Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

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Journées d’été des Savoirs Engagés et Reliés

JJournées d’été des Savoirs Engagés et Reliés

Bifurquer, Résister, Déserter ?
Le Mouvement pour les Savoirs Engagés et Reliés (Mouvement SER), vous invite à participer aux premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés. Comment fabrique-t-on des connaissances, sans les chercheur.se.s… et avec elle.eux ? Comment engager et relier les savoirs ? Quels exemples concrets ?

Ces journées se tiennent à l’ENS de Lyon et sont ouvertes à toutes et tous. Elles nous permettront de nous former, de faire connaître le mouvement et d’initier de nouvelles actions.

On se rencontrera, on réfléchira en commun, on partagera des exemples de connaissances qui se produisent en lien avec différents contextes socio-écologiques, en présence de leurs actrices et acteurs, dont Isabelle Stengers, philosophe à l’université libre de Bruxelles.

Les membres du Mouvement SER : Atécopol, Coexiscience, Écopolien, la Fabrique des Questions Simples, Ingénieur.e.s Sans Frontières, Ingénieur.e.s Engagé.e.s Lyon, Klask, La Myne, PiNG, RogueESR, Sciences Citoyennes.

>> Consultez le programme :

Journées d’été des savoirs engagés et reliés

Croiser les savoirs scientifiques avec ceux des jardiniers du quotidien

CCroiser les savoirs scientifiques avec ceux des jardiniers du quotidien

En ville ou en campagne, individuel ou collectif, d’agrément ou nourricier… le jardin fait son grand retour dans nos sociétés ! Lieu d’expérimentation, de développement de la curiosité et de la sensibilité à la faune, la flore et à l’autre, il est aussi un lieu possible de sciences, un terrain pour les sciences humaines comme pour celles de la nature… Il est donc un lieu parfait de croisement de savoirs entre jardiniers, jardinières, amateurs, praticiens, professionnels et scientifiques.

En février 2021, la Boutique des sciences invite plusieurs chercheurs.euses à échanger sur les façons d’expérimenter en recherche en impliquant les acteurs de terrain et les citoyens jardiniers. C’est l’expérience menée à Lyon depuis plusieurs années avec l’association Le PASSE-Jardins qui sera présentée et analysée.

Comment croiser les savoirs scientifiques avec ceux des jardiniers du quotidien ? Depuis 2017, le PASSE-Jardins a créé un collectif de travail mixte, composé de salarié.es et de bénévoles, de chercheurs et non chercheurs dont l’objectif est de sensibiliser à la prise en compte de la biodiversité dans les jardins partagés. Les outils des sciences participatives y questionnent le rapport des jardinier.ères à la biodiversité ordinaire présente dans leur quotidien et constituent un ressort privilégié à la sensibilisation et à la compréhension des écosystèmes. Mais comment pérenniser l’implication des jardinier.es dans le temps ? Comment proposer un suivi complet du protocole (de l’observation à la saisie des données) ? Comment valoriser les données au niveau local ?

C’est à ces questions que le projet de Jeanne Cartier-Millon a tenté de répondre en 2020 dans le cadre de la Boutique des Sciences. Elle en présentera les résultats et les limites. Béatrice Maurines retracera la genèse, les avancées et les difficultés de la collaboration de cette association de jardiniers avec le monde de la recherche, réintérrogeant l’intérêt spécifique des méthodes participatives pour cet objet. Florian Charvolin enfin apportera un éclairage sur la définition et les impacts de ce type d’approche et leur place dans les paysages scientifiques et les territoires.

Intervenant.e.s :

  • Jeanne Cartier-Millon, master 2 Gestion de l’environnement – Université Jean Monnet Saint-Étienne
  • Béatrice Maurines, sociologue, Centre Max Weber
  • Florian Charvolin, sociologue, Centre Max Weber

En savoir plus :

Boutique des sciences

Séminaire Médiation scientifique et sciences participatives

SSéminaire Médiation scientifique et sciences participatives

Public : Dès 18 ans

La médiation habituellement pratiquée dans les musées et centres de CSTI  (Culture Scientifique Technique et Industrielle) se trouve reconfigurée dans les projets de science participative.

Ici seront évoqués deux  programmes de sciences participatives (Vigie-Ciel et Lichens Go !)  où deux principes fondamentaux viennent modifier ses pratiques et ses  visées : la participation des publics et l’intégration de la médiation à  un programme de recherche. La reconfiguration de la médiation se situe  au niveau des outils de médiation, des actions et des postures des  médiatrices et médiateurs mais aussi au niveau de sa temporalité. Elle  s’inscrit dans un temps long, car elle y suit les étapes du processus  scientifique.

La stratégie de mettre en place un réseau de  partenaires relais est essentielle dans ce type de programme car les  structures locales connaissent leurs publics et leurs territoires. Selon  leurs pratiques et usages, elles intègrent au sein de leurs activités  des contenus spécifiques aux projets. Cette stratégie est bénéfique pour  l’ensemble des partenaires : cela leur permet d’initier de nouvelles  collaborations, de créer de nouveaux contenus de médiation, d’acquérir  de nouvelles compétences et connaissances, de gagner une certaine  légitimité auprès des collectivités et de renforcer leur attractivité  auprès des publics. En caractérisant la médiation scientifique dans ces  programmes de sciences participatives et en proposant un référentiel de compétences des médiateur·rice·s, Marie-France Mifune souhaite ici apporter des réflexions et outils pour permettre de mieux concevoir et  envisager la médiation scientifique dans les sciences participatives.

 

Ré-écoutez le séminaire !

(cliquez sur l’image ci-dessous)

Ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science 2020

 

LA BOUTIQUE DES SCIENCES

Retrouvez les autres activités de la Fête de la science 2020 à revivre depuis chez vous

[Pop’Sciences Forum] Les labos dans la ville de demain

[[Pop’Sciences Forum] Les labos dans la ville de demain

Où seront les laboratoires de recherche en 2050 ? Comment concrétiser l’ambition des sciences citoyennes dans nos villes de demain ? Avec qui les chercheurs devront-ils conjuguer leurs travaux ?

futur lieux recherche scientifique - PopSciences

@Jesse Orrico

Étudiants, citoyens, chercheurs, associations, start-ups, vous êtes conviés à prototyper un tiers-labo idéal, à penser l’avenir d’une recherche scientifique plus ouverte et à expérimenter une méthodologie créative qui laisse la part belle à la coopération. Il s’agira d’imaginer ce lieu (ou ces lieux?) leur gouvernance, leur organisation, les usages et équipements associés. Quelles interactions penser avec les autres parties prenantes de sciences dites participatives ? A quelles règles et modes de fonctionnement se tenir ?

A la différence d’un hackathon ou d’un concours classique, les groupes ne produiront pas de prototypes « concurrents ». Cette journée a pour objectif de définir un « commun »; une maquette, une présentation et une vision collaborative de ce à quoi devrait se destiner la recherche scientifique. Les conclusions de cet effort d’intelligence collective seront ouverts et partagés. Ils seront destinés à enrichir les réflexions d’une large communauté d’acteurs qui s’interrogent sur le modèle de la recherche scientifique de 2050.

Inscrivez-vous ! (Formulaire ci-contre)

Après l’atelier, participez à la soirée d’ouverture du Pop’Sciences Forum « Du squat aux fablabs, s’emparer des lieux de la cité » !

Avec au programme, un plateau radio autour du logement collaboratif avec Guillaume Faburel et Aurore Meyfroidt ; suivi d’une rencontre avec Michel Lussault intitulée « Comment hacker la ville? Au-delà du murmure des GAFAM…« .

Plus d’informations sur la page de l’événement.

 

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