FFranz Kafka, un écrivain allemand entre tradition juive et modernité pragoise La Bibliothèque Diderot de Lyon et l’Université Grenoble Alpes ouvre le bal de leur séminaire inter-laboratoires 2024-2025 L’espace littéraire de Berlin à Vladivostok avec la première séance du programme!;Pour avoir toute la programmation 2024-2025 du séminaire : ici > Le Programme de la journée : « Was habe ich mit Juden gemeinsam ? » Franz Kafka, écrivain de la tradition juive interrompue. Marie-Odile Thirouin.L’essai de Philippe Zard sur les judaïsmes apocryphes (De Shylock à Cinoc, Classiques Garnier, 2017) éclaire d’un jour nouveau la vocation de Kafka à la grande littérature, dans la situation historique qui était la sienne – celle d’un écrivain juif issu de la bourgeoisie germanophone pragoise, dans un contexte bilingue et binational largement sécularisé. Ce contexte a disparu au fil des catastrophes du XXe siècle, vite remplacé par divers contextes imaginaires plaqués sur l’œuvre de Kafka par une critique parfois peu scrupuleuse. Outre le vide laissé par la disparition violente du monde juif des pays tchèques, le caractère fragmentaire de l’œuvre de Kafka a favorisé ce type d’interprétations hasardeuses. Or depuis les années 1990, l’accès aux archives tchèques et la refonte éditoriale complète de l’œuvre de Kafka en ont profondément renouvelé l’approche critique, comme en témoigne l’ouvrage de Philippe Zard. Ce renouvellement ne consiste pas à expliquer l’œuvre par la biographie de l’auteur, ni à la réduire à sa dimension juive. Il permet, d’une part, de se débarrasser des contextes inventés et, d’autre part, de remettre à leur juste place les interrogations de Kafka quant à son identité juive brouillée, interrogations qui ont pris de l’ampleur avec le temps. Des exemples concrets, tirés des romans et nouvelles comme du Journal de Kafka, donneront une idée de la manière dont cet héritage juif morcelé informe discrètement l’œuvre de l’écrivain.« Der Klang meines Deutsch » : l’écriture post-monolingue chez Franz Kafka. Myriam Geiser.Franz Kafka grandit à Prague, ville appartenant jusqu’en 1918 à la Monarchie autrichienne des Habsbourg. En tant que juif germanophone, il parle le « Prager-Deutsch », l’allemand de Prague, c’est-à-dire un allemand aux contours perméables, sujet à des influences linguistiques diverses. Comme l’a montré Marek Nekula dans une étude minutieuse des « langues de Kafka » (Franz Kafkas Sprachen – « in einem Stockwerk des innern babylonischen Turms », 2003), les interférences perceptibles dans ses écrits relèvent autant du contexte plurilingue immédiat dans lequel l’auteur évolue que de ses propres stratégies poétiques et stylistiques (« Selbststilisierung »). Son rapport à la langue allemande (qu’il qualifie de ‘langue maternelle’) est complexe et doit être interrogée en lien avec son ethos d’écrivain juif. En atteste une réflexion sur « l’impossibilité d’écrire en allemand, l’impossibilité d’écrire autrement, l’impossibilité d’écrire, l’impossibilité de ne pas écrire », formulée dans une lettre à son ami Max Brod datant de 1921. Pour Yasemin Yildiz (Beyond The Mother Tongue, 2012), ce dilemme est relié à une crise moderne plus généralisée du « paradigme du monolinguisme » (postulant l’idée d’une corrélation étroite entre origine, langue et identité). Selon elle, l’écriture littéraire de Franz Kafka – d’expression exclusivement germanophone – relève d’une « condition post-monolingue » basée sur la coexistence de plusieurs langues et l’abandon du concept de l’identité monolingue. Face aux multiples interrogations quant à son appartenance aux univers juif, tchèque, allemand, Kafka définit sa « germanité » propre (Maïa Hruska), et revendique par là sa place légitime dans le monde littéraire allemand. Ma contribution souhaite mettre en lumière la façon dont cette conscience post-monolingue introduit une prise de distance et une réflexivité permanente dans le processus même d’écriture. La position décentrée de son œuvre fait de Kafka l’un des parrains d’une littérature germanophone transculturelle, comme l’affirme par exemple Narvid Kermani, né en 1967 en Allemagne de parents iraniens : « il n’y a pas de plus grande responsabilité pour moi que d’appartenir à la même littérature que le juif pragois Franz Kafka » (Zwischen Koran und Kafka : West-östliche Erkundungen, 2014).>> Les intervenantes : Myriam Geiser, maîtresse de conférences en études germaniques à l’université Grenoble Alpes (ILCEA4)Marie-Odile Thirouin, maître de conférences honoraire en littérature comparée à l’université Lumière Lyon 2 >> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : Bibliothèque Diderot
ÀÀ quoi servent les limites planétaires ? | The Conversation Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les limites planétaires sans oser le demander, c’est justement le thème du webinaire proposé par The Conversation France.Drôle de limites que les limites planétaires. On vous en parle généralement pour vous annoncer qu’on les a dépassées. Elles sont au nombre de neuf et nous permettent de penser la crise environnementale au-delà du seul changement climatique. Car elles fixent divers seuils au-dessus desquels les conditions de la vie sur terre sont sérieusement menacées. Mais quelles sont ces limites ? Comment les mesure-t-on ? Qu’est-ce que ce cadre de pensée permet ? Les limites planétaires ont-elles elles aussi des limites ?Intervenants :Natacha Gondran, professeure en évaluation environnementale à l’École des mines de Saint ÉtienneAurélien Boutaud, environnementaliste dans l’unité de Recherche Mixte 5600 Environnement, Villes et Sociétés à Saint-ÉtienneGabrielle Maréchaux, journaliste de The Conversation (Animatrice)>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :The conversation
CConcours régional de photographies astronomiques 2024 Le Club d’Astronomie de Lyon Ampère – CALA vous invite à participer a leur concours régional de photographies astronomiques 2024.>> Les objectifsIl s’agit de la 9e édition d’un concours amical ayant pour objectifs d’encourager les astronomes amateurs résidant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes à réaliser des photographies d’astronomie et à les partager entre eux et avec le public.Un jury indépendant déterminera un classement des meilleures photos. Elles seront alors présentées au public au planétarium de Vaulx-en-Velin durant l’été 2024 et les résultats seront affichés sur le web du concours..>> Qui peut participer ?Ce concours photo est ouvert à tous les amateurs d’astronomie résidant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les participants doivent être les auteurs des photos (prises de vue et traitements).>> Quelles photos ?Les photos, dessins ou mesures admis à concourir doivent traiter d’objets astronomiques : Soleil, Lune, planètes, objets du ciel nocturne, paysages avec mise en valeur d’objets célestes. Les photos devront avoir été prises avec du matériel usuel pour des amateurs d’astronomie depuis un lieu de France métropolitaine.Les photos ou observations devront avoir été réalisées entre le 15 mai et le 15 juin 2024. Les photos doivent être originales, c’est-à-dire non déjà soumises à un autre concours ou publiées dans une revue nationale ou internationale.>> Pour avoir les informations de participation rendez vous sur le site web officiel du concours :CALA
LLes visages oubliées de Palmyre Le film réalisé par Un film à la patte et coproduit par CNRS Images, diffusé sur ARTE.TV le 24 avril 2021 est rediffusé sur ARTE.TV, samedi 11 juin 2022 à 20h50.Il présente une exploration fascinante de la mythique cité antique à travers la découverte de portraits funéraires sculptés dans ses nécropoles.Avec la participation de : Jean-Baptiste Yon et Maurice Sartre du laboratoire HISOMA – Histoire et Sources des Mondes Antiques>> Voir le documentaire : cliquez iciPour en savoir plus :MOM
LLes arbres et les forêts, la guerre et la paix | Rendez-vous Cosmos Cosmos – culture et écologie propose une programmation culturelle et cinématographique autour de l’écologie, en lien avec le vivant, à destination de tous les publics – adultes, enfants et familles, scolaires et étudiants.Soirée dédiée aux arbres, autour d’un texte et d’un film merveilleux et incontournables : L’Homme qui plantait des arbres de Frédéric Back d’après Jean Giono, en présence de l’ethnobotaniste Geneviève Michon et de Frédéric Ségur, de la Métropole de Lyon, pour évoquer ce thème : « Les arbres, les forêts, la guerre et la paix ».Au programme :L’Homme qui plantait des arbres de Frédéric Back (animation, 1987, 30min) précédé de Tout rien de Frédéric Back (animation, 1978, 11min)Suivie d’une rencontre autour de « Les arbres et les forêts, la guerre et la paix » | En présence de Geneviève Michon, ethnobotaniste, spécialiste des relations entre les sociétés et les forêts, et de Frédéric Ségur, directeur du service Arbres et paysages du Grand Lyon.Pour en savoir plus :COSMOS
LLes projets inutiles, imposés et polluants | Rendez-vous Cosmos Cosmos – culture et écologie propose une programmation culturelle et cinématographique autour de l’écologie, en lien avec le vivant, à destination de tous les publics – adultes, enfants et familles, scolaires et étudiants.Une soirée à la rencontre des actions contre les projets inutiles et polluants, luttes qui se trouvent à la croisée de nombreux enjeux – écologiques, sociaux, démocratiques, sanitaires, juridiques… – aussi cruciaux qu’actuels. Biodiversité, climat, santé, pollutions… autant de sujets intimement liés à la science.Au programme :19h50 Focus sur L’Appel des 100 pour le climat et le vivant porté par Anciela et cent associations de la région lyonnaise.En présence de Justine Swordy-Borie (Anciela)20h Présentation du film La Bataille de l’eau noire de Benjamin Hennot (documentaire, 2015, 1h13) – Drôle, explosif, un vrai manuel de résistance aux grands projets inutiles ! Suivie d’une rencontre autour des Projets inutiles, imposés et polluants / En présence de Chloé Gerbier et Victor Vauquois de Terres de luttes.Pour en savoir plus :CosmosAffiche du film « La bataille de l’eau noire » de Benjamin Hennot
MMission Alpha : retour de Thomas Pesquet en direct ! L’astronaute français Thomas Pesquet est parti fin avril une nouvelle fois pour la Station Spatiale Internationale, en compagnie de 3 autres astronautes : le japonais Akihiko Hoshide et les américains Megan McArthur et Robert Shane Kimbrough à bord de la capsule CrewDragon, montée sur un lanceur privé de la société américaine SpaceX, depuis Cap Canaveral en Floride.A l’issue de son séjour de 6 mois, l’astronaute français, accompagné de ses 3 coéquipiers fait son grand départ de l’ISS ce lundi 8 novembre à 20h04 (heure française), puis amerrira au large de la Floride mardi 9 novembre à 4h33 du matin.Le Planétarium vous propose de vivre ensemble, en ligne, le désamarrage/départ de la capsule Crew Dragon dès 18h.👉 Lundi soir, retrouvez Camille, médiatrice scientifique au Planétarium, accompagnée de Corentin Buti, ingénieur spatial ✨ et vulgarisateur scientifique.En collaboration avec : Club d’astronomie de Lyon Ampère.Suivre le direct Intérieur de la capsule CrewDragon / ©FlickrThomas Pesquet / ©Josh Valcarcel – NASA – John – Hasselblad H6D / Flickr
EEclipse solaire du 10 juin 2021 Ce 10 juin 2021, le Soleil a rendez-vous avec la Lune !!! Cette éclipse annulaire (visible au Groenland et Canada) sera partielle depuis la France.L’association CréAct’IV Sciences, vous propose d’observer en toute sécurité et à distance cet événement astronomique. Depuis les Monts du Lyonnais, et plus particulièrement la commune de Saint-Denis-sur-Coise, les télescopes de l’association permettront de filmer cette éclipse partielle.A suivre dès 11h le matin, avec un début d’éclipse vers 11h19.ATTENTION | L’observation du Soleil comporte des risques, équipez-vous de filtres ou lunettes spécifiques ! Ne regardez jamais directement le Soleil.>> Suivre la retransmission en directOrganisé par : CréAct’IV Sciences
LL’IN2P3 fête ses 50 ans Le 14 avril 1971, le décret de création de l’IN2P3 – Institut national de physique nucléaire et de physique des particules – paraît au Journal Officiel. Objectif ? Fédérer la recherche française en physique nucléaire et physique des particules ! L’IN2P3 fête 50 ans d’exploration scientifique de l’infiniment petit à l’infiniment grand.Rendez-vous le 14 avril dès 14h : on y parlera histoire, découvertes scientifiques, mais aussi métiers de la rechercheEn savoir plus :IN2P3>>> Suivre en direct sur Twitch : 50 ans de l’IN2P3
FForum santé innovation Partenariats public/privé, coopérations universités /industries, politiques/scientifiques, incubations des start-ups, développement des biotechs, stratégies de croissance des grands groupes pharmaceutiques : la culture et l’écosystème de l’innovation en France ont-ils appris de la crise du Covid-19 ?La crise pandémique « oblige » à prospecter de nouveaux territoires d’innovation, scientifiques bien sûr, mais aussi sociaux, entrepreneuriaux, de proximité.Pour répondre à ces enjeux majeurs de la santé, connectez vous le 27 avril prochain et suivez en live le Forum Santé Innovation à Lyon.Organisé par : La Tribune>> Le programme :Région : sur tous les frontsInnovation : qu’apprend-on de la crise du Covid-19 ?L’exemple de la cancérologie : un avant et un après Covid-19 ?Entretien avec Pascal BonifaceRecherche et industrie : la France est-elle toujours un pays qui compte ?Dialogue avec Jean-François DelfraissyGafam, les jeux sont-ils faits ?E-santé : de belles promesses et de grandes questionsEnvironnement : le nouveau défi majeurKeynote de Prosper TeboulPrévoir : jusqu’où ?Maladies psychiques : mal aimées, mal traitées, et pourtant elles font malSégur un an après : qu’est-ce qui (n’)a (pas) changé ?