CComment la dentelle du Puy en Velay va sauver la barrière de corail ! Deux utopies concrètes pour penser autrement l’économie des communs et le sauvetage de la barrière de corail en utilisant la dentelle du Puy.David Vallat et Jérémy Gobé nous démontrent qu’en mettant en commun ses compétences et ses convictions, même les utopies peuvent se réaliser !En 14 minutes, un condensé de la conférence de la Confluence des savoirs données par David Vallat et Jérémy Gobé.
LLes poissons à l’épreuve du bruit | Visages de la science Vous êtes-vous déjà demandé comment était la vie sous l’eau, dans les fleuves ou les rivières? Vous imaginez peut-être une immensité silencieuse… et bien détrompez-vous !Les activités humaines sont loin de permettre silence et quiétude pour les populations aquatiques.Bateaux, sports nautiques, activités industrielles ou de détente, tout cela impact fort sur la vie des espèces aquatiques. Mais alors quelles sont les conséquences sur leur comportement ?Émilie Rojas, doctorante au sein de l’Equipe de Neuro-Ethologie Sensorielle (ENES) à l’Université Jean Monnet – Saint-Étienne consacre ses recherches à ces questions. Le titre de sa thèse ? « Pollution sonore et invasions biologiques. Réponses multi-échelles des communautés aquatiques aux stresses multiples ».Voici son portrait en vidéo :Émilie Rojas, doctorante en 1re année au sein de l’ Équipe de Neuro-Ethologie Sensorielle (ENES), a eu la chance de faire partie des 10 doctorants sélectionnés par la coordination nationale de la Fête de la Science afin de présenter sa thèse en bande dessinée dans l’édition Planète Nature de Sciences en bulles.A l’occasion de la Fête de la Sciences 2020, Émilie a échangé avec le public sur son travail de chercheuse en bioacoustique.PPour aller plus loinOcéans, Pop’Sciences Mag#6, juin 2020A la découverte des paysages sonores marins, Pop’Sciences Mag#6, Juin 2020
MMigrations et droit maritime. Réglementations en eau trouble Encore cette année, dès les prémices du printemps, la mer Méditerranée est le théâtre de mouvements migratoires depuis les continents africains et asiatiques, vers les premières côtes européennes. À quels droits et devoirs sont soumis les migrants en mer et les États qui les accueillent et/ou les interceptent ? 3 juillet 2020Les migrants sont régulièrement mis à l’épreuve de droits qui se contredisent (maritime, internationaux, nationaux). Si le droit international des migrations donne le droit à chacun de partir de son pays et le droit maritime celui de naviguer en liberté, ils n’assurent en revanche pas le droit de poser le pied sur le sol d’un autre pays. Les réglementations se confrontent et laissent à la dérive de nombreux migrants qui ont choisi la mer pour quitter ou fuir leur pays d’origine.Interview de Kiara Néri, directrice du Centre de Recherche en Droit international de l’Université Jean Moulin Lyon 3, réalisée dans le cadre du Pop’Sciences Mag « Océan. Une plongée dans l’invisible »
PPop’Sciences Mag dans votre boîte aux lettres Pop’Sciences constitue, pour son magazine de culture scientifique, un réseau d’ambassadeurs-lecteurs qui recevront gratuitement un exemplaire à chaque parution de Pop’Sciences Mag.En commençant par le dernier numéro « Océan. Une plongée dans l’invisible », dont vous pourrez profiter les prochains mois pour vos lectures estivales, vous serez ensuite les heureux lecteurs des prochains numéros de ce magazine semestriel produit par l’Université de Lyon.Un bel objet, aux enquêtes fouillées et sérieusement vulgarisées, dans votre boite aux lettres ?Inscrivez-vous sans attendre
OOcéan. Une plongée dans l’invisible | Pop’Sciences Mag #6 ©Pop’SciencesLes milieux marins, bien qu’ils soient encore peu explorés, subissent de plein fouet les contrecoups des activités humaines. Pollutions plastiques ou industrielles, réchauffement des eaux, fonte des glaces, acidification généralisée des mers… L’hasardeuse gestion des ressources terrestres et océaniques par les humains a mis en péril l’équilibre de l’océan, pilier du vivant. Malgré cela, une lueur d’espoir s’est ravivée pendant la longue période de confinement que nos sociétés ont traversé entre mars et mai 2020. Le volume et l’intensité de nos activités a baissé de telle sorte que le vivant a rapidement repris ses marques là où on ne l’attendait plus.À Venise, en Méditerranée et sur une majeure partie de nos littoraux nous avons constaté – stupéfaits et rassurés – que le reste du monde vivant était doué d’une capacité de résilience plus importante que nous l’escomptions.Du constat à l’action, la marche est grande et ce nouveau numéro de Pop’Sciences Mag contribue à rappeler que les milieux marins sont essentiels à notre subsistance. Partons du principe que (mieux) connaître les océans, c’est déjà (mieux) les protéger. De nombreuses équipes de recherche de l’Université de Lyon, bien que ni la ville de Lyon ni Saint-Etienne n’aient de façade maritime, étudient de nombreux phénomènes sous-marins : mécanique des fluides, chimie des océans, acoustique, microbiologie, géologie, archéologie sous-marine, droit international … Autant de disciplines à l’affut de phénomènes parfois imperceptibles, mais primordiaux pour la compréhension et la préservation des fonds marins.La part invisible de l’océanDans le creux des courants, à la surface et dans les profondeurs des mers, se cachent des sons, une faune, des édifices, des microparticules et des phénomènes chimiques presque insaisissables. C’est à cette part invisible et mystérieuse que l’Université de Lyon via Pop’Sciences Mag s’intéresse. Une exploration de l’univers océanique en saisissant son rôle crucial dans la régulation du climat, en traversant les frontières invisibles qui le morcelle, en observant les surprenants phénomènes de bioluminescence qui se produisent dans les abysses, en écoutant les complexes paysages sonores qui s’y dessinent et en partant à la recherche des ports perdus de l’Antiquité.Allez au-delà de ce que vous pensez connaître de l’océan en étudiant ce qu’il nous cache le plus. Car, c’est dans l’imperceptible et l’inexploré des milieux marins que se dissimulent les raisons de croire à leur préservation.Plongez dans l’invisible !Stéphane MartinotAdministrateur provisoire de la COMUE Université de LyonCOMMENCER LA LECTUREExemplaire papier sur demande (envoi gratuit par la poste) Avec la participation des laboratoires de l’Université de Lyon suivants : La Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux (CNRS, Université Lumière Lyon 2, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Étienne, ENS de Lyon, Aix Marseille Université)L’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1)Le Laboratoire d’Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, ENTPE)Le Laboratoire de mécanique des fluides et d’acoustique (CNRS, École Centrale de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon)L’Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1)Le Laboratoire de Géologie de Lyon Terre-Planète-Environnement (CNRS, ENS de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1)Le Centre de droit international (Université Jean Moulin Lyon 3).
LLe vacarme des fonds marins L’équilibre biologique des océans tient pour beaucoup à la qualité de leurs paysages acoustiques. Il est indispensable de pouvoir les préserver au mieux des nuisances sonores produites par les humains, regroupées sous le savant terme d’anthropophonie.15 juin 2020Pour évoquer la cacophonie qui règne dans les profondeurs sous-marines, nous recevons Aline Pénitot (documentariste et compositrice) et Fabienne Delfour (éthologue et cétologue).Car non, les milieux marins ne sont pas un havre de silence. C’est une exploration des paysages sonores dans laquelle nous nous engageons. Des bruits “naturels” qui sont produits par les animaux marins dans leurs vocalises ou bien par le fracas des vagues, mais aussi d’autres types de bruits. Ceux qui ne devraient pas être là, c’est-à-dire un bruit de fond non naturel – terrible et invisible – provoqué par les activités humaines en mer (moteurs, forages et autres sonars …) : regroupés sous le savant terme d’anthropophonie. L’équilibre biologique des océans tient pour beaucoup à la qualité de leurs paysages sonores. Comment s’y prend-on pour capter les sons sous l’eau ? Que nous racontent-ils ? Quelles sont les conséquences de l’anthropophonie sur la faune marine ? Comment la préserver de nos nuisances ?Réalisation et technique : Studio Plus HuitAnimation : Samuel Belaud – Université de Lyon, Pop’SciencesPour aller plus loin dans les profondeurs sonores des océans :Découvrez les séries d’Aline Pénitot sur la page de la série documentaire de France CulturePlongez vous dans la lecture du dernier livre de Fabienne Delfour “Que pensent les dindes de Noël ? Oser se mettre à la place de l’animal”, aux éditions Tana.Lisez le dernier numéro de Pop’Sciences Mag “Océan une plongée dans l’invisible”, avec une mention spéciale – en lien avec la thématique de notre podcast – pour l’article de Ludovic Viévard “À la découverte des paysages sonores marins”.Ce podcast produit par l’Université de Lyon, donne la possibilité à tous les curieux de sciences de s’informer sur les actualités, de débattre sur les savoirs et d’interagir avec le monde de la recherche. 30 minutes d’une création sonore originale, pour éclairer le monde qui nous entoure et proposer des clés pour construire celui de demain.Écoutez, vous comprendrez !Océan
FFaut-il laisser l’océan au repos ? Pendant les quelques semaines de confinement lié à la pandémie de Covid-19, le bruit des moteurs, les chantiers offshore, la surpêche ont drastiquement baissé en intensité. Cette trêve méritée ne restera-t-elle qu’une brève parenthèse enchantée pour les océans ? Ou bien une occasion sans pareille pour réinventer notre rapport aux écosystèmes marins et à l’usage que nous faisons de leurs richesses ? Ces 3 conférences scientifiques nous permettent d’interroger le devenir des milieux marins.Avec Henri Bourgeois Costa, expert en économie circulaire pour la mission de la Fondation Tara Océan sur les pollutions plastiques.Avec Sylvain Pichat, Maitre de conférences en géologie et paléo-océanographie, à l’ENS de Lyon (Laboratoire de Géologie de Lyon) et chercheur invité au Max Plank Institute. Avec Kiara Néri, Maîtresse de conférences en droit international et maritime, à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 (Centre de droit international).Programmation réalisée en collaboration avec la Maison de l’environnement.Ils soutiennent la réalisation de ce programme
OOcéan. Une plongée dans l’invisible | Pop’Sciences Mag #6 Les milieux marins, bien qu’ils soient encore peu explorés, subissent de plein fouet les contrecoups des activités humaines. Pollutions plastiques ou industrielles, réchauffement des eaux, fonte des glaces, acidification généralisée des mers… L’hasardeuse gestion des ressources terrestres et océaniques par les humains a mis en péril l’équilibre de l’océan, pilier du vivant.ÉÉDITOMalgré cela, une lueur d’espoir s’est ravivée pendant la longue période de confinement que nos sociétés ont traversé entre mars et mai 2020. Le volume et l’intensité de nos activités a baissé de telle sorte que le vivant a rapidement repris ses marques là où on ne l’attendait plus. À Venise, en Méditerranée et sur une majeure partie de nos littoraux nous avons constaté – stupéfaits et rassurés – que le reste du monde vivant était doué d’une capacité de résilience plus importante que nous l’escomptions. Découvrir le magTéléchargez le magazine en .pdfExemplaire papier sur commande (envoi gratuit par la poste)Du constat à l’action, la marche est grande et ce nouveau numéro de Pop’Sciences Mag contribue à rappeler que les milieux marins sont essentiels à notre subsistance. Partons du principe que (mieux) connaître les océans, c’est déjà (mieux) les protéger. De nombreuses équipes de recherche de l’Université de Lyon, bien que ni la ville de Lyon ni Saint-Étienne n’aient de façade maritime, étudient de nombreux phénomènes sous-marins : mécanique des fluides, chimie des océans, acoustique, microbiologie, géologie, archéologie sous-marine, droit international … Autant de disciplines à l’affut de phénomènes parfois imperceptibles, mais primordiaux pour la compréhension et la préservation des fonds marins.La part invisible de l’océanDans le creux des courants, à la surface et dans les profondeurs des mers, se cachent des sons, une faune, des édifices, des microparticules et des phénomènes chimiques presque insaisissables. C’est à cette part invisible et mystérieuse que l’Université de Lyon via Pop’Sciences Mag s’intéresse. Une exploration de l’univers océanique en saisissant son rôle crucial dans la régulation du climat, en traversant les frontières invisibles qui le morcelle, en observant les surprenants phénomènes de bioluminescence qui se produisent dans les abysses, en écoutant les complexes paysages sonores qui s’y dessinent et en partant à la recherche des ports perdus de l’Antiquité.Allez au-delà de ce que vous pensez connaître de l’océan en étudiant ce qu’il nous cache le plus. Car, c’est dans l’imperceptible et l’inexploré des milieux marins que se dissimulent les raisons de croire à leur préservation.Plongez dans l’invisible !Stéphane Martinot, Administrateur provisoire de la COMUE Université de LyonAvec la participation des laboratoires de l’Université de Lyon suivants : La Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux (CNRS, Université Lumière Lyon 2, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Etienne, ENS de Lyon, Aix Marseille Université)L’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1) Le Laboratoire d’Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, ENTPE)Le Laboratoire de mécanique des fluides et d’acoustique (CNRS, Ecole Centrale de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon)L’Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1)Le Laboratoire de Géologie de Lyon Terre-Planète–Environnement (CNRS, ENS de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1)Le Centre de droit international (Université Jean Moulin-Lyon 3).
112 solutions océaniques pour lutter contre le réchauffement climatique Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisibleIllustrations : Solène Rebière. Par Benoît de La Fonchais | 4 juin 2020L’océan se trouve au cœur du système climatique de la planète. Sa santé est donc cruciale non seulement pour les écosystèmes marins mais aussi pour la survie de toute l’humanité.Plus que jamais, nous devons le protéger. Mais nous pouvons aussi faire de l’océan le premier levier de lutte contre le réchauffement planétaire. C’est le message délivré par une équipe internationale de chercheurs en octobre 2018*. S’appuyant sur une vaste bibliographie, ils ont évalué le potentiel d’une douzaine de solutions, locales ou globales, que l’océan nous offre pour lutter contre le changement climatique.Avertissement : toutes ne sont pas également réalistes, efficaces ou pertinentes (notamment les solutions génétiques ou de géo-ingénierie), mais elles représentent des pistes concrètes sur lesquelles gouvernements et populations doivent réfléchir ensemble.* Ocean Solutions to Address Climate Change and Its Effects on Marine Ecosystems – Frontiers in Marine Science – Volume 5 – 2018 – p. 337 1. Développer les énergies marines renouvelablesUtiliser l’énergie des vents, des courants, de la marée, de la houle, exploiter les différences de température des eaux.©Solène Rebière 2. Préserver et restaurer la végétation côtièreLa végétation littorale (mangrove, marais salants, herbiers marins…) contribue à l’absorption du CO2 d’origine anthropique©Solène Rebière 3. Fertiliser l’océanEnrichir l’océan en éléments nutritifs (fer) pour développer le phytoplancton et augmenter ainsi sa capacité d’absorption en CO2.4. Alcaliniser l’océanEnrichir l’océan en ions magnésium, sodium ou calcium pour améliorer la solubilité du CO2©Solène Rebière 5. Lutter contre la pollutionLimiter les sources de pollution d’origines terrestre ou fluviale (eaux usées, plastiques…).6. Protéger les habitats et les écosystèmesCréer des aires marines protégées pour préserver la biodiversité marine et les services rendus par les océans.©Solène Rebière 7. Préserver les ressourcesArrêter la pêche intensive et la surexploitation des réserves halieutiques.8. Augmenter l’albédo de l’océan (le pouvoir réfléchissant de sa surface)Tapisser la surface de l’océan d’une mousse non polluante pour réfléchir les rayons lumineux.©Solène Rebière 9. Augmenter le pouvoir réfléchissant des nuagesPulvériser à grande échelle de l’eau de mer ou d’autres substances dans la basse atmosphère.10. Surveiller l’hydrologieContrôler la qualité des eaux et des sédiments qui se déversent dans l’océan au niveau des grandsbassins fluviaux.©Solène Rebière 11. Restaurer les écosystèmes dégradésRevitaliser ou recréer des récifs coralliens, par exemple.12. Agir sur la génétiqueModifier les gènes des espèces marines pour qu’elles s’adaptent au réchauffement climatique.©Solène Rebière Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible
DDans les ports antiques, les peuples échangent et fraternisent Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisiblePar Cléo Schweyer | 4 juin 2020Dans les ports de l’époque étrusque (IXe au Ier siècle avant Jésus-Christ), les peuples pratiquent les mêmes cultes et nouent des alliances commerciales et familiales.« La fraternité est indispensable pour s’en sortir dans le commerce international : fraternité familiale, fraternité entre les concitoyens et fraternité religieuse », souligne Pascal Arnaud, archéologue et spécialiste de l’histoire maritime. « Les familles se transmettent, de génération en génération, des tessères d’hospitalité : de petites tablettes qui prouvent les liens noués avec une autre famille, dans un autre comptoir maritime », raconte ainsi l’étruscologue Gilles Van Heems. Il rappelle que les comptoirs, implantations maritimes et commerciales, sont loin du modèle colonial que l’on a souvent en tête aujourd’hui. Ce sont des espaces d’ »interculturation », comme à Lattes (Languedoc) où les Gaulois étaient fortement impliqués dans la gestion du commerce.Les célèbres lamelles de Pyrgi, des tablettes d’or gravées apposées sur les portes du temple de la cité portuaire, sont rédigées en étrusque et en phénicien. /DRDans les zones portuaires, des marins de toute la Méditerranée prient épaule contre épaule au sein des mêmes sanctuaires. « Les divinités universelles se développent très rapidement en contexte maritime. Le temple, c’est la digue qui ne cède pas quand les autres digues ont cédé », éclaire Pascal Arnaud. Les célèbres lamelles de Pyrgi, des tablettes d’or gravées apposées sur les portes du temple de la cité portuaire, sont rédigées en étrusque et en phénicien. Le sanctuaire était d’ailleurs consacré à la déesse Uni, qui est l’équivalent de Héra Les célèbres lamelles de Pyrgi, des tablettes d’or gravées apposées sur les portes du temple de la cité portuaire, sont rédigées en étrusque et en phénicien. pour les Grecs et d’Astarté chez les Phéniciens.Notre vision de la vie en Méditerranée est ainsi en partie fausse : nous imaginons à tort un monde grec côtoyer un monde étrusque, sur le modèle des états-nations modernes. Dans la Méditerranée antique, on trouve au contraire des espaces linguistiques ouverts, où la notion d’identité nationale telle que nous l’entendons n’existe pas. « On pense avec les idées de son temps », résume Pascal Arnaud. Un regard que l’archéologie d’aujourd’hui contribue à renouveler.Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible