CComment construisait-on les maisons en Crète minoenne ? Apports de la démarche expérimentale aux connaissances sur l’architecture de l’âge du Bronze en Crète.La civilisation minoenne (v. 2600-1200 av. J.-C.) a laissé des vestiges matériels remarquables, témoins d’un développement artisanal et artistique exceptionnel (palais, vases de terre cuite et de pierre, fresques, sceaux etc.), au cœur des recherches archéologiques depuis le début du XXe s. Des programmes de recherches en cours à Malia, l’un des sites palatiaux majeurs en Crète, s’intéressent aux bâtiments plus modestes et aux modes de vie dans les maisons de ce centre urbain, mais aussi aux techniques de construction associant terre crue, bois et pierre encore mal caractérisées.Comment et où les briques crues étaient-elles fabriquées ? Quelles structures en bois restituer pour les empreintes que l’on retrouve en négatif dans les vestiges archéologiques ? Pour répondre à ce type de questions et mieux comprendre cette architecture, un bâtiment expérimental a été construit en 2023-2024. La conférence présentera l’intérêt et les premiers résultats de cette démarche.Intervenante : Maia Pomadère, maîtresse de conférences en archéologie grecque à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, laboratoire ArScAn (protohistoire égéenne), ANR TiMMA.Dans le cadre du cycle des conférences Pouilloux 2024-2025, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.>> Découvrir le programme complet du cycle de conférences :Cycle Jean Pouilloux 2024-2025
BBalade mathématique et architecture | MMI Lyon Partez pour une balade mathématique à travers le quartier Confluence ! Découvrez la géométrie et les symétries cachées dans les façades urbaines. À travers des jeux et des énigmes amusantes, venez porter un nouveau regard sur l’architecture !Dates : les samedis 21 et 28 septembre, le samedi 12 octobre.> En savoir plus : Balade Mathématique et Architecture
VVille et vivant, une question d’équilibres | Pop’Sciences Mag #13 ©Visée.A et Flor LabancaLe Pop’Sciences Mag #13 Ville et vivant, une question d’équilibres paraîtra le 20 juin prochain. Dans ce 13e numéro, venez découvrir comment mieux inclure la nature dans nos villes, au bénéfice mutuel de tous les êtres vivants. Avec les regards croisés d’historiens, géographes, urbanistes, architectes, biologistes, écologues, juristes, philosophes, interrogeons-nous sur notre rapport au vivant et nos manières de cohabiter. Retrouvez des enquêtes, interviews, reportages-photos et dessins qui éclaireront cette problématique. ÉditoUne récente analyse des Nations Unies* anticipe que deux personnes sur trois habiteront probablement dans des villes ou d’autres centres urbains d’ici 2050. Ce contexte d’accroissement de la population urbaine s’entrechoque avec d’autres enjeux environnementaux majeurs : changement climatique, pollutions environnementales, menaces sur la biodiversité… Le monde urbain doit prendre en compte son espace, et au-delà, pour préserver une ville et ses alentours habitables.La cité devra réfléchir à ses propres organisation et aménagements, quitte à concevoir de nouvellesmanières d’habiter la ville. Une relation équilibrée avec le vivant peut faire partie de la solution et engagera l’évolution de nos modes d’existence, individuels et collectifs.C’est dans cette époque déterminante pour l’évolution et l’avenir des villes que ce Pop’Sciences Mag a choisi de se poser la question suivante : comment mieux inclure le vivant dans nos villes, au bénéfice mutuel de tous les êtres vivants, et permettre le développement de tous ? Grâce à la diversité des approches scientifiques, la richesse des travaux issus des laboratoires et établissements de la ComUE Université de Lyon, vous découvrirez des pistes de réflexion et d’action, dans l’optique d’une relation renouvelée avec le vivant au sein de nos cités.De nombreuses questions apparaîtront au fil de votre lecture : la définition du vivant, les relations entre la nature et l’homme tout au long de son histoire, le vivant en ville, et comment lui imaginer une autre place urbaine, qui lui bénéficiera autant qu’à ses cohabitants…À ces multiples interrogations, de multiples réponses sont proposées grâce à l’expertise de nos chercheurs.Alors merci à eux, et surtout bonne lecture !Frank DebouckPrésident de la ComUE Université de Lyon*Source : ONU Info – Département des affaires économiques et sociales – Organisation des Nations Unies. Ce numéro a été réalisé grâce à la contribution de scientifiques issus des établissements et instituts suivants :Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Étienne, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Institut national des sciences appliquées Lyon (INSA Lyon), École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL), VetAgro Sup, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), emlyon business school, Cergy Paris Université. > Pour découvrir les articles du magazine :POP’SCIENCES MAG #13POP’SCIENCES MAG #13 : Soirée de lancement 20 juin à 18h >> Pour télécharger la version en pdf :©Visée.A et Flor Labanca
LLa basilique funéraire de Saint-Irénée : nouveaux apports à la lumière de l’archéologie La basilique funéraire de Saint-Irénée, implantée au sud de la colline de Fourvière sur une vaste nécropole antique et alto-médiévale, est citée dans les sources écrites dès le début du VIe siècle. Elle accueille un important pèlerinage autour de la tombe de l’évêque de Lyon Irénée, originaire de Smyrne (130-140 / 202-203 ap. J.-C.), et constitue l’un des rares témoins des édifices du premier Moyen Âge de la ville.Classé Monument Historique en 1862, l’édifice se développe sur deux niveaux, l’église haute reconstruite entre le XVIIe et le XIXe siècle, et l’église basse, qui conserve un état médiéval.Depuis 2022, dans le cadre d’un projet de réfection et d’assainissement conduit par la Ville de Lyon et le cabinet d’architectes Croisée d’Archi, le pôle oriental de la crypte fait l’objet d’une vaste restauration, entraînant la dépose de tous les enduits ciments. Le chœur, en dépit d’interventions parfois lourdes aux XIXe et XXe siècles, a conservé une configuration médiévale trahissant plusieurs évolutions architecturales, qui ont été retracées grâce à l’analyse archéologique menée sur le bâti. Ces résultats, mis en perspective avec les travaux menés sur le site par Jean-François Reynaud depuis les années 1970, permettent d’appréhender sous une lumière nouvelle la basilique funéraire de Saint-Irénée.Intervenantes : Charlotte Gaillard et Amélie Roger, archéologues – spécialistes en archéologie du bâti, Service archéologique de la Ville de Lyon, chercheuses associées ArAr – MOM.Dans le cadre du cycle des conférences Pouilloux 2023-2024, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.>>> Découvrir le programme complet du cycle de conférences :Cycle Jean Pouilloux 2023-2024
CConférence de Philippe Dufieux sur l’architecte Abraham Hirsch À l’occasion de la parution de son ouvrage « Abraham Hirsch. Architecte de la Troisième République à Lyon » aux Presses universitaires de Lyon, Philippe Dufieux donnera une conférence à l’Université Lumière Lyon 2, jeudi 14 septembre 2023, à 18h.Philippe Dufieux est professeur d’histoire de l’architecture à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL) et directeur d’EVS-LAURe (UMR 5600).Entrée libre sur inscription : pul@univ-lyon2.frEn savoir plus sur le site-web de l’Université Lumière Lyon 2
EEiffel, en fer et contre tous Plongez dans l’incroyable aventure de la Révolution industrielle avec ses grands hommes, ses formidables inventions et ses coups bas. Découvrez comment le visionnaire Eiffel, emblème du progrès, de l’inventivité et du génie du XIXe siècle, fut jeté en pâture aux Français et releva fièrement la tête, de la manière la plus inattendue.1888. À trois mois de l’inauguration de la Tour Eiffel, les ouvriers se mettent en grève. Comment Eiffel va-t-il gérer cette crise ?Mais, au-delà de l’anecdote, que s’est-il passé pour que, à la fin du XIXe siècle, la France entière haïsse à ce point Gustave Eiffel, rendu responsable du suicide de milliers de personnes ?Découvrez Eiffel moderne, qui inventa le Management.Découvrez Eiffel visionnaire, qui fit entrer la France dans la démocratisation technologique comme Steve Jobs imposa la démocratisation numérique.Découvrez Eiffel génie, qui créa l’emblème de la France et lui redonna sa fierté de grande puissance mondiale.Découvrez l’homme impitoyable et juste qu’était Gustave Eiffel.De et par Alexandre DelimogesEn partenariat avec l’IUT Génie Civil et Construction Durable de Lyon 1, à l’initiative de Didier Langlois et Florence Playe-Faure, dans le cadre de l’année Eiffel 2023. Un bord de plateau avec le comédien aura lieu à l’issue de la représentation.
EEt maintenant, que faire ? Les possibles anthropocènes. Une soirée de clôture du festival « A l’Ecole de l’Anthropocène » (janvier 2023), préparée par l’Ecole urbaine de Lyon, en partenariat avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB).>> Avec la participation de :Michel LUSSAULT, géographe et directeur de l’École Urbaine de LyonMaría MEDEM, artisteJudit CARRERA, directrice du Centre de Culture Contemporaine de BarceloneDavid BRAVO, architecteAmaena GUÉNIOT, philosopheJordi COSTA, responsable des expositions du Centre de Culture Contemporaine de BarceloneAnimé par Valérie DISDIER, directrice adjointe de l’École urbaine de Lyon.>> Regarder la vidéo de la soirée :©photo : María MEDEM>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :lyon
SSoin et fragilité : ressources insoupçonnées. Une soirée dans le cadre de « A l’Ecole de l’Anthropocène » organisée par l’Ecole urbaine de Lyon en janvier 2023.Nos modes de vies, et depuis longtemps, se sont construit sur un désir (une croyance ?) d’horizons infinis en matière de ressources et d’espèces. Mais voilà que tout part à vau-l’eau : fonte des glaciers, extinction massive des espèces, multiplication des mégafeux, etc. Et l’on comprend que ce dysfonctionnement global rend les conditions de vie de notre propre espèce, celle que l’on croyait définitivement au sommet de la chaîne alimentaire, incertaines et fragiles. Notre jouet – cette Terre prise pour une mine sans fond, les autres vivants pris pour des moins que rien – est fêlé, abîmé. Reste à faire avec, à le réparer, à en prendre soin. À le regarder pour la première fois.>> Avec la participation :Claudie HUNZINGER, romancière et artiste plasticienneSibylle GRIMBERT, éditrice et romancièreEric DE THOISY, docteur en architectureAnimé par Valérie DISDIER, directrice adjointe de l’Ecole urbaine de Lyon>> Regarder la vidéo de la soirée :©Photo : Mélania Avanzato.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :lyon
VVoici les plus anciens plans architecturaux ! Gravés dans la pierre et datés de 8000 et 9000 ans, les plus anciens plans à l’échelle connus viennent d’être publiés dans la revue scientifique PLOS ONE. Ils cartographient de gigantesques structures préhistoriques conçues pour piéger des animaux sauvages, les « desert kites ».Ils ont ont été découverts dans les déserts jordanien et saoudien par des chercheurs du laboratoire Archéorient et leurs collègues.>> Découvrir le reportage photo sur le site :le journal – cnrs
LLa technique au service de la poésie d’un lieu | Visages de la science « Nu ». C’est l’adjectif évocateur que Grégoire Arthuis, ingénieur et architecte diplômé de l’INSA Lyon, et son associé ont choisi pour nommer leur agence d’architecture et d’ingénierie. Une référence au corps humain qui rappelle aussi un élément essentiel lorsqu’il s’agit d’ouvrages de construction : la structure. Après sept ans de double-cursus en école d’ingénieur et un diplôme d’architecte, Grégoire Arthuis sait tirer parti de sa biculture pour s’affranchir des conventions et des contraintes techniques. Chaque projet a ainsi rendez-vous avec une constante : inscrire l’ouvrage dans une unité capable de traverser les âges. Plusieurs distinctions ont d’ailleurs déjà salué ce goût de « l’essentiel ». La dernière en date : le prix de la Première Œuvre de l’Équerre d’Argent 2022 pour une passerelle à Brides-les-Bains. Entretien avec un ingénieur-architecte qui fait du « projet d’après », celui de ses rêves.En 2010, vous sortez de l’INSA Lyon avec un double diplôme ingénieur-architecte en poche. Alors « ingénieur », vous décidez de compléter vos apprentissages avec un Master à l’ENSA Paris-Malaquais, devenant ainsi pleinement « architecte ». Avez-vous choisi votre camp entre les deux fonctions ?Avoir suivi un double cursus ingénieur-architecte permet une liberté folle : celle de ne pas avoir peur des contraintes techniques et même d’en jouer. Il me semble qu’il est illusoire de croire que l’on peut être ingénieur et architecte à la fois. Je l’ai longtemps cru en étant étudiant mais ce sont deux métiers distincts, avec des charges de travail et des responsabilités différentes. (…)LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE