Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

La mission Euclid et le secteur sombre de l’Univers

LLa mission Euclid et le secteur sombre de l’Univers

Euclid est un télescope spatial européen de cosmologie lancé le 1er juillet 2023 pour une mission de 6 ans. Dédié avant tout à l’étude des secteurs sombres – la matière noire et de l’énergie noire – de l’Univers, Euclid observera des milliards d’objets en imagerie et en spectroscopie.

La conférence abordera les enjeux scientifiques de la mission, quelques aspects instrumentaux et présentera les dernières données en provenance du télescope.

Intervenant : Yves Copin, maître de conférences, responsable de l’équipe Cosmologie/Euclid de l”Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon.

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

SAL

Exploration spatiale des comètes | ANNULÉ

EExploration spatiale des comètes | ANNULÉ

CONFÉRENCE ANNULÉE

La Société Astronomie de Lyon (SAL) vous propose d’explorer les comètes, ces vestiges glacés du système solaire primitif qui fascinent l’humanité depuis des millénaires.

Depuis les années 80, et grâce aux avancées spectaculaires de la technologie spatiale, nous sommes enfin capables d’approcher les comètes, de les étudier et de dévoiler leurs secrets. Nous verrons comment les missions cométaires de ces dernières décennies telles que Giotto, Deep Impact ou encore Rosetta nous ont permis de progresser dans notre quête des origines du système solaire. Enfin, nous présenterons la mission spatiale Comet Interceptor qui représente une avancée passionnante tant technique que scientifique.

Adoptée en 2022 par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) en collaboration avec l’Agence Spatiale Japonaise (JAXA), cette mission innovante se distingue par son concept unique. Elle sera la première mission à rendre visite à une comète issue des confins du système solaire, qui ne sera découverte que dans quelques années, voire après que la mission ait quitté la Terre.

Intervenante : Aurélie Guilbert-Lepoutre, astrophysicienne au Laboratoire de Géologie de Lyon Terres – Planètes – Environnement – LGL-TPE (CNRS, ENS de Lyon, UCBL, UJM).

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

SAL

SPHERE et ses résultats majeurs

SSPHERE et ses résultats majeurs

La conférence de Maud langlois, proposer par la Société Astronomie de Lyon (SAL), nous parlera de SPHERE et ses résultats majeurs comme l’identification de nouvelles exoplanètes et l’étude détaillée des disques circumstellaires.

Conçu pour détecter et caractériser des exoplanètes géantes en orbite autour d’étoiles voisines du système solaire. SPHERE se distingue par sa capacité à réaliser une imagerie directe, permettant la détection de signaux exoplanétaires jusqu’à un million de fois plus faibles que leurs étoiles hôtes.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

SOCIÉTÉ ASTRONOMIQUE DE LYON

L’habitabilité du Système solaire

LL’habitabilité du Système solaire

Sur Terre, la vie existe en surface, mais est aussi présente dans des endroits parfois « exotiques » où règne de hautes températures, de hautes pressions, où le milieu est acide…).

Elle nécessite trois conditions pour exister, et en a nécessité une quatrième lors de son origine : la disponibilité d’eau liquide et de carbone, de l’énergie utilisable, et, lors de son origine, des molécules complexes d’origine abiotique. Nous passerons en revue le Système solaire pour analyser sur quelle.s planètes ces quatre conditions existent ou ont existé (Mars, Europe, Encelade…) avec les moyens d’observations disponibles depuis la Terre. Seul, l’envoi de missions spatiales peut confirmer ou non ensuite si ces planètes sont, ou ont été habitées.

Dans le cadre du Cycle de conférences 2023-2024, la Société Astronomique de Lyon (SAL).

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

SAL

 

La naissance des premières étoiles : un voyage cosmique dans le passé

LLa naissance des premières étoiles : un voyage cosmique dans le passé

Les premières étoiles de l’Univers sont apparues une centaine de millions d’années après le Big-Bang, mettant fin à l’âge sombre de l’univers. Encore jamais directement observées, même par les télescopes les plus puissants, elles renferment de nombreuses questions : comment sont-elles nées ? Etaient-elles vraiment plus massives que les étoiles actuelles ? Quel a été leur impact sur l’évolution de l’univers ?

Cette conférence présentera l’état des recherches actuelles qui permettent de mieux comprendre cet épisode crucial de l’évolution de l’Univers, en particulier à l’aide de simulations numériques et de nouveaux télescopes.

Intervenant : Romain Lenoble, chercheur au Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRAL

Pour en savoir plus :

Société astronomique de Lyon

L’astronomie en Antarctique

LL’astronomie en Antarctique

En plus de la base de Dumont d’Urville, la France possède en Antarctique, au Dôme C, une base continentale qu’elle partage avec l’Italie. Ce lieu s’est révélé être un des meilleurs sites astronomiques au sol, mais les conditions y sont particulièrement difficiles.

Isabelle Vauglin, astrophysicienne au CRAL,  décrira les moyens exceptionnels développés par les instituts polaires IPEV et PNRA qui permettent de mener des programmes scientifiques majeurs et, pour les astronomes, de développer des moyens d’observation uniques.

Intervenante : Isabelle Vauglin, astronome, chercheuse au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon – CRAL (Université Claude Bernard Lyon 1, ENS de Lyon).

Pour en savoir plus :

SAL

La naissance des étoiles et des planètes : de nouveaux horizons

LLa naissance des étoiles et des planètes : de nouveaux horizons

Chaque année, 3 nouveaux soleils apparaissent dans la Voie Lactée. D’où viennent-ils ? Que deviendront-ils ? Pourquoi les étoiles naissantes sont-elles toujours associées aux grands nuages de gaz qui s’étirent le long des bras spiraux de notre galaxie ? Ces jeunes étoiles sont-elles déjà accompagnées d’un cortège planétaire, comme notre propre système solaire ? Et d’où provient le matériau originel ? Les systèmes exo-planétaires sont-ils susceptibles d’abriter la vie ? Qu’en est-il dans les autres galaxies ?

A toutes ces questions et d’autres, les plus grands télescopes du moment, au sol et dans l’espace, apportent des réponses de plus en plus précises qui seront abordées durant la présentation.

En associant les prises de vue d’étoiles jeunes à des modèles capables de simuler leurs propriétés, Jérôme Bouvier échafaude des scénarios de formation stellaire toujours plus élaborés. Le chercheur et son équipe de l’institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, sont parvenus à montrer que le champ magnétique des étoiles jeunes était 1000 fois plus important que celui agissant sur le soleil. Une caractéristique qui faciliterait la formation des premières planètes à partir du disque de poussière qui encercle ces astres naissants.

Intervenant : Jérôme Bouvier est chercheur en astrophysique, Directeur de recherche à l’IPAG. Il a reçu en 2011 la médaille d’argent du CNRS.

>> Possibilité de suivre la conférence en présentiel (salle Gayet) et en direct en ligne : cliquez ici

Pour en savoir plus :

SAL

Grands accélérateurs naturels et rayons cosmiques : une mine pour l’astrophysique

GGrands accélérateurs naturels et rayons cosmiques : une mine pour l’astrophysique

Composés à la fois de particules matérielles et de photons gamma, les rayons cosmiques (RC) bombardent la Terre en permanence. On les étudie directement dans l’espace et indirectement depuis le sol avec des outils bien spéciaux qui analysent les cascades de particules secondaires qu’ils produisent dans l’atmosphère.

Ils nous apportent de précieux éléments de connaissance sur l’Univers, dont nous verrons plusieurs exemples.

Le spectre d’énergie des RC est très différent de celui des étoiles, pour expliquer ce caractère dit « non thermique » il a fallu trouver des processus naturels capables d’accélérer des particules électrisées à des niveaux d’énergie inimaginables pour des machines faites par l’homme (Zevatron !), et d’autres qui génèrent les photons les plus violents de tout le spectre électromagnétique.

D’ailleurs, y-a-t-il une limite supérieure à l’énergie des RC ? Quelles sont leurs sources ? On commence a en avoir une idée, mais on attend beaucoup d’outils d’étude déjà en cours de construction, et d’autres encore seulement dans nos rêves.

Intervenant : François Sibille, ancien chercheur au CRAL

Pour en savoir plus :

SAL

La constante de Hubble

LLa constante de Hubble

Cosmologie observationnelle 

La mesure de la vitesse d’expansion de l’Univers a toujours été au cœur de la cosmologie moderne : depuis sa première mesure par Hubble et Lemaître il y a un siècle, jusqu’à la révélation de son accélération il y a 20 ans et la découverte de l’énergie noire qui compose 70% de notre Univers. Aujourd’hui encore, le taux actuel de cette expansion, nommée la constante de Hubble-Lemaître, est au cœur des débats qui agitent la communauté cosmologique : la mesure directe de cette constante est en effet incompatible avec les prédictions de notre modèle standard de la cosmologie.

Alors qu’en est-il, nouvelle physique fondamentale ou biais analytiques ? Problème de mesures ou de prédiction ? Nous allons ensemble explorer cela en regardant de près le fonctionnement des Supernovae de type « I-a » (supernova thermonucléaire) qui sont, depuis 30 ans, au cœur de cette science fondamentale

————————–

Note : La constante de Hubble, H0, est la constante de proportionnalité existant aujourd’hui entre la distance et la vitesse de récession apparente des galaxies de l’Univers observable : plus une galaxie est éloignée de la Terre, plus elle s’en éloigne vite. Cette constante permet d’expliciter la loi de Hubble-Lemaître décrivant l’expansion de l’Univers, dans le cadre du modèle cosmologique du Big Bang, et de déterminer le taux d’expansion actuel de l’Univers.Ce nom a été donné en l’honneur de l’astronome américain Edwin Hubble qui a été le premier, en 1929, à mettre clairement en évidence la proportionnalité des distances et des vitesses. (source : Wikipedia)

—————————-

Intervenant : Mickael Rigault, chercheur à l’Institut des 2 infinis – IP2I – Lyon.

Pour en savoir plus :

Société astronomique de Lyon

Les amas de galaxies

LLes amas de galaxies

Les amas de galaxies sont des laboratoires d’astrophysique et des sondes puissantes pour la cosmologie.

Les amas de galaxies se sont formés par effondrement gravitationnel de la matière sur des sur-densités initiales présentes juste après le Big-Bang. Ils ont évolué par accrétion continue de matière et par des fusions avec des structures plus petites pour former les structures gravitationnellement liées les plus massives de l’Univers. Les amas de galaxies représentent les nœuds de ce que l’on appelle la toile cosmique. Leur contenu en matière est représentatif du contenu moyen observé dans l’Univers dans son ensemble. Ils constituent donc un laboratoire de premier choix pour étudier la nature de la matière noire et de l’énergie sombre.

Par ailleurs, le cœur des amas de galaxies est généralement occupé par une galaxie elliptique extrêmement brillante hébergeant en son centre un trou noir supermassif. Ce trou noir, entouré d’un disque d’accrétion, est responsable de jets de matière si puissants qu’ils ont un effet sur les propriétés globales de l’amas de galaxies tout entier (comme sa masse ou sa température moyenne).

Étudier les amas de galaxies nous permet ainsi de caractériser la physique de ces trous noirs supermassifs de manière indirecte. Au cours de cette conférence, nous parlerons des processus de formation des amas de galaxies depuis le Big-Bang jusqu’à aujourd’hui, de leur intérêt pour la cosmologie et l’astrophysique et du rôle majeur qu’ils occuperont dans les prochains relevés comme celui qu’effectuera le satellite Euclid de l’ESA.

Intervenant : Florian Ruppin, chercheur (post-doc) à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules – IN2P3

Pour en savoir plus, consultez le site de :

SAL