidéos des séances

Dates des 5 prochaines séances :

  • Mercredi 8 mars : 11h à 12h
  • Lundi 13 mars : 11h à 13h
  • Lundi 3 avril : 11h à 12h
  • Lundi 24 avril : 11h à 12h

>> Regarder la vidéo de la 1re séance :

Festival des courges et des fruits d’automne

FFestival des courges et des fruits d’automne

Les courges s’échappent du jardin…

Le festival a pour vocation de faire découvrir les cucurbitacées et les fruits d’automne dans toutes leurs diversité de formes, de couleurs, d’espèces et d’usages. Une belle démonstration ludique de la diversité du vivant, qui illustre la richesse de la nature qui nous entoure et célèbre la biodiversité.

Comme à leur habitude, les médiateurs scientifiques de Lyon Nature proposeront au cœur de cette 9e édition de multiples activités autour de l’exubérance des formes et couleurs des fruits d’automne.

Grâce à une approche pédagogique originale, mêlant jeux, recherche, observation et manipulation d’échantillons naturalistes, et l’aide percutante des animateurs, petits et grands pourront mener leur réflexion avec une certaine autonomie. De la germination, puis pollinisation printanière jusqu’à la gourmande récolte automnale par les animaux, chacun pourra ainsi appréhender l’impact de la saisonnalité sur la biodiversité qui nous entoure et comprendre le lien fort entre le sol et l’assiette.

>> Programme du stand Lyon Nature :

  • Graines de courge !

Composition, rôle biologique, diversité de formes et de couleurs, utilité pour l’Homme, dissémination et germination… Partant du constat de la grande diversité des courges et les graines associées, le public plongera ici dans le monde des semences grâce à l’utilisation tour à tour d’un grainetier, de jeux en autonomie ou de maquettes botanique.

  • La naissance des courges

Une fois la graine germée dans le potager, l’histoire continue ! De la jeune plantule au buisson croulant sous les fruits mûrs, le cycle de vie des plantes à fleurs sera à reconstituer pour comprendre comment « naissent » les courges

  • Fruits ou légumes ?

En manipulant une surprenante chimère végétale bien appétissante, il sera alors aisé pour tout un chacun d’identifier les différentes parties des plantes potagères et comprendre le lien entre le légume de l’assiette et l’organe consommé de la plante. Sur ces bases solides, l’animateur pourra alors lancer le grand débat « botanico-culinaire » du Festival : la courge, fruit ou légume

  • A table !

Associées aux soupes et gratins automnales, les courges sont de saison. Mais quand est-il des prunes, des haricots ou des kiwi ?… Le Festival sera donc ici l’occasion de tester ses connaissances sur l’un des grands commandements de l’alimentation responsable : le respect de la saisonnalité dans l’assiette

  • Tous aux abris !

Que l’on ne s’y méprenne pas : l’automne n’est pas synonyme de mise en sommeil de la nature, bien au contraire. C’est une saison pleine d’enjeux, où la biodiversité s’active pour préparer l’hiver, bien aidé par les fruits d’automne !

Jeux et observations permettront aux visiteurs de s’immerger dans les stocks de fruits bien cachés de l’écureuil, ou encore de découvrir ce qu’il advient à l’automne de tous les animaux croisés à la belle saison dans les vergers et potagers de la ville

  • Le devenir des courges

Une fois le Festival terminé, certaines des courges exposées auront la chance d’avoir une deuxième vie bien utile en devenant des enrichissements dans les enclos du zoo de Lyon. Mais qu’est-ce qu’un enrichissement ? Pourquoi est-ce important pour les animaux ? Comment les utiliser ? Les médiateurs Lyon nature du zoo, aidé de matériel et échantillons scientifiques et techniques, pourront répondre à toutes ces questions.

Le stand de Lyon Nature sera situé dans le Village des courgettes, devant les Grandes serres (n°16 sur le plan : en téléchargement).

>> Pour découvrir toute la programmation du festival :

Festival des courges

Ruptures à l’ère de l’Anthropocène

RRuptures à l’ère de l’Anthropocène

L’ère de l’Anthropocène induit un profond renouvellement des rapports de l’Homme à son environnement et, partant, réinterroge les rapports juridiques à celui-ci.

Elle impose de sortir du cadre dans lequel ces rapports étaient traditionnellement inscrits, dès lors que la distinction traditionnelle entre les personnes et les choses est bousculée par l’attribution de la personnalité juridique à des animaux ou des éléments naturels.

L’École urbaine de Lyon vous propose ces 5 vidéos de « Cours publics » donnés par le juriste Philippe Billet sur ce sujet.

Intervenant : Philippe Billet, Professeur agrégé de droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3, directeur de l’Institut de droit de l’environnement de Lyon, membre du Labex IMU – Université de Lyon.

Sommaire des cours :

  • Séance #1 : La personnification de la nature.
  • Séance #2 : Le service de pollinisation vu du droit.
  • Séance #3 : Le sol, arlésienne du droit.
  • Séance #4 : La protection juridique de la nuit.
  • Séance #5 : Voisinage et injustices environnementales.

Voir la vidéo de la 1re séance :

>> Voir les vidéos de toutes les séances sur le site de :

École urbaine de Lyon