LLa bronchopneumopatie chronique obstructive, c’est quoi ? | Du Neuf Docteur ? Du Neuf Docteur ? vous parle de la bronchopneumopathie chronique obstructive, BPCO, une maladie présente chez une partie de la population française et qui touche les poumons. Du Neuf Docteur ? vous explique dans cette vidéo quelles en sont les causes et les traitements actuels pour soulager les patients.> La vidéo : >> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
CCongés menstruels : quels retours des différentes expérimentations ? Chez Carrefour, dans la Métropole de Lyon, dans des universités… les retours d’expérimentations de congés menstruels soulèvent des questions liées au flou législatif, au respect de l’égalité femmes-hommes ou au risque que la référence à leur spécificité biologique fait courir aux femmes en termes d’égalité professionnelle.Expérimentations par des entreprises et des institutions, projets de loi… le « congé menstruel » est un sujet d’actualité en France et il existe déjà dans de nombreux pays (Japon, Corée du Sud, Indonésie, Taïwan, Zambie et Espagne). Le principe ? Offrir aux femmes souffrant de règles douloureuses la possibilité de s’absenter de leur travail. Bonne idée ? Pas si sûr.Une analyse de la mesure prise par la Métropole de Lyon en septembre 2023 a été menée par un groupe d’étudiantes et d’étudiants dans le cadre de la Public Factory de Sciences Po Lyon. Ce dispositif pédagogique innovant est dédié à la « fabrique de projets » et à l’analyse de problématiques d’action publique et d’intérêt général. Leur travail nourrit cette synthèse.15,5 millions de personnes menstruées en FranceEn France, en moyenne, les premières règles surviennent à l’âge de 12,6 ans et la ménopause à 51 ans. Entre les deux, presque 40 ans, et plus de 400 occasions d’avoir ses règles. On estime que 15,5 millions de personnes entre 13 et 50 ans sont menstruées en France. Au total, elles menstruent 2280 jours au cours de leur vie.Voilà quelques raisons de s’intéresser au sujet d’autant que ce phénomène, pour naturel qu’il soit, est parfois (très) difficile à vivre : douleurs, saignements anarchiques ou si abondants qu’ils conduisent à l’anémie, pathologies associées comme l’endométriose qui touche près de 10 % des femmes.Des expérimentations chez Carrefour, la Métropole de Lyon, des universités…Dans la vie professionnelle, presque 70 % des femmes entre 15 et 64 ans « participent au marché du travail » selon l’Insee, auxquelles s’ajoutent les étudiantes (qui représentent plus de la moitié des personnes fréquentant un établissement d’enseignement supérieur).Les règles peuvent être très handicapantes. D’où l’idée d’offrir à celles qui en auraient besoin un congé spécifique : le congé menstruel.En avril 2023, Carrefour est la première grande entreprise française à l’envisager, mais spécifiquement pour les femmes souffrant d’endométriose. De plus petites structures avaient ouvert la voie, telle l’entreprise toulousaine Louis, spécialisée dans le mobilier de bureau, qui permet aux « personnes menstruées » de « poser un jour de congé payé supplémentaire une fois par mois pour se reposer pendant les règles ».Des collectivités territoriales leur ont emboîté le pas, à l’instar de la Métropole de Lyon, ainsi que des universités – selon diverses modalités – pour leurs étudiantes, mais pas pour les personnels (Angers, Paris-Est Créteil, Bordeaux notamment). Sciences Po Lyon a suivi en octobre 2024. Pourtant, l’idée n’est pas neuve : le Japon a inscrit un congé menstruel dans le Code du travail dès… 1947 !La mesure soulève toutefois plusieurs questions :Est-elle bénéfique du point de vue de l’égalité professionnelle entre femmes et hommes ?S’agit-il d’une mesure de santé publique ?Est-ce l’occasion de visibiliser un sujet encore tabou ?Est-ce une fausse bonne idée, ou occasion de placer les questions de santé au centre du monde du travail ?Le sujet est complexe. Et mérite un temps d’analyse.Flou et obstacles juridiquesLe congé menstruel pose d’importantes difficultés juridiques, notamment dans la fonction publique. Au travail, les absences se soldent par une perte de rémunération, sauf à rentrer dans un cadre réglementaire défini : congés payés au titre de vacances, arrêts maladie indemnisés par l’Assurance maladie, etc.Or la loi de transformation de la fonction publique (2019) supprimant les régimes dérogatoires à la durée de travail hebdomadaire de 35 heures constitue un obstacle majeur. Dans ce cadre, il n’est plus possible de créer de nouvelles « autorisations spéciales d’absence », pour utiliser les termes consacrés.Les mesures de « congé menstruel » prises par les collectivités territoriales ont donc parfois été retoquées devant les tribunaux administratifs, mais ce n’est pas systématique. Pour l’instant, ce sont donc seulement des « expérimentations » qui ont été déployées dans le cadre d’un relatif flou juridique. De plus, le congé menstruel est parfois considéré comme attentatoire au principe de secret médical.Un nombre considérable de bénéficiaires potentiellesSe pose en outre la question de savoir qui doit en bénéficier. La proposition de loi française évoque des « menstruations incapacitantes », ce qui permet d’envisager les règles douloureuses, indépendamment d’un diagnostic d’endométriose. Les dysménorrhées – douleurs de règles – concerneraient entre 40 et 90 % des femmes menstruées, ce qui en fait le trouble gynécologique le plus fréquent.L’imprécision de cette évaluation, comme la faiblesse de la réponse thérapeutique, eu égard à l’ampleur du problème, laisse rêveuse. Jusqu’à un tiers des concernées évaluent ces douleurs comme « sévères » entraînant une incapacité de travail de 1 à 3 jours.S’y ajoutent les règles abondantes, correspondant à plus de 80 millilitres par jour (soit 5 cups de taille moyenne remplies, ou plus de 5 tampons super plus ou plus de 5 serviettes hygiéniques super plus remplies) et/ou d’une durée supérieure à 7 jours (chez 3 à 30 % des femmes en âge de procréer selon certaines estimations). Un nombre considérable de personnes pourraient donc être concernées.Pourtant dans les faits, au sein de la Métropole de Lyon par exemple, entre septembre 2023 et avril 2024, il y a eu 117 bénéficiaires : 2,5 % de l’effectif de 4 700 agentes (50,32 % des 9400 agents sont des femmes). L’expérience japonaise montre également qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter : selon les statistiques du ministère de la santé japonais en 2020, moins de 1 % des femmes âgées de 19 à 49 ans ont bénéficié de la mesure.Que nous dit la faiblesse de ces chiffres ? Qu’il n’y a pas d’abus. À moins que ce soit, aussi, le signe que ce n’est pas la bonne solution…La question de l’égalité femmes-hommesLa mesure est volontiers présentée comme favorable à l’égalité entre les femmes et les hommes. Ne constitue-t-elle pas plutôt un risque du point de vue de l’égalité professionnelle, entretenant l’idée que les femmes ne sont pas adaptées au monde du travail en général, et aux postes à responsabilités en particulier ?Une chose est sûre, au sein de la Métropole de Lyon, les bénéficiaires interrogées ne font pas le lien entre la mesure et la question de l’égalité professionnelle, certaines considérant même que la mesure est contre-productive.« On a toujours le risque d’être vues comme une tire-au-flanc », dit l’une d’elles qui redoute le report de sa charge de travail sur ses collègues, avec les conséquences qu’on imagine en termes d’organisation et d’ambiance dans le service. Des managers se défendent de tout comportement discriminatoire mais reconnaissent que cela peut « créer des discriminations à l’embauche ».À l’université, pour les étudiantes, il faudrait aussi évaluer le préjudice que constituerait le recours au dispositif en termes de réussite. L’impact de la mesure doit pouvoir faire l’objet d’une évaluation rigoureuse et dépassionnée.Les risques d’une référence à la biologie des femmesHistoriquement en tout cas, la dépréciation des femmes, empêchées par leur corps systématiquement présenté comme dysfonctionnel, n’est pas nouvelle. Elle leur a longtemps fermé l’accès aux responsabilités (sacerdotales, politiques, professionnelles, etc.), la possibilité de faire des études ou de prétendre à l’autonomie.Pour les femmes, la référence à la biologie n’est jamais sans risque tant les mécanismes de la naturalisation qui permet d’éterniser dans une nature le produit d’une histoire restent redoutablement efficaces et tant cette « mise en nature » fondée sur des caractères biologiques consacre l’infériorité des femmes. L’instrumentalisation de la biologie reste efficace. On ne peut l’ignorer.Bénéficier d’espaces de travail adaptés ou souffrir à domicile ?Du reste, tout indique que la mise en place d’un congé menstruel n’est susceptible d’effets positifs que si elle est assortie de campagnes de sensibilisation permettant de lever le tabou des règles dans le monde du travail. Dès lors, n’y a-t-il pas un paradoxe frappant à laisser les femmes en souffrance à leur domicile alors que l’aménagement des espaces de travail ouvre peut-être des solutions intéressantes ?À la Métropole de Lyon, les bénéficiaires partagent des idées simples : des espaces « repos » permettant de s’allonger voire de faire la sieste, des bouillottes ou encore des postes de travail « assis-debout », de hauteurs réglables…Dans cette dynamique, le sujet n’est pas évacué en même temps que les concernées renvoyées dans leurs foyers et cela permet de promouvoir une approche plus inclusive en termes de santé au travail.Penser les règles douloureuses dans le cadre de la santé au travailLe « congé menstruel » n’est donc peut-être pas la bonne solution, parce que c’est le problème qui est mal posé. Plutôt que d’envisager la question des règles invalidantes comme un sujet de « santé des femmes » dans une perspective mal ajustée d’égalité professionnelle entre femmes et hommes, nous proposons de changer radicalement de regard et d’envisager les règles douloureuses comme une maladie chronique, conduisant à inscrire la réflexion à leur sujet dans une politique globale de santé au travail.Les aménagements, du temps comme de l’espace de travail, sont globalement bénéfiques au-delà de la seule problématique menstruelle. Au regard de l’augmentation constante du nombre de personnes concernées par une maladie chronique dans notre pays, faire une place au sujet dans la sphère professionnelle paraît indispensable : c’est à la fois une question de justice sociale et de soutenabilité économique.> Autrice : Muriel Salle, Maîtresse de conférences, Université Claude Bernard Lyon 1Cet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original : The Conversation
AArt in la Doua L’art de la science : révéler la beauté cachée du savoirRejoignez-nous pour la première édition de Art in la Doua, une exposition scientifique artistique qui se tiendra sur le campus de la Doua !Découvrez 33 œuvres issues de 14 laboratoires différents sélectionnées parmi les contributions de doctorants, postdoctorants, ingénieurs et chercheurs des laboratoires de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’INSA Lyon. Ces créations, issues de travaux de recherche, mêlent science et art pour révéler la beauté cachée des phénomènes scientifiques.Venez explorer la fusion unique entre art et science, et laissez-vous inspirer par les liens entre créativité et recherche.©INSA > Vernissage :Date : 3 février 2025Lieu : Bibliothèque Marie Curie, INSA Lyon >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Art in la doua
JJournée internationale des femmes et filles de science À l’occasion de la journée internationale des femmes et des filles de science, la mission égalité diversité met à l’honneur des doctorantes de l’Université Claude Bernard Lyon 1 ! Au programme :12 h 12 | Conférences flash des doctorantes de l’Université Claude Bernard Lyon 1Sous le format « Ma thèse en 180 secondes »19 h 19 | Matilda et les femmes astronomes – Compagnie Les montures du tempsÉcriture et interprétation : Anaïs Cintas – Relectures et conseils scientifiques : Isabelle Vauglin, astrophysicienne au Centre de Recherche d’Astrophysique de Lyon (CRAL / CNRS) et Rémy Padilla (médiateur scientifique spécialisé en astronimie) – Mise en scène : Sabrina Lorre – Scénographie : Amandine Simonnot – Régie son et musique : Pierrick Monerreau – Costumes : Anne-Claire VilleSaviez-vous que Caroline Herschel a découvert huit comètes ? Saviez-vous que Cecilia Payne a révélé la composition des étoiles ? Et que les travaux de Vera Rubin ont abouti à la découverte de la matière noire ?Matilda est une pièce polyphonique écrite à l’issue d’une résidence d’écriture au sein du planétarium de Saint-Étienne. L’autrice et comédienne, Anaïs Cintas, souhaite à travers ce récit initiatique donner aux jeunes et au moins jeunes, et en particulier aux filles, le goût des sciences. Sa pièce suit les questionnements d’une jeune femme passionnée de littérature qui se rend compte progressivement qu’elle apprécie l’astrophysique. Quand bien même réaliser un produit en croix lui semble une montagne, elle souhaite comprendre les mystères de l’univers. Dans son cheminement et à côté des auteurs de sexe masculin, elle découvre les travaux de femmes qui ont marqué l’Histoire de la cosmologie. Néanmoins, ces dernières ont subi « l’effet Matilda », c’est-à-dire la minimisation voire l’invisibilisation de leurs découvertes scientifiques. Le combat pour inscrire leur pleine place dans l’Histoire des sciences ne fait que commencer.Pour en savoir plus :Théâtre Astrée
QQuand l’esprit de Noël rencontre la Science Du Neuf Docteur ? vous propose une vidéo de Noël qui vous explique comment fabriquer une boule de Noël « lampe à lave », un super traineau propulsé à l’encre, ou de délicieux sablés de Noël à partager ! Encore mieux, nous vous expliquons les principes physiques et chimiques qui permettent d’obtenir ces résultats. La magie de Noël n’aura plus de secret pour vous !#duneufdocteur #mediationscientifique #vulgarisationscientifique #noel #biscuit #lavalamp #science #physique #chimie #experience
SSciences en récits | Visages de la science Découvertes, prix, innovations, à l’Université Claude Bernard Lyon 1, des parcours et des trajectoires extraordinaires se dessinent chaque jour. Comment ces aventures sont-elles vécues par leurs protagonistes ?Ils sont étudiants, étudiantes, enseignants, enseignantes, scientifiques, et témoignent en quelques minutes des temps forts de leurs histoires hors du commun. Entrez dans les coulisses d’une université de sciences, technologies, santé et sport, et écoutez les récits de vie de celles et ceux qui l’animent, au travers d’une série de podcasts.Épisode 1 : Chercheuse de vie sur Mars Cathy Quantin-Nataf, enseignante-chercheuse au Laboratoire de Géologie de Lyon – Terre, Planètes, Environnement.>> Écouter le podcast Épisode 2 : Vice-championne olympiqueClaire Bové est étudiante sportive de haut niveau à l’Université Lyon 1, ce statut lui permet de réaliser ses études de kinésithérapie tout en pratiquant son sport de prédilection : l’aviron. Elle a participé aux JO de Tokyo et a permis à la France de décrocher avec sa partenaire, Laura Tarantola, la médaille d’argent. Dans le 2e épisode de Sciences en récits, Claire nous raconte son quotidien d’étudiante et nous fait vivre l’incroyable récit d’une victoire olympique !>> Écouter le podcast Épisode 3 : Drones pour la scienceDepuis plus de 20 ans, Philippe Grandjean pilote des drones pour l’Université Lyon 1. Volcan indonésien, empreintes de dinosaures, récifs coralliens : les images aériennes capturées par Philippe font avancer la Science. Il nous raconte quelques-unes de ses missions passionnantes.Philippe répond également aux questions des étudiantes et étudiants de l’Université Lyon 1, posées en amont via les réseaux sociaux ! >> Écouter le podcast Épisode 4 : Climat et transitions Afin de préparer et sensibiliser les étudiantes et les étudiants aux enjeux du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, l’Université Lyon 1 a mis en place un enseignement « Climat et transitions ». Ces cours, accessibles au grand public, sont dispensés par un collectif d’enseignantes-chercheuses et d’enseignants-chercheurs réunis par leur besoin d’action face à ces problématiques. Chloé Maréchal en fait partie. À travers l’histoire de son parcours, elle raconte la naissance de cet enseignement : ses objectifs, ses aspirations pour préparer au mieux les jeunes générations aux transitions à venir. >> Écouter le podcast Épisode 5 : MT 180 : J’étais en finale ! ©Éric LerouxLors du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180), les doctorantes et doctorants ont 3 minutes pour présenter leur sujet de recherche au grand public de la façon la plus accessible possible. Un vrai défi de vulgarisation scientifique au vu de la complexité de certains sujets ! Alors doctorant à l’Université Claude Bernard Lyon 1, Bastien Marguet l’a relevé brillamment lors de l’édition 2022. Après avoir remporté la première place de la finale locale, il se qualifie pour la grande finale nationale organisée à Lyon le 31 mai 2022. Bastien nous raconte cette grande aventure, ses coulisses, mais aussi ce qu’elle lui a apporté pour la suite de son parcours.Retrouvez le portrait de Sébastien Marguet parmi les visages de la science. >> Écouter le podcast Épisode 6 : Autisme : nouveaux regardsProfesseure à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et psychiatre au centre hospitalier Le Vinatier, Caroline Demily s’implique auprès de patientes et patients présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou trouble du neurodéveloppement (TND). Dans le nouvel épisode de « Sciences en récits », elle nous raconte son rôle dans le diagnostic, la prise en charge de ces personnes et également tout l’enjeu de l’inclusion sociale. L’occasion de porter un nouveau regard sur ces troubles, sur la manière de les accompagner mais aussi de les envisager sous une forme esthétique, comme celle d’un spectacle conçu pour la Fête des Lumières. >> Écouter le podcast Épisode 7 : Cœur rural, ville durable Professeure à l’UCBL, Agnès Richaume s’intéresse à la pollution des sols, plus précisément à l’impact des microplastiques sur la qualité et la santé des sols. Cette sensibilité pour les enjeux environnementaux lui provient en partie de ses racines : Agnès a grandi en milieu rural. Elle nous raconte la manière dont sa relation à la nature et au monde rural l’accompagne aujourd’hui dans son travail de recherche pour l’environnement et la ville durable, mais aussi dans sa mission d’enseignement. Elle nous ouvre également les portes de son laboratoire pour suivre en direct le déroulement de l’une de ses expériences d’écotoxicologie.Agnès Richaume travaille au Laboratoire d’Ecologie Microbienne (UMR UCBL/CNRS/ INRAE/VetaAgroSup).>> Écouter le podcast Épisode 8 : Magnétiseur de particules Professeur à l’UCBL, Sami Jannin magnétise les atomes : c’est un spécialiste des techniques de résonance magnétique nucléaire (RMN), un outil puissant exploité dans de nombreux domaines tels que la chimie, la biologie, la physique, la médecine… Il nous accueille dans son laboratoire pour nous présenter ses recherches et leurs applications dans le domaine de l’imagerie médicale notamment. Sami Jannin est aussi lauréat de la prestigieuse bourse du Conseil Européen de la Recherche ERC, un financement attribué aux projets de recherche visant à repousser les frontières de la connaissance.Dans la première partie de cet épisode en deux volets, Sami Jannin nous présente ses recherches et son expérience en tant que lauréat ERC.>> Écouter le podcastDans la deuxième partie, Sami Jannin nous fait découvrir son laboratoire et les instruments avec lesquels il réalise ses expériences. >> Écouter le podcast Épisode 9 : Médecine légale à Lyon : de Lacassagne à aujourd’hui Popularisée dans les séries policières, la médecine légale est convoquée pour élucider des crimes, mais aussi prendre en charge les victimes. La faculté de médecine de Lyon est une institution pionnière dans ce domaine grâce aux travaux d’Alexandre Lacassagne, le père de l’anthropologie criminelle. À l’occasion du centenaire de sa mort, nous vous proposons de rencontrer Laurent Fanton, chef du service de médecine légale de Lyon et Professeur à la faculté de médecine Lyon Est de l’Université Claude Bernard Lyon 1.Laurent Fanton nous raconte l’histoire d’Alexandre Lacassagne et de son rôle dans l’évolution de la criminologie. Il nous présente également les principes de la formation en médecine légale à Lyon et ses récentes innovations.> Écouter le podcast D’autres épisodes suivront…Pour en savoir plus :Sciences en récits
LLe prix Nobel de Physiologie 2024 Le Prix Nobel de physiologie 2024 a été remis aux Dr. Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte d’un nouveau moyen de régulation de l’expression des gènes dans nos cellules. Ces deux chercheurs ont découvert un nouveau type de molécule: les microARN, et on montré comment ils fonctionnent. Aujourd’hui, dans cette vidéo, l’équipe de « Du Neuf Docteur ? » vous explique pourquoi ils ont obtenu le Prix Nobel. #duneufdocteur #mediationscientifique #vulgarisationscientifique #nobel #physiologie #ARN #gène #prixnobel
ZZoostories : la découverte des insectes en réalité augmentée L’idée de Zoostories est de proposer une occasion culturelle de rencontrer le patrimoine des collections scientifiques de l’Université Claude Bernard Lyon1. Des insectes, généralement issus des collections de zoologie, sont mis en scène pour nous parler de façon originale de biodiversité.Les insectes sont divers, petits, nombreux, ils marchent, ils volent, ils sont omniprésents ou presque. Menacés, haïs, adorés, chassés ou ignorés, ils sont néanmoins un maillon indispensable à la vie terrestre. Nous avons essayé, parfois de façon sérieuse, parfois drôle et avec un zeste d’anthropocentrisme, de montrer leur monde, qui n’est autre en définitive que le nôtre.Venez suivre ce parcours de médiation scientifique et artistique constitué de sept bornes interactives diffusant des contenus de réalité augmentée autour des questions de la biodiversité des insectes.> Cartographie du parcours : ©ZOOSTORIESMétamorphoseDans le parc Evariste Gallois près du bâtiment de Physique Lippmann( GPS: 45, 781915-4,869105 )La communication invisibleA droite dans le hall du Bâtiment Grignard sur le mur près du petit salon.( GPS: 45,783077-4,869898 )Conserver et protéger – Les collections de zoologieAu bord du parc Evariste Gallois juste en dessous de la BU.( GPS: 45,782342-4,870015 )Biomimétisme – la moucheSur le muret de la passerelle du rez-de-chaussée du Bâtiment Thémis( GPS: 45,783218-4,871086 )Force et fragilité des insectes – Le bousierSur un des bancs en pierre à côté du bâtiment Thémis( GPS: 45,783385-4,871106 )Notre regard sur les insectes – Les cafardsSur le pilier – dans le petit hall des associations et du Cybercafé du bâtiment Déambulatoire.( GPS: 45,781003-4,870505 )Société des insectes – la mante religieuse (clin d’œil)Sur une des tables du couloir du déambulatoire( GPS: 45, 780598-4,870476 )> Visite guidée d’inauguration : rendez-vous devant la Bibliothèque universitaire de la Doua le mercredi 11 décembre de 10h à 11h. Le parcours sera ensuite mis en libre accès.>> Pour avoir accès au parcours, suivre les instructions sur le site : ZOOSTORIES
LLe séquençage de l’ADN … C’est quoi ? Nous avons tous déjà entendu parler de séquençage ADN, que ce soit en regardant une série policière ou médicale, par exemple. Du neuf Docteur ? vous explique dans cette vidéo ce qu’est le séquençage, comment ça fonctionne, et à quoi ça sert.L’ADN n’aura plus de secret pour vous !>> Regarder la vidéo :
QQu’est ce qu’un macrophage ? Vous avez sûrement déjà entendu le mot « macrophage » et vous êtes demandé : mais qu’est ce que c’est ? Dans cette vidéo explicative, le Dr. Suzanne Faure-Dupuy vous en apprends plus sur ces cellules de notre système immunitaire primordiales à la défense contre les microbes.Intervenante : Suzanne Faure-Dupuy , immunologue et virologue, chargée de recherche au CNRS.>> Regarder la vidéo :