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Transformer les plastiques recyclés en appareillages orthopédiques pour les populations vulnérables

TTransformer les plastiques recyclés en appareillages orthopédiques pour les populations vulnérables

D’après l’OMS, seulement 5 à 15 % des personnes ayant besoin d’un appareil orthopédique y ont accès dans les pays à faibles revenus ou en contexte de guerre. Pour pallier ce constat, Handicap International a intégré l’impression 3D sur ses territoires d’intervention depuis 2017. Aujourd’hui, l’organisation non gouvernementale se voit confrontée à des problématiques logistiques coûteuses, liées à l’importation de la matière première depuis l’Europe. Et s’il était désormais possible de fabriquer des appareillages orthopédiques à base de plastiques recyclés, trouvés localement ?

Au sein de l’INSA Lyon, Valentine Delbruel, ingénieure INSA et doctorante, travaille sur l’optimisation de la composition d’un plastique recyclé, qui pourrait convenir à la fabrication additive d’orthèses : une façon de lutter contre la pollution plastique tout en rendant plus accessibles les solutions orthopédiques. Réalisés en collaboration avec Handicap International et trois laboratoires de l’INSA Lyon (MatéIS, IMP et LaMCoS), les travaux de la doctorante serviront aux équipes terrain d’Handicap International.  

L’impression 3D : une innovation pratique mais une logistique difficile
Traditionnellement réalisés par thermoformage, les appareillages orthopédiques relèvent d’un procédé de fabrication long et coûteux. Dans les zones où l’accès aux centres de soin est déjà difficile, les aller-retours nécessaires aux ajustements et le temps de rééducation sont des freins supplémentaires, rallongeant la procédure de soin de plusieurs semaines pour une prothèse. Depuis 2017, Handicap International utilise l’impression 3D pour pallier ce problème. Les fabrications sont facilitées, plus rapides et personnalisables à chaque patient. « L’impression 3D a changé la façon de prendre les mensurations des patients car elles peuvent être prises à distance grâce à un scanner 3D », explique Valentine Delbruel. « Seulement, ce type de fabrication nécessite des filaments composés de plastique qui sont actuellement fabriqués en Europe. Cela pose des problèmes logistiques, notamment aux niveaux des frontières. En constatant cette problématique rencontrée par ses équipes, Handicap International s’est interrogé : est-il possible de continuer à faire de l’impression 3D, avec des matières plastiques locales, si possible recyclées ? »

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Des emballages jetables, compostables et comestibles

DDes emballages jetables, compostables et comestibles

Le plastique n’est plus du tout fantastique : omniprésent, on le sait désormais nocif pour l’environnement, la santé humaine et les écosystèmes. Seulement, le plastique est pratique. Ou tout du moins, l’emballage jetable l’est pour bon nombre de situations de la vie courante.

Pierre-Yves Paslier, diplômé du département matériaux de l’INSA Lyon, a fondé l’entreprise « Notpla ». Avec elle, il met en évidence un fait : dans la nature, l’emballage existe et ne dure jamais plus longtemps que son contenu, comme la peau d’un fruit. L’entreprise de l’ingénieur-produit a trouvé la recette pour fabriquer des emballages jetables et même comestibles à partir d’algues. L’innovation a récemment été récompensée par le Prince William, à travers le Earthshot Prize 2022, dans la catégorie « Construire un monde sans déchets ».

La décomposition du déchet à base d’algues est très rapide. © Notpla

Avec « Notpla », vous introduisez une innovation de taille dans le monde du packaging : remplacer le plastique des emballages jetables par un matériau biosourcé, l’algue. Pourriez-vous résumer ?

Nos produits sont des emballages dits « jetables » dédiés à la consommation instantanée ou hors de chez soi comme les repas à emporter ou les snacks pendant les évènements sportifs. Nous avons souhaité nous concentrer sur l’industrie du déchet jetable car c’est souvent celui qui est le plus à même de se retrouver directement dans la nature. À la différence du packaging plastique ou carton généralement utilisés dans ces cas-là, nos solutions sont naturellement biodégradables puisqu’elles sont fabriquées à base d’algues. L’idée était de ne pas produire un déchet que la nature ne pourrait pas gérer. Concrètement, il suffit de mettre l’emballage au compost ou même, de le manger pour que celui-ci disparaisse ! (…)

>> Lire la suite de l’interview sur le site :

Insa lyon

Déchets sauvages : la persistante stigmatisation des plus pauvres | Pop’Sciences Mag #11

DDéchets sauvages : la persistante stigmatisation des plus pauvres | Pop’Sciences Mag #11

En matière de déchets et particulièrement dans le cas du plastique, la responsabilité de la pollution incombe encore largement aux consommateurs, notamment à travers l’injonction au tri sélectif. Mais cette culpabilisation est telle que ces derniers développent ensuite une attitude sociale ambiguë, qui consiste à rejeter à nouveau la faute sur d’autres citoyens plutôt que de regarder à la source du problème. Et comme bien souvent, ce sont ceux qui génèrent le moins de déchets, c’est-à-dire les populations défavorisées, qui souffrent le plus de cette stigmatisation.

Par Samuel Belaud,

Pop’Sciences Mag #11 | Déplastifier le monde ? | Novembre 2022

Le sociologue Denis Blot (Université de Picardie – Jules Verne) explique qu’on ne sait finalement pas vraiment comment les déchets se retrouvent dans la nature et que face à cette méconnaissance, nous avons tendance à convoquer des stéréotypes sociaux plutôt que de nous tourner vers les raisons profondes de la contamination. Pour le chercheur, « à de très rares exceptions, dans mes études de terrain, ce sont toujours les populations reléguées qui sont désignées comme responsables des pollutions : les roms, les sdf, les ‘’cassos’’… ». Il s’agit d’un préjugé social prégnant, « qui date de l’hygiénisme de la fin du 19e siècle », précise-t-il, qui veut que les plus pauvres négligent plus que les autres la salubrité de leur environnement. Cette « frontière morale »[1] comme définie par Pierre Paugam, confine les débats autour de la responsabilité environnementale à l’échelle des consommateurs ; et occulte le rôle joué par l’industrie dans la dissémination des plastiques.

Du chiffonnier (à gauche) aux enfants ramasseurs d’ordures (à droite), la figure du collecteur de déchets n’a pas réellement évolué depuis deux siècles. Le bas de l’échelle sociale tient toujours le rôle et la corporation souffre des mêmes attributs discriminants : insalubre et indésirable. © Eugène Atget (1899) © Jonathan McIntosh (2004)

Cette distinction prégnante entre la négligence des pauvres et la propreté des autres, montrerait donc que les discours dominants de l’écologie sont encore construits autour d’une morale qui appartient essentiellement aux classes aisées. Dans un article paru en 2015[2], Jean-Baptiste Comby précisait que ces discours et cette morale contribuent « à un mépris de classe qui, en matière d’écologie, se manifeste toutes les fois où l’on s’étonne du fait que, malgré leurs « vieilles » voitures ou leurs logements « mal » isolés, les modes de vie des moins privilégiés présentent tendanciellement une empreinte écologique plus faible que ceux des autres milieux sociaux ».

Ce sont pourtant bien les 10 % des personnes les plus riches qui génèrent près de la moitié des gaz à effets de serre sur Terre[3]. Ce déni « de la distribution sociale des pollutions » telle que le chercheur le décrit, occulte la véritable responsabilité des industriels dans la crise écologique, il écarte les populations les plus pauvres de la construction d’une morale environnementale et, in fine, entretient le statu quo du tout plastique.

  • [1] Paugam, S. et al. Ce que les riches pensent des pauvres, Le Seuil, Paris, 352 p. (2017).
  • [2] Comby, J. À propos de la dépossession écologique des classes populaires. Savoir/Agir, 33 : 23-30, (2015).
  • [3] Chancel, L., Piketty, T., Saez, E., Zucman, G. et al. World Inequality Report 2022, World Inequality Lab, p.122 (2022).

PPOUR ALLER PLUS LOIN :

Le paradoxe de la civilisation plastique

Déplastifier le monde | Rencontre-débat Pop’Sciences

DDéplastifier le monde | Rencontre-débat Pop’Sciences

SSOIRÉE DE LANCEMENT DU POP’SCIENCES MAG #11

Il n’aura fallu qu’un demi-siècle au plastique pour devenir indispensable, mais également proliférer au point de générer une pollution qui semble hors de contrôle.

A l’occasion de la sortie du 11e numéro du Pop’Sciences Mag, Déplastifier le monde, Pop’Sciences vous propose d’assister à une rencontre-débat.

A la Maison du livre, de l’image et du son (MLIS) à Villeurbanne.

Le 22 novembre de 17h30 à 19h, suivie d’un temps convivial.

Cette rencontre-débat aura pour ambition d’interroger le rapport de notre société moderne aux matières plastiques. Nos modes de production doivent-ils être remis en question ? Les nouveautés technologiques sont-elles la solution ? Tout repose-t-il sur les épaules des consommateurs ?

Autant de questions que nous vous proposons d’explorer sous les regards croisés de Myra Hird, professeure spécialisée dans la sociologie des déchets, Yvan Chalamet, enseignant-chercheur en sciences des matériaux, et Sylvain Bourmeau, journaliste et directeur du média AOC.


©Visée A

PROGRAMMATION

17h30 – Présentation du 11e numéro du Pop’Sciences Mag

17h45 – Rencontre – débat avec Myra Hird, Yvan Chalamet et Sylvain Bourmeau

19h – Temps de convivialité

Jauge public limitée, pensez à vous inscrire via le formulaire ci-contre (ci-dessous sur mobile).


 

Un événement Pop’Sciences organisé en collaboration avec la Maison du livre, de l’image et du son de Villeurbanne.

Programmation développée dans le cadre du projet Lysières – Sciences avec et pour la société.

Ils soutiennent la réalisation de ce programme :

Le plastique en débat au lycée Magenta | Reportage Pop’Sciences Jeunes débat – épisode 1/2

LLe plastique en débat au lycée Magenta | Reportage Pop’Sciences Jeunes débat – épisode 1/2

Dans le cadre des projets Pop’Sciences Jeunes, des élèves de seconde du lycée Magenta (Villeurbanne) ont participé pendant cinq semaines à la construction d’un débat sur la thématique des déchets plastiques.

Un reportage réalisé par Samantha Dizier, journaliste scientifique
pour Pop’Sciences – Mai 2021

Salle 203, deuxième étage. Les élèves du Lycée professionnel Magenta (Villeurbanne) discutent, chahutent un peu. Les tables ont été poussées le long des murs et les chaises sont placées en arc de cercle. Ce n’est pas un cours habituel. Pop’Sciences est venu s’immiscer dans le quotidien de l’établissement et proposer aux élèves d’une classe de seconde de débattre d’un sujet essentiel : la pollution plastique.

« Le plastique est présent partout, rappelle une lycéenne. Et son temps de décomposition est en moyenne de 450 ans. » Sa camarade et elle présentent le sujet de la discussion qui va suivre : Face au boom des déchets plastiques, la technologie peut-elle nous sauver ? Derrière elles, un diaporama rappelle les raisons qui ont poussé les lycéens à se poser cette question : pollution des océans, danger pour notre santé, mais aussi pour une multitude d’espèces… les récriminations contre ce matériau sont nombreuses. Et les élèves ne manquent pas d’exemples percutants : il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan d’ici 2050. Des arguments qu’ils tirent de quatre séances de travail préalables avec Pop’Sciences.

Un dispositif expérimental

Remontons un peu le temps et revenons quelques semaines en arrière dans les coulisses du débat. Les médiatrices de Pop’Sciences ont mis en place un dispositif expérimental dont le but est d’accompagner les élèves dans la construction d’un débat sur un sujet de société proche de leur quotidien. Au cours de ces séances, les lycéens ont pu s’interroger sur notre gestion des déchets plastiques et leurs conséquences en terme de pollution, par le biais de rencontres avec plusieurs intervenants. Débats mouvants, ateliers pratiques et présentations interactives ont alors ponctué les sessions. Les premiers à intervenir étaient des membres de l’association Zéro Déchet Lyon, dont la mission est d’informer et de sensibiliser sur les problématiques des déchets. Ils ont ainsi invité les élèves à réfléchir sur leurs propres pratiques.

Yvan Chalamet présente aux lycéens des innovations en matière de recyclage / © Vincent Noclin

Des scientifiques du Laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères  ont également été accueillis dans les salles de classe. Frédéric Prochazka, enseignant-chercheur en ingénierie des matériaux et des polymères, a présenté aux élèves un matériau innovant à base de protéines de lait, alternatif au plastique. Yvan Chalamet, professeur en science des matériaux, les a, quant à lui, sensibilisé à la démarche d’éco-conception menée par de nombreux laboratoires de recherche. Ces rencontres ont apporté aux lycéens des arguments précieux pour nourrir leur débat. Sofia, Shaïna, Nadine, Jean-Marie, Kévin et Parantzem se sont alors portés volontaires pour mener le débat final qui a été construit avec l’ensemble de la classe.

Le plastique au banc des accusés

Et le grand jour est arrivé. Une dizaine de personnes a été invitée à assister au débat, dont des élus de Villeurbanne ; les élèves sont quelque peu nerveux. Ils répètent leurs arguments, notés sur leurs téléphones. Gaëlle Veillaux, leur professeure documentaliste, leur donnent des conseils pour bien placer leur voix. « Il faut parler avec le ventre », dit un élève à sa camarade. Certains demandent une dernière précision aux médiatrices de Pop’Sciences.

Le débat commence entre deux « chuts » impérieux des professeurs. D’une voix peu assurée, les élèves se lancent. Et le premier sujet de discussion n’est autre que le tri et le recyclage du plastique. Une solution intéressante, mais qui a ses limites selon les lycéens : lors de tout recyclage d’une bouteille en plastique en une nouvelle bouteille, il est quand même nécessaire de rajouter environ 30 % de plastique vierge. De la même manière, le tri n’est pas toujours la solution, comme nous explique Sofia : « on ne fait que déplacer le problème, car on envoie nos déchets dans d’autres pays. En 2016, la moitié des déchets plastiques était envoyée en Chine. »

Matériau innovant à base de protéines de lait, alternatif au plastique, de l’entreprise LACTIPS / © Vincent Noclin

Les élèves viennent, ensuite, à discuter des alternatives possibles à ce matériau. Et ils reprennent l’exemple du plastique à base de protéines de lait, présenté par Frédéric Prochazka. Mais là aussi des limites pointent le bout de leur nez. Une lycéenne explique timidement que cette matière coûte 10 euros le kilo, alors que le plastique classique coûte 1,50 euro le kilo.

Gourde versus Bouteille en plastique

Nous pouvons également avoir un rôle à jouer au travers de nos actes individuels. Jean-Marie nous rappelle qu’« on peut faire nos courses autrement, en utilisant des sacs en tissu au lieu de sacs en plastique. Nous pouvons utiliser la règle des trois R : Refuser (l’utilisation des sacs en plastique), Réduire (utiliser les sacs en tissu de la maison) et Réutiliser (prendre des gourdes au lieu de bouteilles en plastique). » L’élève attrape une gourde et une bouteille d’eau pour souligner son argumentation.

Mais un autre élève souligne que les entreprises doivent aussi faire des efforts, comme dans le cas des gâteaux qui sont suremballés. L’État a ainsi un rôle à jouer en créant, par exemple, des taxes sur le suremballage. Les lycéens concluent leur débat : « Pour réduire l’utilisation du plastique, il faudrait d’abord que l’État étende les restrictions. Puis, il faudrait trouver une alternative pour remplacer le plastique et ensuite l’interdire tout court. » 

Et dans la vie de tous les jours ?

Le public applaudit. Les élèves se détendent, se mettent à rire. Des mains se lèvent : « est-ce que ça vous a poussé à réfléchir à des solutions dans votre vie de tous les jours, comme dans le lycée ? ». Un lycéen fait remarquer qu’il n’y a pas de poubelles de recyclage dans les classes. Les professeurs se joignent à la réflexion collective. Ils soulignent que l’établissement ne disposant pas de cantine scolaire, cela incite à l’achat de repas dans des barquettes jetables, bien souvent en plastique.

« J’ai vraiment appris des choses aujourd’hui », se réjouit une élue. « Mais vous, qu’est-ce que vous retenez de ce débat ? » Les élèves ne se bousculent pas de prime abord pour répondre. Puis un courageux se lance : « J’ai dit à mon père qu’on pourrait utiliser des sacs en tissu au lieu des sacs en plastique, et il a dit oui ». Un autre avoue ne pas s’être intéressé avant à ce problème et qu’il a appris des choses au cours de ces séances. Et une dernière conclue : « Ce que j’ai retenu, c’est que le meilleur déchet, c’est celui qui n’existe pas. »

Deux élèves, Sofia et Parantzem, ont accepté de nous partager leur ressenti à l’issue du débat : une interview à chaud !

Pour lire l’épisode 2 des reportages sur les Pop’Sciences Jeunes débat, c’est par ici.

Ciné-Défis « Trashed »

CCiné-Défis « Trashed »

La Maison de l’Environnement vous invite à son rendez-vous quinzomadaire pour une projection gratuite sur un enjeu écologique : les Ciné-Défis ! Le 15 décembre, la Maison de l’Environnement projette « Trashed » de Jeremy Irons.

TRASHED suit le voyage à travers le monde de l’acteur oscarisé Jeremy Irons pour étudier les dommages causés par les déchets sur l’environnement et notre santé. De l’Islande à l’Indonésie en passant par la France et le Liban, il rencontre des scientifiques, des politiciens et des gens ordinaires dont la santé et le mode de vie ont été profondément affectés par cette pollution. Terrible et beau à la fois, ce documentaire délivre aussi un message d’espoir et montre qu’il existe des démarches alternatives pour régler le problème.

La projection sera suivie par la découverte de défis proposés par les associations pour agir sur la réduction des déchets.

En savoir plus :

Maison de l’environnement

Faut-il laisser l’océan au repos ?

FFaut-il laisser l’océan au repos ?

Pendant les quelques semaines de confinement lié à la pandémie de Covid-19, le bruit des moteurs, les chantiers offshore, la surpêche ont drastiquement baissé en intensité. Cette trêve méritée ne restera-t-elle qu’une brève parenthèse enchantée pour les océans ? Ou bien une occasion sans pareille pour réinventer notre rapport aux écosystèmes marins et à l’usage que nous faisons de leurs richesses ? Ces 3 conférences scientifiques nous permettent d’interroger le devenir des milieux marins.

Avec Henri Bourgeois Costa, expert en économie circulaire pour la mission de la Fondation Tara Océan sur les pollutions plastiques.

Avec Sylvain Pichat, Maitre de conférences en géologie et paléo-océanographie, à l’ENS de Lyon (Laboratoire de Géologie de Lyon) et chercheur invité au Max Plank Institute.

 Avec Kiara Néri, Maîtresse de conférences en droit international et maritime, à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 (Centre de droit international).


Programmation réalisée en collaboration avec la Maison de l’environnement.

Ils soutiennent la réalisation de ce programme

   

 

Faut-il laisser l’océan au repos ? [Pop’Sciences Forum]

FFaut-il laisser l’océan au repos ? [Pop’Sciences Forum]

3 conférences scientifiques captivantes – depuis chez vous – pour s’interroger sur le devenir des fonds marins.

RDV le 8 juin à 17h30. Événement retransmis en direct sur cette page, ainsi que sur Facebook et YouTube. Pour dialoguer et poser vos questions directement aux intervenants, inscrivez-vous dès maintenant !

Le confinement généralisé a offert une trêve aux écosystèmes marins. Pendant quelques semaines, le bruit des moteurs, les chantiers offshore, la surpêche ont drastiquement baissé en intensité. Difficile de penser au monde d’après sans réinventer notre rapport aux écosystèmes marins et à l’usage que nous faisons de leurs richesses. L’occasion de sceller un nouveau pacte avec l’Océan. Les conférences sont enregistrées en direct depuis la Maison de l’Environnement de Lyon.

  • 17h30 : Pollutions plastiques des océans. L’état d’urgence est déclaré ! Avec Henri Bourgeois Costa, expert en économie circulaire pour la mission de la Fondation Tara Océan sur les pollutions plastiques.
  • 18h15 : Préserver la machinerie océanique et sa fonction de régulatrice majeure du climat. Avec Sylvain Pichat, Maitre de conférences en géologie et paléo-océanographie, à l’ENS de Lyon (Laboratoire de Géologie de Lyon) et chercheur invité au Max Plank Institute.
  • 19h00 : Sanctuariser 30% des aires marines : un défi géopolitique. Avec Kiara Néri, Maîtresse de conférences en droit international et maritime, à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 (Centre de droit international).

 PROGRAMMATION Océan   |   LE MAG


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Programmation réalisée en collaboration avec la Maison de l’environnement.

Ils soutiennent la réalisation de ce programme