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Santé et corps au féminin à Rome dans l’Antiquité

SSanté et corps au féminin à Rome dans l’Antiquité

Lugdunum – Musée et théâtres romains propose une conférence sur le sujet de la santé et du corps féminin à Rome dans l’Antiquité.

Cette conférence apportera des réponses à divers questionnements comme :

  • Quelle était l’approche de la médecine concernant les femmes dans l’Antiquité ?
  • Existait-il une médecine spécifiquement dédiée à leur santé ?
  • Quel traitement était réservé aux femmes atteintes d’une maladie incurable ? »

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

Lugdunum-Musée et théâtres romains 

 

Aux origines des salles de sport | Cycle Pouilloux 2023-2024

AAux origines des salles de sport | Cycle Pouilloux 2023-2024

L’essor des concours et de la culture athlétique dans les cités grecques de l’Antiquité a favorisé le développement d’édifices consacrés à l’entraînement sportif. La palestre était à l’origine un simple terrain d’exercice, dont le sol était ameubli à la pioche pour éviter aux athlètes de se blesser.

D’un aménagement rudimentaire, la palestre devient à l’époque classique un bâtiment doté d’une cour intérieure et de portiques desservant différentes salles, dont un vestiaire et un bain. La palestre du gymnase de Delphes a longtemps été considérée comme le plus ancien exemple de ce type de monument, mais sa datation aux années 330 av. J.-C. est aujourd’hui sujette à caution. Des fouilles récentes à Érétrie ont d’autre part permis d’identifier une palestre qui remonte à la fin du Ve s. et fait écho à deux dialogues de Platon mentionnant à la même période la palestre athénienne du Lycée. À partir de sources archéologiques, iconographiques et textuelles, cette conférence propose de retracer la genèse de ce type d’édifice emblématique de l’équipement public des cités grecques, en revisitant notamment les exemples d’Amphipolis, d’Athènes, de Délos, de Delphes, d’Érétrie et d’Olympie.

Intervenant : Guy Ackermann de l’université de Genève, chercheur associé au Laboratoire IRAA -Institut de recherche sur l’architecture antique.

>> Pour aller plus loin : bibliographie sélective (proposée par la bibliothèque de la MOM à partir de ses collections).

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de la :

MOM

Voyage, voyages

VVoyage, voyages

Voyager, se déplacer, est profondément ancré dans les habitudes humaines, et ce dès la préhistoire.

Aujourd’hui, nous avons souvent tendance à imaginer que le voyage dans l’Antiquité était rare, malaisé, très coûteux mais il n’en est rien. On se déplace beaucoup à cette époque, à pied, à cheval, en voiture et surtout en bateau, moyen le plus commode — bien que peu confortable — pour aller vite et loin.

Découvrez la diversité des destinations et les raisons du départ, les moyens que l’on se donne, les craintes légitimes que suscitent la multiplicité de ces ailleurs inconnus.

Intervenant : Claude Sintes, conservateur en chef du patrimoine honoraire, archéologue, ancien directeur du Musée Départemental Arles Antique.

Pour en savoir plus :

Lugdunum – Voyage, voyages

Promenades à Lyon. Itinéraires gallo-romains

PPromenades à Lyon. Itinéraires gallo-romains

Du 14 septembre au 22 décembre 2023, dans le hall de bibliothèque de la MOM.

Cécile Batigne (ArAr), Laurence Fischer et les éditions du Poutan vous présentent une douzaine de photographies accompagnées de commentaires sur des vestiges gallo-romains de Lyon accessibles à tous et parfois méconnus du public.

« L’exposition de photographies visible à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée à partir du 14 septembre 2023, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, est une sélection de clichés tirée du livre Promenades à Lyon : Itinéraires gallo-romains paru en 2022.
Il s’agit d’un petit guide touristique commandé par les éditions du Poutan, maison régionaliste consacrée au Lyonnais, au Beaujolais et au Val de Saône.
A partir du projet de l’éditeur, Jacques Branciard, de faire paraître un guide touristique de la ville romaine, Cécile Batigne a voulu proposer au lecteur – touriste ou Lyonnais de souche – une découverte de Lugdunum grâce à trois itinéraires thématiques commentés, pédestres et gratuits. La photographe, Laurence Fischer, a aimé retourner sur les lieux connus depuis l’enfance pour y poser un nouveau regard. »

Les fouilles du Clos de la Visitation – derniers résultats

LLes fouilles du Clos de la Visitation – derniers résultats

Campagne de fouille initiée en 2019, cette conférence revient sur les récentes explorations qui ont permis de mieux cerner le plan du complexe militaire lié à la cohorte urbaine de Lugdunum.

Cette campagne a notamment révélé un nouvel édifice économique construit au Ier siècle et composé d’au moins cinq boutiques (tabernae). Il se développe en longueur le long d’une voie bordant le rempart. Sa destruction au début du IIe siècle permet l’installation d’une fontaine monumentale à cheval entre le portique et la bande de roulement.

Conférence proposée par l’association GAROM animée par Benjamin Clément, Maître de conférences en archéologie de la Gaule romaine et Antiquités nationales, Université de Franche Comté.

 

>> Plus d’informations :

garom

Salon du Livre Antiquité de Lyon

SSalon du Livre Antiquité de Lyon

Les 24 et 25 mars, le musée accueille le salon du Livre Antiquité de Lyon dans le cadre du Festival Européen Latin Grec.

Partenaire de la 3e édition du Salon du Livre Antiquité de Lyon, le musée vous propose de découvrir l’Antiquité sous un nouveau jour et de rencontrer des écrivains passionnés et passionnants !

Avec plus de 50 auteurs en dédicace, des conférences, des lectures et des animations pour tous les publics : ateliers de cuisine antique, ateliers scientifiques et gourmands « Tablettes Claudiennes en chocolat », enquêtes mythologiques dans le musée, créations musicales inspirées de L’Énéide, performances de théâtre participatif… et même des manœuvres militaires avec les légionnaires de la célèbre Legio Alaudae de Pax Augusta sur le site des théâtres antiques !

 

>> Programme complet sur le site du Festival :

 Festival européen latin grec

Le secret des pierres précieuses

LLe secret des pierres précieuses

Cette conférence se base sur l’analyse, par spectrométries non invasives, des bijoux des trésors de Vaise et des Lazaristes, visibles à Lugdunum – Musée et théâtres romains, pour nous permettre de mieux les identifier et d’en connaître leurs origines géographiques.

Cette conférence est suivie d’une visite guidée « Trois femmes, trois destins » dans les collections du musée.

 

>> Plus d’informations et réservation :

Lugdunum musée et théâtres romains

Conférence sciences et archéologie en partenariat avec l’Université Ouverte de Lyon 1 animée par Gérard Panczer, professeur, Université Lyon 1. 

Dans l’Antiquité, comment la monnaie est-elle apparue ? | The Conversation

DDans l’Antiquité, comment la monnaie est-elle apparue ? | The Conversation

Tétradrachme athénien représentant Athéna, Ve siècle av. J.-C. 

Si aujourd’hui il nous semble parfaitement naturel de vivre dans un monde où tout est monétisé et de manipuler chaque jour pièces et billets, il n’en était pas de même dans la Perse achéménide, la Phénicie ou l’Égypte des pharaons. L’argent métal y était pourtant omniprésent, mais ne s’échangeait qu’au poids, il n’était pas transformé en pièces de monnaie.

Pourquoi est-on passé du métal à la monnaie d’argent ? Pourquoi l’argent, plutôt que l’or ou l’électrum, a-t-il acquis un rôle central dans les transactions ? Et enfin, comment l’argent circulait-il dans l’Antiquité, à quoi était-il employé ?

LLe trésor du royaume achéménide

Si l’argent métal était présent autour de la Méditerranée depuis l’Âge du Bronze (3000-1200 av. J.-C.) comme acteur majeur du commerce, cet argent monnaie si familier n’apparut qu’à partir du VIe et Ve siècles av. J.-C, avec le besoin de fluidifier le paiement des immenses armées de mercenaires grecs dont la technologie militaire allait faire et défaire les empires.

Quand, après avoir défait Darius III, Roi des Rois, en 331 av. J.-C. à Gaugamèles, Alexandre le Grand et ses phalanges macédoniennes entrent à Suse, Persépolis et Ecbatane, ils trouvent dans les palais les plus grands trésors d’argent et d’or jamais accumulés dans l’Antiquité. Pour donner une idée de la masse de métaux précieux qui y étaient entreposés, il faut imaginer que son transport aurait nécessité un cortège de 150 poids lourds de 35 tonnes, ou, dans le contexte de l’époque, 60 000 mules.

Drachme à l’effigie d’Alexandre. Date inconnue

Le royaume achéménide n’utilisait que très peu l’argent dans sa forme monnayée, et ses émissions monétaires servaient essentiellement à payer les mercenaires. L’essentiel du métal était stocké dans le trésor royal sous forme de lingots, d’argenterie ou de statues que les conquérants macédoniens s’empressèrent de frapper sous forme de monnaies au standard de poids grec, la drachme et ses multiples. Ces frappes massives permirent à Alexandre et à ses successeurs – les Séleucides de Mésopotamie, les Ptolémées d’Égypte, et les Antigonides de Macédoine jusqu’à la mort de Cléopâtre en 31 av. J.-C. – de payer leurs troupes engagées dans des combats incessants.

LL’argent de la mer Égée

Au-delà de ces chiffres vertigineux, une surprise de taille vint de la provenance de l’argent qu’une étude basée sur les isotopes du plomb place sur le pourtour de la Mer Égée, essentiellement dans les fabuleuses mines du Laurion à l’est d’Athènes, en Macédoine et en Thrace, mines que nous pouvons encore aujourd’hui visiter et qui étaient les sources principales du métal précieux de cette époque.

Mineurs grecs. Reproduction d’une plaquette en terre cuite de Corinthe.
Wikimedia

L’historien grec Hérodote (525–484 av. J.-C.) raconte de façon assez précise la remise des tributs payés par les différentes satrapies – nous dirions aujourd’hui les préfectures – au roi des Perses : la Macédoine, les Grecs de la façade est de la mer Égée (Ionie), l’Asie Mineure, l’Assyrie, la Babylonie, le Levant et l’Égypte étaient tenus de verser chaque année l’équivalent de plusieurs tonnes d’argent métal au trésor perse. Cet argent était pesé, fondu, puis soigneusement stocké dans des jarres dans les trésoreries des palais royaux.

Ce qui est remarquable, c’est que ce tribut en argent, qu’il ait été payé par les Grecs, les Phéniciens ou les Égyptiens, provient presque toujours du pourtour de la mer Égée. Cette observation requiert que les Égyptiens ou les Babyloniens, qui ne possédaient eux-mêmes aucune mine d’argent, devaient se procurer le précieux métal du tribut et démontre la vigueur du commerce à l’échelle de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient.

En fait, cette vigueur n’est pas un phénomène nouveau. Elle est particulièrement mise évidence lors de l’invasion des coalitions de tribus proto-grecques de la fin de l’Âge du Bronze (vers 1200 av. J.-C.) qui causent la chute des civilisations mycéniennes et hittites, mettent la Phénicie et le Levant à feu et à sang, et ne sont arrêtées que par le pharaon Ramsès III. Il est bien établi que dans toute période de troubles, les populations cherchent à dissimuler leur économies en argents ous les pavements ou dans les murs.

Bracelet « papillons » de la reine Hétéphérès – argent, turquoise, lapis-lazuli cornaline – IVᵉ dynastie – règne de Snéfrou, découvert par Georges Reisner, en 1925, dans sa tombe G 7000x à Guizeh Originaux « complets » exposés au Musée Égyptien du Caire (JE 53266 et JE 52281).
Musée égyptien du Caire

Les trésors enfouis ainsi trouvés dans les ruines du Levant du début de l’Âge du Fer sont largement dominés par l’argent de la mer Égée. Plus loin encore dans le temps, l’argent du bracelet de la reine Hétep-Hérès 1re (vers 2600 av. J.-C.), mère de Khéops, le constructeur de la pyramide qui porte son nom, provient des îles Cyclades au sud d’Athènes.

LL’argent, le métal de la monnaie

L’argent est un métal rare, sans l’être trop, et sa méthode d’extraction est connue depuis l’âge du Bronze. Il est peu sensible à l’oxydation et, à la différence du blé, les souris ne le dévorent pas. Personne ne songe à payer son pain avec une pièce d’or, mais l’argent reste moins abondant que le cuivre ou le zinc. Il n’entre en compétition avec aucun autre métal pour la confection d’outils ou d’armes et n’est utilisé que pour la fabrication d’objets de décoration ou de culte. Si l’on s’en tient aux biens mobiliers, on n’est pas riche de céréales ni de poteries, mais de l’argent que l’on possède.

Quand les proto-Grecs envahissent le pourtour de la Méditerranée orientale à la fin de l’âge du Bronze, ils découvrent des paysages aux sols ravagés par l’agriculture. Les fermiers anatoliens, tels que ceux qui ont fondé la civilisation minoenne, ont domestiqué les animaux et introduit le labourage. Ces techniques sont efficaces à court terme mais épuisent les nutriments, notamment le phosphore, et accélèrent fortement l’érosion des sols.

Dans Critias, Platon écrit au sujet de l’Attique :

« La qualité du sol y était sans égale et pouvait nourrir une nombreuse armée. Depuis lors, les inondations ont dénudé le pays. Il était, en ce temps-là, couvert d’une terre grasse et fertile ; les montagnes étaient revêtues de forêts, et le sol gardait les pluies, qui alimentaient des sources et des rivières. »

Seules les plaines du Nil, du Tigre et de l’Euphrate, où le limon des inondations renouvelle sans cesse les nutriments des sols, résistent aux envahisseurs. Ceux-ci ne se retrouvent maîtres que de contrées arides incapables d’assurer la subsistance de la population. C’est le cas de l’Asie Mineure, du Levant, mais aussi de la Grèce et de la Libye.

Dans ces conditions, le miracle qui permit aux colons grecs de subsister fut leur génie guerrier : à partir du VIIe siècle av. J.-C., le citoyen grec sans terre se transforme en un hoplite armé d’un casque, d’une lance, d’une épée et d’un bouclier rond. La formation hoplite, la phalange, s’avance comme un énorme hérisson dans laquelle le bouclier de chaque guerrier protège son voisin et les longues lances des rangs arrière abritent les premiers rangs les plus exposés. La recette fait miracle et les tyrans et aspirants-rois s’arrachent les mercenaires hoplites par dizaines de milliers.

Jona Lendering/Wikipedia
Représentation d’un hoplite, Vᵉ siècle av. J.-C.
CC BY

LL’avènement du salariat

Comment ceux-ci sont-ils payés ? Au temps d’Homère, au VIIIe siècle av. J.-C., le guerrier grec rentrait à la maison poussant devant lui bœufs et esclaves et les bras chargés de broches en fer et de lingots de bronze. Rapidement, le paiement se fit en argent et en or, plus durable, ce qui marqua de fait l’avènement du salariat. Les métaux précieux servirent aux mercenaires à acquérir des parcelles de champ, chez eux ou dans de nouvelles colonies en Sicile ou dans le Sud de l’Italie.

Mais payer la solde de dizaines de milliers de mercenaires est un vrai défi logistique car il faut garantir à chacun le poids et la finesse de l’argent versé. Les premières tentatives monétaires du roi de Lydie Crésus et de son père au VIIe siècle sont infructueuses car l’or est simplement trop rare pour financer les nombreuses armées dont ils ont besoin face au Roi des Rois. Les premières émissions de masse de monnaies d’argent apparaissent vers 520 av. J.-C. à Athènes et sur les îles d’Égine et de Thasos dans la mer Égée.

Les vertus de l’argent monnayé sont multiples. Tout d’abord, l’autorité émettrice garantit le poids et la pureté de la pièce d’argent. Mais surtout, la monétisation rend l’argent bien plus fluide et le métal précieux s’écoule très rapidement de la bourse des mercenaires vers les circuits commerciaux autour de la Méditerranée orientale.

Au retour des mercenaires au service des Perses après 480, on retrouve ainsi très vite quantité de monnaies grecques en Égypte, ce qui atteste de l’achat par les Grecs d’excédents agricoles produits dans le delta du Nil. Le nombre d’épaves gisant par le fond de la Méditerranée augmente brutalement à partir du VIe siècle démontrant une nouvelle vigueur des échanges commerciaux contemporaine de la monétisation de l’argent.

Ce développement fait lui-même apparaître les premiers grands emprunts et les premiers banquiers qui œuvrent au développement du commerce maritime. Par ailleurs, la force de la monnaie d’argent crée une classe moyenne puissante qui hausse la voix dans les affaires de la cité et s’oppose aux oligarchies en place.

L’irruption de l’argent des mercenaires coïncide avec l’apparition de la démocratie dans une cinquantaine de cités grecques, dont le modèle le plus sophistiqué fut défini à Athènes. Ailleurs, en Perse, à Sparte, Carthage et Rome, la résistance des oligarchies est plus forte. Quatre à six siècles seront nécessaires pour asseoir autour de la Méditerranée le concept d’argent monnaie qui, 2000 ans plus tard, règne encore, quoique sous d’autres formes, sur toutes nos sociétés.The Conversation

Auteur : Francis Albarede, Géochimiste, ENS de Lyon20 février 2023

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original :

The conversation

Retour sur les fouilles du site de la Sarra

RRetour sur les fouilles du site de la Sarra

Découvrez les résultats des fouilles préventives menées en 2021 sur le rebord septentrional du plateau de la Sarra au nord de la colline de Fourvière.

Cette conférence vous est proposée par l’association GAROM (les amis des musées de la civilisation Gallo-romaine), animée par Étienne Hofmann, archéologue au Service archéologique de la Ville de Lyon (UMR 5138).

 

>> Pour plus d’informations :

Association GAROM

Lugdunum

Nomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades

NNomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades

Le Laboratoire Junior Nomad’s lands, de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, organise son colloque final intitulé  Nomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades portant sur l’étude des sociétés nomades à travers le monde, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours.

Il propose un cadre de réflexion commun et transdisciplinaire propice au développement de nouvelles approches pour analyser les nomades, leurs sociétés, leurs cultures (matérielles ou immatérielles), leurs territoires et les rapports qu’ils entretiennent avec ces derniers.
Les communications s’articulent autour de trois angles de réflexion :

1. Connaissance et gestion des environnements par les nomades

Comment les sociétés nomades interagissent-elles avec leur(s) environnement(s) ? Quelle est l’influence de facteurs environnementaux sur ces sociétés ? Comment les activités nomades transforment-elles les environnements ? Quelles connaissances, quelles perceptions les nomades ont-ils de leur milieu et comment cela influe-t-il sur leur gestion de ressources parfois contraintes ? Dans quelle mesure ces modalités de gestion se transmettent-elles au cours du temps et s’adaptent-elles aux changements environnementaux ?

2. Unité et diversité des cultures matérielles

Peut-on définir des cultures matérielles de la mobilité et du nomadisme ? Quels traits communs retrouve-t-on d’un lieu à un autre et d’une époque à une autre ? Quelles sont leurs divergences ? Qu’emporte-t-on avec soi et, à l’inverse, que laisse-t-on derrière soi ? Que fabrique-t-on à nouveau ? Qu’en reste-t-il dans le temps ? Et quels sont nos outils et/ou nos méthodes pour appréhender la matérialité de cultures qui laissent peu de traces ?

3. Relations entre nomades et sédentaires

Comment envisager les relations des sociétés nomades entre elles ainsi qu’avec les sociétés sédentaires ? Quelles sont les modalités de leur insertion dans les réseaux socio-économiques ou politiques locaux, régionaux, nationaux, macro-régionaux et/ou globaux, qu’ils soient nomades ou sédentaires ? Les contacts et échanges sont-ils à sens unique ? Constate-t-on des transferts culturels ?

Pour en savoir plus :

Labos Junior MOM

affiche du colloque Nomad's Lands

affiche du colloque Nomad’s Lands