Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Salle de diffusion des savoirs de l’Observatoire de Lyon

SSalle de diffusion des savoirs de l’Observatoire de Lyon

 L’Observatoire de Lyon s’est doté d’une nouvelle salle d’atelier à destination notamment du public scolaire. Le service de diffusion des savoirs de l’Observatoire y propose des ateliers en astronomie et en géologie. 

Le service valorise les thématiques de recherche dans les disciplines du Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRAL – et du Laboratoire de géologie de Lyon.

>> Les thématiques :

  • Terre
  • Planètes
  • Environnement

 

>> Pour plus d’informations pour chaque niveau rendez vous sur :

observatoire de Lyon : Primaire

Observatoire de Lyon : Collège

observatoire de Lyon : Lycée

La science attoseconde, un nouveau monde à explorer

LLa science attoseconde, un nouveau monde à explorer

Le prix Nobel de physique 2023 a distingué la science attoseconde, dont on doit la naissance aux lauréats Anne L’huillier, Pierre Agostini et Ferenc Kausz. Mais qu’est-ce que c’est l’attoseconde ? Et en quoi son développement suscite un tel engouement ? Réponses avec Vincent Loriot, enseignant-chercheur à l’université Claude Bernard Lyon 1 et membre de l’Institut Lumière Matière, l’un des trois laboratoires en France à savoir produire des impulsions de lumière attoseconde.

 

A LIRE SUR SCIENCES POUR TOUS   

L’égalité femmes-hommes dans le sport français : une chimère ?

LL’égalité femmes-hommes dans le sport français : une chimère ?

À la veille des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en juillet 2024, certaines parties prenantes de l’événement vont sans doute accentuer la communication sur les valeurs choisies comme étendard vertueux de cette olympiade. Parmi elles, l’égalité entre les femmes et les hommes (F/H) occupe une place de choix, car ces jeux seront les premiers de l’histoire olympique à être paritaires (autant d’hommes que de femmes parmi les athlètes en compétition, mais aussi parmi les relayeurs et relayeuses de la flamme olympique, et – presque – parmi les salariées et salariés du comité d’organisation avec 52 % de femmes).

Dans cette perspective, cette olympiade propose également plus d’épreuves mixtes ; un logo à l’effigie de Marianne (porte-parole de la devise républicaine) ; une mascotte en forme de bonnet phrygien que les internautes ne manquent pas de comparer avec un clitoris.

Enfin, ces jeux candidatent au nouveau label d’État Terrain d’égalité (lancement en 2022) en vue de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et de lutter contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles dans le domaine de l’événementiel sportif. Bien que volontaires, ces mesures sont-elles les signes d’une politique aboutie d’égalité entre les femmes et les hommes dans le mouvement olympique et/ou représentatives de la situation des femmes dans le mouvement sportif français ?

Parcours de combattantes

La parité des athlètes aux JOP 2024 est assurément un élément clé de la communication égalitaire des instances olympiques quand on sait le parcours de combattantes nécessaire, d’une part à l’intégration des femmes dans ses grands événements et à leur lente augmentation numérique dans l’ensemble des disciplines olympiques. Alors que Pierre de Coubertin, en 1912, juge l’arrivée des femmes dans le programme officiel des JO, « impratique, inintéressante, inesthétique et, nous ne craignons pas d’ajouter incorrecte », il faudra toute la persévérance et la pugnacité d’une femme, Alice Milliat, pour s’opposer à l’idéologie androcentrique de l’institution olympique ; organiser – comme alternative – des Jeux mondiaux féminins entre 1922 et 1934 et fédérer les dirigeantes internationales du sport autour de la cause des femmes dans et par le sport.

Ainsi, le premier combat pour les sportives fut de conquérir le droit d’accès aux fédérations sportives nationales (le droit d’obtenir une licence sportive), et ensuite aux compétitions internationales comme les JO (le droit de performer). Ainsi, pas de femmes licenciées à la fédération française de cyclisme jusqu’en 1948 et pas de femmes cyclistes aux JO avant 1984. Pas de femmes licenciées à la fédération française de football jusqu’en 1970 et pas de footballeuses aux JO avant 1996.

Quantitativement, la progression des femmes parmi les athlètes fut lente, irrégulière jusqu’à la dernière décennie du XXe siècle où le sujet de l’égalité F/H dans le sport gagne en légitimité et visibilité lors de la déclaration de Brighton en 1994 (sous l’égide du groupe de travail international femmes et sport) ; de la conférence mondiale sur les femmes de Beijing en 1995 (sous l’égide de l’ONU) ; puis de diverses commissions et projets au sein du Comité international olympique.

Au final, c’est en 2012 (JO d’été) et 2014 (JO d’hiver) que toutes les disciplines olympiques (mais pas forcément toutes les épreuves) sont autorisées aux femmes comme aux hommes. Néanmoins, encore aujourd’hui, le ratio femmes/hommes demeure très variable en fonction des délégations olympiques et en fonction des disciplines sportives (par exemple à Tokyo en 2021, seules six fédérations internationales – le canoë, le judo, l’aviron, la voile, le tir et l’haltérophilie – ont adopté des quotas équilibrés d’athlètes entre les femmes et les hommes).

Des inégalités persistantes

De plus, si cet objectif de parité des athlètes aux Jeux olympiques de Paris constitue l’un des leviers clés de la promotion, à l’international, du sport vers les femmes, il s’avère décalé avec la situation des sportives dans la plupart des pays. En France, par exemple, les femmes représentaient 39 % des licences sportives en 2020 (chiffre au plus haut avant la pandémie de Covid-19), mais elles n’étaient que 32,8 % dans les fédérations olympiques françaises (et majoritaires dans seulement 4 fédérations olympiques sur 39 : les fédérations de danse, de gymnastique, de roller et skateboard et celle d’équitation). Certes, la progression des licences sportives repose principalement sur l’arrivée de femmes et davantage de jeunes filles – avec +8,1 % de licences féminines contre +2,5 % de licences masculines entre 2012 et 2017 – mais il demeure une importante division sexuée dans l’adhésion aux sports en France.

S’il n’est plus possible d’imputer ce constat à des politiques d’exclusion (inégalités d’accès) – comme ce fut le cas par le passé – sans doute révèle-t-il les effets – moins directs – d’inégalités de traitement (moindres ressources matérielles, financières et humaines) et de reconnaissance (moindre valeur et dignité) persistantes qui continuent à être largement défavorables à l’engagement des femmes et des filles dans le sport.

Dorénavant, les restrictions à l’égard des femmes prennent la forme d’une absence de sections féminines dans le club sportif choisi à proximité ; d’une offre d’activités, d’horaires, d’équipements, de budget ou d’encadrement (parfois tout à la fois) restreinte. Ces inégalités de traitement vont de pair avec un système de représentations culturelles qui, non seulement entretient la distinction entre la catégorie, socialement construite, des femmes et celle des hommes (autour de ce que « doit être » une femme ou un homme) mais davantage les hiérarchise (Clair, 2015). Ainsi, dès le plus jeune âge, sous les effets d’une socialisation genrée qui se joue dans plusieurs instances, dont les médias, les filles sont davantage encouragées à être lectrices, musiciennes ou sédentaires plutôt que sportives – ou danseuses, gymnastes, athlètes plutôt que footballeuses, rugbywomen ou boxeuses.

Les filles sont davantage incitées à participer, à coopérer et à entretenir leur(s) forme(s) plutôt qu’à se battre, se dépasser et performer. Les filles intériorisent une représentation déclassée d’elles-mêmes qui justifierait qu’elles valent moins et donc mériteraient moins de moyens que les hommes. Ainsi, au-delà de la seule parité numérique des athlètes, d’autres critères d’égalité devront être mobilisés pour juger de l’égalité entre les femmes et les hommes comme les usages des espaces sportifs, la qualité des commentaires médiatiques, et plus largement le droit à la reconnaissance de la dignité de toutes les personnes.

Le leadership féminin à la traîne

De plus, en matière d’égalité, il convient également d’interroger la situation des femmes hors de l’aire de compétition, notamment dans les fonctions de direction (politique et/ou technique) du sport. Bien que peu médiatisé, le sujet mobilise le législateur français, comme la gouvernance du mouvement olympique, depuis une vingtaine d’années.

Au sujet de l’égalité d’accès aux fonctions électives du sport, la France est à l’avant-garde avec, en l’espace de huit ans, deux lois ambitieuses : celle du 4 août 2014, puis celle du 2 mars 2022 fixant l’exigence de parité dans les conseils d’administration des fédérations sportives pour 2024 et dans les conseils d’administration des ligues sportives régionales pour 2028. En l’espace de quelques olympiades, ces politiques ont fait bondir la représentation des femmes dans les instances dirigeantes du sport français (passant de 27,4 % en 2009-2012 à 40,3 % en 2021-2024).

Mais ces résultats numériques ne sont que l’arbre qui cache (mal) la forêt des inégalités, car en matière de politique sportive, le plancher colle. En France, seules deux femmes (5,7 %) sont, en 2023, présidentes d’une fédération olympique et pour les autres, nous manquons cruellement d’études sur les fonctions qu’elles occupent dans les CA ; les mécanismes de résistance qu’elles rencontrent et/ou les stratégies de contournement qui limitent un partage efficace du pouvoir. « Car ce n’est pas tant le pouvoir des nombres, qui, somme toute, fait la différence, mais bien le nombre au pouvoir ».

Enfin, les mondes de l’entraînement sportif et/ou de l’arbitrage révèlent également d’importantes inégalités entre les femmes et les hommes. En France, le pourcentage de femmes entraîneurs de haut niveau stagne durablement entre 8 % en 2006 et 11 % en 2020. Dans ce secteur professionnel, la mixité (et encore moins la parité) n’est pas à l’ordre du jour, et ce d’autant plus que la situation des femmes est encore mal connue. Si les travaux de la sociologue Caroline Chimot font encore figure d’exception, ils sont actuellement prolongés au sein du LVIS par des recherches en cours sur les carrières et conditions de travail des femmes entraîneurs, sur les raisons de leur moindre durabilité dans le métier et sur les formes de leadership qu’elles développent en lien (ou non) avec les perceptions/réceptions dans l’écosystème sportif.

Ainsi, sans vouloir minimiser la portée politique et culturelle de cette décision historique, espérons que la parité aux JOP de Paris 2024 ne sera pas « le dernier pas vers une parité historique aux JO » mais une étape de route vers des politiques et pratiques permettant l’inclusion des personnes minorisées sur le plan de l’ordre de genre à partir d’un travail critique sur les pratiques et politiques à l’œuvre et/ou de l’ancrage épistémique et idéologiques des dirigeants du sport en France et au-delà.

Auteure : Cécile Ottogalli-Mazzacavallo, Maîtresse de Conférences en histoire, Université Claude Bernard Lyon 1

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. >> Lire larticle original.

 

 


Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la science (qui a lieu du 6 au 16 octobre 2023 en métropole et du 10 au 27 novembre 2023 en outre-mer et à l’international), et dont The Conversation France est partenaire. Cette nouvelle édition porte sur la thématique « sport et science ». https://www.fetedelascience.fr

>>> Retrouvez tous les événements en métropole lyonnaise et Rhône sur popsciences.fr

Co-construire la recherche avec les usagers en cancérologie

CCo-construire la recherche avec les usagers en cancérologie

Cancers, corps et sciences sociales

Une conférence organisée dans le cadre du séminaire Cancers, corps et sciences sociales : l’activité physique comme révélateur de dynamiques plurielles (2023).

La mise en place de recherches participatives et communautaires pose de multiples challenges aux équipes qui s’y engagent. Nous nous appuierons sur des expériences menées dans des mondes de recherche fondamentalement différents autour de la prévention du VIH, de la prise en charge des cancers ou encore des maladies vectorielles pour illustrer ces questionnements et perspectives.

Intervenantes :

  • Marie Préau, professeure de psychologie (Université Lumière Lyon 2, P3S) ;
  • Charlotte Bruneau, post-doctorante en sociologie (Université Claude Bernard Lyon1, L-ViS).

Pour en savoir plus :

Co-construire la recherche

Des microbes nuisibles : demain nous lutterons avec les microbes bénéfiques

DDes microbes nuisibles : demain nous lutterons avec les microbes bénéfiques

©ICPP 2023

La santé des plantes, d’un intérêt vital pour notre alimentation, est menacée par des microbes tels que des champignons ou des bactéries. Si l’on découvre au 19e siècle l’origine microbienne des maladies de plantes et au 20e siècle le premier virus sur une plante malade, aujourd’hui une toute autre image plus positive des microbes émerge.

Comme l’Homme et les Animaux, les Plantes sont peuplées de microbes assurant leur santé et formant ce qu’on appelle le microbiote. demain, les propriétés défensives du microbiote offriront des perspectives pour lutter contre les microbes indésirables.

Animée par : Marc-André Selosse, Professeur du Muséum National d’Histoire naturelle, Paris.

Dans le cadre de l’ICCPP 2023, One health, for all plants, crops and trees, à Lyon.

La ville de demain, une nouvelle biodiver-Cité ?

LLa ville de demain, une nouvelle biodiver-Cité ?

Pendant longtemps, ville et biodiversité ont entretenu des relations difficiles. L’urbanisation, avec la densification dans certains territoires des populations humaines sous l’effet de leur démographie et de changements des organisations sociales, a engendré une perte toujours plus grande d’habitats naturels hébergeant chacun une biodiversité spécifique.

Comment créer aujourd’hui des espaces plaisants à vivre pour toutes et tous, performants dans leur manière de rendre des services multiples, adaptables et résilients face aux défis de l’Anthropocène, qui ont démontré aux décideurs comme aux citoyens qu’un changement de paradigme est nécessaire. Il n’est plus possible de concevoir une métropole comme un territoire largement découplé de la nature, mais bien d’imaginer des territoires urbains et péri-urbains comme des socio-écosystèmes où humains et non-humains peuvent vivre en harmonie…

Dans ce nouveau dossier Sciences pour tous, des chercheurs et des chercheuses posent un regard sur la ville de demain, et sur l’importance de renouer avec notre environnement, de lui faire de la place et de le faire durer.

A LIRE SUR SCIENCES POUR TOUS   

Sciences en récits | Visages de la science

SSciences en récits | Visages de la science

Découvertes, prix, innovations, à l’Université Claude Bernard Lyon 1, des parcours et des trajectoires extraordinaires se dessinent chaque jour. Comment ces aventures sont-elles vécues par leurs protagonistes ?

Ils sont étudiants, étudiantes, enseignants, enseignantes, scientifiques, et témoignent en quelques minutes des temps forts de leurs histoires hors du commun. Entrez dans les coulisses d’une université de sciences, technologies, santé et sport, et écoutez les récits de vie de celles et ceux qui l’animent, au travers d’une série de podcasts.

Cathy Quantin-Nataf, enseignante-chercheuse au Laboratoire de Géologie de Lyon – Terre, Planètes, Environnement.

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Claire Bové est étudiante sportive de haut niveau à l’Université Lyon 1, ce statut lui permet de réaliser ses études de kinésithérapie tout en pratiquant son sport de prédilection : l’aviron. Elle a participé aux JO de Tokyo et a permis à la France de décrocher avec sa partenaire, Laura Tarantola, la médaille d’argent. Dans le 2e épisode de Sciences en récits, Claire nous raconte son quotidien d’étudiante et nous fait vivre l’incroyable récit d’une victoire olympique !

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Depuis plus de 20 ans, Philippe Grandjean pilote des drones pour l’Université Lyon 1. Volcan indonésien, empreintes de dinosaures, récifs coralliens : les images aériennes capturées par Philippe font avancer la Science. Il nous raconte quelques-unes de ses missions passionnantes.

Philippe répond également aux questions des étudiantes et étudiants de l’Université Lyon 1, posées en amont via les réseaux sociaux !

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Afin de préparer et sensibiliser les étudiantes et les étudiants aux enjeux du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, l’Université Lyon 1 a mis en place un enseignement « Climat et transitions ». Ces cours, accessibles au grand public, sont dispensés par un collectif d’enseignantes-chercheuses et d’enseignants-chercheurs réunis par leur besoin d’action face à ces problématiques. Chloé Maréchal en fait partie. À travers l’histoire de son parcours, elle raconte la naissance de cet enseignement : ses objectifs, ses aspirations pour préparer au mieux les jeunes générations aux transitions à venir.

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©Éric Leroux

Lors du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180), les doctorantes et doctorants ont 3 minutes pour présenter leur sujet de recherche au grand public de la façon la plus accessible possible. Un vrai défi de vulgarisation scientifique au vu de la complexité de certains sujets ! Alors doctorant à l’Université Claude Bernard Lyon 1, Bastien Marguet l’a relevé brillamment lors de l’édition 2022. Après avoir remporté la première place de la finale locale, il se qualifie pour la grande finale nationale organisée à Lyon le 31 mai 2022. Bastien nous raconte cette grande aventure, ses coulisses, mais aussi ce qu’elle lui a apporté pour la suite de son parcours.

Retrouvez le portrait de Sébastien Marguet parmi les visages de la science.

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Professeure à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et psychiatre au centre hospitalier Le Vinatier, Caroline Demily s’implique auprès de patientes et patients présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou trouble du neurodéveloppement (TND). Dans le nouvel épisode de « Sciences en récits », elle nous raconte son rôle dans le diagnostic, la prise en charge de ces personnes et également tout l’enjeu de l’inclusion sociale. L’occasion de porter un nouveau regard sur ces troubles, sur la manière de les accompagner mais aussi de les envisager sous une forme esthétique, comme celle d’un spectacle conçu pour la Fête des Lumières.

       >> Écouter le podcast

 

  • D’autres épisodes suivront…

Pour en savoir plus :

Sciences en récits

 

Trouble dans la cosmologie

TTrouble dans la cosmologie

La vitesse d’expansion de l’Univers, un paramètre nommé constante de Hubble, a fait l’objet de deux mesures aux résultats incompatibles. Ce désaccord pourrait faire chanceler le modèle standard de la cosmologie.

La cosmologie est en crise ! Au cœur du problème : la vitesse d’expansion de l’Univers qui, tel un gigantesque ballon de baudruche enfle encore et encore depuis 13,8 milliards d’années. Quand les astrophysiciens mesurent avec leurs télescopes le taux actuel de cette expansion, connue sous le nom de constante de Hubble (ou H0), ils trouvent une valeur incompatible avec celle prédite par le modèle standard de la cosmologie, la théorie qui décrit le mieux pour l’instant l’histoire de l’Univers, depuis son origine (le Big Bang) et les premiers atomes jusqu’à aujourd’hui, en passant par les premières étoiles et galaxies. Ce désaccord n’est donc pas anodin : il pourrait signifier que ce modèle, qui fait jusqu’ici consensus, est à revoir. Rien de moins. Sauf si une erreur s’est glissée dans les mesures. CNRS Le Journal décrypte ce débat qui fait rage actuellement chez les scientifiques, avec  notamment l’aide de Mickaël Rigault, chercheur CNRS à l’Institut de physique des deux infinis de Lyon.

LIRE L’ARTICLE COMPLET

Science & Cinéma : la Masterclass

SScience & Cinéma : la Masterclass

Du savant fou au marginal anti-social, quelles représentations le cinéma fait du chercheur ? Saviez-vous que seulement 4% des scientifiques au cinéma sont interprétés par des femmes ? Peut-on vraiment apprendre quelque chose en regardant un film de science fiction ?

Conférences, ciné-quiz, ciné-débat…le Master Information et Médiation Scientifique et Technique (Lyon 1) vous invite les 3 et 4 mai à vous questionner sur la représentation de la recherche au cinéma. Philosophes des sciences, médiateurs, sociologues du cinéma ou encore youtubeurs sont invités à venir discuter avec nous de la place qu’occupent les sciences dans la fiction : un miroir pas toujours si déformant…

Toutes les animations sont accessibles à tous et gratuites, à l’exception du ciné-débat au cinéma le Zola, aux tarifs habituels de l’établissement.

>> Plus d’informations :

Master IMST

 

 

Les partenaires :

BU sciences lyon 1

Cinéma le Zola

Toï toï le zinc

ZOMB’EVENT

ZZOMB’EVENT

L’application déraisonnée de procédés industriels et de rationalisation à la santé, les pratiques néo-libérales conduisant à sa marchandisation et au consumérisme médical, les errances d’un paradigme biomédical paternaliste et les difficultés à obtenir réparation (au sens propre comme au sens figuré) sont autant de facteurs de “zombification sociale”, dont l’affaire Dentexia est révélatrice. Cette soirée spéciale sera consacré aux zombies, en tant que créatures à la fois fictionnelles et métaphoriques…

Venus du vaudou, popularisés au cinéma par le film de George A. Romero La Nuit des morts-vivants (1968), puis propulsés au firmament grâce au clip Thriller de Michael Jackson (1983), les zombies évoluent plus que jamais aux côtés des humains à travers diverses séries disponibles sur petit écran (comme The Walking Dead) ou en jeux vidéo (Resident Evil). Mais c’est l’excellent court-métrage DZ’OMBI que nous avons décidé de présenter, en version sous-titrée pour l’occasion ! Ce film coréalisé par Mourad Oudia et Arkam Slama (et produit par Mestiich) est une fable à la fois parodique et philosophique, où les codes du film de genre sont agrémentés de sauce algérienne pour notre plus grand plaisir.

Programme de la soirée :

Projection du court-métrage DZ’OMBI (VOSTFR) (Oudia, Slama, Mestiich, 2021)

Nature, culture et société : les structures élémentaires du zombisme – Intervention du chercheur et réalisateur Abdel Aouacheria

Les Sans-Dents : mot de Christine Teilhol, Présidente de l’association La Dent Bleue.

Échanges avec le public.

Soirée spéciale organisée par des étudiant.e.s de l’Université de Lyon (de l’UE Communication en Biosciences) en partenariat avec La Dent Bleue pour les victimes de Dentexia, scandale sanitaire du secteur dentaire avec plus de 3000 victimes recensées.

>> Pour plus d’informations et inscription :

Zomb’Event

©Université Claude Bernard Lyon 1