SSoin et fragilité : ressources insoupçonnées. Une soirée dans le cadre de « A l’Ecole de l’Anthropocène » organisée par l’Ecole urbaine de Lyon en janvier 2023.Nos modes de vies, et depuis longtemps, se sont construit sur un désir (une croyance ?) d’horizons infinis en matière de ressources et d’espèces. Mais voilà que tout part à vau-l’eau : fonte des glaciers, extinction massive des espèces, multiplication des mégafeux, etc. Et l’on comprend que ce dysfonctionnement global rend les conditions de vie de notre propre espèce, celle que l’on croyait définitivement au sommet de la chaîne alimentaire, incertaines et fragiles. Notre jouet – cette Terre prise pour une mine sans fond, les autres vivants pris pour des moins que rien – est fêlé, abîmé. Reste à faire avec, à le réparer, à en prendre soin. À le regarder pour la première fois.Avec :Claudie HUNZINGER, romancière et artiste plasticienneSibylle GRIMBERT, éditrice et romancièreEric DE THOISY, docteur en architectureAnimé par Valérie DISDIER, directrice adjointe de l’Ecole urbaine de LyonRegarder la vidéo de la soirée :Photo : Mélania Avanzato.
LLe soin des choses. Politiques de la maintenance Contrepoint de l’obsession contemporaine pour l’innovation, moins spectaculaire que l’acte singulier de la réparation, l’art délicat de faire durer les choses n’est que très rarement considéré. Parce que s’y cultive une attention sensible à la fragilité et que s’y invente au jour le jour une diplomatie matérielle qui résiste au rythme effréné de l’obsolescence programmée et de la surconsommation, la maintenance dessine les contours d’un monde à l’écart des prétentions de la toute-puissance des humains et de l’autonomie technologique. Un monde où se déploient des formes d’attachement aux choses bien moins triviales que l’on pourrait l’imaginer.Jérôme Denis et David PontilleÀ l’occasion de la sortie de leur ouvrage Le Soin des choses aux éditions La Découverte, les sociologues Jérôme Denis et David Pontille présenteront les travaux à l’origine de cette « exploration riche et passionnante dans les coursives de la maintenance » (Usbek & Rica). Leur essai est une invitation à décentrer le regard en mettant au premier plan la maintenance et celles et ceux qui l’accomplissent. En suivant le fil de différentes histoires, Jérôme Denis et David Pontille décrivent les subtilités du « soin des choses » pour en souligner les enjeux éthiques et la portée politique.Intervenants :Jérôme Denis et David Pontille, sociologues à l’École des Mines Paris PSL, CNRS.Pour en savoir plus :Les RDV des bibliothèques municipales de Lyon
MMéditation, hypnose… se soigner par la conscience | Webconférence Méditation pour calmer l’anxiété, hypnose contre la douleur ou même lors d’une chirurgie… Certains patients sont de plus en plus séduits par ces pratiques qui visent à moduler leur conscience pour soulager leurs maux. Longtemps ignorées, ces méthodes sont désormais rentrées dans les laboratoires et dans l’hôpital. Elles ont montré leur efficacité dans certaines maladies chroniques et en oncologie.Quelles sont les techniques qui permettent de modifier les états mentaux de manière contrôlée, et pour quelles indications ? Quel bénéfice pour les patients ? Comment la recherche et l’hôpital intègrent-ils ces outils ? Quelles en sont les limites ?Intervenants :Antoine Lutz, neuroscientifique, Centre de recherche en neurosciences de Lyon (unité 1028 Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1) ;Gaël Chételat, neuroscientifique, laboratoire Physiopathologie et imagerie des maladies neurologiques (unité 1237 Inserm/Université de Caen Normandie) ;Marie-Elisabeth Faymonville, médecin-anesthésiste-réanimateur, responsable du Centre de la douleur CHU de Liège, pionnière en Europe de l’hypnose à l’hôpital ;Dominique Frau, pratiquante de méditationAnimée par : Élodie Barakat, journaliste sciences et santé.>> Accéder à la conférence en ligne :Chaîne YouTube Inserm
EExposition digitale « Prendre soin de soi et prévenir les risques de cancer » 40 % des cancers pourraient être évitables par un changement des comportements. L’exposition « Prendre soin de soi et prévenir les risques de cancer » a comme objectif principal de sensibiliser les 15-25 ans sur la prévention de cancers.Composée de 12 visuels, l’exposition présente les différents facteurs de risque de cancer sur lesquels nous pouvons agir comme l’alcool, le tabac, certains virus, l’alimentation, la sédentarité, le soleil, la pollution…Ce travail résulte de la digitalisation des différents contenus d’une exposition physique menée en 2018, dans une démarche de co-construction avec des jeunes de la région afin de prendre en compte leurs représentations et leurs attentes vis-à-vis d’un dispositif digital de prévention du cancer. >> Retrouvez l’exposition :Centre Léon Bérard
EExposition digitale « Prendre soin de soi et prévenir les risques de cancer » 40 % des cancers pourraient être évitables par un changement des comportements. L’exposition « Prendre soin de soi et prévenir les risques de cancer » a comme objectif principal de sensibiliser les 15-25 ans sur la prévention de cancers.Composée de 12 visuels, l’exposition présente les différents facteurs de risque de cancer sur lesquels nous pouvons agir comme l’alcool, le tabac, certains virus, l’alimentation, la sédentarité, le soleil, la pollution…Ce travail résulte de la digitalisation des différents contenus d’une exposition physique menée en 2018, dans une démarche de co-construction avec des jeunes de la région afin de prendre en compte leurs représentations et leurs attentes vis-à-vis d’un dispositif digital de prévention du cancer. >> Retrouvez l’exposition :Centre Léon Bérard
ÀÀ l’Ecole de l’Anthropocène revient au Rize avec sa 5e édition Cinq journées pour comprendre, imaginer, construire les possibles autour du changement global.Du 24 au 28 janvier 2023, l’École urbaine de Lyon – Université de Lyon et ses partenaires proposent la 5e édition de l’événement « À l’École de l’Anthropocène » accueillie, pour la seconde année, au Rize à Villeurbanne. L’exploration de la question anthropocène, pour tous les publics, se poursuit à travers une diversité féconde de formats et d’acteurs. L’anthropologue Tim Ingold sera l’invité d’honneur de cette édition placée sous le signe de la fragilité, du soin et de la relationnalité.Au programme, soirées débats, conférences, performances – cours publics – ateliers, séminaires – balades et visite de l’exposition « ça se trame à Villeurbanne » – portraits de figures de l’écologie – cartes blanches à des collectifs – rencontres à la médiathèque du Rize avec des auteurs autour de leur parution récente – programmation cinéma adulte et jeunesse au Comoedia – programmation de Radio Anthropocène.PROGRAMME>> Pour en savoir plus : ecoleanthropocene.universite-lyon.frhttps://cellar-c2.services.clever-cloud.com/s3.popsciences.universite-lyon.fr/uploads/2023/01/aea23.anim1200x1200-gif-3a.mp4Un événement produit par : l’École urbaine de Lyon/Université de Lyon, En partenariat avec : le Rize, le LabEx IMU (Intelligences des Mondes Urbains) et Cité anthropocène.Une programmation préparée en collaboration avec : October Octopus.Partenaires : Ville de Villeurbanne – Métropole de Lyon – Centre national d’études spatiales (CNES) – Laboratoire Environnement Ville Société (EVS) – Comœdia – SERL – Maison du projet Gratte-Ciel Centre-Ville – LyonBD Festival – Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB) – Ville de Lyon – Radio Bellevue Web – Lyon Music.
TTraitement contre le Covid-19 : faudra-t-il payer le prix fort ? Dans les pays où le secteur public finance une grande partie de la recherche fondamentale et distribue au secteur privé des aides, l’État pourrait exiger, en échange, des prix modérés pour les médicaments issus de ces recherches.C’est l’analyse d’Izabela Jelovac, directrice de recherche au Groupe d’analyse et de théorie économique Lyon-St Étienne – GATE-LSE (CNRS/Lyon1/Lyon2/UJM/ENSL).Lire l’article intégral sur :CNRS Le Journal
PPourquoi les médecins font peur Quand notre médecin nous demande combien on boit de verres d’alcool par semaine, si on fait du sport ou si on a bien pris le traitement comme c’était écrit… on a tendance à enjoliver un peu la réalité.Mais pourquoi? Parce qu’on a (un peu) peur, tiens !En même temps, vous feriez confiance à un.e soignant.e qui ne vous gronde pas un peu quand vous lui avouez que vous n’allez au sport qu’une fois par semaine (alors que la dernière fois remonte à l’année dernière) ?L’autorité médicale, on en discute avec Nicolas Lechopier, philosophe et enseignant de sciences humaines à la Faculté de médecine Lyon Est !Un rendez-vous libre et gratuit proposé par Sciences pour Tous Dans le cadre des rencontres Expresso organisées par Sciences pour Tous
AA-t-on le droit de prescrire un placebo ? Vous ne seriez pas un peu colère d’apprendre que votre médecin soigne vos migraines avec un placebo depuis des années sans vous le dire?Pourtant, dans de très nombreux cas, un placebo est efficace… même quand on sait qu’il s’agit d’un placebo.Du coup, est-ce que c’est juste et respectueux de prescrire un « faux médicament » quand on sait que pour ce cas précis, il aura un effet positif? Est-ce que cela revient à mentir à ses patient.e.s?Parler des placebos, c’est finalement se demander ce que soigner veut dire : venez en discuter !Un rendez-vous libre et gratuit proposé par Sciences pour TousDans le cadre des rencontres Expresso organisées par Sciences pour Tous
[[Complet !] Comment l’Intelligence Artificielle peut-elle humaniser le parcours de soin ? Une journée pour débattre, réfléchir et proposer des hypothèses de développement ou de recherche à propos de l’impact de l’Intelligence Artificielle sur le parcours de soin. À destination des citoyens, étudiants, professionnels de santé, startups, chercheurs, associations, …@Ekso BionicsCet événement fait suite aux « Ateliers sur les enjeux contemporains en santé » organisés sur le thème du microbiote (2015), de la médecine personnalisée (2016), du vieillissement (2017).L’I.A décloisonne l’hôpital, promet d’accélérer et de personnaliser les parcours de soin, ainsi que de rendre le diagnostic prédictif et plus précis. Mais cette révolution concerne avant tout l’humain, qu’il soit praticien, aidant, patient…, et sa relation avec le système de santé. On peut par exemple espérer qu’au lieu de remplacer le médecin, l’IA lui donne plus de temps pour se concentrer sur la relation avec ses patients, ou encore lui offre l’opportunité d’affiner des diagnostics. In fine, l’I.A apparaît comme une opportunité d’intégrer le soin dans un conception plus globale de l’humain : non seulement physique, mais également psychologique et sociale.En définitive, comment l’Intelligence Artificielle peut-elle humaniser le parcours de soin ?PProgramme :Le matin pour l’inspiration (talks) Imaginaires : les intelligences artificielles en santé vues par la science-fiction.Li Cam | Autrice de Science-fiction et coach en créativité Éthique et droit de la santé à l’épreuve de l’intelligence artificielleMathieu Guillermin | Docteur en physique et en philosophie, maître de conférences à l’institut catholique de Lyon (UCLy) Arnaud Billion | Responsable « éthique de l’intelligence artificielle » chez IBM France LabProjets d’intelligence artificielle à l’échelle d’un établissement de santé : l’exemple du centre Léon Bérard. Pierre-Etienne Heudel | Oncologue médical, vice-président de la commission médicale d’établissement du centre régional de lutte contre le cancer Léon BérardL’après-midi pour la créativité et l’émergence de problématiques de rechercheRéfléchir en groupes et de manière créative sur les impacts de l’IA sur la santé par des outils et une méthodologie innovante centrée sur l’humain. A la fin de la journée, chaque équipe aura produit un livrable dans lequel seront présents un scénario ,un poster d’inspiration, un argumentaire et un pitch. Ils seront ensuite utilisés à différentes fins applicatives :sujets de thèse ou de recherchethématique de stage (Boutique des sciences)sujets d’expérimentation (Hacking Health)sujets de café citoyen, …Une co-production Exoflow L’événement est complet !Organisateurs et partenaires :