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« La recherche en addictologie avance au rythme de la société » | Visages de la science

«« La recherche en addictologie avance au rythme de la société » | Visages de la science

Julia de Ternay, psychiatre spécialisée en addictologie, souhaite lancer une étude inédite sur les réseaux sociaux. Ce projet de recherche, unique en France, lui a valu d’être sélectionnée par la Fondation Hospices Civils de Lyon (HCL) dans le cadre de l’appel à projets « jeunes chercheurs » 2023 des HCL.

Quels usages faisons-nous des réseaux sociaux ? Quelles sont nos motivations ? Sommes-nous vraiment dépendants à nos contenus numériques ? Et quelle est la prévalence de l’usage problématique des réseaux sociaux dans la population générale ? C’est à cette question que l’étude « Purple » va tenter de répondre.

« On parle d’addiction aux écrans, aux smartphones. De nombreux articles ont paru, pour autant, la science n’a pas encore tranché : ces comportements relèvent-ils réellement d’une addiction, c’est-à-dire d’une maladie qui entraîne une prise en charge ? », interpelle Julia de Ternay, psychiatre, cheffe de clinique au CHU de Lyon et instigatrice du projet de recherche.

Officiellement, la seule addiction liée aux écrans reconnue à ce jour et depuis 2017 par l’Organisation mondiale de la santé est l’addiction aux jeux vidéo. Quand les comportements addictifs « engendrent de la souffrance et peuvent mettent en péril la santé physique et mentale. » 

La psychiatre souhaite mener l’étude « Purple », née de sa réflexion sur l’évolution de la société à l’ère numérique.

« Les technologies numériques ont envahi notre quotidien d’une manière très rapide et il a fallu nous adapter. Aujourd’hui les écrans font partie de notre vie et la plupart du temps l’usage qui en est fait ne pose pas problème. Cependant, pour certains, il peut l’être. C’est en s’intéressant aux usages que l’on en saura davantage sur nos comportements et que l’on pourra déterminer s’ils témoignent d’un comportement addictif, avec perte de contrôle, et occasionnent des impacts négatifs sur la santé mentale tels des symptômes dépressifs, anxiété, etc. » 

 >> Lire la suite de l’article sur le site :

Hospices civils de Lyon

Pour aller plus loin :

Michel Jouvet, au cœur de ses rêves | Visages de la science

MMichel Jouvet, au cœur de ses rêves | Visages de la science

«La lumière des rêves », un documentaire consacré à Michel Jouvet été projeté en janvier au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. À cette occasion, nous avons rencontré la cinéaste Marie-Pierre Brêtas. Elle nous livre les points clés du portrait sensible qu’elle a dressé du scientifique à l’écran. Entretien.

Médaille d’or du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1989, le neurobiologiste Michel Jouvet a mené des recherches fondatrices sur le sommeil et découvert notamment le sommeil paradoxal (voir encadré en fin d’article). Personnage central du documentaire de Marie-Pierre Brêtas, il l’avait invitée à séjourner chez lui, deux ans avant son décès, le 3 octobre 2017. La réalisatrice y est retournée après cette date pour finaliser son projet audiovisuel. Elle témoigne de sa rencontre avec le chercheur, alors au crépuscule de sa vie.

>> Lire l’interview sur le site :

Cortex Mag

L’autonomie : un droit humain | #4 Dossier Pop’Sciences « Santé mentale : entre pathologies et bien-être »

LL’autonomie : un droit humain | #4 Dossier Pop’Sciences « Santé mentale : entre pathologies et bien-être »

Les sociétés démocratiques reposent sur le principe d’une égale capacité civile et politique de tous les citoyens à décider et à agir pour eux-mêmes. Dans de nombreuses situations de vulnérabilité (liées notamment à des difficultés de santé mentale), cet idéal d’égale autonomie est fragilisé, conduisant des proches ou des professionnels à intervenir pour la personne, parfois à sa place, pour la protéger d’une décision – ou absence de décision – qui pourrait mettre la personne en danger. Les mesures civiles de protection (curatelles, tutelles) ou de soin sans consentement donnent un cadre juridique à ces interventions visant à protéger ou soigner des personnes vulnérabilisées. Ces mesures prévoient dans différentes traditions juridiques que cette intervention doit se faire « dans le meilleur intérêt de la personne », ce qui a constitué pendant longtemps le paradigme de régulation du soin et de l’accompagnement.

Un article de Benoît Eyraud, Maître de conférences en sociologie, rédigé
pour Pop’Sciences – 23 février 2024

 

Avec la Convention Internationale relative aux droits des personnes handicapées (CIDPH), adoptée par les Nations Unies en 2006 et ratifiée par la France en 2010, ce paradigme change. Son article 12, qui traite de la capacité juridique, introduit un changement de regard et de règles juridiques par rapport aux personnes en situation de vulnérabilité. Il fait des « volontés et préférences » de la personne, et non plus de « ses intérêts » ou de « ses besoins », le fondement juridique des décisions ou actions (soins, travail, vie affective, gestion des biens, déplacements, alimentation, hygiène, participation à la vie sociale…). Il préconise de généraliser les systèmes de « prise de décision assistée », en évitant ainsi de décider à la place d’autrui et d’user de la contrainte à son encontre. Cet article a des conséquences importantes en relation avec de nombreux domaines de vie et des transformations de pratiques de soins. Il donne un fondement au développement de nouvelles pratiques cliniques comme celle du rétablissement.

Pourtant, le recours à des mesures de « contrainte légale » (tutelles, curatelles, soins sans consentement) ne cesse d’augmenter dans les domaines de la santé mentale, du handicap et de la dépendance. Ainsi, en France, les mesures de protection juridique sont passées de quelques milliers dans les années 1960 à près de 900 000 aujourd’hui. De même, le recours aux mesures de soins sans consentement augmente régulièrement depuis les années 1990, avec une accélération de cette tendance depuis la mise en œuvre de la loi du 5 juillet 2011. Cette évolution n’est pas propre au contexte français, des tendances comparables existant dans de nombreux pays européens ou nord-américains notamment.

Ces évolutions paradoxales sont dé battues par les spécialistes et les militants : les promoteurs de la convention de l’ONU sur les droits des personnes en situation de handicap affirment avec force un modèle du handicap fondé sur les droits de l’homme, interdisant toute restriction d’exercice de la capacité juridique pour des raisons de santé ou de handicap, et toute mesure légale de prise de décision substitutive. Ce modèle, que le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU promeut est contesté notamment par des professionnels de la santé mentale, qui craignent qu’il puisse « saper » l’accès effectif aux droits des personnes en situation de grande vulnérabilité.

La démarche scientifique et citoyenne Capdroits cherche à donner une caisse de résonance aux débats initiés par ce changement de paradigme, et à analyser ses implications cliniques et sociales.

Elle s’appuie sur une méthodologie de mise en problème public de l’expérience qui se caractérise par l’accompagnement à la recherche de personnes ayant l’expérience de mesures de contraintes légales, mais aussi par un accompagnement à la réception publique de ces expériences. La démarche revisite des modalités de recherche-action-participative.

Untilted, 1914 in the collection of sotheby’s / ©sotheby’s – wikimédia commons

Elle a conduit à prendre position sur au moins trois controverses. La première est directement relative à l’abolition des mesures de prise de décision substitutive. La mise en dialogue souligne que les mesures contraintes de protection posent des problèmes à tous les acteurs concernés, médecins, juges, personnes hospitalisées, en tutelle, en curatelle, mais que leur abolition suscite des inquiétudes ontologiques importantes. A cet égard, l’abolition de ces mesures constitue non pas une utopie déconnectée des réalités, mais un idéal dont il s’agit d’imaginer les conditions sociales de réalisation.

La seconde est relative à une critique ordinaire développée par rapport à la notion d’autonomie qui serait « un mythe », une « illusion ». A travers les expériences partagées, nous soulignons la fragilité de cette notion d’autonomie dans la vie sociale, et nous invitons à « ne pas céder sur l’autonomie ». Nous reconnaissons ainsi l’importance de l’autonomie « de vie », en tant qu’appréhension située et relationnelle de l’autonomie, comme droit humain.

La troisième est relative au terme de désinstitutionnalisation, explicité dans l’Observation générale n°5 sur l’autonomie de vie et l’inclusion dans la société du comité des droits des Nations Unies. Cette observation insiste sur la place excessive prise par les établissements et services dédiés dans la vie des personnes vulnérabilisées et appelle à leur fermeture. Il nous semble important de reconnaître le changement de regard qui a été favorisé par ce terme tout en prenant en compte les incompréhensions qu’il peut susciter. Nous considérons en cela qu’il s’agit plutôt de s’emparer des institutions.
La reconnaissance des droits humains constitue une pierre angulaire autant qu’un horizon de sens des sociétés contemporaines. Ce droit s’est formulé notamment dans l’article 19 de la convention internationale des droits des personnes handicapées comme un droit à l’autonomie de vie, qui consacre pour la première fois en droit positif le droit de bénéficier de conditions de développement de l’autonomie dans sa vie, à égalité avec les autres. Il constitue un pas en avant dans une perspective d’une plus grande justice sociale.

PPour aller plus loin

La convention internationale pour les droits des personnes handicapées Degener :
  • Démarche Capdroits, manifeste toutes et tous capables, toutes et tous vulnérables, 2018 Démarche Capdroits, L’autonomie de vie comme droit humain. Une contribution aux débats interpersonnels et institutionnels Eyraud, Minoc, Hanon, 2018, Choisir et agir pour autrui ?
  • Controverses autour de la Convention Internationale pour les droits des personnes handicapées, Eyraud Benoît, Reconnaître la capacité juridique comme droit humain. Une sociologie affirmative, ENS Lyon, 2024 Freeman et alii., 2015

Journée des femmes et filles de Science

JJournée des femmes et filles de Science

A l’occasion de la journée internationale des femmes et des filles de science, la mission égalité diversité met à l’honneur des doctorantes de l’Université Claude Bernard Lyon 1 !

Venez découvrir les projets de recherches en cours de doctorantes de Lyon 1 sous un format « ma thèse en 180 secondes », entrecoupés de courts métrages de la série « phénoménales » de l’association femmes et cinéma, qui portent sur les femmes en sciences.

Un temps d’échanges clôturera cet événement, ce sera l’occasion de poser toutes vos questions sur le doctorat et sur les thématiques abordées : biométrie, biologie évolutive, géologie, physique, astrophysique, bioInformatique…

En plus, un sandwich vous sera offert et vous pourrez le manger sur place, comme devant la télé.

>> Les intervenantes (doctorantes et marraine)

  • Line COLIN est en deuxième année de doctorat en planétologie au laboratoire de géologie sur le site de l’ENS. Son travail porte sur la formation de la croûte lunaire. Elle a réalisé un modèle de solidification de l’océan de magma lunaire grâce auquel elle regarde la convection dans le manteau lunaire.
  • Solène CAMBRELING fait de la biologie évolutive. Elle travaille sur les causes écologiques et évolutives des variations de patrons de sénescence (vieillissement) de reproduction chez les mammifères mâles.
  • Mélodie BASTIAN est biologiste et fait de la bio-informatique. Elle étudie pour sa thèse l’ADN d’environ 150 mammifères afin de quantifier l’intensité de la sélection naturelle chez chacun et de trouver des facteurs expliquant la variation de cette intensité entre espèces
  • Lisa CHABRIER est en troisième année de doctorat au laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information. Le sujet de sa thèse est l’analyse différentielle de réseaux de régulation à partir de données multi-omiques
  • Anaïs LARUE est biologiste. Elle fait une thèse sur la contribution des éléments transposable à la plasticité phénotypique chez Drosophila.
  • Madeleine GINOLIN, en deuxième année de doctorat, prépare sa thèse sur l’impact des biais astrophysiques associés aux Supernovae de Type Ia sur la mesure de la constante de Hubble-Lemaître, au sein de l’Institut de physique des deux Infinis de Lyon.
  • Assile TOUFAILY est doctorante au laboratoire L-Vis, sa thèse porte sur Le sport féminin : enjeux et opportunités, quelles perspectives ? « Étude comparative entre le Liban et la France.
  • L’événement sera marrainé et introduit par Marianne Métois, enseignante chercheuse en géophysique à Lyon 1.

En partenariat avec la mission Culture, l’association femmes et cinéma et des doctorantes de Lyon 1

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site

Université Lyon 1

Soirée Scène 27 « Être Heureux en 2023 »

SSoirée Scène 27 « Être Heureux en 2023 »

En collaboration avec Le Pilo hôtel , le collectif naissant Scène 27 propose une soirée  « Être heureux en 2023 » abordant le bonheur et la santé mentale le jeudi 14 décembre à partir de 19h au Pilo Hôtel (Lyon 1)

Avec l’arrivée de l’hiver, ces injonctions d’être toujours le ou la meilleure version de soi-même, les réseaux sociaux, les crises sociales et écologiques, l’actualité politique internationale, une question nous taraude tous : Comment être heureux en 2023 ?

L’idée des évènements Scène 27 est de rendre accessibles des sujets de société grâce à un format créatif et convivial. Pendant une soirée Scène 27, avez l’occasion d’échanger autour d’un verre sur des sujets différents avec vos amis, collègues ou même des inconnus ! Puis, vous pouvez assister à des talks d’experts sélectionnés rien que pour vous sur le sujet du jour.

Pour cette édition, c’est le bonheur et la santé mentale qui sont à l’honneur avec différents moyens pour s’immerger dans le sujet différemment dont le jeu de cartes P.O.V spécialement conçu pour l’occasion, des stands, ateliers et des talks d’intervenants sélectionnés sur le sujet.

 Pour s’inscrire et accéder au programme de la soirée c’est ICI 
Pour les curieux et curieuses,  il y a des photos et vidéos de leurs soirées sur insta : @scene27_lyon

Cet évènement est ouvert au grand public, alors venez tester l’expérience d’une soirée Scène 27 !

Les étranges comportements thermiques du nanomonde

LLes étranges comportements thermiques du nanomonde

Les recherches de Konstantinos Termentzidis et de son équipe dévoilent un monde fascinant où les lois de la thermique classique ne sont plus maîtresses. En levant le voile sur les échanges de chaleur entre un solide et un liquide à l’échelle nanométrique, les physiciens ouvrent la voie à des applications innovantes dans divers domaines industriels et technologiques.

Explication de Konstantinos Termentzidis, chercheur au Centre d’énergétique et de thermique de Lyon.

>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :

Ricochets, les podcasts de La Rotonde

RRicochets, les podcasts de La Rotonde

En 2023, La Rotonde (centre de culture scientifique) monte le son et lance Ricochets, des podcasts aux formats divers pour faire rebondir les sciences !

Pour faire rebondir les sciences et permettre aux cercles qu’elles forment pour élargir nos connaissances, La Rotonde a lancé Ricochets. Des podcasts qui au fil de l’eau inviteront les auditeurs à comprendre, questionner et débattre de sujets qui nous concernent toutes et tous dans leurs liens et leurs impacts entre les sciences et la société.

Émissions disponibles sur toutes les plateformes de podcast (Spotify, Apple Podcast, Amazon Music, Google Podcasts, etc.).

Émission #1 – Enjeux environnementaux et urgence climatique

La première émission se déroulait en public avec comme thème : Enjeux environnementaux et urgence climatique. Quelles priorités pour la recherche ? Quels sont les rôles des chercheurs ? Quelle formation pour les futurs ingénieurs ? Des questions venues engager les échanges entre les trois invités présents, des chercheurs de l’École :

  • Natacha Gondran, enseignante- chercheure en évaluation environnementale au Département Génie de l’Environnement et des Organisations de l’Institut Henri Fayol et déléguée au développement durable de Mines Saint-Étienne
  • Jean-Michel Herri, professeur et directeur du Centre SPIN (Science des Processus Industriels et Naturels) de Mines Saint-Étienne
  • Krzysztof Wolski, directeur adjoint de Mines Saint-Étienne, en charge des formations.

Le tout, agrémenté par des chroniques, préparées et présentées par l’équipe de La Rotonde.

RICOCHETs L’ÉMISSION #1

 

Émission #2 –  Intelligence (s)

« Pour vous, c’est quoi l’intelligence ? » Quand on pose cette question, les humains, forcément, parlent d’eux. Mais l’intelligence est-elle partagée par d’autres domaines du vivant, de la cellule à l’animal en passant par le végétal ? Et quand l’intelligence devient artificielle, sur quoi se base-t-elle ? Et menace-t-elle celle, toute humaine, qui l’a construite ?

Intervenants :

  • Florence Levréro, éthologue spécialisée en primatologie et bio-acoustique du laboratoire ENES de l’Université Jean Monnet,
  • Olivier Boissier, directeur de l’Institut Fayol de l’École des Mines, chercheur en informatique et chercheur au LIMOS UMR CNRS 6158)
  • Jacques Roux , sociologue et commissaire de l’expo « Génial ! ».

Des échanges ponctués de « micro-expo » et de chroniques préparées et présentées par l’équipe de La Rotonde.

Ricochets l’émission #2

 

Émission #3 – Les futurs de la santé

Entre dispositifs technologiques médicaux et réorganisation des soins primaires, quels défis d’aujourd’hui dessinent le futur de la santé ? Comment la médecine négocie-t-elle ce grand écart entre d’un côté une numérisation et une technologie médicales de plus en plus pointues dont elle dispose et de l’autre, des territoires ou des conditions qui éloignent certains patients du soin ? Quelles réponses et quel accompagnement un centre de recherche en ingénierie de la santé peut-il apporter ? Et face aux enjeux liés aux bouleversements climatiques, comment le corps, placé dans des situations extrêmes, réagit-il ?

Invité·es :

 Ricochets L’émission #3

 

Pour en savoir plus :

La rotonde – Mines Saint-Étienne

Sur les traces des prisonnières françaises du goulag au Kazakhstan | Visages de la science

SSur les traces des prisonnières françaises du goulag au Kazakhstan | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail du Zhanna Karimova. Sociologue qui se lance dans un projet de recherche sur le camp d’Akmola, réservé aux femmes pendant l’époque stalinienne. Son objectif est de reconstruire les trajectoires des femmes emprisonnées, mettant en lumière leur agentivité et les mécanismes répressifs de genre. Ce projet éclaire l’histoire méconnue des femmes dans les camps de travail forcé, soulignant l’importance de transcender les frontières géographiques pour une compréhension holistique de l’histoire du Goulag.

>> Lire l’article sur le site :

Collegium de Lyon

Énergies Désespoirs, un monde à réparer

ÉÉnergies Désespoirs, un monde à réparer

L’ouvrage « Énergies Désespoirs, Un monde à réparer » explore deux faces de notre planète contemporaine qui s’opposent :

– la crise de l’habitabilité de la Terre révélée par des signes de plus en plus nombreux et documentés par la science ;
– les initiatives, à différentes échelles, qui témoignent des possibles réparations de ce monde abimé par l’impact des activités humaines.

Cette recherche a donné lieu à une exposition, initiée et conçue par Encore Heureux Architectes et l’École urbaine de Lyon, au CENTQUATRE-PARIS du 29 mai au 1er août 2021 (dessins et peintures de l’artiste Bonnefrite). 

Les auteurs qui ont contribué à l’ouvrage :

Frédérique Aït-Touati, Ikal Ang’elei, Jean-Christophe Bailly, Jeanne Burgart-Goutal, Julien Choppin, Mireille Delmas-Marty, Nicola Delon, Valérie Disdier, Matthieu Duperrex, Jean-Paul Engélibert, François Gemenne, José-Manuel Gonçalvès, Alice Gorman, Axelle Grégoire, Lou Herrmann, Tim Ingold, Catherine Larrère, Raphaël Larrère, Ronan Letourneur, Michel Lussault, Marielle Macé, Sébastien Marot, Mathieu Potte-Bonneville, Olivier Remaud, Ysé Sorel, Lucie Taïeb, Anna Tsing, Joëlle Zask.

 

Paru dans la Collection “À partir de l’Anthropocène” aux Éditions deux-cent-cinq.

Découvrir l’ouvrage sur le site des éditions deux-cent-cinq

 

VIDEO – Présentation de l’ouvrage par le géographe Michel Lussault

 

 

 

 

Les Échappées inattendues : promenade le long d’un pétale

LLes Échappées inattendues : promenade le long d’un pétale

Le CNRS et le Planétarium de Vaulx-en-Velin vous invitent pour une ballade sur une fleur de Pétunia !

Les fleurs ont toujours fasciné par leurs couleurs, leurs formes et leur grande diversité. Les pétales sont les organes floraux les plus attractifs, aussi bien pour nous que pour les insectes pollinisateurs. Mais qu’est-ce qu’un pétale exactement ? Comment ses cellules arrivent-elles à produire la couleur et l’iridescence des fleurs ?

Embarquez pour une conférence immersive !

Cet événement est organisé dans le cadre des « Rendez-vous aux jardins ».

Intervenante :

Suivez et partagez l’événement #ÉchappéesInattendues.

Ces recherches et cette conférence immersive ont été financées en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).

Pour en savoir plus :

Promenade le long d’un pétale