LLyon : le confinement, une parenthèse propice aux innovations sociales dans l’alimentation ? S’il est encore difficile d’affirmer qu’une modification durable dans la structuration des activités agroalimentaires et des comportements des consommateurs a été enclenchée avec le confinement, cette situation inédite, bien que malheureuse, a permis de voir émerger un certain nombre d’initiatives. Les acteurs du territoire, professionnels comme particuliers, ont dû et su agir à leur échelle pour contrer la vulnérabilité du secteur.Prenant des formes variées, comme nous avons pu l’observer lors de nos travaux menés dans le cadre du projet ASIS, ces initiatives observées à Lyon et ses alentours illustrent tout à fait le concept d’innovation sociale, tel que défini par les chercheurs Nadine Richez-Battesti, Francesca Petrella, Delphine Vallade, à savoir « le processus par lequel des acteurs s’organisent pour apporter des réponses nouvelles à des besoins sociaux peu ou mal satisfaits ».La crise sanitaire que nous traversons représente ainsi une opportunité critique pour saisir la capacité des acteurs à s’organiser dans la contrainte, à répondre à une problématique sociale immédiate et cruciale et à déclencher des processus d’innovation sociale.Plans d’adaptationEn première ligne de l’approvisionnement de fruits et légumes en circuit court, les distributeurs de produits locaux ont vu fortement leur activité impactée. Beaucoup ont d’ailleurs été submergés par les demandes de nouveaux consommateurs, comme Alter-Conso, qui distribue des paniers de produits locaux, bio ou issus de l’agriculture paysanne et qui a dû faire face à une augmentation sans précédent de son activité. Mais continuer une activité de distribution alors que les mesures sanitaires s’intensifient n’est pas simple.Samuel Hévin, salarié de la coopérative, explique :« Au départ, on se dit qu’on va tout arrêter mais rapidement, que ça n’est pas possible… Les paysans avec qui on travaille, qu’est-ce qu’ils font faire de leur came ? Et les consommateurs, ils vont aller où ? On se positionne comme une alternative à la grande distribution et si on arrête, ils vont y retourner et on n’a pas envie de ça. »En 24 heures, différents plans d’action sont échafaudés pour être parés à toutes les éventualités. La structure a su remettre en cause une organisation du travail pourtant bien huilée. Une leçon d’adaptation efficiente qui prouve la capacité de résilience de cet acteur local de l’alimentation.L’épicerie Scarole & Marcellin, quant à elle, a dû adapter ses pratiques de distribution au cours du confinement après avoir réalisé la complexité de la situation. Pour concilier une équipe en sous-effectif, une demande croissante et des précautions sanitaires toujours plus exigeantes, c’est un système de commande à distance et de drive qui a été favorisé :« On arrivait à faire 60 paniers par jour mais, c’était trop peu par rapport à la demande. On savait qu’on allait se priver d’une partie de la clientèle, mais on n’arrivait plus à faire face ! »Les acteurs traditionnels de la distribution alimentation en circuits courts ont répondu au risque de manque de débouchés des producteurs, puisant dans leur capacité interne d’adaptation. D’autres initiatives ont été organisées, cette fois par des acteurs n’appartenant pas au champ de l’alimentation ou de l’agriculture, mais mobilisant les outils numériques, technologiques et collaboratifs.Au cœur des initiatives, les réseaux sociauxParmi les solutions, le groupe Facebook Marchés Solidaires #69 a fait preuve de grande réactivité. À la suite de l’exemple donné à Montpellier, un groupe de Lyonnais a ouvert un groupe pour en faire un espace de rencontre entre producteurs en recherche de débouchés et consommateurs à la recherche de produits locaux.Chloé Frézouls, une citoyenne lyonnaise, précise :« Le 25 mars, donc c’est allé vite, on a lancé le projet des Marchés Solidaires à Lyon. On a eu 2 000 membres en 24 heures, donc on a doublé le score de Montpellier. Et finalement, sur le groupe de Lyon, à la mi-mai, on était 12 800, donc en un mois et demi ! »Ce groupe à destination des maraîchers et producteurs commercialisant sur les marchés de plein vent, mais a été conçu sans que les initiateurs·trices ne disposent de réseau dans le domaine, comme en témoigne Chloé :« Moi j’ai recensé des producteurs. Je leur ai envoyé un mail pour voir s’ils avaient des alternatives, si ça marchait pour eux ou s’il falltriceait qu’on les aide. Le but c’était qu’ils arrivent à poursuivre leur activité ».Sur le groupe, se côtoient virtuellement producteurs et consommateurs, et les propositions d’action sont nombreuses : commandes de paniers, propriétaires de locaux qui profitent de leur fermeture pour accueillir des distributions, relais d’annonces Facebook, de groupes WhatsApp, initiatives de quartier et même parfois distribution « sauvage » dans la rue pour ceux qui n’ont pas d’autre choix…Le groupe Facebook Marchés Solidaires #69.Capture d’écranLe groupe permet visibilité et débouchés assurés. Les consommateurs formulent également leurs demandes : certains recherchent un produit particulier dans leur quartier, d’autres leur producteur habituel… Au bilan, les initiateurs·trices ont donc surtout facilité la rencontre entre l’offre et la demande.Quand le groupe fait la forceDès le début du confinement, la jeune association lyonnaise BelleBouffe a établi une carte en ligne et participative qui permet d’identifier les points de rencontre où il est possible de consommer local, bio et raisonné dans la métropole de Lyon.Marie-Amandine Vermillon, co-fondatrice de l’association, précise pourquoi ils ont eu l’idée d’agir :« On commençait à voir émerger des choses où les gens se passaient des informations à propos des producteurs. On s’est dit, là, il faut un truc qui centralise tout ça parce que dans le flux continu des réseaux sociaux où tu perds l’information en moins de deux, ça va pas le faire ».La première étape est plutôt artisanale : un tableur collaboratif permet à tout internaute d’ajouter une référence. Le succès est immédiat et la mise en place d’un outil plus complet devient nécessaire, BelleBouffe s’allie alors avec l’association Zéro Déchet Lyon pour aller plus loin. Ainsi est née l’initiative de la plate-forme Manger local à Lyon durant le Covid.En moins de deux mois, ce sont près de 50 000 internautes qui consultent la carte, 650 solutions qui y sont référencées et de nombreux témoignages qui mettent en avant l’impact positif de cet outil sur les pratiques…Carte participative de l’association BelleBouffe.Capture d’écranAvec BelleBouffe, Marie-Amandine Vermillon et Martin Cahen, autre co-fondateur, veulent promouvoir à plus long terme la transparence alimentaire :« On veut utiliser le numérique pour voir à quel point ça peut être un levier pour la transition alimentaire et pour orienter nos actions. Notre objectif, c’était vraiment de faire en sorte que les données soient sous licence ODB (open database), donc sous format ouvert qui puisse être réapproprié par d’autres. Ces données, ce sont des communs qui permettent d’accéder à une ressource vitale : une alimentation de qualité ».Avec une démarche collaborative qui se veut la plus exhaustive possible et qui vit grâce à l’implication des bénéficiaires, BelleBouffe et sa carte ont permis de réagir rapidement grâce à la force du collectif et d’un outil construit par et pour tous.Une difficile institutionnalisationL’approvisionnement de biens alimentaires rendu complexe par la crise sanitaire a favorisé le développement d’innovations sociales qui ont émergé en réponse à une demande sociale apparue de façon immédiate et brutale. Elles se sont donc déployées dans l’urgence et avec des ressources limitées.Sans être nullement représentatives, nous en avons pointé certaines aux caractéristiques singulières : capacité des acteurs traditionnels de la distribution en circuits courts à maintenir leurs activités sous contraintes au moyen d’une forte flexibilité organisationnelle interne, inventivité de réseaux de citoyens et de nouvelles associations ancrées dans le champ de l’environnement, capacité à mobiliser les réseaux sociaux et les technologies du numérique.Après quelques mois de cette parenthèse confinée, on constate à présent un déclin voire un abandon de ces nouvelles pratiques. Les acteurs de la distribution semblent avoir retrouvé un nombre raisonnable de consommateurs, les outils de communication déployés sont moins utilisés. Si nous avons constaté une capacité à répondre à un besoin urgent, caractéristique des premières étapes d’un processus d’innovation sociale, la phase de l’institutionnalisation de ces nouvelles pratiques semble plus difficile à atteindre.Cela confirme d’une part la complexité et la centralité de la fonction d’intermédiation dans l’organisation des systèmes alimentaires localisés qui est évidemment accentuée en période critique. Les agriculteurs inscrits dans ce type de réseau semblent d’ailleurs avoir bien mieux réussi à traverser la période.D’autre part, à propos du processus d’innovation sociale, le cas extrême du confinement montre qu’il importe bien de distinguer les situations de demande sociale forte (apparue en urgence) et les situations de non-satisfaction durable de besoins sociaux qui, si elles sont critiques en période extrême, demeurent quand la situation se rétablit.Reste encore de la place pour des processus d’innovation sociale répondant aux besoins ardents de justice alimentaire de certains territoires. Le besoin est tout aussi urgent, extrême et nécessaire.Auteure : Emilie Lanciano, Professeure des Universités, chercheure au laboratoire Coactis, Université Lumière Lyon 2 Co-rédigé avec : Pauline Remaud, chargée de mission ASIS, laboratoire Coactis.Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons – 12-10-2020 >>> Lire l’article original.Il est publié dans le cadre de la Fête de la science 2020 (du 2 au 12 octobre en métropole et du 6 au 16 novembre en outre-mer et à l’international) et dont The Conversation France est partenaire. Cette édition a pour thème : « Planète Nature ? ».
«« Ensemble, fabriquons demain » : une soirée dédiée à l’alimentation Face aux crises, quelle alimentation voulons-nous ?La Maison de l’Environnement vous invite à une soirée dédiée à l’alimentation et l’environnement avec une table-ronde rassemblant des acteurs de la transition écologique :Laurence Paccard, agricultrice ARDABArthur Grimonpont, ingénieur chercheur Les Greniers d’abondanceFrançoise Marichy, présidente de La LégumerieLorana Vincent, directrice de VRAC LyonEnsemble, ces invité·e·s tenteront de répondre à cette questions et d’apporter des solutions à fabriquer ensemble pour proposer l’alimentation de demain.Maison de l’Environnement
CComment le cerveau gère notre appétit De la faim à la satiété, du plaisir à l’addiction en passant par l’écœurement : par quels mécanismes notre cerveau décide-t-il qu’il est temps de passer à table ou de la quitter ?Des laboratoires se penchent sur le sujet dans cet article de CNRS Le journal, notamment le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon1/ Université Jean Monnet Saint-Etienne).Lire l’article intégral sur :CNRS Le Journal
PPodcasts des Mercredis de l’Anthropocène – saison 3 Créés et mis en oeuvre par l’Ecole urbaine de Lyon, les Mercredis de l’Anthropocène invitent à mieux comprendre les mondes urbains anthropocènes.Chercheurs et spécialistes de tous horizons, à partir de sujets précis, croisent leurs paroles, pointent des problématiques et mettent au jour des solutions.Retrouver les podcasts des trois saisons des Mercredis de l’AnthropocèneTout le programme de la saison 3 sur le site de l’Ecole urbaine de Lyon Les sujets de la saison 3 : mégafeux, ville intelligente, la marche comme outil d’analyse du territoire, l’usage de l’eau, la poésie comme action de l’écologie, imaginaires design et fictions de l’anthropocène, biodiversité, numérique, résilience alimentaire, corps confinés, espace de travail en temps de crise, catastrophe et anthropocène, penser l’anthropocène depuis les suds.
TTEDxENTPE 2020 sur la résilience : les vidéos sont en ligne ! C’était le 22 février 2020 à l’ENTPE sur le thème de « la résilience ».Étudiants, construisons un monde résilient ! de Benoit Halgand et Caroline MouilleL’argile, liant d’avenir de Fionn McGregorRésilience alimentaire et sécurité nationale de Stéphane LinouDe tricheur à formateur de Yann HardyLes bactéries, l’humanité et la Reine Rouge de Christian LesterlinCalad Access : du handicap à l’action, une forme de résilience de Marie Hélène AgnesL’apnée, pleine conscience et bien-être à 113m de profondeur de Stéphane Tourreau>>> Accédez à la playlist TEDxENTPE 2020 sur Youtube :TEDxENTPE en vidéo
GGlyphosate et roundup : effets néfastes et alternatives En décembre, rendez-vous aux derniers événements de notre programmation 2019 ! Envie de faire un bond en avant vers la transition écologique l’an prochain ? Finissez l’année avec 3 projections dédiées pour vous inspirer des solutions et des bonnes résolutions.3 associations vous invitent à 3 soirées pour vous projeter vers la transition :Jeudi 5 décembre : Une projection animée par On The Green Road au coeur de la question numérique : engagée pour la prolongation de durée de vie des ordinateurs, la start-up M² nous mènera en vidéo au cœur de ces appareils, partageant avec I-Buycott et l’Atelier Soudé un diagnostic sans concession sur l’obsolescence programmé, et les moyens de l’éviter, par nos actions.Jeudi 12 décembre : Une projection d’un extrait d’enquête sur Cash investigation suivie d’un échange avec l’association Générations Futures Lyon et un agriculteur bio sur les dangers de cet herbicide pour la santé et sur les alternatives proposées par l’INRA.Jeudi 19 décembre : Partout dans le monde, l’énergie solaire se développe de manière spectaculaire… Découvrez et comprenez cette énergie avec l’association Toits en Transition.La Médiathèque sera ouverte jusqu’à 19h pour vous permettre de découvrir notre sélection thématique sur l’environnement, l’économie et la consommation.Toute la programmation de la Maison de l’Environnement et les activités de nos associations membres (rubrique Agenda) :Maison de l’environnement
VVeille anthropocène Chaque semaine, l’Ecole urbaine de Lyon propose une veille généraliste sur les mondes urbains anthropocènes.Celle-ci livre de nombreuses ressources utiles sur l’anthropocène et ses dimensions urbaines. Ce rendez-vous fait le point sur les articles, parutions, événements qui explorent les mondes urbains anthropocènes. De nombreux champs de réflexion et de création sont désormais investis par la question de l’anthropocène : urbain, planète, alimentation, économie, politique, énergie, numérique, idées, arts et culture, mode, et bien d’autres encore, sont les thèmes que vous pouvez explorer.Toutes les veilles hebdomadaires de l’Ecole urbaine de Lyon, depuis septembre 2019, sont consultables sur :Le blog Anthropocène 2050
AAssurer la sécurité alimentaire mondiale : quel rôle pour la France ? | S. Brunel et M. Perrier A l’heure du changement climatique, de la persistance des famines, de la métropolisation du monde, des attentes sociétales croissantes en termes d’alimentation (circuits courts, bio, agroécologie, pesticides…), comment nourrir le monde aujourd’hui et demain ? Mais aussi comment continuer d’assurer l’indépendance agricole et alimentaire de la France, aux portes de la région la plus tendue sur le plan de la dépendance alimentaire, l’Afrique, où le prix de la nourriture conditionne la paix sociale ? Dans le cadre des conférences de la Confluence des Savoirs qui font intervenir une scientifique et une artiste sur des sujets de société.Sylvie Brunel présentera la géopolitique de l’alimentation et les enjeux politiques, économiques, stratégiques, démographiques et bien sûr écologiques qu’elle soulève. Elle partira de l’actualité, avec la déforestation de l’Amazonie, l’épidémie de peste porcine en Chine, la crise alimentaire du Sahel… Mais elle s’attachera aussi à développer plus particulièrement l’exemple très révélateur et emblématique du maïs, céréale autant traditionnelle, glorifiée par les Mayas, que symbole de la mondialisation et de la « moyennisation » du monde, dite pourtant « secondaire » par la FAO, mais occupant désormais la première place en termes de production, en Amérique latine bien sûr, mais aussi en Afrique et en Chine. Et dont la France est le premier exportateur mondial de semences – non OGM – au monde. Mal aimé, et même souvent décrié en France, le maïs est pourtant une céréale emblématique des défis qu’il nous faut relever….La présentation de Maire Perrier portera sur des œuvres des collections du musée en lien avec la nourriture et sur l’exemple des cuillères dan de Côte d’Ivoire.Riche de quelques 2 millions d’objets, les collections du musée des Confluences révèlent l’importance accordée à l’alimentation, partout dans le monde. La préparation des repas, la commensalité et le rapport aux ancêtres, souvent sollicités par de la nourriture, ont donné lieu à une grande variété d’ustensiles et de contenants, des plus modestes au plus richement ornés.L’exemple des communautés Dan, en Côte d’Ivoire, permettra d’illustrer un rapport ritualisé à la nourriture, où les grands repas communautaires sont organisés sous la supervision d’une femme, reconnue pour sa grande générosité, son caractère aimable et sa force de travail. Pour l’aide dans ses fonctions, elle est accompagnée d’une cuillère, sculptée à son image, qui rappelle aux yeux de toute sa prestigieuse fonction : faire festoyer le village.Intervenantes :Sylvie Brunel, géographe, économiste, professeur à Sorbonne Université, écrivain, chroniqueuse du magazine 28 minutes sur Arte.Marie Perrier, responsable des productions africaines et océaniennes. Sylvie BrunelGéographe, économiste et écrivain française, professeur des universités, membre associée de l’Académie royale de Belgique, chevalier de la légion d’honneur, Sylvie Brunel a travaillé pendant plus de quinze années dans l’humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim).Spécialiste des questions de développement, elle travaille depuis la fin des années 1980 sur les questions de la faim, notamment sur la problématique des famines qui constitue le sujet de son habilitation à diriger des recherches (HDR) en géographie et de son doctorat en économie. Elle plaide pour des politiques agricoles qui garantiraient une juste rémunération et une protection foncière des paysans, et pour la diversité des modèles agricoles, à l’heure où la croissance démographique, le changement climatique, la métropolisation du monde et les tensions autour de la nourriture font craindre que l’arme alimentaire ne redevienne un risque majeur. Ecrivain, elle a publié plus de trente livres sur :– le développement durable, l’Afrique, l’alimentation, dont Plaidoyer pour nos agriculteurs, il faudra demain nourrir le monde, chez Buchet-Chastel (2017),– des romans, tels Un Escalier vers le paradis (Lattès, 2014), ou encore Frontières (Denoël, 2003) sur l’humanitaire en Afrique.Elle est aussi l’auteur du Que Sais-Je ? de référence Le développement durable (2004, sixième édition 2018).Son dernier ouvrage est paru en 2019 : Toutes ces idées qui nous gâchent la vie : alimentation, climat, santé, progrès, écologie… , Paris, JC Lattès.De nombreux auutres ouvrages sont cités sur le site de la Confluence des Savoirs.Elle est égalementchroniqueuse régulière du magazine 28 minutes sur Arte et publie une lettre mensuelle électronique, Les Nouveaux Mayas.Marie Perrier et le musée des ConfluencesMarie Perrier est chargée des collections africaines et océaniennes au musée des Confluences qui se composent de plus de 2 millions de pièces venant du monde entier.Après des études en histoire de l’Art et en anthropologie, elle a travaillé au musée africain de Lyon avant d’intégrer en 2007 l’équipe du musée des Confluences pour produire le parcours permanent. Au service des collections depuis 2011, ses recherches portent sur l’histoire des fonds Afrique et Océanie et plus précisément sur la culture matérielle des populations d’Afrique de l’Est. Elle a récemment publié un article consacré à deux boucliers de Zanzibar Determination of the geographical origin of leather shields from Zanzibar using ancient DNA tools Journal of Archeological Science Reports (n°19, 2018, pp. 323-333) et un autre sur la donation d’une collection d’art africain au musée des Confluences Désir d’art : la collection africaine d’Ewa et Yves Develon au musée des Confluences, Tribal art (n°91, Printemps 2019, pp. 68-73). En savoir plus :Confluence des Savoirs
MMon menu pour le climat : « Ça me dit » d’agir pour l’environnement Un samedi d’ateliers, de rencontres et de sorties avec les associations de la Maison de l’EnvironnementChanger nos habitudes alimentaires pourrait sauver l’environnement ? Bio, local, végé… décryptez le contenu de vos assiettes avec les associations de la Maison de l’Environnement pour comprendre les enjeux de l’alimentation durable… et agir !Les associations de la Maison de l’Environnement vous attendent samedi 19 octobre pour une journée complète dédiée à nos assiettes avec :Le matin : tou(te)s en cuisine !Découvrez la cuisine des plantes sauvages avec l’association MNLE 69, la cuisine Zéro Déchet Zéro Gaspi avec Récup & Gamelles ou la confection de « faux-mages » avec l’association Conscience et Impact Écologique, des ateliers cuisine gratuits sur inscription pour découvrir leurs recettes savoureuses et originales !Midi : le temps de partager !Partagez et échangez avec les associations présentes autour d’un repas (amenez votre pique-nique) où vous aurez aussi l’occasion de compléter votre repas en découvrant le résultat des ateliers du matin.L’après-midi : découvrons, discutons !Partez à la découverte des plantes comestibles avec le MNLE 69 ou participez à la présentation-discussion de Conscience et Impact Écologique pour comprendre les enjeux de l’alimentation sur notre environnement, notre santé et la biodiversité.Retrouvez toute la programmation de la Maison de l’Environnement et les activités de nos associations membres sur www.maison-environnement.fr à la rubrique Agenda :Maison de l’Environnement
CChanger nos habitudes alimentaires pourrait-il sauver l’environnement ? Une conférence, une projection-débat et une rencontre d’acteurs pour penser autrement notre alimentationChanger nos habitudes alimentaires pourrait sauver l’environnement ? Bio, local, végé… décryptez le contenu de vos assiettes avec les associations de la Maison de l’Environnement pour comprendre les enjeux de l’alimentation durable… et agir !Les associations de la Maison de l’Environnement vous invitent à 3 soirées pour nourrir vos réflexions et alimenter le débat.Jeudi 10 octobre : Consommer bio : comment, pourquoi, à quel prix ? | Projection-débatLa soirée vous invite à découvrir l’impact de notre alimentation sur notre environnement et notre santé à travers la projection d’extraits de film, guidés par l’association ARDAB.Jeudi 17 octobre : Du biodéchet à l’assiette | Conférence et dégustationIssu d’une rencontre entre des paysans ligériens, les associations EISENIA, ARTHROPOLOGIA et le collectif naturaliste contre l’A45, un projet est né dans une commune mêlant agriculture, alimentation et valorisation des biodéchets du village par lombricompostage. Cette soirée permettra de partager cette belle expérience, en présence des acteurs de ce projet. Il sera suivi d’une dégustation de produits (AB) du terroir.Jeudi 24 octobre : Vers une alimentation écologique et solidaire | Rencontre d’initiativesRencontrez des initiatives en cours de création en faveur d’une alimentation écologique et solidaire : projets de création d’entreprise, d’associations, ou activités informelles. Accompagnés par l’association Anciela, rencontrez-les, échangez tour à tour avec chacun des porteurs d’initiatives pour découvrir leur initiative et les aider à avancer sur des défis qu’ils rencontrent actuellement… et imaginez des initiatives que vous pourriez porter autour de chez vous !Retrouvez toute la programmation de la Maison de l’Environnement et les activités de nos associations membres sur www.maison-environnement.fr à la rubrique Agenda :Maison de l’environnement