LLe rendez-vous bien-être animal | Le bien-être animal dans le cinéma, avec Corinne Lesaine Chaque semaine, la Chaire bien-être animal vous propose sur son site internet une nouvelle ressource en lien avec le bien-être animal ! Ce rendez-vous est relayé tous les mardis sur Facebook, Linkedin et Instagram avec le hashtag #LeRdvBEA. Suivez-nous !>> Le « Rendez-vous bien être animal » de la semaineDes films cultes aux séries les plus regardées, les animaux sont présents dans le cinéma depuis ses débuts. Bien que les pratiques aient évolué, le bien-être des animaux sur les plateaux de tournage reste encore peu encadré et les initiatives mises en place pour l’assurer ne sont pas systématiques.Pour cet article, nous avons interviewé Corinne Lesaine, vétérinaire, pour parler de la place des animaux au cinéma et des mesures mises en place lors des tournages, que ce soit en plateau ou en milieu naturel.Pour accéder à l’article, cliquez sur l’image :>> Les précédents « Rendez-vous bien être animal »Vidéo – La notion de robustesse, avec Olivier HamantVidéo – La stéréotypie – Le bien-être des animaux du Parc zoologique de Lyon (2/2)Vidéo – Le bien-être des animaux du Parc zoologique de Lyon (1/2)Article – La coupe des oreilles et de la queue du chienVidéo – La stérilisation des chiensPour retrouver tous les « Rendez-vous bien être animal », allez sur le site de : CHAIRE Bien-être animal
CCause animale : pourquoi fait-elle l’objet de recherches récentes ? ©triangleLes animaux vous intéressent ?Les boules de poils, vous aimez les câliner ?Ce triptyque est pour vous !Car son sujet est : les animaux ou plus exactement, la place qu’ils occupent dans notre société. Et dans ce premier podcast, dont le triptyque leur est consacré, nous allons tenter de comprendre pourquoi la cause animale ne fait l’objet d’études de chercheurs que récemment. Pour en discuter nous sommes avec Jérôme Michalon, chargé de recherches au CNRS, à TRIANGLE et à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne. > Écoutez le podcast :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/04/tri2-1_jerome-michalon.wav> Lire la retranscription des propos de l’interview :Depuis, combien de temps, la cause animale est l’objet d’études de chercheurs universitaires et surtout comment l’expliquez-vous ?Jérôme Michalon – L’idée que les animaux pourraient mériter un traitement plus favorable c’est une idée qui est assez ancienne, par contre ce qui est plus récent c’est le fait qu’il y a des collectifshumains qui se constituent pour défendre les intérêts des animaux et porter leur parole. C’est à partir du XIXème siècle, en Europe, que ces collectifs se constituent, notamment pour faire voter les premières lois de protection animale et former ce qu’on appelle la cause animale. Ces mouvements qui sont pourtant relativement bien installés dans nos sociétés parce qu’en fait tous le monde connait la SPA, qui a été fondée en 1845, donc ce n’est pas nouveau. Ces mouvements là ont été assez tardivement étudiés par les universitaires, en tant que qu’objet de recherche. Dans l’espace francophone, les historiens ont commencé à s’y intéresser dans les années 1980, de manière assez épisodique. Puis quelques politistes et sociologues, au tournant des années 2000. Mais c’est vraiment depuis les années 2010 que des recherches commencent à s’accumuler sur la question.© PIxabayEt comment l’expliquez-vous ?J.M. – Alors peut-être parce que, justement très tôt, des universitaires et des savants étaient impliqués dans la cause elle-même, et qu’en fait ils se sont employés à la faire exister, à la légitimer, à expliquer pourquoi effectivement il faudrait se soucier des animaux. Ils ont fait cela plutôt qu’analyser la cause en tant que mouvement social, en faire l’histoire, comprendre la sociologie des militants, etc. Une autre explication possible tient à l’objet en lui-même : puisque étudier la cause animale c’est aussi étudier les rapports humains-animaux, et pendant longtemps les sciences humaines et sociales ont considéré que cet objet ne faisait pas partie de leur périmètre, mais qui faisait partie du périmètre des sciences de la nature. Parler d’animaux impliquerait d’avoir des qualifications en biologie et en éthologie. Et malgré le développement des recherches en sciences humaines et sociales sur les rapports aux animaux, ces débats ont toujours cours, sont toujours d’actualité. Pour ma part, je pense qu’il s’agit d’un malentendu : quand on est clair sur le fait que l’on étudie non pas les animaux seuls, ou entre eux, entre congénères et qu’on étudie bien les relations qu’ils entretiennent avec les humains, il n’y a aucune raison de considérer que l’objet n’est pas légitime pour les Sciences Humaines et Sociales.. Mais ce n’est pas toujours simple à faire entendre.Pour ce qui concerne l’animal, comment aujourd’hui est-il perçu ?J.M. – C’est un vaste sujet, aujourd’hui l’animal est considéré de manière très différente, selon les pays, selon les espèces : il peut être vu comme une ressource, principalement c’est comme cela, sous la forme de viande ou de produits animaux, une ressource dont on extrait la matière, dont on va chercher à optimiser le fonctionnement biologique, mais aussi comme un modèle expérimental pour faire avancer les connaissances médicales, peut être aussi utilisé comme un auxiliaire de travail dans le cas des chiens policiers ou comme un assistant dans le cas des chiens guide pour personne déficiente visuelle ou comme support émotionnel dans le cas des animaux de médiation. Ils peuvent être aussi des objets de collection parce que, à titre d’exemple, le trafic international d’espèces exotiques c’est un des plus gros trafics au monde aujourd’hui, mais aussi être utilisés comme des sentinelles des pandémies à venir, des changements environnementaux, des emblèmes de la biodiversité d’un territoire. Ils peuvent être aussi objets de soin, ils peuvent être aussi consommateurs à travers le développement du marché des animaux de compagnie. Ils peuvent être aussi encore gibiers ou outils de chasse, selon de quel animal on parle. Donc c’est très très varié effectivement la perception et l’utilisation des animaux aujourd’hui.Est-ce qu’il en fut toujours ainsi ?J.M. – Bien évidemment, il y a eu beaucoup d’évolution au fil de l’histoire. Ce que je retiens depuis deux siècles, il y a quand même une évolution notable, c’est le fait qu’après avoir été mis au travail de manière intensive, les animaux dans les sociétés occidentales ont perdu la fonction de traction qui avait permis à la société industrielle de se développer avant que les moteurs et la mécanisation, les moyens de transport, de travail ne les remplacent. Le travail des animaux a donc énormément évolué et de nouvelles fonctions lui ont été attribuées : c’est ce que j’ai étudié dans ma thèse qui portait sur les pratiques de médiation animale, ces pratiques où il s’agit de soigner des humains en les mettant en contact de certaines espèces animales et j’ai observé comment la fonction de « thérapeute » a été attribué à certains animaux, en l’occurrence les chiens et les chevaux. On peut parler du fait que de plus en plus d’animaux soient devenus « de compagnie » est également quelque chose d’assez inédit : que des animaux domestiques puissent ne servir à rien d’autre qu’à l’agrément de leur propriétaire, c’est en effet peu commun dans l’histoire de la domestication, selon l’anthropologue Jean Pierre Digard. En tout cas, ce qui est sûr c’est que les animaux sont partout dans notre vie, et que c’est le cas depuis plusieurs millénaires.> À suivre…Le prochain et deuxième podcast du triptyque consacré aux animaux évoquera le thème de : pourquoi certains animaux ont-ils une place favorable…ou non ?>> Pour en savoir plus :Triptyque – Laboratoire Triangle
LL’idée reçue bien-être animal | Une poule pond-elle un œuf par jour ? Chaque mois, la Chaire bien-être animal traite une nouvelle idée reçue sur le bien-être animal et l’élevage! Ce rendez-vous est relayé à la fin de chaque mois sur Facebook, Linkedin et Instagram avec le hashtag #IdéereçueBEA et dans notre Newsletter. Suivez-nous ! La dernière idée reçueLes précédentes idées reçuesAméliorer le bien-être des animaux d’élevage est toujours bénéfique pour l’environnement ? VRAI ou FAUX ?Est-ce une bonne idée de mettre des chevaux et des vaches dans une même pâture ? VRAI ou FAUXTous les chats blancs sont-ils sourds ? VRAI ou FAUXLes caméléons changent-ils de couleur selon leurs émotions ? VRAI ou FAUX ? >> Retrouvez toutes nos idées reçues ici :Chaire Bien-être animal VetAgro Sup
BBienvenue dans le monde incroyable des animaux ! | Atelier enfants Partout sur notre planète, les animaux jouent un rôle très important pour que la vie existe et puisse continuer. Des plus petits insectes jusqu’au grands mammifères, ils ont tous des « superpouvoirs » qui les aident à s’adapter à leur environnement. Certains nettoient, d’autres soignent la terre, les plantes…À travers des jeux, des histoires et des illustrations, cet atelier permet de découvrir à quel point les animaux sont précieux et que protéger la nature c’est prendre soin de tous.Pour en savoir plus :Musée de sciences biologiques – Dr Mérieux
CC’est rapport aux bêtes Munis d’une cage en guise d’instrument de musique (et quelques autres accessoires), François Salès et Claire Truche de la Nième Compagnie, font imaginer toutes ces bêtes sans qui nous ne serions pas ce que nous sommes.De l’axolotl au polydesme aplati, du microbe au pangolin, du bousier à la drosophile, nous sommes pétris, façonnés par les animaux. Que nous les boudions ou les adorions, les chassions ou les idolâtrions.Notre rapport à l’humanité n’a eu de cesse de s’affronter au miroir de l’animalité.De la chute vertigineuse de la biodiversité à la domestication, de notre condition de carnivore à notre admiration pour leur beauté, ce spectacle est un hommage à toutes les bêtes, des plus insignifiantes aux plus majestueuses… et à celles que nous ne verrons plus.>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : Nième Compagnie
LLa Première Guerre mondiale du point de vue des chevaux Retracer l’histoire du point de vue des animaux, tâcher de trouver des sources pouvant témoigner de leur vécu et de leur évolution. Telle est l’ambition du dernier livre supervisé par Éric Baratay aux éditions Tallandier.Dans ces bonnes feuilles que nous vous proposons, cet historien se penche sur la Grande Guerre qui, sur le seul front de l’Ouest, mobilisa pas moins de huit millions de chevaux. Indispensable pour la cavalerie, l’infanterie mais également l’artillerie, pour tirer canons, munitions, vivres et hommes, ils ont façonné l’évolution de cette guerre.Saviez-vous par exemple qu’en 1914 c’est le manque de chevaux des Français comme des Allemands qui a empêché qu’un camp ou l’autre réussisse à contourner son adversaire, ce qui a provoqué la fixation du front et quatre ans de guerre de tranchées.En examinant les écrits de poilus et des vétérinaires au front, Éric Baratay tâche ici de retracer la douloureuse mobilisation de ces millions de chevaux.Lors de leur réquisition, les chevaux éprouvent d’abord un stress psychologique et physique en perdant leurs repères habituels du fait d’une succession de lieux, de mains, de voix. Leur embarquement dans les wagons est souvent difficile ; ils résistent, hennissent, se sentent poussés, frappés, se font serrer les uns contre les autres. Les plus rétifs continuent à hennir, à frapper les parois ; beaucoup sont apeurés par les trains qui passent, éprouvés par les secousses, irrités par les congénères inconnus.Ils vivent un autre bouleversement lors de leur affectation, devant s’habituer à de nouveaux noms, de nouvelles voix et conduites, de nouveaux gestes et mots en divers patois changeant au gré des réaffectations, permissions, disparitions des hommes. Ainsi, les chevaux de trait affectés à la cavalerie se retrouvent avec un soldat sur le dos, rarement plus aguerri, tout aussi craintif, et ceux qui réagissent, hennissent, ruent, subissent alors des coups, entendent des cris, ce qu’ils connaissaient assez rarement auparavant s’ils viennent des campagnes.Escorte de prisonniers allemands par la cavalerie française, le 24 août 1914. | © William Heinemann, London, CC BYDans les services attelés, les chevaux doivent apprendre à travailler avec des congénères pour les solitaires d’autrefois ou de nouveaux partenaires pour les habitués à cet emploi. Ils sont assemblés selon leur taille, leur force, voire leur couleur, rarement selon leur caractère, que les hommes ne connaissent pas et ne cherchent pas. Des chevaux manifestent des incompatibilités d’humeur, obligent ces humains à les séparer jusqu’à ce qu’une répartition soit trouvée, qu’une paix plus ou moins durable s’installe. Lors des essais à tirer ensemble, beaucoup se heurtent, glissent, tombent, s’empêtrent dans les traits, s’épuisent. L’adaptation est remise en cause par les changements d’affectation et les arrivées de nouveaux partenaires, tels ces chevaux américains, que les alliés vont chercher à partir de l’automne 1914 pour compenser les pertes.D’autant que leur traversée de l’Atlantique s’avère un calvaire côté français, où l’on ne donne qu’une avance aux marchands américains, les laissant assurer le transport à moindres frais. Dès l’Amérique, les équidés choisis se retrouvent concentrés et mélangés dans des parcs puis entassés à 15 ou 20 dans des wagons, sans attache et sans surveillance interne. Les conflits, les coups, les chutes s’ajoutent au stress du voyage durant lequel ces animaux ne bénéficient guère d’arrêts le long d’un parcours de quatre à huit jours. Au port, ils sont de nouveau concentrés en enclos puis placés sur des barges et hissés par des grues sur des navires restés au large, une opération très stressante pour les équidés.Perturbés par le déracinement, les importants changements climatiques à l’échelle américaine, le bouleversement du régime alimentaire, beaucoup s’affaiblissent et contractent des maladies infectieuses, d’autant qu’ils ne bénéficient pas de désinfection des enclos et des wagons ou de contrôles épidémiologiques, encore peu usités côté français.À bord des navires, ces équidés se retrouvent entassés les uns contre les autres, en quatre rangées parallèles par étage, attachés de près, et comme ils ne font pas d’exercice dans des enclos ou de promenade sur le pont extérieur, qu’ils restent inactifs trois semaines au minimum, ils endurent des fourbures aiguës aux jambes. L’entassement est tel que des équidés se voient placés sur le pont extérieur où, malgré les couvertures mises sur eux ou les toiles tendues par-dessus, ils endurent de fortes variations de température, une humidité incessante, des courants d’air permanents, subissent d’importants refroidissements tout en devant résister aux tempêtes qui balaient l’endroit.Au moins, ces animaux ne souffrent-ils pas de l’atmosphère confinée des étages internes, de la chaleur moite, du gaz carbonique, des fortes odeurs que les équidés enfermés produisent mais qui les indisposent vivement, d’autant que l’aération, guère pensée, est très insuffisante, que les excréments, le fumier, les aliments avariés sont irrégulièrement évacués et ces ponts mal nettoyés par des équipages négligents, peu impliqués financièrement dans le maintien en bonne santé des bêtes, bien qu’ils pâtissent aussi de la situation. Les morts sont laissés au milieu des vivants tout au long du voyage parce qu’on n’a pas prévu de les évacuer à la mer ! Les rescapés ressentent évidemment les phéromones de stress dégagés par les agonisants puis les odeurs des cadavres.Chevaux et mulets souffrent souvent de la soif et de la faim, les marchands ayant trop peu prévu, les matelots s’évitant des corvées régulières, les aliments n’étant que de médiocre qualité. Ces équidés doivent souvent manger des aliments simplement jetés à terre, avalant en même temps la paille souillée, voire leurs excréments pour compenser la faim, mais les bêtes attachées trop court, incapables de baisser autant leur tête, sont forcées de jeûner. Beaucoup s’affaiblissent, contractent ou amplifient des maladies, mangent encore moins, respirent toujours plus mal, tombent au premier tangage, ont de plus en plus de peine à se relever, se blessent facilement lors des heurts avec d’autres ou contre les parois et lors de ces chutes, se fracturant des os ou se rompant des ligaments, contractant alors le tétanos ou la gangrène.À l’arrivée, les sorties sont souvent retardées car, dans nombre de navires, les rampes reliant les ponts ont été enlevées pour mieux entasser, d’autant qu’on ne prévoyait pas de promenade extérieure. Les équidés doivent attendre plusieurs jours que de nouvelles pentes soient installées, sur lesquelles ils se précipitent pour sortir de cet enfer. Les blessés et les malades ne pouvant pas les gravir attendent d’être sanglés puis soulevés à la grue. À terre, les chevaux, souvent des mustangs plus ou moins sauvages, achetés à moindre coût, se montrent rebelles à la discipline. Ils déconcertent autant leurs congénères européens, habitués au travail, que les conducteurs qui font alors pleuvoir les coups.Chevaux transportant des munitions à la 20ᵉ Batterie de l’Artillerie canadienne de campagne à Neuville | © Saint-Vaast, France.Archives du Canada, CC BYDes incompréhensions réciproquesCes incompréhensions sont nombreuses, d’autant que nombre de soldats n’ont jamais côtoyé de chevaux auparavant et que ces derniers ne sont pas habitués à de tels environnements. Nous avons vu que beaucoup d’équidés réquisitionnés refusent d’entrer dans les wagons ou les camions. Cela conduit les soldats à les qualifier de « bêtes », à se grouper jusqu’à six ou sept pour les forcer et à manier la violence. Or cette attitude des chevaux s’explique par leur vision, mieux connue de nos jours : étroite en hauteur mais très panoramique en largeur, d’un flanc à l’autre. Ils ont donc le sentiment d’être bêtement précipités contre un obstacle alors que la voie est libre autour ! D’autant qu’ils détectent mal l’intérieur noir des wagons, mettant du temps à accommoder leur vue à l’obscurité, et qu’ils rechignent logiquement à entrer dans cet inconnu… à la manière d’un automobiliste qui, par temps ensoleillé, freine devant une section très ombragée de la route formant un mur noir.Des soldats français essayant de tirer une mule épuisée hors de la boue d’un trou d’obus. | ©National Library of Scotland, CC BYUn autre exemple d’incompréhension concerne l’abreuvement des chevaux durant l’été 1914. Ils ne peuvent pas boire suffisamment, souvent une fois la nuit car les cavaliers limitent ces moments dangereux pour eux, et cela provoque une importante mortalité. On peut invoquer la guerre de mouvement, qui réduit les possibilités de nourrir et d’abreuver, et la négligence des hommes, qui est réelle, mais la situation est confortée par un aspect inconnu des humains et même des animaux : on sait maintenant que les chevaux connaissent une forme de déshydratation qui ne provoque pas une soif importante, ce qui signifie que ces chevaux de guerre n’ont sans doute pas suffisamment manifesté leur besoin.Auteur :Éric Baratay, Professeur d’histoire, Université Jean Moulin Lyon 3Cet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original :THE CONVERSATION
CCes animaux qui nous protègent ! Le Musée de sciences biologiques Docteur Mérieux propose au cours d’une conférence dédicace de vous plonger dans ce livre magnifiquement illustré par Valentine Plessy, où Marie-Monique Robin, journaliste d’investigation, dévoile la diversité et la beauté des animaux qui, au fil de l’évolution, ont su s’adapter à leurs environnements, en développant une extraordinaire inventivité.Partout sur notre planète, ils jouent un rôle essentiel pour assurer la pérennité des conditions de vie de tous les organismes – du plus petit au plus grand. Or les activités humaines exercent une pression inédite sur les écosystèmes et mettent en péril l’existence de nos compagnons de destin. Un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction, dont un quart des mammifères, un sixième des oiseaux et un tiers des amphibiens. Un constat alarmant pour les humains qui font partie de la même chaîne du vivant.Cette détérioration de l’environnement est aussi à l’origine de l’émergence de maladies infectieuses, comme le sida et la Covid-19, appelées « zoonotiques », parce que transmises par les animaux aux humains. Le livre montre que ce ne sont pas les animaux qui constituent le problème, mais… les humains : en bouleversant les équilibres dans la nature, ils créent les conditions pour que des virus, longtemps inoffensifs, affectent notre santé. S’appuyant sur des données scientifiques rigoureuses, Ces animaux qui nous protègent révèle que la biodiversité – animale, végétale et microbienne – est le berceau de la santé planétaire, tout en rendant un hommage vibrant à la vie, qui serait impossible sans la protection bienveillante des animaux.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Musée de sciences biologiques dr Mérieux
MMédiation animale et médiation par la nature : quand le pouvoir du vivant agit sur notre santé La médiation animale et la médiation par la nature sont des domaines en plein essor qui offrent un aperçu unique de la manière dont le vivant peut jouer un rôle central dans le processus de mieux-être des individus. A l’occasion de cette conférence Catherine Padovan, Docteure en psychologie, psychologue, psychothérapeute et référente en médiation animale partagera son expérience et ses connaissances. Elle rappellera notamment l’importance d’avoir recours à des professionnels formés aux techniques de la médiation, garants du bien-être des animaux et des personnes entrant en lien avec eux.La médiation environnementale est un soin qui associe deux médias complémentaires : l’animal et l’environnement naturel (la nature, l’environnement de l’animal). Cette approche repose sur l’idée que les animaux et la nature agissent comme un levier thérapeutique puissant en mobilisant les capacités sensori-motrices, émotionnelles, cognitives, et relationnelles des patients.Le modèle OREZA (Observer, Repérer, Élaborer, Zoom sur l’architecture fonctionnelle) structure cette pratique en mettant en lien les qualités naturelles du vivant et des scénarios/situations adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées. Cette complémentarité du média animal avec le média nature favorise un mieux-être dans la vie quotidienne des bénéficiaires de ce nouveau type de soin.Ce dispositif s’adresse à des personnes de tous âges et de tous horizons (scolaires, professionnels…) présentant des troubles émotionnels, affectifs et/ou cognitifs, à condition d’être mis en œuvre par des professionnels formés dans leur domaine et aux techniques spécifiques de la médiation.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :BM PART DIEU
RRêves animal Le musée des confluences de Lyon vous invite à découvrir une exposition fascinante !À travers réflexions, échanges et créations sonores, explorez comment l’animal rêve et comment l’homme rêve d’animal. Une rencontre inédite entre art, philosophie et neuroscience pour parler de rêves et d’animaux, d’évasion et de captivité…Avec Arnaud Theval, artiste plasticien et créateur du projet « Histoire animale de la prison » et Paul-Antoine Libourel, ingénieur de recherche au centre de neurosciences de Lyon, spécialisé sur le sommeil animal.Le projet « Histoire animale de la prison » est développé depuis 2022 en partenariat avec la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon, la DRAC Ara et le musée des Confluences.>> Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
EEn forêt avec Vincent Munier Du crépuscule à l’aube, la forêt est le décor d’une vie foisonnante. Photographe et cinéaste amoureux de la nature sauvage, Vincent Munier parcourt les forêts françaises, en particulier celles des Vosges, depuis son enfance. Avec cette exposition, il nous propose un voyage visuel et sonore dans une nature en apparence familière, mais souvent méconnue. Cerfs, chouettes, lynx, grands tétras, pics-noirs… les images, fixes et animées, révèlent la faune qui peuple les forêts en nous invitant à observer, comme à l’affût, pour mieux nous émerveiller de cet univers grandiose et menacé.Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES