Lettres - langues - philosophie Podcast Collegium de Lyon ÉÉmilie Du Châtelet dans la littérature clandestine du 18e siècle | Visages de la science ©DR Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du CollegiumLe Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail de la philosophe Natalia Zorrilla Sirlin. Chercheuse au Conseil national de la recherche scientifique et technologique (CONICET) en Argentine, est résidente au Collegium pour cette année 2023-24.Elle y mène des recherches sur les relations entre la littérature clandestine de la fin du 17e siècle – début du 18e siècle et l’œuvre d’Émilie Du Châtelet, une scientifique et philosophe (la distinction n’a pas grand sens à l’époque) française du 18e siècle. Émilie Du Châtelet est elle-même la seule femme identifiée comme autrice de textes clandestins à l’époque.Pour analyser les textes du « siècle des Lumières », Natalia Zorrilla Sirlin fait notamment appel au concept de gynodicée. Il s’agit d’un néologisme forgé sur le modèle de la théodicée, la tentative de concilier l’existence d’un Dieu omniscient et omnipotent avec l’existence du mal. La gynodicée est donc une tentative de concilier la reconnaissance de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes avec la permanence du patriarcat, ce système fondé sur la domination des femmes par les hommes.Pour conduire cette recherche, Natalia Zorrilla Sirlin travaille notamment en collaboration avec Susana Seguin au sein de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM).>> Lire l’article sur le site :COLLEGIUM DE LYON