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Sciences, un métier de femmes | BD

SSciences, un métier de femmes | BD

©Leah Touitou

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.

La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…

Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.

Depuis 4 ans, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée (en 2017 par Ben Lebègue et depuis 2018 par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse).

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Journées organisées par : association Femmes et Sciences, CRAL, laboratoire ICAR, LabEx ASLAN

 

 

 

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>>> Résumé de la journée du 30 mars 2023 en vidéo : CLIQUEZ ICI.

 

Sciences, un métier de femmes 2023

SSciences, un métier de femmes 2023

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée « Sciences, un métier de femmes » qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Cette journée est co-organisée par l’association Femmes & Sciences, le LabEx ASLAN et les laboratoires CNRS, ICAR et CRAL.

Pourquoi une telle journée ?
La journée « Sciences, un métier de femmes ! » revient en 2023 pour la 7e année consécutive. Le manque d’intérêt des jeunes filles pour les sciences reste un problème d’actualité. Aujourd’hui encore, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d’orientation entre filles et garçons se sont très peu estompées avec le temps ; le nombre de filles qui s’orientent vers des études supérieures scientifiques et techniques reste trop faible dans les cursus de sciences au niveau du lycée. Depuis la dernière réforme des lycées, le nombre de filles avec une doublette scientifique est passé de 95 000 filles à moins de 68 000 en 2021. C’est un recul de plus de 15 ans pour l’engagement des filles. Selon une étude du MENESR (2016), les filles réussiraient mieux le Bac (91% d’entre elles l’obtiennent) que les garçons (86%). Parmi elles, 46,7% ont passé un Bac scientifique mais avec une grande disparité quant aux options choisies : 49% ont pris SVT, 25% en chimie et seulement 19% en mathématiques, et ce chiffre chute encore plus pour l’informatique et les sciences numériques, seulement 4%, et les sciences de l’ingénieur (3%). Dans le monde professionnel et de la recherche, au CNRS, les femmes représentent moins de 20% des ingénieures, assistantes ou techniciennes en calcul scientifique ; respectivement 18% et 20% en sections 6 et 7, sciences de l’information ; 19% en section 41, mathématiques. Les chiffres sont sensiblement les mêmes au CNU (Conseil National des Universités).

Deux médailles Fields seulement ont été attribuées à des femmes (Maryam Mirzakhani, en 2014 et Maryna Viazovska en 2022) et trois prix Turing (pour 73 hommes qui l’ont reçu, depuis sa création en 1966).

Il s’agit d’un problème culturel, lié à l’éducation et au formatage modelé par la société et les médias. Les stéréotypes entraînent des préjugés tenaces et les jeunes filles ont du mal à se projeter dans ces métiers et à envisager de faire les études pour y parvenir, car pour la plupart elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence.

Pourtant, notre société est confrontée à d’immenses défis : problème des ressources en eau, alimentation, santé, énergie, réchauffement climatique, etc. Toutes les compétences sont nécessaires pour les relever, à commencer par celles des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont pas été assez reconnues et mises à profit, privant la société de nombreux talents.

Afin d’agir pour inciter les jeunes filles à choisir des voies qui les conduisent, elles aussi, aux postes scientifiques et technologiques les plus qualifiés, nous souhaitons poursuivre l’action débutée en 2017 et reconduite chaque année, toujours couronnée de succès auprès des lycéennes et plébiscitée par les enseignants.

>> Pour en savoir plus :

SCIENCES, UN MÉTIER DE FEMMES

A NOTER : la journée initialement prévue le 7 mars a été reportée au 30 mars 2023.

Sciences, un métier de femmes #6

SSciences, un métier de femmes #6

Initiée en 2017 par Isabelle Vauglin (astrophysicienne) avec Audrey Mazur (psycho-linguiste), la 6ème édition de la journée « Sciences, un métier de femmes ! » aura lieu le 8 mars prochain, à l’ENS de Lyon.

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Aujourd’hui, les filles sont environ 40% dans les classes de Terminale S (article du magazine Libération – 25 janvier 2022) et seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.

Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.

Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.

>> Bilan « Sciences, un métier de femmes 2021 »
>> BD de Léah Touitou – Edition 2021

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Avec les mots des autres

AAvec les mots des autres

À l’accueil de jour de Chambéry, l’Équipe Mobile Précarité et Psychiatrie reçoit des demandeurs d’asile en consultation. Ils viennent y déposer leurs mots, s’efforcent de nommer leurs souffrances, d’évoquer leurs cauchemars et leurs peurs, laissant échapper un sanglot, un cri de colère.

Entre le monde des soignants et celui des patients, les interprètes jouent le rôle de passeurs, tentant de rendre au langage sa force et sa singularité. De séance en séance, les exilés cherchent à se réapproprier leur récit et esquissent leur reconstruction.

Voir un extrait du film

Le Laboratoire ICAR et l’Orspere-Samdarra ont le plaisir de vous convier à une soirée cinéma-rencontre autour du documentaire Avec les mots des autres, réalisé par Antoine Dubos et co-produit par La Société des Apaches, l’Orspere-Samdarra (Centre Hospitalier le Vinatier), le Laboratoire ICAR (CNRS/ENS de Lyon/Université Lumière Lyon 2) et Lyon Capitale TV.

Après la diffusion du documentaire, un moment d’échange est prévu avec le réalisateur Antoine Dubos, et les équipes du projet REMILAS du Laboratoire ICAR et de l’Orspere-Samdarra.

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Sciences, un métier de femmes | BD

SSciences, un métier de femmes | BD

BD sur femmes et sciences

©Leah Touitou

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée Sciences, un métier de femmes qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir.

La désaffection des jeunes filles pour les filières scientifiques est préoccupante. Les jeunes filles ont du mal à se projeter dans les métiers techniques et scientifiques et à envisager de faire les études pour y parvenir parce qu’elles manquent de figures féminines de référence et parce que les idées reçues ont la vie dure. Cette journée de mars a pour vocation de faire tomber ces préjugés…

Lors de ces journées, spécifiquement destinées aux lycéennes de l’académie et leurs enseignant(e)s, celles-ci ont pu rencontrer des jeunes femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, et discuter librement avec elles. Lorsque ces journées se déroulent en présentiel, des visites de laboratoires sont également organisées.

Depuis 2017, à l’occasion de ces rencontres, une bande dessinée a été réalisée par Leah Touitou, illustratrice et scénariste jeunesse.

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Journées organisées par : association Femmes et Sciences, CRAL, laboratoire ICAR, LabEx ASLAN

Sciences, un métier de femmes #5

SSciences, un métier de femmes #5

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

D’année en année, les études confirment que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, qu’elles sont plus nombreuses à obtenir le bac et avec plus de mentions. Pourtant, alors qu’elles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Les filles sont toujours trop peu nombreuses à s’orienter vers des études supérieures scientifiques et techniques, et en particulier vers les filières de l’ingénierie et du numérique.

Des préjugés tenaces empêchent les jeunes filles de se projeter dans ces métiers et les études pour y parvenir. Car pour la plupart, elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence. La société a trop longtemps occulté les femmes dans les sciences et, de surcroît, ne les a pas reconnues.

Avec cette journée, nous avons pour objectif de créer les conditions optimales d’un dialogue entre des lycéennes et des femmes scientifiques pouvant leur servir d’exemple, afin que les jeunes filles puissent se projeter et cessent de s’auto-censurer.

L’édition 2021 prendra une forme différente des années antérieures étant donné le contexte sanitaire actuel : nous proposerons une version entièrement numérique de l’événement. La participation d’une trentaine de marraines est prévue : techniciennes, ingénieures et chercheures en poste, post-doctorantes et jeunes doctorantes travaillant dans des domaines variés.

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Ma ville est-elle un zoo ? | Balade urbaine

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Public : Dès 15 ans

Des collages sur les murs des pentes de la Croix-Rousse à l’exposition Symbioses au sud de la Guillotière, en passant par les gargouilles de l’église Saint-Nizier, Lyon fourmille de représentations d’animaux.

Les représentations des animaux dans la ville engagent-elles une réflexion éthique quant aux effets des pratiques humaines sur l’environnement ?
À quel point le fait de donner corps à un animal en peinture, notamment, participe de son existence ou de sa survivance ?
Ces images catalysent-elles des pensées orientées vers un horizon radieux ?

À travers ce parcours, observons les relations que nous entretenons avec le règne animal et les manières dont elles sont traduites et cultivées en image.

Cette balade numérique vous est proposée sous plusieurs formes : textes et audios.

 

Parcourez la balade, de chez vous ou dans la ville !

(cliquez sur l’image)

© Sylviane Blanchoz

Cette balade urbaine s’inscrit dans le cadre de la Fête de la Science 2020.

 

Labex ASLAN

Retrouvez les autres activités de la Fête de la science 2020 à revivre depuis chez vous

Télétravail et enseignement à distance : test grandeur nature

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Enseigner à distance ? Pour une partie non négligeable du corps enseignant, l’usage massif des cours en ligne est contraire à leur éthique professionnelle, ou simplement impossible. Cette situation favorise la fracture numérique des apprenants et des enseignants, et précarise davantage les vacataires et les doctorants. Pour les enseignants-chercheurs, cette situation exceptionnelle nécessite de tirer le meilleur des outils existants, et de repenser les modes d’interaction avec leurs étudiants. Nous avons demandé à une experte des interactions par écran, Christine Develotte, Professeure émérite au laboratoire ICAR, à l’ENS de Lyon, de s’exprimer sur le sujet.

 

Entretien accessible sur le site du LabEx ASLAN

Les sciences, paroles de femmes

LLes sciences, paroles de femmes

Il y a encore du travail pour atteindre l’égalité femmes-hommes dans les sciences. Carine, Claire, Elisa et Leslie, anciennes doctorantes au sein des laboratoires ICAR, DDL et LIRIS, témoignent de leur parcours et des obstacles qu’elles ont parfois dû surmonter en tant que femmes scientifiques.

Pourquoi se lancer dans une carrière scientifique ?

Que faire après une thèse ?

Comment réagir face à des comportements sexistes ?

Autant de problématiques abordées dans ce billet, accessible sur le site du LabEx ASLAN.

Poursuivre la lecture

 

« La science a besoin de vous, la construction des savoirs légitimes dans une société est chose trop sérieuse pour la laisser uniquement à la moitié masculine de la population. »

Sciences, un métier de femmes #4

SSciences, un métier de femmes #4

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

Cette rencontre est prévue le lundi 9 mars 2020, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, dans l’amphithéâtre Mérieux de l’ENS de Lyon. Comme l’an dernier, l’événement accueillera entre 450 à 500 lycéennes.

La journée débutera par deux interventions, notamment d’une spécialiste des questions de genre pour aider les jeunes filles à comprendre et à décoder les stéréotypes et les idées reçues qui influencent nos modes de pensée.

Ensuite, des marraines, de diverses formations, présenteront leur travail et leur parcours d’études et professionnel. La suite de la matinée s’organisera autour de rencontres/discussions en groupe pendant lesquelles les lycéennes pourront interagir et dialoguer avec les marraines.