Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Choisir ou être choisi : ce que le sport révèle des logiques sociales à l’adolescence

CChoisir ou être choisi : ce que le sport révèle des logiques sociales à l’adolescence

Dans la cour, sur le terrain ou en salle, les choix d’équipes à l’adolescence racontent bien plus qu’une simple partie de sport. Derrière chaque sélection, des logiques invisibles se dessinent : popularité, genre, origine sociale et statut scolaire dictent qui est choisi et qui reste sur la touche.

Les garçons dominent l’espace, valorisés pour leur force et leur audace, tandis que les filles oscillent entre discrétion et marginalité, prises dans des injonctions contradictoires.

Le terrain devient le théâtre où se rejouent les inégalités sociales, mais aussi l’endroit où certains peuvent, par la performance physique, renverser l’ordre établi. Les enfants des milieux favorisés y circulent plus librement, forts de codes qu’ils maîtrisent depuis l’enfance. Pour d’autres, l’éducation physique et sportive (EPS) reste un lieu de lutte, où chaque passe et chaque choix d’équipe marquent symboliquement leur place dans le groupe.

Et pourtant, cet espace collectif détient aussi un potentiel rare : briser les frontières, créer des alliances inattendues, et ouvrir des brèches dans la ségrégation ordinaire. À condition de repenser les règles du jeu.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Raffi Nakas, chercheur associé au laboratoire ECP (Éducation, Cultures, Politiques), Université Lumière Lyon 2

>> Lire l’article :

THE CONVERSATION

Le vélo : vecteur de propagande ? Loisir ou déplacement écologique ? Triptyque

LLe vélo : vecteur de propagande ? Loisir ou déplacement écologique ? Triptyque

En selle pour ce triptyque ! Pourquoi ? Parce qu’il est consacré au vélo !

Et dans ce premier podcast, nous allons découvrir comment il est devenu le moyen de locomotion le plus répandu en Italie, sous l’ère du fascisme.

Allez vous êtes prêts ? On enfourche le vélo et on part pour une balade historique avec Clément LUY, doctorant en études italiennes à Triangle dont le travail de thèse porte sur le cyclisme à l’époque du régime fasciste italien. 

> Écoutez le podcast :

> Lire la retranscription des propos de l’interview :

Pourquoi le cyclisme a-t-il vécu des heures de gloire sous l’ère du fascisme ?

Clément Luy – Je pense en effet que l’on peut vraiment parler d’un âge d’or, dans l’Italie fasciste comme dans la France des années 1930 pour le déplacement à vélo et le sport cycliste. Dans les journaux et revues de l’époque, le cyclisme est présenté comme le sport le plus populaire en Italie, au-delà même du football et de la boxe qui ont déjà une très bonne réputation. Les courses en tous genres attirent des milliers de personnes. Il y a une grande effervescence, de très nombreux clubs et associations cyclistes, partout en Italie et en particulier dans le Nord, des dizaines de courses sont organisées tous les week-ends, pour les cyclistes de tous les niveaux.

© Pixabay

Et en même temps, le vélo c’est aussi un moyen de transport pas cher ….

C.L. – Oui, c’est en train de devenir un des moyens de transport du quotidien. Entre 1922 et 1945, donc les années fascistes, il y a entre trois millions au début et jusqu’à six ou sept millions de vélos en circulation en Italie, d’après les statistiques que l’on peut trouver dans les livres d’histoire, c’est un nombre très important qui reflète le niveau de développement industriel et économique des différentes régions : il y en a moins dans le sud et dans les zones les plus reculées, les plus éloignées des villes du sud. A côté de cela, les voitures sont encore très rares, même si les dirigeants fascistes les préfèrent car elles sont plus modernes, et beaucoup plus rapides. Par conséquent, tant par sa présence dans la vie quotidienne que dans l’activité sportive, soit des amateurs de bas ou de haut niveau ou des professionnels, le cyclisme est bien présenté comme le sport le plus populaire ; l’activité a vraiment plein de formes différentes : du simple moyen de déplacement, jusqu’au sport amateur ou de haut niveau, ou à mi-chemin, l’activité cyclo-touristique avec toutes les excursions dans les collines, en montagne, dans les campagnes, très présente dans les organisations du régime comme le Dopolavoro qui est une organisation de loisirs, créée pour tous les travailleurs pour occuper des heures du temps libre.

Et comment l’Etat a poussé les individus à l’époque, à faire du vélo. Et surtout à en produire ?

C.L. Alors pour répondre précisément à cette question, il faut probablement distinguer deux périodes, ce qu’a très bien fait l’historien Stefano Pivato, un des grands spécialistes italiens du sport. Dans les années 1920 et au début des années 1930, le régime fasciste est plutôt méfiant envers le vélo, pour de multiples raisons : ça ne correspond pas à l’idéal de modernité et de vitesse qu’il met en avant, qui est réservée à la voiture, c’est un sport qui est trop connoté « populaire », voire parfois « de gauche » socialiste ou communiste pour le fascisme ; et puis le problème c’est que les courses cyclistes mettent en valeur le mauvais état des routes, au contraire de l’image de modernité que le fascisme veut donner de l’Italie pour développer le tourisme. Et puis le sport pour le régime fasciste ça a l’objectif de construire un homme nouveau, viril, fort musclé, or la morphologie du cycliste ne correspond pas vraiment à cette image, et à ce concept de musculature, contrairement à celle d’autres sportifs comme les boxeurs. Malgré tout, il n’y avait pas vraiment besoin de pousser les Italiens à faire du vélo, c’est déjà une activité pour se déplacer qui est considérée comme très pratique, très efficace et un sport très populaire, bien que les chiffres dont j’ai parlé soient en dessous de la moyenne européenne et en particulier dans le sud de la péninsule. Enfin, à partir de 1935 se développe un discours sur la nécessité d’équiper les Italiens en « bicyclettes autarciques » et de les faire pratiquer cette activité cycliste le plus possible.

Et pourquoi un tel revirement quant à l’approche du vélo ?

C.L. C’est pour plusieurs raisons historiques, l’Italie subit de plein fouet les effets de la crise économique de 1929 puis l’effet des sanctions diplomatiques décrétées par la France, la Grande Bretagne et la Société des Nations puisqu’elle a envahi l’Ethiopie en 1935-1936 contre toutes les règles du droit international fixées par la Société des Nations. Donc dans ces conditions, il y a beaucoup de restrictions, le rêve automobile s’évanouit et un grand travail est mené pour présenter le vélo comme le moyen de locomotion idéal : économique, peu consommateur de matières premières dont la rareté se fait sentir, fabriqué en Italie donc vraiment « autarcique ». Le régime fasciste promeut un discours en faveur du vélo qu’on voit dans les journaux, dans des publications, dans les discours politiques, et puis même dans les actualités cinématographiques, des sortes de premiers JT qui sont présentés au début des séances de cinéma. L’enjeu est de montrer que faire du vélo, c’est bon pour la santé et c’est être un vrai « patriote », mais aussi un autre enjeu de ce discours c’est de montrer que dans d’autres pays, il y a des privations similaires et que la situation italienne ressemble à celle d’autres pays.


> À suivre…

Restez en selle car le prochain podcast du triptyque vélo expliquera comment le vélo illustre les sociétés de crise…et notamment de crise énergétique.

>> Pour en savoir plus :

Triptyque – Laboratoire Triangle

Épilepsie : « il n’existe pas de sport interdit, mais des sports adaptés »

ÉÉpilepsie : « il n’existe pas de sport interdit, mais des sports adaptés »

Couverture : « Épilepsie et activité physique, une pratique adaptée pour tous » | ©Edition La Teppe

La bibliothèque universitaire de l’Université Claude Bernard Lyon 1 vous propose de zoomer sur une publication !

À l’occasion de la journée internationale de l’épilepsie (10 février), il est apparu essentiel d’évoquer les bienfaits de l’activité physique et sportive lorsque l’on souffre d’épilepsie.

Activité physique et sportive, sport de compétition et épilepsie sont parfaitement compatibles : c’est ce que montre l’ouvrage « Épilepsie et activité physique, une pratique adaptée pour tous » dirigé par Axel Lion.

Cet ouvrage permet de mieux comprendre en quoi le sport peut être bénéfique pour les personnes souffrant d’épilepsie ; il déconstruit les idées reçues et apporte un éclairage scientifique concret sur la pratique de l’activité physique par les personnes souffrant d’épilepsie.
Axel Lion, chercheur au laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-VIS, rattaché à l’Université Claude Bernard Lyon 1), a coordonné la rédaction de cet ouvrage qui montre aussi comment le sport aide à renforcer l’autonomie, l’estime de soi et à lutter contre le sentiment d’exclusion des personnes épileptiques.

 Rédigé par Muriel Revollet

Ce livre est disponible à la BU Sciences Lyon 1.

BU sciences Lyon 1

Semaine du Cerveau | Édition 2025

SSemaine du Cerveau | Édition 2025

Le cerveau à tous les âges

Pour sa 27e édition, la Semaine du Cerveau 2025 de la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Le cerveau à tous les âges ». De la naissance au grand âge, notre cerveau ne cesse d’évoluer !

La connectivité du cerveau se met en place progressivement jusqu’à l’âge de 25 ans environ. Le cerveau n’a donc pas atteint sa pleine maturation à l’adolescence, ce qui laisse le jeune individu particulièrement fragile. Cela s’observe par exemple par des comportements parfois dangereux et des addictions, notamment aux écrans. Heureusement, dans la grande majorité des cas, cette évolution se fait dans des conditions optimales. Cependant, avec l’âge les performances de notre cerveau diminuent naturellement ou peuvent être fortement altérées par les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Les neuroscientifiques et les thérapeutes proposent donc désormais des approches novatrices pour ralentir le déclin cognitif et moteur, qu’il soit naturel ou pathologique. Pour combattre ces altérations, certaines activités comme les jeux vidéo ou des jeux mathématiques peuvent avoir un effet bénéfique, ainsi que l’activité physique notamment chez les personnes âgées. Une bonne qualité de sommeil s’avère également essentielle.

Les maladies liées au défaut du neurodéveloppement sont rares mais peuvent avoir de graves conséquences et sont associées par exemple à l’autisme et à certaines formes de schizophrénie. Les recherches actuelles tentent de mieux caractériser ces déficits et de mettre au point des traitements pour les atténuer.

Les animations de la Semaine du Cerveau 2025 aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement. À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2025

Rémi Gervais, professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

 

LLa programmation dans l’agglomération lyonnaise

RETROUVEZ TOUS LES DÉTAILS DE LA PROGRAMMATION SUR LE SITE DE LA SEMAINE DU CERVEAU

Lundi 10 mars

Mardi 11 mars

Mercredi 12 mars

Mercredi 12 et jeudi 13 mars

Jeudi 13 mars

Vendredi 14 mars

Samedi 15 mars

Lundi 17 mars

Mercredi 19 mars

Jeudi 20 mars

Mardi 25 mars

 

> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de :

 la Semaine du Cerveau 2025

PPour aller plus loin

 

L’alpinisme, un loisir qui a toujours été élitiste | The Conversation

LL’alpinisme, un loisir qui a toujours été élitiste | The Conversation

Le youtubeur Inoxtag est en pleine tournée médiatique pour promouvoir le documentaire racontant son ascension de l’Everest. Un exploit sportif pour certains, une pratique privilégiée pour d’autres. L’occasion de revenir sur les origines de l’alpinisme, pratique qui a pris son essor au sein de la bourgeoisie anglaise du 19e siècle.

C’est presque impossible de l’ignorer. Le youtubeur français Inoxtag, 22 ans, a gravi l’Everest. Il le raconte dans un documentaire d’abord diffusé en salles, où il a comptabilisé 340 000 entrées en 24 heures seulement, puis mis en ligne sur sa chaîne YouTube, où il a déjà été visionné vingt millions de fois.

Si le jeune homme assure vouloir promouvoir le dépassement de soi à travers le récit de son ascension, certains commentateurs n’ont cependant pas manqué de critiquer le fort coût économique comme écologique que représente l’ascension de l’Everest.

Alors l’alpinisme est-ce un goût de l’effort ou bien un simple loisir d’hommes riches et privilégiés ? Regardons un peu comment cette discipline est née afin d’y voir plus clair.

Les précurseurs : des bourgeois de l’Angleterre victorienne

L’esprit de l’alpinisme a été forgé dans l’Angleterre victorienne de l’Alpine Club, le premier club alpin au monde, créé en 1857, près de vingt ans avant son équivalent français, le CAF (Club alpin français).

Des membres de l’Alpine club à Zermatt, dans les Alpes suisses, en 1864. | © Wikimedia

Même si cela peut paraître surprenant au vu de la topographie britannique, ce sont bien des bourgeois anglais, à la pointe de l’alpinisme (dans les Alpes, mais aussi dans le Caucase ou l’Himalaya) jusqu’à l’entre-deux-guerres, qui lui ont donné ses codes et ses valeurs.

Pourquoi l’Angleterre ? Plusieurs facteurs se conjuguent pour y expliquer la naissance de l’alpinisme : un contexte de paix intérieure (quand la France est marquée par des troubles politiques), l’apparition d’une nouvelle classe bourgeoise issue de la révolution industrielle, férue d’exploration et abreuvée de l’idéologie impérialiste de l’époque ; mais aussi marquée par des valeurs sportives inculquées dans les écoles et universités destinées aux garçons des élites sociales, aux « gentlemen ». En effet, le sport moderne apparaît en Angleterre à la même époque.

Le développement des transports favorise dans un premier temps l’arrivée de ces conquérants d’un genre nouveau dans les Alpes, dont ils escaladent la grande majorité des sommets vierges pendant leurs congés estivaux, car la plupart travaillent – comme hommes d’affaires, avocats ou juges, professeurs, médecins, toutes ces professions prestigieuses de l’époque.

Ils se tourneront ensuite vers des massifs plus éloignés où ils chercheront, là encore, à « faire des premières ». Parmi eux l’Everest, dont l’accès est fermé aux autres nations pendant les années 1920 et 1930, période intense d’expéditions britanniques (infructueuses) sur la montagne.

Aujourd’hui encore, en Angleterre comme en France, les alpinistes sont issus de milieux qui restent globalement favorisés, malgré une démocratisation de la pratique depuis ses débuts élitistes.

Une pratique élitiste

L’esprit de cette pratique recoupe ainsi les valeurs et idéologies de ces hommes de la bonne société, dont le club est non seulement resté longtemps fermé aux hommes des classes moyennes et populaires, mais aussi aux femmes… jusqu’en 1974 en ce qui concerne l’Alpine Club.

Au premier rang de ces valeurs, on retrouve le fair-play, appris par la pratique du sport, et qui consiste dans l’alpinisme à se battre de manière loyale, « à armes égales », contre l’adversaire (la montagne) en faisant en sorte que l’issue du combat (atteindre le sommet ou non) ne soit pas jouée d’avance. Pour cela, on restreint le recours à certaines aides artificielles : pitons, oxygène, etc. L’éthique actuelle de l’alpinisme conduit toujours à préférer des ascensions avec le moins d’appuis possibles, comme le « style alpin » en Himalaya.

On retrouve également la défense d’un idéal d’exploration et de conquête, toujours très présents de nos jours dans l’idée que le grand alpinisme doit ouvrir des itinéraires ou des sommets nouveaux (voir par exemple l’exploit inédit des 14 sommets de 8000 mètres en moins d’un an, réalisé en 2019.

Les qualités viriles et masculines sont valorisées dans l’esprit de l’alpinisme originel – c’est une dimension qui apparaît dans le taux encore très faible de femmes parmi les grands alpinistes. En France, elles représentent moins de 5 % des guides et moins de 10 % des membres des clubs les plus sélectifs.

Sans oublier la dimension risquée et incertaine de l’alpinisme, vu depuis toujours davantage comme une aventure que comme un simple sport.

Le refus d’un alpinisme commercial et même, pour les puristes, professionnel, est également à noter. Suivant cette perspective centrée sur l’amateurisme, qui était celle des premiers alpinistes, le simple fait de pratiquer pour de l’argent excluait les guides de l’alpinisme, quand bien même ils étaient respectés « sportivement » par leurs employeurs.

De là découle aussi un rejet de l’autopromotion et de la médiatisation, considérées comme vulgaires et indignes d’un gentleman.

Ce retour en arrière, aux origines d’un « esprit de l’alpinisme » qui, malgré des évolutions, continue de marquer la manière dont on considère le grand alpinisme aujourd’hui, peut expliquer les débats qui entourent l’ascension d’Inoxtag et, plus souvent que l’inverse, les critiques qui s’élèvent à son égard de la part d’alpinistes appartenant à l’élite de ce sport.

Pour ces derniers, le youtubeur n’a en rien réalisé un exploit. L’ascension de l’Everest par sa voie normale, encadré par des Sherpas et en faisant usage de l’oxygène artificielle et des cordes fixes ancrées sur la paroi, n’est plus considérée comme une ascension difficile depuis une cinquantaine d’années, en témoigne la foule qui se presse au sommet les jours d’affluence, jusqu’à créer des embouteillages. S’il faut néanmoins être en bonne condition physique, pour plusieurs dizaines de milliers d’euros (le prix dépend de la prestation fournie), on peut être emmené par des professionnels au sommet de l’Everest. Le « business » de l’himalayisme est souvent l’antithèse du grand alpinisme.

En effet, aujourd’hui, un exploit dans l’Himalaya consisterait, par exemple à réaliser une ascension nouvelle, c’est-à-dire jamais réalisée auparavant, sans oxygène, sans Sherpa, en « style alpin » (sans corde fixe et en bivouaquant dans la voie), c’est-à-dire dans le respect des principes éthiques – le fair-play – du « grand alpinisme » actuel.

Dans ce contexte, la médiatisation de l’ascension d’Inoxtag, et la méprise qu’elle peut occasionner parmi son public sur ce qu’est le grand alpinisme, fait grincer des dents les himalayistes qui réalisent ce type d’ascensions, bien moins médiatisées et rémunératrices, et plus généralement une élite de l’alpinisme qui en maitrise les codes plus que centenaires.The Conversation

>> L’auteure :

Delphine Moraldo, Sociologue, ENS de Lyon

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original :

The Conversation 

Sport et bibliothèques

SSport et bibliothèques

À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ce dossier vise à mettre en lumière les articulations originales entre sport et bibliothèques, dans toutes leurs dimensions. Il sera notamment question, au-delà de la valorisation des fonds documentaires spécialisés et des archives, du sport en bibliothèques, des actions culturelles mises en œuvre, de la dimension partenariale, du rayonnement, et des vertus fédératrices du sport en bibliothèque et pour les professionnels des bibliothèques.

 

Dossier thématique du Bulletin des bibliothèque de France, revue consacrée au monde des bibliothèques tous secteurs confondus, de la documentation et des sciences de l’information. Édité par l’Enssib (École nationale des sciences de l’information et des bibliothèques), il s’adresse aux professionnels des bibliothèques, de la documentation et de l’information et, plus largement, à toutes les personnes intéressées par les problématiques qu’il aborde.

>>> Consultez le dossier en ligne ou en PDF :

Enssib

 

©Enssib

 

Sport et science, l’union fait la force

SSport et science, l’union fait la force

Durant tout le mois d’août, le CNRS vous invite à découvrir son exposition « Sport et science, l’union fait la force », en lien avec les laboratoires près de chez vous.

Comment la science peut-elle profiter aux athlètes professionnels et aux amateurs ? Que faire pour les amener au sommet de leurs performances ? Pourquoi s’intéresser au rôle du sport dans nos sociétés ? Le CNRS encourage ses laboratoires à croiser leurs expertises dans toutes les disciplines. L’objectif ? Aider les sportifs à briller sur les podiums mais aussi contribuer au bien-être de toutes et tous.

Et pour clôturer l’exposition, rendez-vous le samedi 31 août pour les Conférences embarquées, l’événement estival du CNRS.

>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

cnrs

Exposition « Sport et science, l’union fait la force », panneau 14/20 | © TIMC-UMR5525

Améliorer les performances des athlètes en fauteuil roulant

AAméliorer les performances des athlètes en fauteuil roulant

Comment optimiser la performance des athlètes en fauteuil roulant lors des compétitions de para athlétisme ?
Pour répondre à cette question, Maxime Michel, doctorant au Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes – LTDS, explore deux leviers d’amélioration : d’une part, le contact entre le pneu du fauteuil et la piste d’athlétisme, et d’autre part le contact entre le gant de l’athlète et le fauteuil au moment de la propulsion de la roue.

>> Pour lire l’article, rendez-vous sur le site :

école centralE Lyon

La convergence du sport et des sciences | À l’approche des JO

LLa convergence du sport et des sciences | À l’approche des JO

À l’approche des Jeux Olympiques de Paris, Pop’Sciences vous propose d’explorer les liens entre le sport et la science. En découvrant ou en redécouvrant les ressources qui lie les domaines tels que la physiologie, la biomécanique et la nutrition, elle offre un éclairage sur les performances athlétiques.

>> Les ressources :

>> Le Pop’Sciences Mag sur le sport : Pop’Sciences Mag n°5 – Ce qui dope le sport (PDF)

Depuis l’Antiquité, toutes les civilisations sont traversées par un appétit féroce pour le jeu. Une appétence qui s’est intensifiée à partir de la fin du XIXe siècle, dès lors que ce « jeu » s’est mué en « sport ». La pratique sportive n’a depuis jamais cessé de se démocratiser et la performance de s’institutionnaliser. Le sport est devenu une expérience populaire qui suscite un engouement social et économique si intense, qu’il est difficile d’y échapper.

©Pop’Sciences

Les articles du Mag n°5 :

Les Échappées inattendues – Débat grand-format | Sport : entre réel et imaginaire

LLes Échappées inattendues – Débat grand-format | Sport : entre réel et imaginaire

Le Festival Les Intergalactiques accueille les Échappées inattendues, la science racontée par le CNRS, le temps d’un débat grand-format « Sport : entre réel et imaginaire » le dimanche 21 avril.

Le sport de haut niveau peut être vu comme un véritable laboratoire de la performance humaine. Cette performance sportive dépend de plusieurs facteurs intrinsèquement liés, qu’ils soient physiques, psychologiques, génétiques ou technologiques.

L’expertise scientifique a pris une place de choix dans l’entraînement des sportifs et la course à la performance, mais nourrit aussi toute la culture Science fiction depuis des décennies.

Ensemble, échangeons sur le sport d’hier et de demain !

Intervenants :

Rencontre animée par : Pierre Henriquet, médiateur scientifique et facilitée par Donatelle Liens, illustratrice.

Pour en savoir plus :

Intergalactiques et monde de la recherche

Ces recherches et cette conférence immersive ont été financées en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).