FFestival Pop’Sciences 2023 Le Festival Pop’Sciences revient pour une 4e édition à Villeurbanne ! Au programme, près d’une centaine d’animations accessibles, gratuites et ouvertes à tous autour de l’archéologie, l’astronomie, la santé, l’histoire, les neurosciences…©Pop’Sciences – Université de LyonATELIERS | SPECTACLES | EXPOSITIONS | JEUX | DÉBATSLa terre tourne, et à grande vitesse ! Notre monde de 2023 ne ressemble pas à celui de 2019 et encore moins à celui qu’on imaginait au début du millénaire, sans parler du monde de demain ! Face à ces bouleversements écologiques, sociaux, politiques, technologiques, que font les scientifiques ? Que font les associations ? Quels sujets abordent-t-ils ?Découvrez comment les sciences, elles aussi, évoluent pour mieux comprendre et répondre aux enjeux de notre époque : climat, genre, alimentation, numérique, arts, populations, sports… Les transitions sont au cœur de nos existences et quoi de mieux qu’un festival pour les découvrir, les comprendre, en débattre ?>> Pour plus d’informations et consulter toute la programmation :FESTIVAL POP’SCIENCES >> Découvrez le teaser du Festival Pop’Sciences 2023 :>> Revoir l’édition 2021 du festival.
RRedonner du pouvoir aux salariés de la restauration : Innovations et alternatives Dans le cadre du Pôle Travail et de la Chaire Tralim de l’Université Lumière Lyon 2, la Direction Sciences et Société, la Grenade et le GREPs organisent une journée d’étude interdisciplinaire le 24 Avril 2023 sur la thématique « Redonner du pouvoir aux salariés de la restauration : Innovations et alternatives ».Journée co-portée par la Chaire TrALIM, le Pôle de Spécialité Travail, le GREPS et le Grenade9H : Accueil et ateliers introductifs9H30-10H30 : Introduction participative“La démocratie au travail dans la restauration : quelles modalités,quelles organisations du travail, quels enjeux pour le secteur ?”Animation : Marco della Corte, responsable du projet de recherche DLT (Démocratie sur le Lieu deTravail) et Elsa Laneyrie, maître de conférences en Psychologie du travail et Ergonomie (GrePS,université Lyon 2)10H30-12H : Table ronde“Donner le pouvoir aux salarié·es : une idée à généraliser dans la restauration ?”Avec des professionnel·les du secteur (cuisinier·es, enseignant·es, syndicalistes, chercheur·es, etc.)12H-14H : Pause repas14H-16H : Ateliers participatifs d’échanges de pratiquesChaque participant pourra assister ou contribuer à 2 ateliers de son choix.ATELIER 1 :Charge mentale, ergonomie, violences et santé au travail… : quels enjeux et quelles réponses spécifiques dans les entreprises démocratiques ?ATELIER 2 :Démocratiser – vraiment – les prises de décision : comment faites-vous en pratique ?ATELIER 3 :Performance économique et niveaux de rémunération : la démocratie permet-elle un meilleur salaire pour toutes et tous?ATELIER 4 :Créer son entreprise autrement et à plusieurs : c’est possible ?ATELIER 5 :Organisation collective du travail, reconnaissance au travail, gestion des compétences, polyvalence : quels enjeux RH pour développer le modèle démocratique en restauration ?16H-17H : Mise en commun, conclusion et perspectives >> Plus d’informations et inscription :Université Lumière lyon 2
LLa transition alimentaire et la part du végétal dans nos assiettes | Jeudi Alimentation – Santé – Société Les jeudis Alimentation – Santé – Société, des séances de discussion et de débat entre chercheur.es et acteurs.rices des transitions alimentaires, permettent de réinterroger la place de l’alimentation dans nos sociétés.On sait que la part de végétal dans nos assiettes impacte à la fois leur emprise environnementale mais aussi des dimensions sanitaires, éthiques et sociales. Alors venez découvrir ce qu’en disent un chef, une chercheuse et des responsables de collectivités territoriales !Programme :Comment le mettre en place au sein de la métropole de Lyon, Stéphanie Bajard, Responsable unité restauration Métropole de Lyon et Johnny Savoye, référent technique en restauration Métropole de LyonLe rôle des chefs, Gautier Wonner, Chef, équipe Recherche et développement culinaire Culinary au Centre de Recherche de l’Institut Paul BocusePlus de légumineuses en restauration: motivations des professionnels et test de recettes auprès de consommateurs, Audrey Cosson, Chargée de Recherche – Sciences sensorielles et alimentaires au Centre de Recherche de l’Institut Paul BocuseLes Jeudis Alimentation – Sante societe
CCuisine et archéologie biomoléculaire. Identifier des denrées et des procédés à partir de simples tessons Attention, changement de lieu :Pour des raisons indépendantes de notre volonté, notre conférence de mercredi prochain, 14 décembre 2022, se tiendra à l’amphithéâtre Benveniste et non à l’amphithéâtre de la MILC comme initialement annoncé. Les deux amphithéâtres sont situés à moins de 100m l’un de l’autre, dans la même rue.Le cycle des conférences Pouilloux 2022-2023, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se poursuit avec : Cuisine et archéologie biomoléculaire. Identifier des denrées et des procédés à partir de simples tessonsLes céramiques archéologiques sont des témoins essentiels des pratiques humaines, notamment pour l’alimentation. Même en l’absence de résidus visibles, les molécules constitutives des denrées contenus, ont imprégné la paroi poreuse du conteneur avec laquelle ils étaient en contact direct. L’utilisation de différents protocoles d’extraction de la matière donne accès aux lipides, aux protéines, aux phénols… Les progrès technologiques en chromatographie et surtout en spectrométrie de masse permettent l’identification précise des composés chimiques. L’analyse en haute résolution engendre des métadonnées, caractéristiques des nouvelles disciplines que sont la lipidomique, la protéomique et la métabolomique. L’interprétation des données est délicate et fastidieuse mais, couplée à l’élaboration de référentiels précis et à l’archéologie expérimentale, elle apporte des éléments sur la nature des matériaux élaborés, stockés, cuisinés et sur les modes de préparation.Conférence présentée par : Nicolas Garnier, chercheur associé aux laboratoires AOROC (Paris) et Chimie Organique et Macromoléculaire (Lille)> Consulter le programme de notre cycle de conférence sur notre site web, rubrique « Valorisation » : MOM
RReconstituer l’alimentation des populations du passé grâce à l’archéologie | Jeudi Alimentation – Santé – Société Les jeudis Alimentation – Santé – Société, des séances de discussion et de débat entre chercheur.es et acteurs.rices des transitions alimentaires, permettent de réinterroger la place de l’alimentation dans nos sociétés.Après une introduction générale, il y aura 3 interventions : une sur la céramologie (Yona Waksman), une sur l’anthropologie biologique (Françoise Le Mort et Bérénice Chamel) et une sur l’archéozoologie (Jwana Chahoud).Intervenantes :Jwana Chahoud, Professeure Université Lyon 2, UMR 5133 Archéorient, MOMBérénice Chamel, chercheuse associée, UMR 5133 Archéorient, MOMFrançoise Le Mort, DR CNRS, UMR 5133 Archéorient, MOMYona Waksman, DR CNRS, UMR 5138 ArAr, MOMPour en savoir plus :Jeudi Alimentation – Santé – Société>> Les prochaines dates des séances du cycle :
PPlanète Alimentation, Environnement et Cancer Suite au succès de la soirée grand public « Alimentation et cancer » organisée par le Cancéropôle CLARA, le 31 mai dernier, nous vous invitons à retrouver dès aujourd’hui l’ensemble des contenus de cet évènement sur une « planète Alimentation, Environnement et cancer » !Créez votre avatar et flânez sans limite, comme en présentiel dans cet évènement grand public en version numérique. Replays des conférences, stands des associations de patients, fondations & institutions, quizz, informations sur la prévention par l’alimentation, posters des jeunes chercheurs, illustrations et de nombreuses autres surprises seront à retrouver en ligne !Comme en présentiel, vous aurez même la possibilité de poser vos questions, et échanger avec plus de 20 partenaires mobilisés pendant ce mois sur la plateforme.Expérience virtuelle conseillée pour un usage sur ordinateur.>> Connectez-vous à la plateforme :Planète Alimentation, Environnement et CancerCet accès est gratuit et disponible du 15 juin au 15 juillet 2022. Vous n’avez pas tout compris sur cette planète virtuelle dédiée à la thématique Alimentation, Environnement et Cancer ? Pas de panique, Amandine Scapotta Garcia vous explique tout en trois petites interviews et en direct depuis la planète !Que retrouve-t-on sur cette planète Alimentation, Environnement et Cancer ?👉 https://lnkd.in/eV_je_2XPourquoi avoir digitalisé la soirée grand-public sur la plateforme Univers K ?👉 https://lnkd.in/exZ_67D2Pourquoi une thématique « Alimentation et Cancer » ?👉 https://lnkd.in/e4dYn_-d
LL’alimentation en débat au lycée Magenta | Reportage Pop’Sciences Jeunes débat – épisode 2/2 Dans le cadre des projets Pop’Sciences Jeunes, des élèves de seconde du lycée Magenta (Villeurbanne) ont participé pendant cinq semaines à la construction d’un débat sur la thématique de l’alimentation.Un reportage réalisé par Samantha Dizier, journaliste scientifiquepour Pop’Sciences – Mai 2021Retour en salle 203, au deuxième étage du lycée professionnel Magenta (Villeurbanne). Un nouveau groupe d’élèves s’apprête à débattre. Mais la thématique du débat a changé. Cette fois, une classe de seconde MRC (Métiers Relation Clients) s’attaque à l’alimentation.« Il y a une telle quantité de produits dans les supermarchés qu’il est parfois difficile de savoir quoi acheter », remarque une élève. L’alimentation industrielle est un sujet complexe que les lycéens ont choisi de remettre en question à la suite de quatre séances de travail avec les médiatrices de Pop’Sciences Jeunes. Ce dispositif expérimental propose aux élèves de construire un débat autour d’un sujet de société proche de leur quotidien.Des rencontres avec des scientifiquesAu cours de ces séances, les élèves ont rencontré des spécialistes de ces questions. Leur premier échange a été avec BelleBouffe, une association lyonnaise œuvrant pour une transition vers un système alimentaire local plus juste, écologique et solidaire. Avec les intervenants, les lycéens ont analysé des emballages et ont découvert l’application Open Food Facts, qui permet de décoder les étiquettes des produits.Stéphanie Verfay, du laboratoire COACTIS, montre aux lycéens comment décrypter les étiquettes. / © Vincent NoclinIls ont également rencontré Stéphanie Verfay, chercheuse en marketing social au laboratoire COACTIS, qui leur a proposé de créer des étiquettes plus compréhensibles par les consommateurs. Et Nicolas Godinot, conservateur des Science de la Nature à l’Alimentarium, les a initiés au fait que l’emballage des produits est souvent créé pour fausser notre perception de ceux-ci. Cela peut avoir, par exemple, pour but de nous donner l’illusion qu’une bouteille contient plus de liquide qu’en réalité. Toutes ces rencontres les ont aidés à forger leurs arguments pour répondre à la problématique : En ce qui concerne l’alimentation, les consommateurs peuvent-ils reprendre le pouvoir face aux industriels ?Des enjeux sanitaires et écologiquesLa salle 203 a été préparée soigneusement par les médiatrices pour accueillir le débat. Dans le public, des visiteurs se sont mêlés aux lycéens, notamment des représentants de la Délégation académique aux arts et à la culture. Devant le tableau blanc, deux lycéennes présentent le sujet de leur débat aux spectateurs. Elles ont encore quelques difficultés à parler fort et à se détacher de leurs notes, mais elles n’hésitent pas. Elles pointent le fait que l’alimentation industrielle est très souvent ultratransformée. Et cela peut parfois représenter un danger, comme le soulignent les élèves avec l’exemple récent des pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E. coli *. Les produits alimentaires peuvent ainsi avoir un impact sur notre santé, mais également sur notre environnement, selon leurs modes de production et de transport.Entre deux bavardages et incitations au silence, le débat commence alors entre six élèves : Moinecha, Karisse, Jasmine, Mely, Jade et Mounia. Se pose une première question : pour bien choisir ses produits, est-ce qu’il suffit de regarder les étiquettes ? Moinecha commence par remarquer que tous les ingrédients sont indiqués sur les étiquettes depuis 2017, avec parfois l’ajout du Nutri-score, un logo indiquant la qualité nutritionnelle d’un aliment. Ces informations peuvent alors aider à choisir entre deux produits. Mais une de ses camarades rétorque : « il est difficile de décrypter correctement les étiquettes. Par exemple, le mot glucide est utilisé au lieu de sucre. » De plus, Karisse rappelle que les entreprises utilisent des techniques de marketing pour fausser notre perception des produits : Coca-Cola a ainsi changé la forme de ses bouteilles pour donner l’illusion qu’elles contenaient plus de coca.Les applications à la rescoussePour nous aider dans ce décryptage des produits, les applications de consommation peuvent-elles alors être un outil pertinent ? « Des applications peuvent nous aider à comprendre les étiquettes, comme Yuka et Open Food Facts. Elles ont un côté ludique et informatif », explique Jasmine. Open Food Facts indique, par exemple, le Nutri-score, le Nova-score et l’Eco-score, qui analysent respectivement les qualités nutritionnelles du produit, son taux de transformation et son impact environnemental.Un élève tente de décrypter l’étiquette d’une cannette de Coca-Cola. / © Vincent NoclinMais une lycéenne pointe une limite de ces applications : elles ne permettent pas de tout connaître, comme la provenance des ingrédients. Jasmine rappelle, quant à elle, que ces logiciels peuvent influencer les industriels et cite le cas de Fleury Michon : « leur Nova-score était très mauvais, car ils rajoutaient des nitrites dans leur jambon. Ce qui les a poussés à changer leur composition. » Néanmoins, une autre élève rappelle que cela prend du temps d’utiliser ces applications lors de nos achats, et qu’il n’y a pas toujours d’alternatives plus saines à certains produits.Un choix à l’échelle individuelleDeux derniers élèves s‘interrogent alors sur les actes qui peuvent être faits par chacun pour avoir une meilleure alimentation. Jade suggère d’acheter les aliments frais directement au marché et non au supermarché, où il est difficile de connaître la provenance réelle des produits. Mais sa camarade rétorque que le prix et l’accessibilité sont aussi des facteurs importants. « Par exemple, quand on achète une paella au marché, elle sera forcément plus chère parce qu’elle a été faite devant nos yeux », explique-t-elle.Les lycéens concluent alors le débat : « les consommateurs ont des moyens pour reprendre le pouvoir grâce à certains outils qui aident à mieux décrypter les produits. Mais il faut aussi que les pouvoirs publics agissent pour obliger les industriels à faire de bons produits. »Le public applaudit les orateurs. « Est-ce que ces séances ont changé vos habitudes de consommation ? », demande un spectateur. Les réponses sont alors unanimement négatives. « On boit toujours du coca », affirme un élève. Une lycéenne résume le sentiment général : « je pense que comme on est jeune, on ne pense pas encore à bien regarder ce qu’on mange. Si c’est bon, on ne se pose pas la question. » Une autre fait remarquer qu’elle mange toujours la même chose, mais qu’elle regarde maintenant le Nutri-score. Même si les comportements n’ont pas changé, le message semble au moins être passé.L’interview de deux élèves, Jade et Mounia, à l’issue du débat : leur ressenti en direct !Retrouvez l’épisode 1 des reportages sur les Pop’Sciences Jeunes débats ici.—————————————* Escherichia coli (E. coli) est une bactérie qui réside naturellement dans le tube digestif de l’Homme et des animaux à sang chaud. La majorité des souches de E. coli sont inoffensives, quelques-unes seulement sont pathogènes pour l’homme et posent alors des problèmes de contamination .
AAlimentation et cancer Le Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes vous convie à sa soirée grand-public Quand la recherche s’intéresse à votre assiette.A l’occasion de cette soirée, découvrez des animations dans le village Prévention composé de nombreux acteurs de la santé de la région (Centre Léon Bérard, Centre International de Recherche contre le Cancer, la CAMI Sport&Cancer…), de nombreux stands d’associations et fondations pour vous informer sur leurs actions (Ligue contre le Cancer, Ensemble Leucémie Lymphome Espoir, Jeune et Rose…), ainsi que des conférences scientifiques vulgarisées sur la thématique Alimentation et Cancer.Co-organisée avec : Métropole de LyonPour en savoir plus :Soirée grand public : Alimentation et cancer
LLes Amuse-Bouches de la Chaire TrALIM #2 « Les Amuse-Bouches de la Chaire TrALIM » est un cycle de 4 séances de discussion et de débat entre chercheur.es et acteurs et actrices des transitions alimentaires, pour réinterroger la place de l’alimentation dans nos sociétés.Amuse-Bouche n°2 – La mobilisation des acteurs dans les transitions alimentaires territorialeAgriculteurs, acteurs publics, structures de l’économie sociale et solidaire, collectifs citoyens, syndicats professionnels… Les acteurs sont de plus en plus nombreux à engager des réflexions et des actions pour répondre aux problèmes de sécurité alimentaire et développer des projets innovants pour favoriser la démocratie alimentaire.Ce deuxième amuse-bouche de la Chaire TrALIM permettra d’échanger avec des chercheur·es et de professionnel·es sur ces dynamiques en cours dans les territoires urbains et ruraux autour de la mobilisation des acteurs dans les transitions alimentaires.Interventions de :– Béatrice Maurines, sociologue-anthropologue à l’université Lumière Lyon 2– Claire Lamine, sociologue à l’INRAE (institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)Table ronde avec :– Samuel Chabré, de la Ferme de la Martinière– Émilie Juhant, chargée de mission Agriculture à la Communauté d’agglomération Privas Centre Ardèche
LLes Amuse-Bouches de la Chaire TrALIM #1 « Les Amuse-Bouches de la Chaire TrALIM » est un cycle de 4 séances de discussion et de débat entre chercheur.es et acteurs et actrices des transitions alimentaires, pour réinterroger la place de l’alimentation dans nos sociétés.Amuse-Bouche n°1 – Culture, alimentation et identité : Brillat-Savarin avait-il raison ?Les historien·nes et les anthropologues ont montré l’existence d’un lien profond entre culture et alimentation. L’appartenance à un espace socioculturel apparaît, dans leurs travaux comme un déterminant majeur des consommations et des pratiques (Flandrin, Goody, Montanari, Lévi-Strauss…). Longtemps, la phrase écrite par Brillat-Savarin (1825) : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es » pouvait se comprendre, en premier lieu, comme l’affirmation d’un lien indéfectible entre pratiques alimentaires et identité culturelle.Mais que vaut aujourd’hui encore cette affirmation, alors qu’au fil des dernières décennies, le processus d’individualisation n’a cessé de s’accentuer dans les pays occidentaux et que de multiples formes d’alimentations particulières se sont développées ? À l’heure où chacun se sent libre de revendiquer et d’adopter un régime construit sur mesure (végétarien, sans gluten, locavore, instinctivore, vegan…) en accord avec ses croyances, principes éthiques ou moraux, ne s’agit-il pas essentiellement d’identité individuelle et non plus culturelle ? Et si tel est le cas, est-il encore possible aujourd’hui de manger ensemble et de s’incorporer à une communauté de mangeurs tout en nourrissant son identité culturelle ?Interventions puis table ronde avec :– Estelle Masson, maîtresse de conférence en psychologie sociale de la communication à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3– Nikolaos Kalampalikis, professeur en psychologie sociale à l’Université Lumière Lyon 2