SSous le regard des chercheurs, la faune égyptienne se révèle | Un article Pop’Sciences Plusieurs dizaines de millions de momies d’animaux sacrifiés aux dieux égyptiens ont été découvertes dans les catacombes de la vallée du Nil. 2500 d’entre elles ont trouvé refuge à Lyon, au sein des collections du musée des Confluences. Depuis huit ans, elles sont le sujet d’études atypiques de physiciens et de chimistes qui, en collaboration avec les archéologues, cherchent à mieux comprendre le culte dont ces animaux ont fait l’objet. Enquête au pays des thanatopracteurs, point de départ : la réserve Lortet.Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste, pour Pop’Sciences – 11 décembre 2020Le bruit sourd du ventilateur, chargé d’assécher l’air de la pièce, étouffe quelque peu celui des feuilles de papier de soie. De ses mains gantées, Didier Berthet extirpe délicatement un ibis brunâtre du tiroir blanc : il semble dormir paisiblement, d’un sommeil vieux de presque 3000 ans. L’oiseau a les ailes repliées sur son ventre, la tête tournée sur le côté. « Emmaillotés dans leurs bandelettes, certains de nos ibis momifiés prennent alors une forme qui ressemble à celle d’un gros « cornet de glace » », commente le conservateur du musée des Confluences. Il sourit : « C’est ainsi, qu’entre nous, on désigne ce type de momies ».Ibis sacré momifié, momie « cornet de glace » / © Romain Amiot/LGL-TPE/CNRSPénétrer la « réserve Lortet », c’est faire un grand bond dans le temps et l’espace. Arpenter, non les pyramides des Pharaons, mais leur environnement naturel et aller à la rencontre de la faune de l’époque. Crocodiles, chats, chiens, gazelles, musaraignes, poissons, faucons… Rangées soigneusement le long des murs ou dans des étagères, figées, les momies semblent dans l’attente de renaître. Une expérience troublante. Elles sont près de 2500, ramenées d’Égypte au début du 20e siècle par Louis Lortet, alors directeur du Muséum de Lyon. Cette collection est, hors son pays d’origine, la plus importante au monde. Qualifiée d’un point de vue zoologique par le scientifique lyonnais, elle a donné lieu récemment à un vaste programme de recherche associant sciences humaines (égyptologie, archéozoologie) et sciences de la vie ou de la matière. De 2013 à 2018, à travers le projet MAHES, de nombreux experts se sont penchés sur les momies, et ont levé un coin du voile sur le culte dont leurs animaux ont fait l’objet. Les études se poursuivent aujourd’hui, livrant des informations précieuses.L’industrie funéraire des momies sacrées et ex-votosDans les croyances de l’Égypte ancienne, les divinités peuvent s’incarner sous forme animale : l’esprit divin anime le corps de son animal totem, lequel est reconnaissable à certains traits distinctifs. Sacré, celui-ci est élevé et choyé dans un temple avec toutes les attentions dues à un dieu (offrandes, visites des fidèles). Mort, son corps est préservé par momification pour que l’esprit puisse évoluer dans l’au-delà. Associé à une divinité zoomorphe, sans pour autant être son incarnation, un animal momifié aurait pu aussi être offert à un dieu en guise d’ex-voto, c’est-à-dire dans l’espoir qu’une prière soit entendue. « A la différence d’une momie sacrée, dans le cas de la momie votive, l’animal devient important après sa mort, explique Camille Berruyer, archéozoologue doctorante au laboratoire Archéorient1 de Lyon et à l’ESRF2. C’est le médium-cadavre, frais ou pas, qui est utilisé pour certains rites dont on ne sait pas grand-chose en réalité. » Cette différence de statut jouait-elle sur les pratiques liées à la momification ? Pour la chercheuse, « la question est complexe et reste largement ouverte ». Et elle n’est pas la seule.Paul Tafforeau, scientifique ESRF, paléontologue et Camille Berruyer, doctorante, sur la ligne BM05 de l’ESRF, lors de l’étude d’une autre momie./ © Pierre JayetPlusieurs dizaines de millions de momies animales ont été mises au jour dans des catacombes de la vallée du Nil et témoignent d’une intense ferveur religieuse. Pendant les 1000 ans qu’a duré cette véritable « industrie » funéraire (du 7e siècle av. J.-C. jusqu’à l’époque romaine, 1er-3e siècle ap. J.-C.), comment les Égyptiens se sont-ils approvisionnés en matière première ? Des traces archéologiques témoignent du recours à l’élevage intensif pour certaines espèces dont les animaux domestiques : les « fermes à chats » en sont un bon exemple. Pour la faune sauvage, la réponse s’avère plus délicate.Sur les traces des oiseaux migrateursPubliée en septembre, une étude confirme ce que suggèrent des fresques murales : les Égyptiens pratiquaient de façon massive la chasse aux ibis et aux rapaces afin d’honorer, respectivement, Thot (dieu de la science et inventeur de l’écriture) et Horus (dieu protecteur des pharaons). Une pratique qui a dû exercer une pression écologique forte sur l’avifaune de l’époque. Pour arriver à cette conclusion, des scientifiques de l’Université Claude Bernard Lyon1 et du C2RMF3 ont effectué des mesures sur des fragments de plumes et d’os, prélevés sur onze momies d’ibis et neuf de rapaces. Ils en ont déterminé les compositions isotopiques, c’est-à-dire l’abondance relative en différentes versions (« lourdes ou légères ») d’éléments chimiques comme l’oxygène, le carbone, l’azote ou le strontium, et les ont comparées à une même analyse faite sur des momies d’Égyptiens contemporains des oiseaux. Leur hypothèse de travail : si les volatiles – migrateurs à l’état sauvage – étaient issus d’élevage, leur alimentation devait être homogène et d’origine locale. Cette homogénéité devrait transparaître alors dans la composition isotopique des restes d’animaux momifiés et être similaire, ou inférieure, à celle des humains. « Or, la variabilité isotopique, et donc alimentaire, observée chez les oiseaux est supérieure à celle des hommes, explique Romain Amiot, paléontologue et géochimiste au laboratoire de géologie de Lyon (LGL-TPE4) qui a participé à l’étude. Cette observation est compatible avec un environnement changeant où les oiseaux picorent ce qu’ils trouvent sous leur bec. Certaines signatures « exotiques » évoquent le comportement migratoire des rapaces sur de longues distances, les ibis voyageaient, eux, le long du cours du Nil ». Le scénario probable ? Les oiseaux étaient chassés, puis embaumés peu de temps après leur capture. « Nous n’avons pas trouvé, en effet, d’éléments suggérant une captivité prolongée, précise Romain Amiot. Mais nous ne pouvons être catégoriques, vu le peu d’échantillons prélevés afin de préserver la valeur patrimoniale des objets étudiés ».Momie-ossement d’ibis à la patte cassée / © Caroline Depecker Autopsies virtuelles de sauriensLa découverte d’ibis momifiés, à l’état d’œuf ou de juvénile, suggère que les échassiers ont pu aussi avoir été élevés. Ce que confirme Didier Berthet : « Nous avons, en section ostéologie, le squelette d’un ibis dont la patte cassée s’est ressoudée. En milieu sauvage, un oiseau blessé de la sorte n’aurait pu survivre : on a donc pris soin de lui ». Pareil schéma peut être brossé pour les crocodiles. On estime qu’une quarantaine de sauriens sacrés ont été entretenus en même temps dans des temples afin d’honorer Sobek, le dieu de l’eau et de la fertilité. On sait encore que des éclosoirs et nurseries destinés aux reptiles existaient. Cependant, en 2019, une équipe de chercheurs, dont Camille Berruyer faisait partie, a apporté la preuve que des crocodiles sauvages étaient chassés pour confectionner les momies. Une première. En utilisant la micro-tomographie à rayons X, une technique d’imagerie non destructive disponible à l’ESRF, la chercheuse et ses collaborateurs ont reconstitué l’image 3D d’une momie de crocodile vieille de 2000 ans. L’autopsie virtuelle du saurien, âgé de 3 ou 4 ans, a révélé que l’animal était mort d’un coup unique porté à la tête et qu’il avait mangé, pour dernier repas, une souris et plusieurs insectes. Un faisceau d’indices suggérant une vie sauvage au moment du décès.Momies de bébés crocodiles rassemblées en « brochettes »/ © Caroline Depecker Élevage, chasse… Les Égyptiens n’hésitaient pas enfin à recourir aux charognes pour confectionner les momies votives. C’est l’éclairage nouveau qu’a apporté la chercheuse sur les crocodiles, en février dernier. « L’aspect extérieur d’une des momies prévues à l’étude nous avait alertés, relate-t-elle. Très mal conservée et sans bandelette, elle semblait réduite à l’état de peau tannée. On devinait un début d’incision sous la gorge. Tout cela nous indiquait que son mode de préparation était anormal ». Les images 3D révèlent que, de façon inhabituelle, tous les organes, les muscles et la majorité des os du saurien ont été retirés. La cavité interne du crâne, difficilement accessible, n’a pu être aussi bien nettoyée que le reste du corps.En prêtant attention aux micro-détails de la membrane crânienne toujours présente, la chercheuse observe la présence d’insectes nécrophages, de 3e escouade, restés collés. « C’est à partir d’un cadavre putréfié depuis plusieurs semaines que cette momie a été préparée. Toutes les opérations qu’a subi l’animal lors de sa momification visaient à ce qu’il ne pourrisse pas davantage », conclut Camille Berruyer.Insectes nécrophages radiographies dans un crane de crocodile (adulte en vert, larves en brun et œufs en bleu), rendus 3 D / © ESRFLa signature en carbone des baumesLes momies « démaillotées » de Lyon sont de couleurs différentes : certaines sont brun clair, d’autres plus sombres. Des différences de coloration associées aux baumes utilisés pour les fabriquer. A partir d’une vingtaine de spécimen d’espèces variées, issus de la collection, la composition générale de ces pâtes a été déterminée. Comme pour les humains, elle renferme de la résine de pin, aux propriétés antimicrobiennes, ainsi que de la cire d’abeille, des graisses animales ou des gommes végétales. Pourrait-on aller plus loin ? Dans le cadre des travaux de Romain Amiot, les fragments d’oiseaux investigués ont dû être « lavés » avant analyse, donnant lieu à des fractions liquides enrichies en baume et isolées. Une étude préliminaire, portant sur quatre d’entre elles (associées à un ibis et trois rapaces issus de sites différents) a montré des variations intéressantes dans la formulation des baumes. « Au contraire des rapaces, l’ibis a été embaumé sans résine de pin, commente Vincent Grossi, géochimiste au LGL-TPE4 qui a encadré l’étude. Et, d’après nos observations, le taux de carbone 13 (un des isotopes du carbone) de certaines molécules contenues dans ces baumes pourrait constituer un indicateur traduisant différentes recettes ou ateliers de momification. Ce sont de premiers résultats, mais ils nous motivent pour en savoir davantage ». La suite est prévue au printemps 2021.Sous le regard curieux des chercheurs, les momies animales de Lyon continueront donc à nous relater leur histoire. En attendant, qu’un jour, elles puissent faire l’objet d’une exposition à la mesure de leur valeur au musée des Confluences.Grandes momies animales (crocodiles, béliers …) conservées dans la réserve Lortet/ © Caroline Depecker ——————————–Notes :1 Laboratoire Archéorient, environnements et sociétés de l’Orient ancien2 ESRF – European Synchrotron Radiation Facility : installation européenne de rayonnement synchrotron située à Grenoble3 LGL-TPE – Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement4 C2RMF – Centre de Recherche et de Restauration des Musées de FrancePPour aller plus loinL’Égypte au musée des confluences, Silvana Editoriale, Musée des Confluences, 2015À Lyon, des chercheurs font parler des oiseaux momifiés de l’Égypte antique, France Info, 26/09/2020Les Égyptiens chassaient des oiseaux sauvages pour les momifier, Libération, 02/10/2020Égypte ancienne : le « scandale » des fausses momies d’animaux, L’express, 11/05/2015Égypte : les chats et scarabées momifiés de Saqqarah, Sciences et Avenir, 12/11/2018Première en Égypte : des momies d’animaux exposées, radio-Canada, 23/11/2019Very rare lion mummies discovered in Egypt, National Geographic, 23/11/2019Pour les plus jeunes : Sophie et les mystérieuses momies dorées, Roberto Vargiolu, École Centrale de Lyon, avril 2013
LLe pouvoir insoupçonné de la musique sur notre cerveau Comment le cerveau perçoit-il la musique et comment la musique peut-elle stimuler le cerveau ? Quels peuvent être ses effets bénéfiques sur le cerveau, sain et pathologique, de l’enfant à la personne âgée ?Les travaux de Barbara Tillmann, chercheure au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, s’attachent à décrypter les mécanismes cognitifs et neuronaux permettant au cerveau humain de percevoir les structures musicales. Récompensée en 2004 par la Médaille de bronze du CNRS, elle obtient ensuite la Médaille d’argent du CNRS en 2016.Cette conférence musicale exceptionnelle, avec la complicité de Valentin Guichard, pianiste, a eu lieu le 3 avril 2019 au Musée des Confluences, dans le cadre des 80 ans du CNRS.Revoir la conférence en vidéoPPour aller plus loinPourquoi la musique est indispensable au cerveau et à son bon développement ? avec Barbara Tillman, directrice de recherche au CNRS au Centre de recherche en Neurosciences de Lyon, et Emmanuel Bigand, professeur de Psychologie cognitive, membre de l’Institut universitaire de France rattaché à Dijon au Laboratoire CNRS de l’apprentissage et du développement, par Caroline Lachowsky sur rfi, le 17/11/2020. / PodcastLa symphonie neuronale, Pourquoi le musique est indispensable au cerveau, par Emmanuel Bigand et Barbara Tillmann, ouvrage publié en sept. 2020 aux éditions humensciences.La musique pour muscler le cerveau, article publié le 1 juin 2018 dans le numéro 33 du magazine CLUB.
CCycle de conférences – Écologie des virus : épidémies, biodiversité et sociétés Public : Dès 15 ansLa santé humaine et la santé animale sont interdépendantes et liées à la santé des écosystèmes au sein desquels elles coexistent.Du 1er au 4 octobre 2020, le musée des Confluences proposait de prendre de la hauteur sur la crise de la Covid-19 en invitant des scientifiques de toutes disciplines à échanger sur les causes environnementales de l’apparition des virus et sur les conséquences sociétales à venir. Retrouvez les enregistrements des conférences :(cliquez sur les titres des conférences)© Thierry Fournier / IRIS Voyage au pays des microbesLes microbes sont partout, parfois bénéfiques, parfois pathogènes…Par Marc-André Selosse. Conférence animée par Frédéric Denhez. Les origines environnementales des épidémies60% des maladies infectieuses humaines et 75% des maladies émergentes sont d’origine animale. Elles représentent aujourd’hui un enjeu croissant de santé publique.Avec Jean-François Guégan, Hélène Soubelet, Pascal Boireau,. Rencontre animée par Anne-Cécile Bras. Lyon, épicentre de la recherche en infectiologieComment expliquer l’excellence lyonnaise en infectiologie ? Quels sont les acteurs-clé du secteur ? Quel est le diagnostic actuel sur les maladies infectieuses ?Avec Florence Ader, Bruno Lina, Sylvain Baize. Rencontre animée par Samuel Belaud. Une histoire globale des épidémiesToujours craintes, parfois diabolisées, les maladies infectieuses font partie intégrante de l’histoire de l’humanité et de nos mondialisations successives.Avec Anne Rasmussen, Valérie Chansigaud, Serge Morand, Jean-Paul Demoule. Rencontre animée par Frédéric Denhez. Construire le « monde d’après » ?La pandémie du Covid-19 est révélatrice d’une société en crise. Pour autant, faut-il s’attendre à des changements sociaux et économiques majeurs dans les années à venir ?Avec Frédéric Keck, Bertrand Badie, Sylvie Matelly, Damien Deville. Rencontre animée par Anne-Cécile Bras. Pour aller plus loin…Consultez la bibliographie grand publicConsultez la bibliographie jeunesse Ce cycle de conférences s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science 2020. Musée des ConfluencesRetrouvez les autres activités de la Fête de la science 2020 à revivre depuis chez vous
LLyon, épicentre de la recherche en infectiologie Comment expliquer l’excellence lyonnaise en infectiologie ? Quels sont les acteurs-clé du secteur ? Quel est le diagnostic actuel sur les maladies infectieuses ?Intervenants :Florence Ader, médecin Infectiologue, service des maladies Infectieuses de l’Hôpital de la Croix-Rousse, HCL, responsable de l’essai clinique DiscoveryBruno Lina, médecin virologue, HCL Croix-Rousse, membre du conseil scientifique Covid-19Sylvain Baize, directeur du Centre National de Référence des fièvres hémorragiques et directeur de l’Unité de Biologie des Infections Virales Emergentes de l’Institut Pasteur.Rencontre animée par : Samuel Belaud, rédacteur en chef Pop’Sciences Mag.Diffusion simultanée sur la page facebook du musée.En partenariat avec Pop’Sciences – Université de Lyon. Proposée dans le cadre de la Fête de la Science 2020MUSEE DES CONFLUENCES
LL’oiseau rare, de l’hirondelle au kakapo Les oiseaux nous émerveillent. D’une grande diversité de tailles, de couleurs, de chants, de becs ou encore d’œufs et de nids, ils ont conquis le ciel et sont présents dans tous les milieux. Du colibri à l’autruche, on recense plus de 10 000 espèces dans le monde. Malgré leur grande capacité d’adaptation, les oiseaux sont aujourd’hui en grand danger. Victimes collatérales des activités humaines, leur déclin s’accentue d’année en année. Aujourd’hui, 1 espèce sur 8 est menacée d’extinction à l’échelle mondiale. Disposant de la 2ème plus grande collection d’oiseaux de France, le musée a sélectionné pour cette exposition près de 240 spécimens, issus des collections historiques du muséum et de l’importante donation d’Hubert Bonnetain en 2018.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
CComment pensent les animaux Art de la consolation chez les corbeaux. Fake news chez les gallinacés. Roublardise chez les passereaux. Peines de cœur chez les poissons… Les preuves d’une intelligence animale s’accumulent (créativité, sensibilité, mémoire, culture, etc.) et la Recherche, en plein bouillonnement, bouleverse nos certitudes.Par Loïc Bollache, professeur en écologie au laboratoire Chrono-Environnement du CNRSPlus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
AAnatomie comparée des espèces imaginaires : de Chewbacca à Totoro | ANNULE Le musée est fermé jusqu’à nouvel ordre.———————————————————————————————————————————————————Une invitation à découvrir la science autrement !Monstres manga, superhéros ou créatures geek, les êtres imaginaires empruntent souvent leurs caractéristiques fantastiques à des espèces bien réelles. Démonstration scientifique spectaculaire, illustrée en direct par un dessinateur naturaliste.Avec Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum National d’Histoire Naturelle et au CNRS, et Arnaud Rafaelian, illustrateur.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
HHistoires de squelettes Quel est le point commun entre un humain, un serpent, une baleine, un oiseau et un cheval ? Ils ont deux yeux, deux narines, un cerveau, un estomac et surtout un squelette. Ce sont des vertébrés et ils partagent un même ancêtre qui vivait il y a plus de 500 millions d’années !Par Jean-Baptiste de Panafieu, professeur agrégé de sciences naturelles, docteur en océanographie biologique, auteur et documentariste scientifique.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
AAu cœur des glaces (sous réserve) Entre préparation, travail de Recherche, prise de risque et aventure, la glaciologue Heidi Sevestre nous fait découvrir les coulisses d’une expédition scientifique dans le désert arctique du Svalbard et sur les glaciers tropicaux de Colombie et d’Afrique de l’Est.Avec Heidi Sevestre,glaciologue.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
LLes origines de l’Univers D’où venons-nous ? La connaissance des origines de l’Univers a connu ces dernières années des développements spectaculaires permettant de remonter le temps jusqu’au big-bang, il y a plus de 13 milliards d’années !Par Roland Bacon, astrophysicien et directeur de recherche au CNRS.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences