LL’âge des Migrations : les peurs confrontées aux analyses démographiques et statistiques Des migrants fuyant la misère, les persécutions ou le changement climatique : telle est l’image qu’on nous renvoie sans cesse. Mais les migrants sont aussi, de plus en plus, des personnes compétentes et diplômées…L’homme migre depuis son apparition sur Terre – et ça lui a réussi. Le désir de changer de pays n’a jamais été aussi répandu qu’aujourd’hui. Contrairement aux idées reçues, les murs et les barrières que dressent les nations ne bloquent pas les migrants, mais les sélectionnent. Un nouvel équilibre mondial des compétences se met irrésistiblement en place. Hervé Le Bras nous invite à poser sur les migrations un regard neuf, impartial et salutaire. La compagnie théâtrale « Il sera une fois » propose plusieurs petites histoires humoristiques et impertinentes, créés spécialement pour cette conférence et mise vidéo par Gerardo Ramos.Intervenants :Hervé Le Bras est démographe et historien, spécialiste français en histoire sociale et en démographie nationale et internationale. Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et directeur de recherche émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED). Il est l’un des plus grands spécialistes français en histoire sociale et en démographie nationale et internationale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les sujets liés l’immigration.La compagnie « Il sera une fois » est un collectif d’artistes professionnels du spectacle vivant, réunis autour d’une même passion : le désir de porter, transmettre, créer, partager un savoir-faire en des lieux inattendus, hors cadre… Depuis vingt-deux saisons, la compagnie crée sur mesure des évènements et interventions théâtrales en des lieux variés : musées, chantiers, rues, châteaux, hôpitaux, bibliothèques, entreprises…>> Plus d’informations :Confluence des savoirsFondation innovation et transitionEn partenariat avec la Fondation Innovation et Transitions
FFestival Interférences | Cinéma documentaire et débat public Le Festival Interférences a pour objet la programmation de films et l’organisation de débats publics ouvrant à une délibération sur les enjeux sociétaux des sciences. Le cinéma d’auteurs et autrices de création, par sa proposition subjective et le rapport étroit qu’il entretient avec le réel, possède un fort pouvoir de questionnement. Il est un formidable levier pour produire une discussion publique autour des enjeux historiques et contemporains des sciences et pour tenter de redéfinir ce qui se joue entre les citoyens, les décideurs et les chercheurs. LES FILMS :09H15ZÉRO FIGUREFRANÇOIS ZABALETAFRANCE | 2018 | 38 MINUTESMéditation sur le visage, la peau, l’apparence et ses mutations, transformations, malformations, détériorations et autres opérations chirurgicales, nécessaires ou non, qui en corrigent les aspérités de l’âge ou de la maladie. Mêlant histoires personnelles, faits divers, citations, digressions, l’auteur nous offre un collage cinématographique autour de la figure humaine et de son propre imaginaire.10hMA’OHI NUI, AU COEUR DE L’OCÉAN MON PAYSANNICK GHIJZELINGSBELGIQUE | 2017 | 112 MINUTESIOTA PRODUCTIONTahiti, Polynésie française. Entre la piste de l’aéroport international et une petite colline de terre s’étend le quartier du Flamboyant. Là, on dit «quartier» pour ne pas dire «bidonville». Ces quartiers sont les lieux que l’histoire coloniale française et les trente années d’essais nucléaires ont rempli d’un peuple aliéné, fatigué. À l’image de la radioactivité qu’on ne peut ni sentir, ni voir, mais qui persiste pour des centaines de milliers d’années, la contamination des esprits s’est lentement et durablement installée. Aujourd’hui le peuple Ma’ohi est un peuple dominé qui a oublié sa langue, qui ignore son histoire et qui a perdu le lien à sa terre et son rapport au monde. Pourtant là, dans ce quartier de baraques colorées, quelque chose survit, quelque chose de ténu, d’enfui, de presque invisible, et qui résiste à la disparition.14hAPNÉES STATIQUES INTERDITESCÉLIA PENFORNISFRANCE | 2017 | 19 MINUTESLES CHOSES DU KOLKHOZEDans le bassin d’une piscine, des corps en mouvement enchaînant les longueurs, des corps en apesanteur. Une voix raconte la fin de vie d’un homme, condamné par une maladie évolutive et incurable, baladé dans un système de santé inadapté. Cet homme était mon père, je nage et je me souviens.14h30RÊVER SOUSLE CAPITALISMESOPHIE BRUNEAUBELGIQUE | 2017 | 33 MINUTESALTER EGO FILMSDouze personnes racontent puis interprètent le souvenir d’un rêve de travail. Ces âmes que l’on malmène décrivent, de façon poétique et politique, leur souffrance subjective au travail. Peu à peu, les rêveurs et leurs rêves font le portrait d’un monde dominé par le capitalisme néolibéral.15H30L’ESPRIT DES LIEUX.STÉPHANE MANCHEMATIN ET SERGE STEYERFRANCE | 2018 | 91 MINUTESHéritier d’une pratique paternelle, Marc consacre l’essentiel de son temps à sa passion : « Je vis au pays des sons ». Cette quête existentielle l’a conduit à s’enraciner à la lisière d’un massif forestier, dans les Vosges, et à y fonder famille. À la tombée du jour, il camoufle ses micros dans un sous-bois, déclenche la prise de son, puis s’éloigne jusqu’à se fondre dans la nature. Toute la nuit, le dispositif capte des ambiances sonores : souffles, cris, chants, grattements… Curieuse et intriguée par ses activités nocturnes, sa fille Lucie manifeste l’envie de l’accompagner. Elle est souvent la première auditrice des tableaux sonores que crée son papa. Son travail commence à faire parler de lui, dans les écoles, les milieux artistiques, la scène musicale…INFOS PRATIQUESLe site du festivalRéservez votre placeENTRÉE LIBREOrganisé par l’association Scènes publiques
FFESTIVAL INTERFÉRENCES CINÉMA DOCUMENTAIRE DÉBAT PUBLIC Les conditions dégradées dans lesquelles nous travaillons s’invitent dans notre hors travail, dans nos nuits. Elles envahissent nos rêves et font sourdre en ceux-ci images étonnantes et récits chargés d’étrangeté.LES FILMS :RÊVER SOUS LE CAPITALISMESOPHIE BRUNEAU2017 | BELGIQUE | 63 MINALTER EGO FILMSDouze personnes racontent puis interprètent le souvenir d’un rêve de travail. Ces âmes que l’on malmène décrivent, de façon poétique et politique, leur souffrance subjective au travail. Peu à peu, les rêveurs et leurs rêves font le portrait d’un monde dominé par le capitalisme néolibéral.T.E.U VOL.1LASSE NAERAA SMITH2018 | DANEMARK | 8 MINTHE OPEN WORKSHOPLa logistique de la conteneurisation est si complexe que, vue de loin, elle pourrait être un organisme à part entière. Un organisme qui façonne le monde tel que nous le connaissons et dont le but est proportionnel à la fascination de l’homme pour la croissance et la consommation.EN PRÉSENCE DEPHILIPPE SARNINProfesseur de Psychologie du Travail et des OrganisationsANNE JAKOWLEFFPsychologue du travail, prévention risques professionnels