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Le séquençage de l’ADN … C’est quoi ?

LLe séquençage de l’ADN … C’est quoi ?

Nous avons tous déjà entendu parler de séquençage ADN, que ce soit en regardant une série policière ou médicale, par exemple. Du neuf Docteur ? vous explique dans cette vidéo ce qu’est le séquençage, comment ça fonctionne, et à quoi ça sert.

L’ADN n’aura plus de secret pour vous !

>> Regarder la vidéo :

 

 

 

Faire face aux maladies de société

FFaire face aux maladies de société

Selon les données du 6e rapport du GIEC, le changement climatique est la plus grande menace pour la santé humaine. Maladies cardiovasculaires causées par les hausses des températures, maladies respiratoires liées à la pollution atmosphérique, maladies animales transmissibles à l’homme causées par l’effondrement de la biodiversité et l’agriculture intensive, ou encore problèmes de santé mentale, avec le développement de troubles anxieux et des traumatismes causés par les catastrophes naturelles.

Toutes ces maladies de société ont un trait commun : « Elles sont intrinsèquement liées aux nouveaux modes de vie de nos sociétés industrialisées. C’est un constat difficile, dont il ne faut pas se détourner », ont affirmé Marianne Chouteau et Adina Lazar, enseignantes chercheuses à l’INSA Lyon. À l’occasion du deuxième séminaire « Let’s look up! » en mai dernier, le collectif de chercheurs et d’enseignants-chercheurs de l’INSA Lyon et de l’Université Lyon 1 ont exploré cette thématique.

>> Le cas des zoonoses
Les dernières décennies ont montré une accélération dans l’émergence de zoonoses, ces maladies qui passent de l’animal à l’homme. Déjà identifié depuis le Néolithique, il est désormais connu que ce mécanisme de contamination peut être à l’œuvre dans différents cas : lors d’un contact direct avec un animal contaminé ; par l’intermédiaire de l’environnement (eau, sols) ; par l’intermédiaire d’un animal vecteur ; ou encore par la consommation d’aliments d’origine animale contaminés. C’est avec la présentation détaillée de cette pathologie bovine que débute la présentation de Thierry Baron1,chef de l’Unité Maladies Neurodégénératives de Lyon. Après des années de recherches sur les maladies à prions, il dirige aujourd’hui des études sur la maladie de Parkinson et autres variants. À travers ses travaux, il a pu montrer que le développement de cette maladie pouvait être favorisé par l’exposition à divers composés naturels ou artificiels comme les pesticides. « Les maladies à prions sont, dans la plupart des cas, considérées comme sporadiques, et leur cause est inconnue. Mais parfois des clusters de malades sont observés localement, il est alors possible d’aller rechercher les déterminants possibles de ces maladies par des enquêtes de terrain », explique le directeur de recherches de l’ANSES.

>> Environnement et technologie : les autres déterminants de la santé
Dans les années quatre-vingt, la crise de la vache folle avait sévi en Europe, causé notamment par la concentration d’animaux d’élevage. La crise avait entraîné des victimes humaines, des milliers de vaches abattues et une crise économique pour la filière bovine, conséquences d’un changement du procédé industriel de fabrication de farines animales. La baisse de la température de cuisson, qui visait à optimiser la qualité nutritive, limiter le coût de production, et réduire l’impact sur l’environnement et le personnel technique, a conduit à une crise de grande ampleur. Ainsi, dans le cas de la crise de la vache folle, la barrière de l’espèce a été franchie : le prion est passé du mouton à la vache, puis de la vache à l’homme via l’alimentation causant 28 décès recensés et confirmés. Intrinsèquement liée à l’organisation industrielle, cette crise a souligné les limites de la logique de performance de nos sociétés. « C’est une illustration de la nécessité de (…)

>> Lire la suite de l’article sur le site :

Insa lyon 

La science avec Léon | Une série de vidéos scientifiques, vulgarisées, sur la recherche contre le cancer

LLa science avec Léon | Une série de vidéos scientifiques, vulgarisées, sur la recherche contre le cancer

©CLB

Découvrez la chaine YouTube du Centre Léon Bérard – CLB dédiée à la vulgarisation scientifique pour comprendre les enjeux et l’avancée des recherches sur le cancer, pour tous les curieux !

Dans cette série, des chercheurs partagent leurs connaissances et expliquent de manière accessible une thématique ou une question en lien avec le cancer. Le but ? Comprendre, apprendre et répondre à des problématiques encore trop méconnues du grand public.

>> Liste des épisodes actuels :

  • Épisode 1 | Recherche & cancer : comprendre l’apoptose en 3 min !
  • Épisode 2 | Comprendre comment se développe un cancer en 5 min !
  • Épisode 3 | Ribosomes & cancer
  • Épisode 4 | Cellules souches & cancer

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la chaîne YouTube du CLB :

 Centre Léon Bérard

Le Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon s’expose !

LLe Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon s’expose !

Le Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon – CRCL – s’expose ! Cette exposition vise à offrir une perspective inédite sur le monde de la recherche scientifique.

En mêlant science, art et espace public, cette exposition à ciel ouvert offre aux passants une expérience visuelle et informative. Elle permet d’observer, depuis la rue, l’univers fascinant des laboratoires, un monde qui regorge d’objets atypiques et d’une atmosphère unique. L’imagerie scientifique, souvent esthétique et singulière, révèle une autre facette des travaux de recherche.

Cette exposition est également un moyen de montrer les efforts des équipes de recherche dans cette lutte quotidienne contre le cancer. En exposant ces images et ces visages, le CRCL souhaite non seulement souligner leur engagement, mais aussi révéler la richesse du travail scientifique qui se cache derrière les grilles du centre.

Photographe : Éric Le Roux, photographe de l’Université Claude Bernard Lyon 1

>> Le site : 

CRCL

©Eric Le Roux / Université Claude Bernard Lyon 1

Les Échappées inattendues : Exploration microscopique des nuages

LLes Échappées inattendues : Exploration microscopique des nuages

Les Échappées inattendues reviennent au Planétarium de Vaulx-en-Velin pour une deuxième saison !

Le CNRS et le Planétarium de Vaulx-en-Velin, en partenariat avec RSA cosmos vous invitent pour un voyage fascinant au cœur des nuages ! Plongez au cœur des enjeux du réchauffement climatique et venez explorer le rôle essentiel des nuages dans l’équilibre thermique de la Terre. Laissez-vous emporter dans l’infiniment petit grâce à la microscopie électronique révélant les mystères des gouttelettes d’eau formées lors de la condensation à l’origine des nuages.

Cet événement est organisé dans le cadre de la Fête de la Science.

Intervenant :

Un projet réalisé en partenariat avec le Planétarium de Vaulx-en-Velin, RSA Cosmos.

Ces recherches et cette conférence immersive ont été financées en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).

Pour en savoir plus :

Exploration microscopique des nuages

>>> Suivez et partagez l’événement : #ÉchappéesInattendues

Pesticides et cancer

PPesticides et cancer

Une soirée grand-public est organisée sur le thème des Pesticides et cancer, de la recherche à la prévention.

Cette soirée permettra de réunir des experts scientifiques sur ce sujet pour présenter un état des lieux de la recherche actuelle et présenter des résultats liés à des projets menés depuis plus de 10 ans sur le territoire de la Métropole de Lyon.

> Programme :

  • 18h-18h45 : visite des stands et accueil café ;
  • 18h45-20h : conférence plénière ;
  • 20h-20h30 : visite des stands et cocktail convivial.

Intervenantes : 

  • Dre Mary Schubauer-Berigan | Cheffe, Branche Synthèse des données et classification, Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)
  • Dre Astrid Coste | Epidémiologiste, Centre Léon Bérard (CLB)

Co-organisée avec : le Centre International de Recherche sur le Cancer – CIRC -, le Centre Léon Bérard – CLB – et le Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône Alpes – CLARA.

Dans le cadre de : la 8e édition Série d’échanges et dans le cadre de la campagne de prévention Protégeons-nous des pesticides.

> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

CLARA

©DR

Sérendipité et balle magique: comprendre le processus de découverte d’un traitement qui change la vie

SSérendipité et balle magique: comprendre le processus de découverte d’un traitement qui change la vie

La balle magique dessine le chemin suivi par les médecins-chercheurs : observation du monde, hypothèse, expériences … et découverte des remèdes. C’est souvent une utopie, une direction qui peut guider la quête du médecin-chercheur et enchanter son désir de trouver de nouveaux remèdes. Est-il cependant possible de la croiser par hasard dans un mouvement incertain de neurofantaisie ?

La sérendipité est-elle justement une version aléatoire de ce mouvement, un trait de poésie, la clochette d’une fée, la marque d’une intuition d’un esprit averti, ou encore une disposition d’esprit du médecin-chercheur ? Quelle pourrait être la vertu de l’échec dans la rencontre de la sérendipité et de la balle magique ?

À partir d’anecdotes personnelles et de morceaux choisis, Emmanuel FLAMAND-ROZE (neurologue et chercheur) pose une lumière tendre ou critique sur le hasard de la découverte d’un traitement miraculeux pour les maladies orphelines du mouvement.

Intervenant : Pr Emmanuel Flamand-Roze, neurologue et chercheur à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière

Organisé par : le pôle Hospitalo-Universitaire Autisme neuroDéveloppement et Inclusion – HU-ADIS

>> Pour plus d’information :

Centre D’Excellence iMIND

©iMind

« La recherche de la beauté est l’une des motivations principales du chercheur » | The Conversation

«« La recherche de la beauté est l’une des motivations principales du chercheur » | The Conversation

Vendredi 27 septembre, au festival « Sur les épaules des géants » au Havre, Étienne Ghys, mathématicien et académicien, a donné une conférence sur « la merveilleuse histoire des flocons de neige ». L’occasion de s’intéresser à la beauté de la nature vue par les mathématiques et de parler de l’intérêt de faire de la vulgarisation pour un scientifique.

Vous êtes fasciné par les flocons de neige, au point de leur avoir consacré un livre, d’où vient cet intérêt ?Je veux montrer que la nature regorge de choses qui inspirent le mathématicien que je suis et que j’ai plaisir à partager. L’exemple des flocons de neige est absolument merveilleux en premier lieu parce qu’ils sont beaux. La recherche de la beauté est l’une des motivations principales du chercheur. Mais aussi parce l’histoire de la compréhension des flocons est très riche. J’aime beaucoup l’histoire des sciences et l’histoire des maths en particulier. J’ai pris un peu de temps dans mon livre sur les flocons pour décrire quelques épisodes de cette histoire, qui est très ancienne. Je pense en particulier à Kepler, ce grand astronome et mathématicien (mais aussi astrologue), déchiffreur du mouvement des planètes. En 1610, alors qu’un flocon tombait sur son manteau, il décida de l’observer avec soin. Il vit dans cette toute petite chose un tas de structures et de symétries qui l’ont vraiment fasciné, au point qu’il écrivit un petit livre décrivant les flocons et qui, pour beaucoup de scientifiques, pour beaucoup de physiciens, représente l’acte de naissance de la cristallographie.

Que remarque Kepler en observant ces flocons ?

L’une des choses qui est surprenante est que les flocons ont tous une symétrie d’ordre six : ils ont toujours une structure hexagonale. Kepler cherche à comprendre pourquoi. À l’époque on réfléchissait bien sûr déjà à la nature du vivant. Qu’est-ce que la vie ? Aujourd’hui, si on demande à un biologiste ce qui est le plus proche du vivant dans le monde minéral, il évoquera les cristaux. Parce qu’un cristal a cette capacité à se reproduire, à croître et à développer des structures ordonnées. Kepler observe que ces branches sont très complexes et en même temps qu’elles sont identiques entre elles. Il voit les branches qui croissent de la même manière. Il se demande si elles communiquent entre elles. Comment expliquer cette similitude, cette symétrie ? Il se pose même à un moment une question qui peut nous paraître étrange : est-ce que les flocons ont une âme ? Le XVIIe siècle était une époque profondément religieuse et il faut se souvenir qu’on est dans la préhistoire de la science. Kepler observe avec les yeux d’un scientifique et pose des questions. Je trouve cela merveilleux.

Et il n’y a pas que les scientifiques qui s’intéressent aux flocons de neige…

Bien sûr ! Par exemple, au début du XXe siècle, Wilson Bentley, un agriculteur américain du Vermont, décide, pour la première fois, de prendre des photos de flocons. Il utilise un appareil photo à soufflets. Il réalise des photos extraordinaires qui eurent un succès médiatique vraiment impressionnant. Beaucoup de livres d’art ont publié ses très belles photos. Les historiens suggèrent que c’est lui qui a été à l’origine du concept culturel du flocon de neige, symbole de Noël.

Que vous apporte la vulgarisation par rapport à la recherche en mathématiques ?

Étienne Ghys : D’une certaine manière, c’est un peu égoïste. Il y a fort longtemps que j’ai compris que pour comprendre des maths, le plus simple est encore de les expliquer à d’autres. J’ai compris cela assez rapidement dans ma carrière, en particulier avec mes doctorants. Quand on travaille sur un sujet mathématique, que l’on a une idée, on la teste sur des collègues ou des étudiants. C’est dans cette interaction avec l’étudiant ou le collègue que les choses s’affinent et se concrétisent. Donc, expliquer à d’autres est une source de compréhension. Pour reprendre l’exemple des flocons de neige, la plupart des pages que j’ai écrites sur cette question sont très élémentaires, trop élémentaires pour moi, mais à cette occasion, j’ai appris énormément de choses. Je me suis posé beaucoup de questions, un peu comme Kepler, auxquelles je n’ai pas répondu. Cela fait partie de ma réflexion.

L’autre élément important, à mon sens, est que si un scientifique ne partage ni avec ses collègues ni avec le grand public, il scie la branche sur laquelle il est assis. On a besoin de futurs scientifiques. C’est quand même le rôle du scientifique que de partager ce qu’il fait avec d’autres.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la pratique de la vulgarisation chez les scientifiques, allons-nous dans le bon sens ?

Oui, et spécifiquement en maths. On partait de bien loin. Il n’y a encore pas longtemps, dans la communauté des chercheurs en maths, il y avait très peu de collègues qui se préoccupaient de vulgarisation ou de diffusion. C’était même assez mal vu. Par exemple, quand on est chercheur au CNRS, on doit rendre compte de son activité tous les ans et pendant très longtemps je ne jugeais pas utile de le mentionner dans mon rapport d’activité. Parce que je pensais que c’était, peut-être pas ridicule, mais un peu à côté de mes activités. C’était ce que je faisais sur mon temps libre. Et puis je me suis rebellé contre ça et j’affirme maintenant qu’il s’agit d’une activité aussi noble qu’une autre qu’il faut absolument la mettre en valeur.

Cela dit, la vulgarisation ne doit pas nécessairement être pratiquée par tous les scientifiques. Par ailleurs, tous les sujets n’ont pas vocation à être vulgarisés. Certains pans des mathématiques sont trop complexes et inaccessibles. Par ailleurs, des parties des maths sont plus accessibles à la diffusion, en particulier celle que je pratique. Je suis géomètre et j’ai donc beaucoup de belles choses à montrer !

>> Auteur et collaborateur :

Propos recueillis par Benoît Tonson, Ingénieur diplômé de l’INSA de Lyon, chef de rubrique Science chez The Conversation France,

Étienne Ghys, Mathématicien, directeur de recherche émérite CNRS, ENS de Lyon

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original :

The Conversation 

L’étonnante capacité des muscles à se régénérer | « Dis pourquoi ? »

LL’étonnante capacité des muscles à se régénérer | « Dis pourquoi ? »

©RCF radio

« Dis Pourquoi ?«  est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.

> Émission du 3 septembre 2024

Le conseil est partout : faire 30 minutes d’activité physique par jour contribue à la bonne santé.
Mais pourquoi ? Caroline Brun, chercheuse INSERM en biologie à l’Institut NeuroMyogène, explique à Anaïs Sorce cette surprenante capacité qu’ont les cellules souches du tissu musculaire squelettique : elles se régénèrent toutes seules.
Les recherches à ce sujet sont prometteuses pour des pathologies comme la myopathie de Duchenne.

Caroline Brun a participé à la résidence croisée chercheur/journaliste de Pop’Sciences. La restitution de cette résidence, notamment en BD, est à retrouver sur le site lysieres.univ-lyon2.fr

Écoutez le podcast :

>> Écouter les podcasts des autres intervenants Pop’Sciences :

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

RCF Lyon

PPour aller plus loin

Éthique et management de la différence dans nos organisations de santé

ÉÉthique et management de la différence dans nos organisations de santé

Cette conférence propose d’explorer les principes, les courants et les enjeux de la réflexion conduisant à une démarche éthique, afin d’acquérir une solide formation de base pour favoriser la prise de décisions éthiquement éclairées en santé.

Intervenants :

  • Dr Olivier Revol, pédopsychiatre ;
  • Dr Dominique Sappey-Marinier, enseignant-chercheur en neurosciences.

Organisée par : l’espace de réflexion éthique Auvergne Rhône Alpes – EREARA– qui organise le diplôme inter-universitaire (DIU) Ethique en Santé, “Réflexion éthique et philosophique pour le soin, l’enseignement et la recherche en santé”.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

EREARA

©EREARA