La radiothérapie est un domaine pointu de la cancérologie nécessitant des compétences diverses et complémentaires allant de la physique à la médecine en passant par la biologie et l’informatique. La technicité du domaine permet de mettre en partenariat dès le début des projets de recherche des équipes mixtes d’horizons scientifiques différents. Le synchrotron, basé à Grenoble, est un outil d’excellence autour duquel gravitent des laboratoires de physique et de biologie, ainsi que des équipes de recherche au sein du CHU. Biologistes, physiciens, médecins franchissent ensemble le passage difficile du préclinique à la clinique. Ce reportage photo est une illustration de la chaîne de valeur des activités menant à l’innovation de demain.
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Photographies : ©Visée.A
Les chercheurs et médecins interviewés pour cet article sont membres du LabEx PRIMES
European Synchrotron Radiation Facility (ESRF)
À l’ESRF de Grenoble, l’équipe STROBE utilise le rayonnement synchrotron pour leurs recherches en radiothérapie, à l’interface entre physique et biologie.
À gauche : Raphaël SERDUC, chargé de recherche INSERM, biologiste dans l’équipe STROBE
À droite : Jean François ADAM, enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes, physicien dans l’équipe STROBE
Laboratoire de Physique Subatomique & Cosmologie de Grenoble (LPSC)
Au LPSC, l’équipe PHYSMED construit des détecteurs pour le suivi en ligne des traitements de radiothérapie conventionnelle et innovante
Développement en cours du détecteur DIAMANT pour le contrôle en ligne de l’hadronthérapie
Marie-Laure GALLIN-MARTEL, chargée de recherche CNRS, physicienne au laboratoire LPSC à Grenoble
Le détecteur TRADERA développé à l’origine pour la radiothérapie conventionnelle, est actuellement valorisé pour d’autres besoins industriels
Yannick ARNOUD, enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes, Physicien au laboratoire LPSC à Grenoble
Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon (IP2I)
À l’IP2I, l’imagerie et l’informatique sont au service de la recherche en radiothérapie
Construction d’une caméra Compton pour l’hadronthérapie.
Etienne TESTA, enseignant-chercheur à l’Université Claude Bernard Lyon 1, Physicien au laboratoire IP2I à Lyon
Simulation informatique de la radiosensibilité des tumeurs.
Yasmine ALI, doctorante LabEx PRIMES au laboratoire IP2I à Lyon
Plateforme Radiograaff
Un accélérateur de protons pour des expériences de radiobiologie, à l’IP2I, Lyon
Gersende ALPHONSE, chargée d’étude HCL, radiobiologiste au laboratoire IP2I à Lyon et Clément BERNARD, ingénieur d’étude CNRS au laboratoire IP2I à Lyon, sur la ligne Radiograaff
L’accélérateur proton de l’IP2I
La salle de contrôle de l’accélérateur
Laboratoire de Radiobiologie Cellulaire et Moléculaire (HCL Lyon SUD/ IP2I)
Les cultures cellulaires issues de biopsies cancéreuses de patients sont très utilisées dans les expériences menées par les radiobiologistes
Formation de granule de stress (en jaune) dans le cytoplasme (noyau en violet) en réponse à un stress cellulaire dans une lignée de cellules tumorales des Voies Aérodigestives Supérieures.
>à gauche : contrôle
>à droite : traitement à l’Arsenite
© Safa LOUATI
À gauche : Visualisation de la prolifération cellulaire par marquage EdU sur des coupes de biopsies de patients atteints d’un cancer de la cavité buccale maintenues en culture ex-vivo. >En bleu : marquage du noyau avec du DAPI. > En rose : Visualisation des cellules EdU+ donc en prolifération
À droite : Quantification, par marquage en immunohistochimie de Ki67, de la prolifération cellulaire sur des coupes de biopsies de patients atteints d’un cancer de la cavité buccale. Le marquage marron représente les cellules Ki67 positives
© Céline MALESYS
Le service de radiothérapie du CHU de Grenoble
Maintenance, au cœur de l’imposant appareil de radiothérapie « Tomotherapy » d’Accuray.
À gauche : un patient de l’essai Nanorad 2
À droite : manipulatrice en électroradiologie médicale