LLa fermentation : des aliments vivants ? | Le goût de la recherche Parler d’alimentation avec les sciences socialesNous sommes dans une période où l’alimentation est un enjeu important, non seulement d’un point de vue environnemental, avec les conséquences du changement climatique sur les récoltes, mais aussi d’un point de vue éthique (conditions de production pour les travailleur‧ses, utilisation de produits toxiques), social (coût de l’alimentation) et sanitaire (accès à des produits de qualité).On entend régulièrement parler de la nécessité d’une “transition alimentaire” vers un système plus respectueux de l’environnement et qui soit également durable, c’est-à-dire qui puisse répondre aux besoins actuels, tout en préservant les ressources afin que les générations futures puissent répondre aux leurs.La recherche en sciences humaines et sociales, dans sa diversité de disciplines, se penche sur ces enjeux et les défis qui en émergent. Aujourd’hui, de nombreux projets de recherche s’intéressent à ces questions afin d’apporter des éléments de réponse à ces questions, notamment par la recherche doctorale. À Lyon, la chaire TrAlim, composée de l’Université Lumière Lyon 2 et du Centre de Recherche de l’Institut Lyfe, compte en son sein plusieurs jeunes chercheur‧ses qui ont pour objet d’étude la question de l’alimentation aujourd’hui, pour demain.Cette émission a pour but de mettre en valeur ces travaux, les faire connaître et les rendre intelligibles pour tous‧tes. Elle mobilise et interroge la notion de “transition” alimentaire, dans sa définition et ses implications. Il s’agit aussi de faire dialoguer tous les aspects de la question alimentaire, que l’on peut retrouver dans les quatre axes de la chaire TrAlim :Pratiques alimentaires et représentations associées à l’alimentation ;Dynamiques alimentaires et diversité des territoires ;Éthique et égalité d’accès à une alimentation de qualité ;Gouvernances, acteurs et politiques alimentaires.> Fermentation : des aliments vivants ? Avec Maxence Blanchet, Institut Lyfe / université d’Umeå : il travaille sur le projet de recherche européen Healthferm, qui étudie les aliments végétaux fermentés, leurs bienfaits pour la santé et l’environnement, ainsi que leur acceptabilité sociale. Il s’intéresse aux aliments que les gens font fermenter eux-mêmes à la maison. Quels sont leurs profils, leurs motivations, les potentiels freins à cette pratique ? En passant par la théorie des pratiques, il analyse les significations associées à la fermentation, les problèmes matériels parfois rencontrés ainsi que les compétences mobilisées par ceux qui la pratique.Du dégoût à la pensée magique, de nombreuses représentations sont attachées à la consommation d’aliments fermentés. C’est tout notre rapport à notre santé et au vivant qui sont mobilisés, dans ce que le chercheur appelle un virage post-pasteurien.> Pour en savoir plus :Chaire TrAlim
QQue sait-on du travail ? Les apports des sciences sociales pour comprendre le travail ©DRConditions de travail, qualité des emplois, choix managériaux et d’organisation, santé et sens du travail : les apports des sciences sociales à la compréhension de la situation du travail en France.Présentations et discussions autour de l’ouvrage Que sait-on du travail ? paru aux Presses de sciences PoLe travail en France a fait l’objet de nombreuses recherches en sciences sociales, qui permettent d’établir de façon précise ce que nous savons en matière de qualité du travail, de sens du travail, de conditions de travail, d’organisation du travail, de management, de démocratie au travail, de santé au travail…ces résultats peuvent également servir de base pour des pratiques d’entreprises plus respectueuses du bien-être des salariés et pour des politiques en faveur de la qualité de l’emploi et du travail, afin d’améliorer la soutenabilité du travail tout au long de la vie.L’ambition de l’ouvrage Que sait-on du travail ?, publié aux Presses de Science Po en octobre 2023, est précisément de mettre à disposition ces apports afin de nourrir le débat le débat et de développer des pratiques et politiques innovantes dans ce domaine.L’événement réunira plusieurs auteurs et autrices de l’ouvrage, issus de différentes disciplines (économie, sociologie, science politique, ergonomie…) qui présenteront leurs contributions portant sur la qualité du travail et de l’emploi, le management et l’organisation du travail, la soutenabilité du travail, le rapport au travail, les politiques de l’emploi…Intervenants : Dominique Méda, sociologue, sur la crise du travail en France ; Laurent Cappelletti, gestionnaire, sur le management de proximité ; Juan Sebastian Carbonell, sociologue, sur le travail dans l’industrie automobile ; Catherine Delgoulet, ergonome, sur les pénibilités et la soutenabilité du travail ; Christine Erhel, économiste, sur la qualité de l’emploi et les métiers essentiels ; Bernard Gazier, économiste, sur les jeunes NEETs en France ; Bruno Palier, politiste, sur les stratégies du low cost à la française.Discutants :Thomas Fontaine, Keolis ;Bernard Laurent, Professeur à la EM Lyon, IRES ;Sophie Hatte, ENS de Lyon, CERGIC.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : ENS DE LYON
JJusqu’au bout de nos rêves Le rêve peut-il être appréhendé par les sciences sociales ?« Objet devenu indissociable de la psychanalyse, étudié par la psychologie et les neurosciences, il était jusqu’à ce jour largement ignoré des sociologues. Certes, quelques chercheurs ont pu s’interroger sur la manière dont le rêve a été perçu selon les époques et les milieux. Ce que propose Bernard Lahire, c’est d’entrer dans la logique même de sa fabrication et de relier les rêves aux expériences que les individus ont vécues dans le monde social. »A l’occasion de la sortie de son ouvrage La part rêvée. L’interprétation sociologique des rêves, volume 2 (La découverte, janvier 2021), Bertrand Lahire était l’invité de « La suite dans les idées » sur France Culture le 2 janvier 2021.Intervenant : Bernard Lahire, chercheur enseignant, Professeur de sociologie à l’ENS de Lyon et membre senior de l’Institut Universitaire de France.>> Ecouter :Rêve général En savoir plus :ENS de Lyon – Culture, Sciences et société
AAnthropologie, Science & Société L’École Émile Cohl et l’Université Lumière Lyon 2 mettent l’image et la création numérique au service de l’enquête en sciences sociales. Un travail de valorisation et de vulgarisation scientifque.Tout au long de l’année universitaire, des étudiants de Licence SHAE – Sciences de l’Homme, Anthropologie, Ethnologie – et de DUAIN – Diplôme Universitaire Anthropologie et Image Numérique – ont travaillé sur des thèmes et des terrains variés, en lien avec des acteurs institutionnels ou associatifs :les alimentations spécifiques (végan, sans gluten…), avec le centre de recherche de l’Institut Paul Bocuse,la mémoire de la défaite de 1940 avec le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation,le paysage industriel de la Vallée de la chimie avec le Centre de ressources en botanique appliquée,la transformation d’un site urbain avec le CCO de Villeurbanne,le commerce de proximité dans deux quartiers de Villeurbanne avec le Rize – cultures, mémoires, échanges,et le portrait de trois groupes de musiques du monde accompagnés par le Centre des musiques traditionnelles Rhône-Alpes.Cette journée vous propose la restitution de leurs travaux. Une journée hors les murs pour célébrer la créativité scientifique.Organisé dans le cadre : du programme Anthropologie, Science et Société co-organisé par l’Université et la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Auvergne Rhône-AlpesEn savoir plus :Université Lumière Lyon 2
IIntensification des liens université et société civile Séminaire Intensification du lien entre université et société civile : expériences, méthodes, questionnementsLes échanges entre le monde académique et la société civile se sont multipliés et amplifiés. Acteurs engagés dans le dialogue Université-citoyens, l’Université de Sherbrooke et l’Université de Lyon organisent un colloque de réflexion et d’échange de bonnes pratiques.Il y a longtemps que les sciences sociales interrogent la distinction qui est faite entre le chercheur, producteur de savoir, et le citoyen, sujet de recherche. Cette interrogation a contribué à élargir le spectre des types de recherches qui sont pratiquées, et de plus en plus de chercheurs associent la société civile à leurs travaux. Désormais les savoirs émanant de la société civile (savoirs d’usage, savoirs expérimentaux) contribuent à la production de nouvelles connaissances universitaires.L’objectif du séminaire est de créer un petit groupe de personnes intéressées par cette réflexion tout en partageant des expériences et des questionnements. La thématique sera abordée sous deux angles : celui de la recherche et celui de la formation des étudiants. Boutique des sciences
QQu’est-ce qu’une découverte en sciences humaines et sociales ? | #FDS2018 Qu’entend-on par découverte en Sciences humaines et sociales ? En quoi peuvent-elles révolutionner des champs de recherches ? Quels impacts ont-elles sur la société ? Venez assister à un débat animé par des chercheurs et enseignants-chercheurs de différentes disciplines : historien, archéologue, littéraire, sociologue…Propos du débat : Les grandes découvertes de la biologie ou de la physique qui ont marqué l’histoire des sciences, comme la mise en évidence de l’existence des bactéries ou des trous noirs, font partie de la culture scientifique partagée et de l’éducation dispensée à tous. Il n’en va pas de même des découvertes en sciences humaines. La notion elle-même, qui évoque l’idée de certitude et de tournant déterminant dans la façon d’expliquer le monde, peut sembler inappropriée en ce qui concerne des disciplines où l’interprétation des données prime sur l’idée de vérité absolue. Pourtant, les chercheurs en sciences humaines, qui tentent eux aussi de mettre au point des méthodes et des modèles pour établir, voire prédire des faits, font parfois des découvertes qui révolutionnent leur champ de recherche, permettant de réfuter des hypothèses antérieures et conduisant à des avancées significatives et durables. Le débat permettra de réfléchir à la manière dont différentes disciplines (archéologie, histoire, sociologie, littérature…) envisagent la notion et de présenter au public des exemples de ces moments déterminants où un chercheur ou une chercheuse renouvelle radicalement les façons de voir.Intervenants : des chercheurs et enseignants-chercheurs de différentes disciplines de Sciences humaines et sociales, avec un animateur.Public visé : 18 ans + | Entrée libre Université Lumière Lyon 2 Consultez toute la programmation Fête de la Science 2018 en Métropole de Lyon et Rhône