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Sciences, un métier de femmes | BD

SSciences, un métier de femmes | BD

©Leah Touitou

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.

La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…

Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.

Depuis 4 ans, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée (en 2017 par Ben Lebègue et depuis 2018 par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse).

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Journées organisées par : association Femmes et Sciences, CRAL, laboratoire ICAR, LabEx ASLAN

 

 

 

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>>> Résumé de la journée du 30 mars 2023 en vidéo : CLIQUEZ ICI.

 

Projet Marti : l’application multilingues qui prépare vos consultations aux urgences

PProjet Marti : l’application multilingues qui prépare vos consultations aux urgences

L’application Marti c’est un outil qui permet aux patients allophones ou ayant des troubles du langage (sourds-muets, dysarthrie, aphasie, …) de réaliser une anamnèse sans la barrière de la langue. Elle a été développée par des internes en médicine. Nous avons rencontré Quentin Paulik, à l’initiative de cette application.

Bonjour Quentin, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Quentin Paulik, je suis interne en médecine générale à Lyon. Il me reste un an d’internat, mais je suis actuellement en année de recherche pour le projet Marti.

D’où vient l’idée du projet Marti ?

L’idée nous est venue en 2018, avec Iliès Haddou, actuellement interne en anesthésie-réanimation et co-fondateur de l’outil, au cours de nos diverses expériences en stage dans les services d’urgences pendant l’externat. Il arrive quotidiennement que personne dans le service ne parle la langue de certains patients étrangers. L’interrogatoire est alors difficile et souvent interrompu rapidement du fait du manque de temps, ce qui induit un risque élevé de mauvais diagnostic et donc de mauvaise prise en charge. Aux urgences, la compréhension des symptômes, des antécédents, ainsi que de l’histoire du malade, sont incontournables pour effectuer un bon examen clinique puis surtout un bon diagnostic. Or, en France, il y a chaque année 22 millions de passages aux urgences, dont plus de 5 % concernent des patients allophones ou ayant des troubles du langage (sourds-muets, dysarthrie, aphasie…). L’accès aux interprètes professionnels est rare, et les outils de traduction peu utilisés, car chronophages. Or, cette barrière de la langue peut induire des erreurs médicales parfois graves, car l’anamnèse (antécédents, symptômes, allergies…) est essentielle pour une prise en charge médicale réussie.

Que signifie ce nom ?

Le projet est né au Hacking Health Lyon en novembre 2018, événement organisé par le cluster i-Care et qui rassemble chaque année une centaine de participants se réunissant autour de problématiques de santé, afin de proposer des projets innovants dans le domaine.

Iliès et moi sommes arrivés à cet hackathon avec cette problématique, sans idée précise de l’outil pour y répondre. Nous avons été rejoints pendant le hackathon par Axelle et Mélanie (ergothérapeutes), Mathilde et Claire (designers), Xavier et Adam (informaticiens). Le dernier jour, avant de présenter le projet devant un jury d’experts, il nous fallait absolument trouver un nom. Marti, qui est en réalité l’acronyme de Moyen d’Accès Rapide A la Traduction de l’Interrogatoire, est né. On aime le personnifier en un patient italien qui pourrait bénéficier de l’outil.

Peux-tu nous expliquer le fonctionnement de l’application ?

Marti est une application Web sur tablette pour les services d’urgences, permettant au patient allophone (non francophone) de réaliser sa propre anamnèse « virtuelle », de manière autonome pendant son temps d’attente aux urgences. Plusieurs canaux de communication sont utilisés : du texte dans la langue du patient, mais aussi des pictogrammes, afin de dépasser la barrière de la langue, quel que soit le handicap du patient. Cette borne amovible et tactile est proposée par l’infirmier(e) d’accueil au patient allophone au moment de son arrivée aux urgences. Celui-ci remplit alors ces informations dans la salle d’attente, puis un compte-rendu PDF est automatiquement transmis au médecin qui prendra en charge le patient.

Avez-vous bénéficié d’aide extérieure ?

Bien sûr, un projet de cette ampleur ne peut pas se construire seul dans son coin. Tout d’abord, nous avions cette chance au début de venir d’horizons différents. Malheureusement, les choses font qu’on ne peut pas s’investir à 8 dans un tel projet, avec les mêmes attentes, contraintes et la même vision. C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes 3, Iliès en tant que directeur médical, Clémence en tant que designer-graphiste, et moi-même en tant que CEO.

Depuis le Hacking Health Lyon, nous avons le soutien du comité organisateur, i-Care LAB, qui nous met en relation avec les bons interlocuteurs de l’écosystème entrepreneurial. Nous avons également le soutien depuis le début de la faculté de médecine Lyon-Est, que je remercie, et notamment son doyen, Pr Rode. Nous avons aussi travaillé avec plusieurs agences informatiques.

L’outil a pu être expérimenté aux urgences pédiatriques de l’hôpital femme-mère-enfant une première fois en juin 2021, grâce à une collaboration avec les Hospices civils de Lyon. Plusieurs services ont collaboré : la direction du groupement hospitalier est, la direction informatique (DSI), la direction de la recherche et de l’innovation (DRCI), et le service des urgences avec des médecins urgentistes, des infirmières et auxiliaires de puériculture et enfin les cadres.

Avez-vous bénéficié de financement ?

Oui, grâce à un financement de la SATT lyonnaise (Société d’accélération du transfert de technologies) Pulsalys, nous avons pu travailler pendant 6 mois avec une chercheure en linguistique interactionnelle du laboratoire ICAR (sous la tutelle du CNRS, de l’ENS de Lyon et Université Lumière Lyon 2) pour tester les arborescences, pictogrammes et maquettes au sein de populations allophones et préparer l’expérimentation aux HCL. La traduction en 11 langues de notre prototype a aussi été réalisée grâce à ce financement, par des traducteurs professionnels d’ISM-Corum et d’Aradic.

En tant que jeunes médecins, avez-vous rencontré des difficultés à lancer un tel projet ?

Oui, on ne peut pas dire que cela soit facile. Déjà, cela n’est pas encouragé au cours de nos études : nous n’avons aucune formation ni même incitation à découvrir le monde entrepreneurial, et l’ampleur des connaissances à ingurgiter nous laisse peu de temps pour nous y aventurer. Ensuite, cela n’est pas forcément bien vu dans le monde médical, je passe parfois pour un fou, ou un commercial qui veut faire du business, tel un visiteur médical… Alors que mon but est avant tout de faire un outil qui soit utile pour les médecins. Enfin, on ne peut pas dire que le monde médical et notamment hospitalier soit le plus propice au développement d’innovations technologiques : il y a beaucoup de craintes et de conservatisme dans ce milieu, ce qui explique, je pense, le retard technologique qui existe par rapport au monde de l’entreprise.

Comment voyez-vous le développement de votre application ?

Le développement de ce prototype a été très chronophage pour nous, avec une arborescence de plus de 250 questions créées, retravaillées, réorganisées, ainsi que 480 pictogrammes également testés au sein de populations migrantes via des associations… Tout cela nous a pris deux ans. Donc avant de poursuivre son développement pour les urgences « adultes », et pour une version ambulatoire pour les médecins généralistes et pédiatres, nous voulons d’abord nous assurer du besoin et ainsi créer une première version commerciale pour les services d’urgences pédiatriques.

Quelles sont vos ambitions pour la suite pour le projet marti ? Ou d’autres projets ?

L’ambition est de se déployer dans un maximum de services d’urgences, qu’ils soient publics ou privés, pour faire profiter de l’outil à un maximum de patients.
Ensuite, nous aimerions créer une version ambulatoire pour les médecins généralistes et pédiatres confrontés aux mêmes problématiques en consultation : celle-ci sera adaptée à leur exercice, et le questionnaire pourra contenir des questions de suivi/prévention personnalisables par le médecin, pour couvrir un large champ de sujets sans lui faire perdre de temps.

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Sciences, un métier de femmes 2023

SSciences, un métier de femmes 2023

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée « Sciences, un métier de femmes » qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Cette journée est co-organisée par l’association Femmes & Sciences, le LabEx ASLAN et les laboratoires CNRS, ICAR et CRAL.

Pourquoi une telle journée ?
La journée « Sciences, un métier de femmes ! » revient en 2023 pour la 7e année consécutive. Le manque d’intérêt des jeunes filles pour les sciences reste un problème d’actualité. Aujourd’hui encore, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d’orientation entre filles et garçons se sont très peu estompées avec le temps ; le nombre de filles qui s’orientent vers des études supérieures scientifiques et techniques reste trop faible dans les cursus de sciences au niveau du lycée. Depuis la dernière réforme des lycées, le nombre de filles avec une doublette scientifique est passé de 95 000 filles à moins de 68 000 en 2021. C’est un recul de plus de 15 ans pour l’engagement des filles. Selon une étude du MENESR (2016), les filles réussiraient mieux le Bac (91% d’entre elles l’obtiennent) que les garçons (86%). Parmi elles, 46,7% ont passé un Bac scientifique mais avec une grande disparité quant aux options choisies : 49% ont pris SVT, 25% en chimie et seulement 19% en mathématiques, et ce chiffre chute encore plus pour l’informatique et les sciences numériques, seulement 4%, et les sciences de l’ingénieur (3%). Dans le monde professionnel et de la recherche, au CNRS, les femmes représentent moins de 20% des ingénieures, assistantes ou techniciennes en calcul scientifique ; respectivement 18% et 20% en sections 6 et 7, sciences de l’information ; 19% en section 41, mathématiques. Les chiffres sont sensiblement les mêmes au CNU (Conseil National des Universités).

Deux médailles Fields seulement ont été attribuées à des femmes (Maryam Mirzakhani, en 2014 et Maryna Viazovska en 2022) et trois prix Turing (pour 73 hommes qui l’ont reçu, depuis sa création en 1966).

Il s’agit d’un problème culturel, lié à l’éducation et au formatage modelé par la société et les médias. Les stéréotypes entraînent des préjugés tenaces et les jeunes filles ont du mal à se projeter dans ces métiers et à envisager de faire les études pour y parvenir, car pour la plupart elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence.

Pourtant, notre société est confrontée à d’immenses défis : problème des ressources en eau, alimentation, santé, énergie, réchauffement climatique, etc. Toutes les compétences sont nécessaires pour les relever, à commencer par celles des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont pas été assez reconnues et mises à profit, privant la société de nombreux talents.

Afin d’agir pour inciter les jeunes filles à choisir des voies qui les conduisent, elles aussi, aux postes scientifiques et technologiques les plus qualifiés, nous souhaitons poursuivre l’action débutée en 2017 et reconduite chaque année, toujours couronnée de succès auprès des lycéennes et plébiscitée par les enseignants.

>> Pour en savoir plus :

SCIENCES, UN MÉTIER DE FEMMES

A NOTER : la journée initialement prévue le 7 mars a été reportée au 30 mars 2023.

Retour sur la Journée des Dys avec le LabEx ASLAN

RRetour sur la Journée des Dys avec le LabEx ASLAN

Ce 8 octobre dernier s’est déroulée la 16ème édition de la Journée Nationale des Dys du Rhône, à l’Hôtel de Région de Lyon Confluence. Organisé par l’Association Dystinguons-nous, cet événement est dédié aux troubles des Dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie et TDAH). À cette occasion, des membres du LabEx ASLAN (laboratoire CNRS ICAR et DDL), ont pu présenter des outils de sensibilisation ainsi que certains projets comme le MOOC « Étudiants dyslexiques dans mon amphi : comprendre et aider » et Dyslexia@work, concernant l’inclusion des personnes dyslexiques dans le monde du travail.

Pour sa 6ème édition, le MOOC fait son grand retour dès janvier 2023 avec un programme en six séances, ponctuées par deux débats. Gratuit et ouvert à tous, le MOOC a pour but de donner des moyens de compréhension et d’actions aux enseignants de tous niveaux, du primaire à l’enseignement supérieur, et aux parents. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 4 octobre 2022 et jusqu’au 15 mars 2023. Les premiers cours auront lieu à partir du 17 janvier 2023. La dyslexie concerne des milliers d’étudiants en France et le programme du MOOC permet de mettre en place des stratégies permettant aux étudiants concernés, à son entourage et aux équipes enseignantes de mieux appréhender les difficultés liées au trouble.

Pour en savoir plus sur le MOOC : https://aslan.universite-lyon.fr/medias/fichier/bilan-mooc-etudys-2018-2022-vff-sept2022_1664454046107-pdf

Pour s’inscrire au MOOC : https://lms.fun-mooc.fr/register?next=richie/fr/cours/etudiants-dyslexiques-dans-mon-amphi-comprendre-et-aider/

L’équipe du LabEx ALSAN a également présenté sa participation au projet Dyslexia@work. Ce projet a pour premier objectif de mettre en avant une multitude de bonnes pratiques et d’outils, permettant aux entreprises et aux recruteurs de faciliter le recrutement et l’inclusion des personnes présentant une dyslexie et d’apprécier les capacités de ces personnes au-delà de leur trouble. Les membres européens du projet Dyslexia@work souhaitent également aider les adultes dyslexiques dans leurs recherches d’emplois notamment lors des phases d’insertion et de sélection. Issue de la recherche-action du projet, une brochure à destination des entreprises et agences de recrutement est désormais disponible en trois langue, français, anglais et italien. La brochure française est disponible : https://aslan.universite-lyon.fr/medias/fichier/plaquette-ffdys-fr-v1-2-web_1664457814195-pdf

Rosie Bissett, présidente de la European Dyslexia Association et Alexis Georgoulis, député grec

Le projet et la brochure ont récemment été présenté au parlement européen en présence de Rosie Bissett, présidente de la European Dyslexia Association ainsi que du député grec, Alexis Georgoulis.

 

 

 

 

 

Pour plus d’informations sur le projet Dyslexia@work, France : https://usercontent.one/wp/www.dyslexiaprojects.eu/wp-content/uploads/2021/02/FicheProjet_Fr.pdf

Pour plus d’information sur le projet européen Dyslexia@work : https://www.dyslexiaprojects.eu/

Pour découvrir l’interview d’Audrey Mazur : https://www.lyonmag.com/article/118296/audrey-mazur-palandre-l-ecriture-inclusive-est-une-contrainte-supplementaire-pour-les-personnes-dyslexiques

 

Sciences, un métier de femmes #6

SSciences, un métier de femmes #6

Initiée en 2017 par Isabelle Vauglin (astrophysicienne) avec Audrey Mazur (psycho-linguiste), la 6ème édition de la journée « Sciences, un métier de femmes ! » aura lieu le 8 mars prochain, à l’ENS de Lyon.

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Aujourd’hui, les filles sont environ 40% dans les classes de Terminale S (article du magazine Libération – 25 janvier 2022) et seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.

Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.

Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.

>> Bilan « Sciences, un métier de femmes 2021 »
>> BD de Léah Touitou – Edition 2021

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MOOC « Étudiants dyslexiques dans mon amphi », la 5e édition !

MMOOC « Étudiants dyslexiques dans mon amphi », la 5e édition !

La 5e édition du MOOC “Étudiants dyslexiques dans mon amphi : comprendre et aider” est lancée ! Les inscriptions sont ouvertes et les cours commencent le 18 janvier 2022.

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas qu’un seul type de dyslexie, elle ne concerne pas que les enfants, et les aménagements existent après l’école primaire et le secondaire. Nous pensons que la formation des enseignants du supérieur au sujet des étudiants dyslexiques est indispensable. Mieux comprendre les mécanismes de la dyslexie, les ressentis des étudiants, la prise en charge par les orthophonistes, et donner des conseils pour aider les étudiants dyslexiques sont les objectifs de cette formation. D’après le rapport Ringard (2000) on estime que 6 à 8 % de la population française est dyslexique. C’est pour cette raison que nous renouvelons le MOOC “Étudiants dyslexiques dans mon amphi : comprendre et aider” pour une cinquième édition.

Cette formation en ligne, gratuite et accessible à toutes et tous, s’adresse principalement aux enseignants de l’enseignement supérieur et aux équipes pédagogiques. Les six séquences du MOOC peuvent par ailleurs intéresser les étudiants (dys et non dys), les missions handicap, les services de médecine préventive et toutes les personnes sensibilisées au handicap dans le milieu de l’enseignement.

Il est conçu par une équipe pluridisciplinaire composée de chercheures, praticiens ICAR (neuropsychologue et orthophoniste) et membres de missions handicap et médecine préventive de l’Université de Lyon.

inscription au MOOC

Images libérées de l’enfermement – Projet PrisM

IImages libérées de l’enfermement – Projet PrisM

Images libérées de l’enfermement : étudier les représentations des prisons en contexte muséal, dans le cadre du projet PrisM

Le projet PrisMPrisons et Musées – porte sur les dynamiques de représentations du milieu carcéral dans le monde contemporain, en contexte muséal. Il vise à caractériser la négociation complexe des représentations des milieux pénitentiaires par rapport à d’autres espaces en interaction, lors de visites guidées. Deux sortes de production d’un discours sur les prisons au musée sont ainsi étudiées.

D’une part, il y a l’exposition internationale et itinérante Prison, coproduite par le Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de Genève, le Musée des Confluences de Lyon et le Deutsches Hygiene Museum de Dresde. Cette exposition consiste à faire parcourir les prisons « à distance » à travers des médiations tierces et tente de faire entrer les visiteurs « en immersion » dans des espaces correctionnaires. D’autre part, il y a le Mémorial National de la prison de Montluc de Lyon qui cherche à faire émerger les stigmates des expériences passées d’une ancienne prison, in situ, sur le mode d’une archéologie, en retraçant l’inscription de personnes présentes dans le lieu de 1921 à 2009 et en échangeant sur les problématiques sociales et historiques soulevées par ces traces.

Une journée d’études sur « les images libérées de l’enfermement » qui se veut être un cadre de réflexion interdisciplinaire et interprofessionnel sur les dynamiques de production et de réception de discours sur les prisons est proposée. Parmi les interventions prévues au programme, une table ronde visera à mettre en lumière les enjeux de la production de discours sur la prison à l’attention d’un public aussi large qu’hétérogène.

Les « images » seront questionnées aussi bien en tant que documents visuels (par exemple des photos), qu’en tant que représentations sociales et culturelles des conditions de vie en prisons, des représentations intimes et personnelles ou bien collectives et rendues publiques. La discussion sera articulée autour de trois axes principaux : la production documentaire, le traitement historiographique et la médiation publique des images de l’enfermement.

Intervenants à la table ronde :

  • Adrien Allier et Aurélie Dessert, Mémorial National de la prison de Montluc
  • Nathalie Candito et Marianne Rigaud-Roy, Musée des Confluences
  • Sandra Sunier, Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
  • Grégoire Korganow, Photographe

Journée d’études organisée par : LabEx ASLAN — UMR 5191 Interactions Corpus Apprentissages Représentations
En partenariat avec :  Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Genève), Musée des Confluences (Lyon) et le Mémorial National de la prison de Montluc (Lyon)

En savoir plus :

Prisons et musées

Les langues vivent, s’endorment et disparaissent avec leurs locuteurs

LLes langues vivent, s’endorment et disparaissent avec leurs locuteurs

L’invisible érosion de la diversité linguistique

Que se passe-t-il lorsqu’une langue n’est plus parlée ni transmise ? Comment décrire une langue qui ne dispose pas de système d’écriture ? Quelles langues sont en danger en France ?

Ce sont autant de questions qui occupent les chercheur·es en sciences du langage et qui travaillent sur les langues en danger. Alertés par la vitesse de disparition des langues minoritaires, des réseaux de linguistes se sont organisés pour tenter de sauvegarder la diversité linguistique et les différents savoirs que véhiculent ces idiomes.

Au Laboratoire Dynamique du Langage, une équipe de chercheur·es est spécialisée dans la description, la documentation et la revitalisation des langues en danger, l’axe LED-TDR.

Sur le terrain, les linguistes nouent une relation souvent complexe avec la communauté, où se mêlent de l’affectif, de l’identitaire, et de la résistance politique.

Pour en savoir plus, retrouvez l’article sur le site :

LabEx ASLAN

 

Sciences, un métier de femmes | BD

SSciences, un métier de femmes | BD

BD sur femmes et sciences

©Leah Touitou

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.

La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…

Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.

Depuis 2017, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse.

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Journées organisées par : association Femmes et Sciences, CRAL, laboratoire ICAR, LabEx ASLAN

Sciences, un métier de femmes #5

SSciences, un métier de femmes #5

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Pourtant, alors qu’elles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.

Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.

Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.

L’édition 2021 prendra une forme différente des années antérieures étant donné le contexte sanitaire actuel : nous proposerons une version entièrement numérique de l’événement. La participation d’une trentaine de marraines est prévue : techniciennes, ingénieures et chercheures en poste, post-doctorantes et jeunes doctorantes travaillant dans des domaines variés.

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