ÊÊtre un ingénieur à l’heure de l’anthropocène Être un ingénieur à l’heure de l’anthropocène, qu’est-ce que cela implique ? Le métier d’ingénieur consiste à étudier, analyser et résoudre des problèmes tout en tenant compte de l’environnement dans lequel son innovation prendra forme. Il est conscient des « préoccupations de protection de l’homme, de la vie et de l’environnement, et plus généralement du bien-être collectif ».Le débat autour de l’anthropocène porte sur le futur qui reste à construire face aux crises écologiques. Doit-on chercher à maîtriser toujours plus notre environnement ou au contraire chercher à limiter nos impacts ? Comment l’ingénieur peut-il répondre à ces problématiques ? Comment penser la technique et les innovations à l’heure actuelle ? Comment l’élève ingénieur s’empare-t-il de ces questions à travers sa formation et la recherche ?La bibliothèque de l’INSA Lyon propose un cycle d’événements permettant d’ouvrir la réflexion : exposition art & science, frise participative, fresque du renoncement, atelier débat, marche autour de la biodiversité, avec Hubert Charles, professeur à l’INSA Lyon au département biosciences, forum autour du rapport Meadows revisité par une équipe de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique – Inria Lyon – (Sophie Wahnich, Pierre-Yves Fenet, Emmanuel Prados), conclusion par Pablo Jensen, physicien au laboratoire de physique de l’ENS de Lyon… Le programme s’annonce riche !>> Pour consulter le programme : cliquez ici Du 03 au 28 février, exposition Art In la Doua.12 février – 12h-14h | Atelier Nos futurs ! Créations littéraires, récits d’anticipation18 février – 18h – 20h | Conférence Art in la Doua – Découvrez la beauté de la science et de l’art ! Et Remise du Prix du public avec Vladimir Pimonov et Fabien Vialla19 mars – 12h30-14h | Débat Fin de la viande à la cantine, fin des déplacements en avion à l’INSA : discutons-en !20 mars – 13h0 | Atelier Frise du temps participative : explorons nos passés pour choisir nos futurs, inauguration.25 mars – 18h-20h | Forum débat : Présentation du rapport Meadows : « Les limites de la croissance » qu’en est-il aujourd’hui ? Avec l’équipe STEEP de l’INRIA.31 mars – 18h-20h | Atelier Fresque du renoncement.10 avril – 15h30-18h30 | 4 600 pas vers l’anthropocène.17 avril – 13h-15h |Conclusion de la frise participative avec la participation de Pablo Jensen et le spectacle Empreintes.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site : BIBLIOTHÈQUE INSA DE LYON©Bibliothèque INSA
FFestival À l’école de l’Anthropocène | 7e édition Festival d’idées, unique en son genre en France, À l’école de l’Anthropocène est entièrement dédié au changement global au croisement des sciences, des arts et des sociétés. Il explore, via de multiples formats ouverts à toutes et tous, les enjeux à relever et les alternatives transformatrices et créatives nés de la crise de l’habitabilité que nous traversons.Comment habiter à l’ère de l’Anthropocène ?Les activités humaines, via les processus géochimiques enclenchés, sont responsables de perturbations telles que la Terre est en train de quitter l’équilibre climatique connu jusqu’au milieu du XXe siècle. C’est ce qu’on appelle l’Anthropocène. Ses conséquences sont visibles partout. Parmi les derniers événements catastrophiques, pensons aux inondations de la région de Valencia en Espagne, au cyclone Chido à Mayotte, aux incendies qui ont ravagé Los Angeles ou encore à l’île d’Amsterdam dévorée par les flammes.À chaque fois, c’est la question de l’habitabilité des territoires qui est soulevée et remise en cause. Des scientifiques documentent ces phénomènes et nous aident à comprendre la complexité des interactions qui se jouent ; parallèlement, des citoyens, scientifiques, universitaires, acteurs des mondes politique, économique, associatif et artistique, relèvent ces enjeux en œuvrant à l’adaptation, la réparation et la transition, ouvrant des perspectives concrètes et réjouissantes.Imaginer ensemble les possiblesÀ partir de cette double entrée, le festival À l’école de l’Anthropocène permet d’imaginer et de dessiner ensemble les possibles qui s’offrent à nous ; et de contribuer à construire une culture commune du changement global pour nourrir le débat démocratique sur les choix à opérer.Cet événement grand public rassemble scientifiques, penseur·euse·s, artistes, écrivain·e·s et praticien·ne·s autour des questions liées au dérèglement climatique, à la chute de la biodiversité, qui renforcent toutes les formes d’inégalités et fragilise l’habitabilité de nos territoires.Le programme comprend des rencontres inédites et de croisements audacieux :51 invité·e·s, 3 soirées thématiques, 13 masterclasses, 2 séminaires, une exposition, un plateau radio, une librairie, des ateliers et balades, une journée une journée dédiée au cinéma anthropocénique en partenariat avec le Comoedia.>> Aperçu du programme avec trois grandes soirées :Le pire n’est jamais certain : contre-récits pour un monde réellement désirable | 27 mars, 20h30 – 22h – Salle Paul GarcinSoirée d’ouverture avec Michel Feher, Kaoutar Harchi, Sanaa Saitouli, animée par Nora Hamadi. Comment façonner des récits capables de transformer le monde ? Cette rencontre explore les imaginaires qui façonnent nos sociétés et ceux qu’il nous faut réinventer pour un avenir plus juste.>> En savoir plus et réserver De la beauté, encore ! | 28 mars, 20h30 – 22h30 – Salle Paul GarcinSoirée de lectures, performances et musique. Bucolique ou aride, naturelle ou façonnée, la beauté intrigue, fascine et questionne. À l’heure de l’Anthropocène, comment redéfinir ses canons ? Comment nous relie-t-elle au vivant ? A-t-elle une fonction vitale, biologique ? Avec Edie Blanchard, Sabrina Da Silva Medeiros, Yana Dombrowsky M’Baye, Raphaëlle Guidée, Olivier Hamant, Naomi Lulendo, Léo Magnin, Juliette Rousseau, Vahan Soghomonian et Géraldine Mosna-Savoye.>> En savoir plus et réserver Amazonie : nos futurs communs | 29 mars, 20h30 – 22h – Salle Paul GarcinDialogue entre Eduardo Viveiros de Castro et Patrick Boucheron. Face aux défis de la crise climatique, comment imaginer un avenir commun au-delà des récits de fin du monde ? Eduardo Viveiros de Castro et Patrick Boucheron mèneront une réflexion sur les récits qui façonnent notre vision du monde.>> En savoir plus et réserver >> Programme complet à télécharger >> Plus d’information sur le site de l’événement :Festival À l’école de l’AnthropocèneUne coproduction Cité Anthropocène et October Octopus
ÉÉnergies Désespoirs, un monde à réparer L’ouvrage « Énergies Désespoirs, Un monde à réparer » explore deux faces de notre planète contemporaine qui s’opposent :– la crise de l’habitabilité de la Terre révélée par des signes de plus en plus nombreux et documentés par la science ;– les initiatives, à différentes échelles, qui témoignent des possibles réparations de ce monde abimé par l’impact des activités humaines.Cette recherche a donné lieu à une exposition, initiée et conçue par Encore Heureux Architectes et l’École urbaine de Lyon, au CENTQUATRE-PARIS du 29 mai au 1er août 2021 (dessins et peintures de l’artiste Bonnefrite). Les auteurs qui ont contribué à l’ouvrage :Frédérique Aït-Touati, Ikal Ang’elei, Jean-Christophe Bailly, Jeanne Burgart-Goutal, Julien Choppin, Mireille Delmas-Marty, Nicola Delon, Valérie Disdier, Matthieu Duperrex, Jean-Paul Engélibert, François Gemenne, José-Manuel Gonçalvès, Alice Gorman, Axelle Grégoire, Lou Herrmann, Tim Ingold, Catherine Larrère, Raphaël Larrère, Ronan Letourneur, Michel Lussault, Marielle Macé, Sébastien Marot, Mathieu Potte-Bonneville, Olivier Remaud, Ysé Sorel, Lucie Taïeb, Anna Tsing, Joëlle Zask. Paru dans la Collection “À partir de l’Anthropocène” aux Éditions deux-cent-cinq.Découvrir l’ouvrage sur le site des éditions deux-cent-cinq VIDEO – Présentation de l’ouvrage par le géographe Michel Lussault
EExposition « Dessiner le droit dans l’anthropocène » EXPOSITION : « Dessiner le droit dans l’Anthropocène » donne à voir, par le dessin, la force créative du droit, pour répondre aux multiples défis et enjeux contemporains lié à l’Anthropocène. À la fois artistique et juridique, l’exposition a mobilisé 93 juristes et artistes de plus de 20 pays. Dix des 51 œuvres sont exposées à l’université.Une exposition proposée par Cité Anthropocène. Dirigée par Jérémy Cheval (architecte, urbaniste), Lou Herrmann (docteure en urbanisme, dessinatrice, Cité Anthropocène), Natalia Kobylarz (juriste, greffe de la cour européenne des droits de l’Homme) et Isabelle Michallet (professeur à la Faculté de Droit, Université de Rennes).Découvrir l’intégralité des dessins du projet « Dessiner le droit dans l’Anthropocène ».En savoir plus sur la Fête de la Science 2023 à l’Université Jean Moulin Lyon 3 Programmation spéciale RADIO : en écho à cette exposition, mercredi 4 octobre, Radio Anthropocène installera son plateau en direct et en public, à l’Université Jean Moulin Lyon 3, pour une édition spéciale consacrée à la créativité du droit, dans le cadre de La Nuit du droit. Rendez-vous à partir de 12h, au Salon des Symboles Nord, sur le site de la Manufacture des Tabacs. Sur inscription Programme détaillé sur le blog de Radio Anthropocène dans Rue89Lyon
CComment le droit peut-il répondre à l’urgence écologique ? En résonance avec la Nuit du Droit, programmée par l’Université Jean Moulin Lyon 3, la librairie du Tramway accueille Isabelle Michallet, professeure de droit environnemental, auteure de l’ouvrage « Faire face à l’Anthropocène. Les voies du droit », paru aux Éditions deux-cent-cinq.Au siècle dernier, les règles juridiques, fondamentalement anthropocentrées, ont souvent traduit une logique généralisée de prédation et de destruction. Le droit doit désormais intégrer la fin de ce modèle préconise Isabelle Michallet. Considérant que l’instrument juridique n’est pas seulement construit par des instances dominées par le politique, elle montre qu’il est aussi l’expression de choix sociétaux et citoyens. Engagée dans une réflexion prospective ouverte, nourrie des apports d’autres disciplines et cultures juridiques, l’auteure parcourt six grandes propositions et esquisse ainsi les voies pour un droit qui protège, capable de répondre aux défis de l’Anthropocène :1. Cesser de piller la biodiversité2. Personnifier la nature3. Incarner les générations futures4. Imposer l’égalité des sexes5. Criminaliser les destructions6. Respecter le droit de l’environnement>>> Regarder la vidéo de présentation de l’ouvrage par son auteureIsabelle Michallet est professeure de droit public à l’Université de Rennes, spécialisée en droit de l’environnement et membre du Conseil d’administration de l’association Cité Anthropocène.Informations et réservation :Librairie du tramway
LLa ville de demain, une nouvelle biodiver-Cité ? Pendant longtemps, ville et biodiversité ont entretenu des relations difficiles. L’urbanisation, avec la densification dans certains territoires des populations humaines sous l’effet de leur démographie et de changements des organisations sociales, a engendré une perte toujours plus grande d’habitats naturels hébergeant chacun une biodiversité spécifique.Comment créer aujourd’hui des espaces plaisants à vivre pour toutes et tous, performants dans leur manière de rendre des services multiples, adaptables et résilients face aux défis de l’Anthropocène, qui ont démontré aux décideurs comme aux citoyens qu’un changement de paradigme est nécessaire. Il n’est plus possible de concevoir une métropole comme un territoire largement découplé de la nature, mais bien d’imaginer des territoires urbains et péri-urbains comme des socio-écosystèmes où humains et non-humains peuvent vivre en harmonie…Dans ce nouveau dossier Sciences pour tous, des chercheurs et des chercheuses posent un regard sur la ville de demain, et sur l’importance de renouer avec notre environnement, de lui faire de la place et de le faire durer.>> Pour lire l’article, rendez-vous sur le site :SCIENCES POUR TOUS
«« Esthétiques du Care pour l’Anthropocène » « Cet ouvrage explore les dimensions imaginaires des diverses crises d’habitabilité qui façonnent l’époque désignée comme “Anthropocène”. Il propose une réponse esthétique à une question morale. Penser l’Anthropocène depuis une perspective morale implique de nous demander comment nos décisions sont modelées et prises, selon quelles échelles de valeur nous décidons ce qui compte et ce qui sera interprété comme secondaire, contextuel ou accessoire« .L’Ecole urbaine de Lyon, les éditions deux-cent-cinq et Cité Anthropocène présentent le deuxième ouvrage issu d’un cours public de l’Ecole urbaine de Lyon, donné par María Grace Salamanca Gonzaléz, actrice de théâtre et docteure en philosophie.María Grace Salamanca Gonzaléz est actrice de théâtre et docteure en philosophie. Son doctorat s’est réalisé dans le cadre d’une codirection entre l’Université de Lyon et le programme de recherche “Acteurs sociaux de la Flore médicinale au Mexique” de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH). Maîtresse de conférences en éthique, bioéthique et épistémologie, elle est spécialiste en épistémologies du Sud, praticienne des esthétiques décoloniales dans leur forme théâtrale, membre des comités d’éthique clinique et de la recherche (au Mexique).>> En savoir plus et commander ce livre sur le site des Éditions deux-cent-cinq.Ce livre résulte d’un cours public de l’École urbaine de Lyon, dispensé par María Grace Salamanca Gonzaléz, en 2022.>> En savoir plus sur le cours public 2022 et revoir les vidéos des séances sur notre chaîne YouTube. Collection « À partir de l’Anthropocène »Les ouvrages de la collection “À partir de l’Anthropocène”, coéditée par les Éditions deux-cent-cinq et l‘École urbaine de Lyon, dirigée par Michel Lussault et Valérie Disdier, revisitent la pensée et les phénomènes sociaux à partir de la reconnaissance de cette crise de l’habitabilité d’une ampleur inédite et proposent des pistes de réflexion et d’action pour que nous inventions collectivement de nouvelles manières de co-habiter.>> Découvrir les ouvrages de la collection sur le site :édition 205
«« Faire face à l’Anthropocène : les voies du droit » d’Isabelle Michallet Comment le droit peut-il répondre aux défis de notre époque anthropocène ?L’Ecole urbaine de Lyon, les éditions deux-cent-cinq et Cité Anthropocène présentent le premier ouvrage issu d’un cours public de l’Ecole urbaine de Lyon, donné par Isabelle Michallet, enseignante à la Faculté de droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3.Dans cet ouvrage, la juriste Isabelle Michallet explore les voies par lesquelles le droit peut aujourd’hui répondre à l’urgence écologique. L’auteure parcourt 6 grandes propositions et esquisse ainsi les voies pour un droit qui protège, capable de répondre aux défis de l’Anthropocène :Cesser de piller la biodiversitéPersonnifier la natureIncarner les générations futuresImposer l’égalité des sexesCriminaliser les destructionsRespecter le droit de l’environnementIsabelle Michallet est enseignante à la Faculté de droit de l’Université Jean-Moulin Lyon 3 et chercheuse au sein du laboratoire EVS (CNRS – UMR 5600), spécialisée en droit de l’environnement (biodiversité, participation citoyenne, gouvernance environnementale, les fleuves internationaux).En savoir plus et commander ce livre sur le site des Éditions deux-cent-cinq.Les propositions faites dans ce livre résultent d’un cours dispensé par Isabelle Michallet, dans le cadre des Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon en 2021. Pour les besoins de l’ouvrage, ce cours a été retravaillé et actualisé, rédigé dans la perspective d’être accessible à tout lecteur.En savoir plus sur le cours public 2021 et revoir les vidéos des séances sur la chaine YouTube :cité anthropocène
EEt maintenant, que faire ? Les possibles anthropocènes. Une soirée de clôture du festival « A l’Ecole de l’Anthropocène » (janvier 2023), préparée par l’Ecole urbaine de Lyon, en partenariat avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB).>> Avec la participation de :Michel LUSSAULT, géographe et directeur de l’École Urbaine de LyonMaría MEDEM, artisteJudit CARRERA, directrice du Centre de Culture Contemporaine de BarceloneDavid BRAVO, architecteAmaena GUÉNIOT, philosopheJordi COSTA, responsable des expositions du Centre de Culture Contemporaine de BarceloneAnimé par Valérie DISDIER, directrice adjointe de l’École urbaine de Lyon.>> Regarder la vidéo de la soirée :©photo : María MEDEM>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :lyon
CChimies Situées : Quels avenirs aborder avec quelles chimies ? / Cours public 2023 A partir de la chimie, comment appeler à de nouvelles façons de concevoir et réaliser des recherches scientifiques adaptées à la complexité des enjeux de notre époque Anthropocène ? Découvrez les vidéos des 5 séances du cours public de la chimiste Alessandra Quadrelli (IrceLyon CNRS, CPE Lyon).>> Intervenante :Alessandra Quadrelli travaille au CNRS, centre national de la recherche scientifique, depuis 2002. Je conduis mes recherches auprès de l’Institut de Recherches sur la Catalyse et l’Environnement de Lyon (UMR 5256 CNRS – Université de Lyon 1) en tant que directrice de recherche en chimie.« La juxtaposition entre chimie, anthropocène et sciences sociales m’a semblé en beaucoup de points féconde, et en écho avec mon investissement à tenter d’élargir le champ de ce qui est évalué positivement pour le recrutement et l’évaluation des carrières des chercheuses et chercheurs au CNRS (v. rapport « Parité et évaluation non-discriminatoire au CNRS »). J’essaye de travailler cette sensation de fécondité en me formant à la complexité, à la transdisciplinarité, notamment grâce aux travaux de la Fabrique des Questions Simples et en développant le concept de « chimies situées » qui mobilise la chimie, l’analyse des systèmes complexes et les sciences humaines et sociales, en particulier la notion de savoirs situés de Donna Haraway. Le concept « chimies situées » est l’objet de mes cours de cette édition de À’ l’École de l’Anthropocène ». >> Présentation :Ce cours explore le couplage de la chimie, science de la transformation de la matière, avec la théorie de savoirs situés, issue des sciences sociales, en fondant le cadre de réflexion « Chimies Situées ». Plutôt que de tenter d’expliciter le lien, qui reste la plupart du temps impensé ou du moins dans l’ombre, entre la situation (au sens large) d’un.e chercheur.euse et la partialité de son évaluation des preuves scientifiques, le cadre des « Chimies Situées » se tourne résolument vers nos imaginaires : « Quel avenir voulez-vous aborder avec la chimie ? ». Entre exemples (et contre-exemples…) tirés de la littérature scientifique et données d’enquête auprès de collègues, ce cours tente de situer des recherches en chimie, en explorant un ensemble de moteurs d’action sur lesquels les chimistes interrogé.e.s souhaitent s‘appuyer (chimie pour la justice sociale, chimie pour sur la santé humaine, chimie pour la croissance économique, chimie pour le plaisir intellectuel de la recherche, chimie de réponse à l’effondrement, chimie frugale, chimie de réduction de dégâts,….).Le cours se conclut sur une ébauche des limites imposées par l’enchevêtrement de ces « moteurs souhaités subjectifs » avec les intérêts, les statuts, les moyens, les systèmes techno-économiques et les pratiques qui se croisent et orientent le monde de la recherche. En posant une question-horizon : dans quelle mesure cette approche peut-elle accroître le pouvoir transformateur à la fois du.de la scientifique et de ses recherches ? Dans quelle mesure, en d’autres mots, cette démarche a-t-elle un potentiel politique ? >> Vidéo de la 1ère séance / Introduction au cadre « Chimies Situées : les tableaux périodiques. >> Vidéo de la 2ème séance : Questions à la frontière planétaire du cycle de l’azote. >> Vidéo de la 3ème séance : Questions à la frontière planétaire du cycle du carbone. >> Vidéo de la 4ème séance : Déconstruire des cadres apparemment neutres pour évaluer autrement des recherches en chimie. >> Vidéo de la 5ème séance : Élargir aux sciences situées et élargir les sciences situées aux savoirs situés. >> Pour plus d’information, rendez-vous sur la chaine YouTube :cité anthropocène