Homme - société Article Institut Catholique de Lyon - UCLy|The Conversation DDéconstruire les idées reçues sur les violences conjugales par l’anthropologie ©Antonio Cansino de Pixabay La violence conjugale n’épargne aucun milieu, et son analyse révèle bien plus qu’un simple dérapage individuel. Derrière chaque histoire, il y a des rapports de pouvoir, des normes sociales, et des modèles patriarcaux bousculés. De la Polynésie au Groenland, des classes populaires aux élites, les enquêtes anthropologiques montrent que cette violence est profondément ancrée dans des systèmes sociaux, où le contrôle masculin reste un enjeu central.Au-delà des clichés et des explications toutes faites, ces violences prennent racine dans des contextes de domination — qu’elle soit sociale, raciale, économique ou coloniale — et se manifestent souvent quand des équilibres de genre sont remis en cause. Les milieux favorisés, eux, savent mieux dissimuler et esquiver la justice.Plutôt que d’en rester à une lecture morale ou pathologique, il devient urgent d’écouter ce que disent les sciences sociales : transformer les normes de genre, comprendre les masculinités en crise et repenser la prise en charge, y compris des agresseurs. Car c’est dans cette complexité qu’on peut vraiment espérer faire reculer ce fléau silencieux.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Rougeon Marina, UCLy (Institut catholique de Lyon)>> Lire l’article :THE CONVERSATION