Écologie - agronomie - développement durable - énergie Article Institut Catholique de Lyon - UCLy|The Conversation PPharma, cosmétique… et si les déchets végétaux aidaient à développer l’économie circulaire ? La renouée du Japon (Fallopia japonica), une plante invasive, présente des propriétés intéressantes pour sa teneur en resvératrol, un polyphénol utilisé par l’industrie cosmétique. | ©CC BY SA harum.koh from Kobe city, JapanAujourd’hui considérés comme des déchets, les sous-produits de la biomasse – issus notamment de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire – pourraient pourtant jouer un rôle central dans la transition vers une économie circulaire.Ces résidus, souvent compostés ou incinérés, renferment des molécules précieuses utilisables dans des secteurs aussi variés que la cosmétique, la pharmacie ou encore les bioplastiques.Face à l’urgence environnementale et aux limites planétaires atteintes, réduire l’usage des ressources pétrochimiques devient indispensable. La valorisation de ces « déchets » végétaux permettrait non seulement de préserver les ressources naturelles, mais aussi de créer des filières locales et durables.Certaines plantes invasives ou résidus alimentaires, comme le thé ou le marc de gingembre, sont riches en antioxydants et autres composés bioactifs. Leur transformation, grâce à des procédés innovants comme l’éco-extraction ou l’usage de solvants verts, ouvre la voie à une bioéconomie plus propre.Au cœur de ce changement : les bioraffineries, qui optimisent chaque étape de valorisation pour atteindre l’objectif « zéro déchet ». Encore faut-il lever les freins technologiques, économiques et réglementaires.Une analyse à découvrir dans un article écrit par : Maher Abla, Enseignant-chercheur en chimie à l’ESTBB et membre du groupe de recherche « Biotechnologies, Santé, Ethique » de l’unité de recherche UR CONFLUENCE: Sciences et Humanités (EA 1598), UCLy (Institut catholique de Lyon) ;Grégory Chatel, Enseignant-chercheur en chimie verte au laboratoire EDYTEM, Université Savoie Mont Blanc ;Philip Lawrence, Professeur de l’UCLy en virologie, responsable du groupe de recherche « Biotechnologies, Santé, Éthique » de l’UR CONFLUENCE : Sciences et Humanités (EA 1598), UCLy (Institut catholique de Lyon) ;Thanh-Nhat Pham, Enseignant-chercheur en chimie et biochimie à l’ESTBB et membre du Groupe de recherche » Biotechnologies, Santé, Éthique » de l’Unité de recherche CONFLUENCE : Sciences et Humanités (EA 1598), UCLy (Institut catholique de Lyon).>> Lire l’article :THE CONVERSATION