LLe métier de Chargée d’appels à projet | Du Neuf Docteur ? Le monde de la recherche est composé de nombreux corps de métiers différents qui sont tous nécessaire à l’avancée des connaissances. Les groupements d’intérêt scientifique comme le Centre Français des 3R permet d’apporter un support aux équipes de recherche qui travaillent avec les animaux. Doris-Lou Demy est chargée d’appel à projet et vous raconte son métier dans cette vidéo. Vous verrez que les tâches sont multiples et axées sur la communication! Quelles études faut-il faire pour faire ce métier ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Comment arrive-t-on à ce poste ? Doris-Lou vous explique tout ce qu’il faut savoir.Par : Du Neuf Docteur ? en collaboration avec Nedjma Beldjoudi du CP2M à l’Université Claude Bernard Lyon 1.> Regarder la vidéo :>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
LL’expérimentation animale en France, comment ça marche ? | Du Neuf Docteur ? L’expérimentation animale est un sujet important dans notre société. Cette vidéo réalisée par l’équipe de Du Neuf Docteur? et le centre français des 3R vous apporte quelques informations importantes pour comprendre ce qu’est l’expérimentation animale et comment elle est contrôlée en France. On vous raconte tout sur la chaîne Du Neuf Docteur ?.Par : Du Neuf Docteur ? en collaboration avec Nedjma Beldjoudi du CP2M à l’Université Claude Bernard Lyon 1.> Regarder la vidéo :>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
CCantines scolaires : comment se manifestent les goûts et s’organisent les relations sociales ? Nous voilà encore à table !Dans ce troisième et dernier podcast dont le triptyque est consacré aux cantines scolaires, nous abordons l’enfance et plus particulièrement comment au sein d’une cantine, les relations sociales s’articulent, les goûts se manifestent, ou encore les enfants s’expriment…C’est Élodie Leszczak, doctorante en 2e année au laboratoire Triangle qui nous éclaire, puisque son travail de recherche porte sur « Des normes dans l’assiette : la cantine scolaire, entre production et réception du « bien manger »« .Alors, prêts à aller à la cantine avec les podcasts de Triangle ! ?> Écoutez le podcast :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/03/tri4-3_elodie-leszczak.wav> Lire la retranscription des propos de l’interview :Comment s’organisent les relations entre les enfants dans une cantine ? Constatez-vous des jeux de pouvoir ou non par exemple ? Elodie Leszczak – Absolument ! Alors que la cantine est pensée comme un moment de pause, de détente au sein de la journée à l’école, nous sommes nombreux à en avoir des souvenirs négatifs, comme le fait de se faire voler de la nourriture, d’y être harcelé ou d’y manger seul, à l’écart. Ce sont encore des choses qu’on observe sur le terrain, comme le fait que les grands demandent de la nourriture aux plus petits en étant très insistants, de sorte qu’on ne sait pas si le don était volontaire ou pas vraiment. Les adultes font ce qu’ils peuvent pour le limiter, mais ils sont en sous-effectif dans certaines cantines.Comment se regroupent les enfants dans une cantine ? Est-ce la disposition des tables, les préférences alimentaires, les amitiés.. qui jouent un rôle ? E.L. – Les filles en particulier utilisent la cantine comme un espace de réaffirmation de leurs liens d’affinité : elles y mangent entre amies, y discutent, s’assurent que leurs amies ne mangent pas seules, attendent que toutes leurs amies aient fini de manger avant de se lever et de partir. Il y a des pratiques plus conflictuelles, comme le fait de s’approprier l’espace (une table proche de la queue pour le rab, par exemple). On remarque aussi que lorsque les enfants choisissent où ils s’assoient, les tables sont très majoritairement non-mixtes. Seul un petit nombre de garçons accepte régulièrement de manger avec des filles.© PixabaySelon le genre, les interactions sociales sont-elles différentes ? Pourquoi ?E.L. -Oui. Les filles ont tendance à être plus respectueuses et obéissantes, alors que les garçons se permettent des pratiques plus transgressives : tous les vols de nourriture que nous avons observés dans la file du self concernaient des garçons – il est même arrivé que ceux-ci s’en vantent auprès de nous. Les garçons bougent davantage : ils se bagarrent « pour rire », embêtent leurs voisins en tapant dans leur chaise, se lèvent de leur table, parlent avec des élèves assis à d’autres tables, alors que les filles communiquent davantage uniquement avec les voisines de table, et contribuent donc moins au bruit dans le réfectoire. Dans les rares cas où les filles ont des comportements plus conflictuels, elles sont « rappelées à l’ordre » : une fille bouscule un garçon dans la file d’attente, il essaie alors de l’empêcher de passer et la suit jusqu’à sa table pour exiger des excuses.Les interactions entre les élèves et les agents sont aussi genrées : les garçons se plaignent davantage des repas, et sont plus souvent perçus comme ingrats par les agents.Qu’est-ce-que les enfants recherchent comme nourriture ? Comment ils l’expriment ? E.L. – Lorsque je leur demande ce qu’ils aimeraient manger à la cantine, ils réclament en majorité des plats issus de la restauration rapide, comme les burgers, les kebabs, les frites ou les churros. Comme le montrent des travaux en cours comme la thèse d’Audrey Bister, les plats préférés des enfants sont souvent ceux qu’ils consomment chez eux le weekend ou durant des fêtes, exceptionnellement, comme la paëlla. Et à l’école, ils expriment ces préférences assez éloignées du plateau moyen à la cantine de façon plutôt claire, en commentant à haute voix que le plat ne leur convient pas ou les dégoûte, parfois à proximité des agents de cantine qui les ont préparés…Connaissent-ils bien les aliments ?E.L. – Au début de ma thèse, quand j’allais parler avec les enfants pendant leur repas, je leur demandais leur avis sur le menu ; maintenant, j’ai tendance à commencer en leur demandant ce qu’ils mangent. En effet, j’ai été étonnée du nombre d’enfants ne reconnaissant pas des aliments, parfois très communs, même après qu’ils aient vu le menu du jour ou qu’on le leur ait lu. Cela peut prêter à sourire quand ils confondent chou-fleur et fromage par exemple, mais cela dit quelque chose de leur faible consommation de nombreux légumes notamment. Certains agents considèrent que les enfants ont un répertoire alimentaire plus faible qu’il y a 10 ou 20 ans, car ils mangeraient souvent la même chose chez eux (des pâtes, des produits industriels comme les nuggets).En conclusion : diriez-vous que la cantine est un lieu d’inclusion sociale ou pas ? Un autre lieu d’apprentissage des normes sociales ?E.L. – Pour les chercheurs, la cantine est un vrai observatoire de plusieurs phénomènes sociaux : les relations d’affinité, d’inimitié et de pouvoir entre les enfants, leurs pratiques et goûts alimentaires, ou encore la place de l’alimentation ou plus généralement du corps à l’école. Elle est un lieu de socialisation et peut transmettre des normes alimentaires et en cela contribuer à l’intégration de certains élèves, comme les enfants de migrants. Mais elle participe et révèle aussi des exclusions. On a mentionné le mépris d’une partie du personnel éducatif pour les agents de cantine. Mais un autre point qu’il faut souligner à propos de la cantine comme lieu d’exclusion, c’est qu’alors qu’elle est apparue au XIXe siècle pour nourrir les enfants des classes populaires, elle fait aujourd’hui l’objet d’une désaffection massive dans les quartiers les plus pauvres et est surtout fréquentée par les élèves de classes moyennes et supérieures.Et vous Elodie, allez- vous parfois à la cantine en tant qu’étudiante ? E.L. – Presque tous les jours de semaine ! J’en profite pour saluer le travail des agents du CROUS de l’ENS DE LYON, qu’on a beaucoup de chance d’avoir sur le campus.Et cuisinez-vous ? Et quel est votre plat favori ? E.L. – Et oui, je n’ai pas choisi ce sujet par hasard – j’aime cuisiner. Mon plat préféré est polonais : les krokiety, des crêpes farcies de chou, pliées et panées.Précédemment : cantines scolaires : métier passion, ou métier alimentaire ?> À suivre…Un tout nouveau podcast et une autre thématique !>> Pour en savoir plus :Triptyque – Laboratoire Triangle
CC’est à ce moment là que j’ai su que je voulais faire une thèse | Du Neuf Docteur ? Chaque parcours scientifique est unique. Ils sont faits d’échecs, de réussites, mais surtout d’opportunité. Nedjma Beldjoudi a du se battre pour pouvoir rentrer à l’université de son choix malgré l’algorithme de parcoursup. Grâce à sa détermination et ses efforts et l’aide d’un super professeur, elle fait aujourd’hui la thèse de ses rêves. Elle nous raconte son parcours inspirant dans cette vidéo Du Neuf Docteur! Par : Du Neuf Docteur ? en collaboration avec Nedjma Beldjoudi du CP2M à l’Université Claude Bernard Lyon 1.> Regarder la vidéo :>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
LLes conférences du Musée de sciences biologiques Dr Mérieux Le Musée de sciences biologiques Dr Mérieux est dédié à la biologie et à la lutte contre les maladies infectieuses. Ancré dans le monde d’aujourd’hui et tourné vers le futur, le musée présente les grands enjeux de santé mondiaux.En comprenant mieux les microbes et ainsi mieux lutter contre les maladies infectieuses, le musée souhaite sensibiliser tous les publics, et particulièrement les jeunes pour qu’ils deviennent acteurs de leur santé.Le musée donne accès à ses conférences et à des vidéos traitant de microbiologie via sa chaîne YouTube.>> Voir les conférences : Musée Dr Mérieux
EExploration microscopique des nuages | Conférence immersive « Les Échappées inattendues » Plongez au cœur des enjeux du réchauffement climatique et venez explorer le rôle essentiel des nuages dans l’équilibre thermique de la Terre. Laissez-vous emporter dans l’infiniment petit grâce à la microscopie électronique révélant les mystères des gouttelettes d’eau formées lors de la condensation à l’origine des nuages.Cette conférence immersive des Échappées inattendues du CNRS a été enregistrée le 10 octobre 2024 dans le cadre de la Fête de la Science, en partenariat avec le planétarium de Vaulx-en-Velin et RSA Cosmos. L’univers visuel a été réalisé par l’artiste Alex Bourgeois. Ces recherches et cette rencontre ont été financées en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).Intervenant :Thierry Epicier (CNRS) est chercheur en microscopie électronique à l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (IrceLyon – CNRS | Université Claude Bernard Lyon 1).>> Pour en savoir plus :Les Échappées inattendues
LLa vidéothèque du Club d’Astronomie Lyon Ampère Le Club d’Astronomie Lyon Ampère – CALA -, organise depuis 1989 un cycle annuel de conférences tout public. Ces événements permettent au public de tous âges de découvrir les dernières avancées en astronomie et en astrophysique, présentées par des scientifiques de la région.Des sujets variés sont abordés, allant des dernières missions spatiales aux mystères des trous noirs, en passant par l’histoire de l’astronomie et les grandes figures qui ont marqué cette discipline. Parmi toutes ces conférences certaines ont été enregistrées et sont accessibles.>> Pour voir les conférences, rendez-vous sur le site du CALA :Vidéothèque du CALA>> Retrouvez les informations sur :le cycle de conférences en cours la liste complète des conférences passées
DDévelopper de l’encre en couleur pour les liseuses électroniques | Du Neuf Docteur ? Les liseuses électroniques permettent de lire de nombreux livres avec l’impression de lire sur du papier. Cependant, ces liseuses ne sont pas toujours très rapide et surtout elles sont uniquement en noir et blanc. Nedjma Beldjoudi nous explique son projet de thèse su le développement d’une nouvelle encre pour les liseuses électroniques. Par : Du Neuf Docteur ? en collaboration avec Nedjma Beldjoudi du CP2M à l’Université Claude Bernard Lyon 1.> Regarder la vidéo :>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
JJames Bonaiuto, médaillé du CNRS : les rythmes cérébraux et les troubles moteurs | Visages de la Science James Bonaiuto, chargé de recherche CNRS à l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, a reçu en 2024 la médaille de bronze du CNRS. Ses travaux, à l’interface entre modélisation de l’activité motrice et expérimentation, pourraient avoir des retombées potentielles dans la compréhension de troubles moteurs.Il s’intéresse au système moteur et à la manière dont nous produisons des mouvements. Il développe des modèles à partir de données d’imagerie non-invasive dans le but d’imiter le fonctionnement des réseaux de neurones responsables de la planification et de l’exécution des mouvements manuels.À l’occasion de cette distinction, il revient sur son parcours et ses travaux de recherche.>> Découvrez les médailles du CNRS 2024 sur le site : CNRS
VVirginie Dumas, médaillée du CNRS : la tribologie au service des biomatériaux | Visages de la Science Virginie Dumas, ingénieure de recherche à l’École Centrale de Lyon et membre du Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes, a reçu en 2024 la médaille de cristal du CNRS. Elle est une spécialiste de la bio-fonctionnalisation des surfaces et de la caractérisation mécanique et biologique de tissus vivants et de biomatériaux. L’enjeu : optimiser les interactions entre les matériaux implantables, comme les implants dentaires, et les tissus biologiques afin de limiter les risques de complication. elle met ainsi au point des méthodologies, des procédés et des méthodes de caractérisation pour développer des connaissances précises sur le lien entre les propriétés biologiques et les topographies de surfaces structurées par laser femtoseconde.À l’occasion de cette distinction, elle revient sur son parcours et ses activités.>> Découvrez les médailles du CNRS 2024 sur le site : CNRS