LLa mission Euclid et le secteur sombre de l’Univers Le Club d’Astronomie de Lyon Ampère – CALA – organise un cycle annuel de conférences tout public. Ces événements permettent au public de tous âges de découvrir les dernières avancées en astronomie et en astrophysique, présentées par des scientifiques de la région.Des sujets variés sont abordés, allant des dernières missions spatiales aux mystères des trous noirs, en passant par l’histoire de l’astronomie et les grandes figures qui ont marqué cette discipline.La mission Euclid et le secteur sombre de l’Univers Euclid est un télescope spatial européen de cosmologie lancé le 1er juillet 2023 pour une mission de 6 ans. Dédié avant tout à l’étude des secteurs sombres — la matière noire et l’énergie noire — de l’Univers, Euclid observera des milliards d’objets en imagerie et en spectroscopie. La conférence abordera les enjeux scientifiques de la mission, quelques aspects instrumentaux et présentera les dernières données en provenance du télescope.Intervenant : Yannick Copin, maître de conférence à l’Institut de Physique des Deux Infinis de Lyon – IP2I>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : CALA
CConférences de l’Observatoire de Lyon Astronomie, géologie, astrophysique…La playlist YouTube de l’Université Claude Bernard Lyon 1 Conférences de l’observatoire de Lyon regroupe les enregistrements de conférences et des rediffusions de sessions en direct organisées par l’Observatoire de Lyon.Retrouvez ici les conférences captées et les rediffusions des conférences Twitch de l’Observatoire de Lyon avec les chercheurs et les chercheuses du :Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRAL©Noel Bauza de PixabayLeur mission est de mener la recherche en astrophysique et astronomie, de développer des projets instrumentaux pour les observatoires et missions spatiales, et de fournir des services d’observation labellisés par le CNRS-INSU.Ils participent également à l’enseignement en physique et astrophysique, formant les chercheurs et professionnels de demain. Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement – LGL-TPE©LGL TPELeur objectif est de comprendre la formation et l’évolution de la Terre, des planètes, et l’apparition de la vie. Ils mènent des recherches couvrant des thématiques, telles que la formation du système solaire, l’évolution des planètes, la dynamique du manteau terrestre, la formation des montagnes, l’exobiologie, la paléontologie, la reconstruction des paléo-environnements et paléoclimats, ainsi que l’étude des modèles de biosphère ancienne dans le registre fossile. >> Pour accéder à la playlist : Conférences de l’observatoire de Lyon
11925 Cecilia et l’astrophysique Une histoire de femme et de sciences !On apprend que juste après le Big Bang et encore maintenant, l’univers visible ne contient quasiment que de l’hydrogène, que nous ne sommes que des « poussières d’étoiles », issues d’une lente transformation de l’hydrogène des étoiles. Mais qui a réalisé cette découverte de l’omniprésence de l’hydrogène ? Une anglaise de 25 ans, Cecilia Payne-Gaposchkin, en 1925.Le spectacle raconte cette aventure humaine et scientifique. Humaine, car, en tant que femme, Cecilia a dû gravir non pas seulement des montagnes, mais plusieurs Everest pour réaliser son rêve de devenir astronome.Cette évènement s’adresse autant aux passionnés des sciences ainsi qu’à ceux qui ne connaissent rien à l’astronomie !Organisé en partenariat avec : la troupe Divine Émilie, un spectacle théâtral suivi d’une conférence au Centre culturel et de la vie associative – CCVA – de Villeurbanne.>> Programme :Ouverture et accueil à 19hSpectacle de 19h30 à 20h30Conférence de 20h30 à 21h30Échanges avec le public de 21h30 à 22h>> Découvrez le teaser : >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : CALA
RRetour aux origines ! Les portes ouvertes de l’Observatoire de Lyon © SDS-OSULL’Observatoire de Lyon ouvre ses portes les 14 et 15 juin prochain sur son site historique de Saint-Genis-Laval. Plongez au cœur des dernières découvertes en sciences de la Terre et de l’Univers, rencontrez les chercheurs et chercheuses de l’observatoire, participez à des jeux et des ateliers en famille ou entre amis !C’est l’événement incontournable de l’Observatoire de Lyon ! Tous les deux ans, nous vous ouvrons en grand les portes du site historique de l’observatoire à Saint-Genis-Laval pour vous plonger dans les sciences de la Terre et de l’Univers. Petits et grands, passionnés ou néophytes : vous êtes toutes et tous les bienvenues pour rencontrer les personnels de l’observatoire, visiter son patrimoine exceptionnel et découvrir les grands travaux de recherche qui y sont menés.Un programme riche et varié vous sera proposé avec, pour la première fois, pas une mais deux grandes soirées d’observations ! Les instruments de l’observatoire, dont son impressionnant télescope de 1 m de diamètre, ainsi que les instruments des clubs d’astronomies partenaires, seront pointés vers le ciel. Enfants et adultes pourront admirer les étoiles, la Lune, et rêver grâce à la merveilleuse histoire de l’Univers.Cette année, plein feu sur les origines ! Venez remonter le temps jusqu’aux origines de l’Univers, de la vie, et de notre observatoire.>> Retrouvez le programme et les informations pratiques sur le site internet :Observatoire de Lyon©Observatoire de Lyon
TTraquer les origines de la vie Comment les planètes se forment-elles ? Comment la vie émerge-t-elle de l’inerte ? Existe-elle ailleurs ? Voici quelques-unes des questions auxquelles le programme pluridisciplinaire Origins a décidé de s’attaquer.« Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Existe-t-il d’autres formes de vie et pourrions-nous interagir avec elles ? » Top départ ! En septembre 2023 a démarré le Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) Origins, piloté par le CNRS en partenariat avec 28 organismes scientifiques français. Le projet sera porté par l’astrophysicien Alessandro Morbidelli, du Laboratoire J-L Lagrange à Nice, connu notamment pour son modèle de formation du Système solaire appelé « Modèle de Nice » et Maud Langlois, astrophysicienne spécialiste de la détection directe des exoplanètes et directrice de recherche CNRS au Centre de recherche astrophysique de Lyon.>> Lire l’article complet sur le site :CNRS
AArticle | L’astronomie fait sa révolution optique Les miroirs qui équipent les télescopes doivent pouvoir se déformer notamment pour s’adapter aux altérations que produisent la gravité ou d’autres facteurs environnementaux comme le vent. Ce principe d’optique adaptative n’est pas nouveau mais il est en passe d’être révolutionné grâce aux travaux d’un consortium international de scientifiques qui a développé un miroir ultraléger, auto-correcteur et déformable en temps réel.Explications de Gil Moreto, chercheur au Centre de recherche en astrophysique de Lyon.>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :Focus science
CComment s’est formée la Lune et quel est son âge ? | The Conversation La Lune n’a pas encore dévoilé tous ses mystères. Ganapathy Kumar / Unsplash, CC BY-SAEn regardant un ciel dégagé le soir, nous sommes habitués à voir la Lune qui nous apparaît comme une boule lumineuse avec des tâches grisées. La compagne de la Terre est beaucoup plus petite que celle-ci puisque sa masse représente environ 1 % de celle de la Terre.La plupart des gens sont familiers avec l’idée que la Lune tourne autour de la Terre et non l’inverse ou que la Lune est responsable des marées. Il est bien moins courant de se demander comment la Lune s’est formée et depuis combien de temps elle accompagne la Terre dans son périple autour du Soleil.Ces deux questions simples font pourtant l’objet de débats intenses, depuis que l’homme a pris conscience de son existence. George Darwin, le fils de Charles, connu pour sa théorie de l’évolution, proposa que la Lune aurait été formée en s’étant séparée de la Terre sous l’effet d’une rotation rapide, il y a très longtemps. Dans les détails, cette théorie n’a plus cours, mais elle ressemble tout de même par certains côtés avec les théories actuelles. En effet, George Darwin a suggéré que la rotation rapide de la Terre a pu engendrer la formation de la Lune qui représenterait un morceau de Terre qui se serait détaché à cause de l’instabilité lié à la rotation de la Terre.Une collision phénoménaleActuellement, nous penchons pour une explication sensiblement différente. Il semble plus vraisemblable que la Lune se serait formée à partir d’un impact géant, c’est-à-dire une collision entre la Terre et un objet de taille planétaire dont la taille pourrait varier entre celle de la Lune et de Mars, voire plus gros.Il existe plusieurs justifications à cette théorie. L’une d’elles est que la composition chimique de la Lune telle qu’elle a pu être mesurée avec les échantillons rapportés par les missions Apollo des années 1969 à 1972 montre que la Lune et la Terre ont des compositions presque semblables pour une bonne partie des éléments de la classification périodique de Mendeleïev.Cependant, la Lune est différente de la Terre, car elle est plus pauvre que la Terre pour tous ses éléments volatils, c’est-à-dire des éléments qui se vaporisent à des températures modérées (comme le zinc, l’étain ou le potassium). Ceci implique sans aucun doute que la Lune a dû se former à des températures très élevées pour que ces éléments-là n’aient pu se condenser en même temps que les autres.Une autre caractéristique importante de la Lune est que contrairement à Mars, Vénus, ou la Terre, son noyau métallique est très petit (seulement 1 ou 2 % de sa masse, alors qu’il représente 32 % de la masse de la Terre), ce qui implique un mode de formation qui doit être très différent de celui de Mars ou la Terre.Il semblerait qu’une des conditions qui permettent d’obtenir une Lune qui ressemble autant à la Terre est qu’avant l’impact géant, la Terre aurait dû tourner sur elle-même à grande vitesse, ce qui rejoint étrangement le modèle proposé par George Darwin. Mais un ingrédient important supplémentaire est qu’il y ait eu un impact, une idée que n’avait pas imaginée Darwin.A la suite de cet impact géant, l’énergie colossale libérée par l’impact a pu vaporiser la matière éjectée dans l’espace, puis à la faveur d’un refroidissement, cette matière éjectée a pu à nouveau se condenser pour former un liquide. Des gouttelettes de ce liquide ont pu s’agglomérer et, petit à petit, former la Lune. Pour les conditions de température et pression qui régnaient dans cet environnement très chaud jusqu’à au moins 4000 °C, il est possible de calculer les compositions chimiques de la matière qui se condensent et la comparer à celle de la Lune.Un aspect critique est que ces calculs doivent reproduire la composition moyenne mesurée dans la Lune. Nos travaux ont ainsi pu montrer qu’il était possible d’obtenir la composition de la Lune en calculant la composition de condensation et de préciser les températures auxquelles se sont formées ces condensats. Ces résultats sembler invalider d’autres propositions qui attribueraient la composition de la Lune à une perte par évaporation qui se serait produite plus tard, alors que la Lune se serait déjà formée et serait une boule fondue qu’on appelle océan de magma par analogie aux océans terrestres.Quel est l’âge de la Lune ?Une autre question brûlante est celle de l’âge de la Lune. Il faut bien avouer que déterminer l’âge de la Lune est une tâche délicate qui ne peut être réalisée que de façon indirecte. Une approche simple pourrait consister à identifier les roches échantillonnées à la surface de la Lune et de prendre la plus vieille pour en déduire un âge de la Lune en utilisant par exemple la méthode de datation uranium-plomb ou lutétium-hafnium.En utilisant cette méthode sur Terre, on aurait une idée fausse sur l’âge de la Terre, d’environ 300 millions d’années car les roches terrestres présentes à la surface de la Terre ne sont pas aussi anciennes que la Terre elle-même. Pour la Lune, cette approche est un peu plus justifiée car l’histoire géologique de la Lune est considérée comme étant plus brève, les roches lunaires les plus jeunes ont pour la plupart plus de 3 milliards d’années (même si une récente mission chinoise Chang’e a trouvé des roches de 2 milliards d’années).De ce fait, la surface de la Lune a été moins remaniée que celle de la Terre par une histoire tectonique complexe qui aurait fait disparaître les roches anciennes présentes en surface. Suite à l’impact géant mentionné ci-dessus, la Lune serait une boule de magma qu’on nomme couramment un océan de magma. Ces océans de magma ont une durée de vie limitée (de quelques millions d’années !) car ils se refroidissent rapidement par leur surface. Il s’y forme alors une croûte qui dans le cas de la Lune aurait pu subsister jusqu’au temps présent.Cette histoire si elle est vraie justifierait l’approche consistant à dater les roches de la surface de la Lune. La datation de la croûte lunaire la plus ancienne donne un âge de 4,36 milliards d’années, contre un âge de 4,52 milliards d’années pour la Terre environ. Ceci implique que la Lune se serait formée environ 210 millions d’années après le début du Système solaire.Une autre méthode indirecte fondée sur les analyses des isotopes du tungstène donne quant à elle, un âge maximum d’environ 50 Ma, après le début du Système solaire, pour la Lune, ce qui est bien plus ancien que les âges des roches lunaires les plus anciennes. Dans ce cas, le principe de la datation repose sur une comparaison des abondances des isotopes du tungstène entre la Lune et de la Terre.Pour expliquer le principe de cette méthode de datation, il faut faire appel à la présence de 182Hf qui est un isotope radioactif que l’on trouve en trace dans les objets les plus anciens du système solaire. En se désintégrant le 182Hf produit du 182W dont l’abondance peut être mesurée en laboratoire.En faisant l’hypothèse que la Terre et la Lune sont issues des mêmes matériaux originels, on peut estimer que la Lune a dû se former après 50 Ma après le début du système solaire afin d’expliquer les très faibles différences en 182W observées entre la Lune et la Terre. D’autres méthodes dont le principe est très différent donnent un résultat cohérent avec ce dernier. Il subsiste donc encore des doutes sur l’âge exact de la Lune. Trancher entre ces deux possibilités n’est pas encore possible. Il existe encore d’autres méthodes plus ou moins complexes qui sont en accord l’âge ancien mais leur crédibilité n’est pas forcément plus forte. On peut espérer que les futures missions à destination de la Lune, comme les missions sous la bannière Artemis ou les missions chinoises nous aideront à résoudre ce dilemme.Auteur : Bernard Bourdon, Directeur de Recherche, École Normale Supérieure de Lyon – 14 mai 2023Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. >> Lire l’article original :The conversation
LLes miroirs à l’écoute des vibrations de l’espace-temps La première détection directe d’ondes gravitationnelles venant de la fusion de deux trous noirs en 2015 a ouvert une nouvelle fenêtre pour étudier les événements les plus violents de l’univers. Totalement complémentaire du spectre électromagnétique, ces vibrations de l’espace temps nous apportent des informations inédites sur l’évolution des objets les plus compacts que la nature ai engendrée.À ce jour plus de 90 événements ont déjà été enregistrés et nous sommes à la veille d’une nouvelle période de prise de données avec des instruments toujours plus sensibles.Ces détections sont le fruit de 50 ans de recherche expérimentale pour aboutir à des détecteurs géants, des interféromètres optiques de plusieurs kilomètre de long. Au cœur de ses instruments, nous retrouvons les miroirs les plus précis au monde dont le traitement et la caractérisation a été faits à Lyon sur le campus de la Doua.Cet exposé retracera les dernières découvertes des ondes gravitationnelles et l’infrastructure unique qui a été développé à Lyon pour répondre aux besoins des grandes optiques en astronomie. Nous verrons aussi les défis de la prochaine génération de miroirs. >> Plus d’informations :Société astronomique de lyon
TTrouble dans la cosmologie La vitesse d’expansion de l’Univers, un paramètre nommé constante de Hubble, a fait l’objet de deux mesures aux résultats incompatibles. Ce désaccord pourrait faire chanceler le modèle standard de la cosmologie.La cosmologie est en crise ! Au cœur du problème : la vitesse d’expansion de l’Univers qui, tel un gigantesque ballon de baudruche enfle encore et encore depuis 13,8 milliards d’années. Quand les astrophysiciens mesurent avec leurs télescopes le taux actuel de cette expansion, connue sous le nom de constante de Hubble (ou H0), ils trouvent une valeur incompatible avec celle prédite par le modèle standard de la cosmologie, la théorie qui décrit le mieux pour l’instant l’histoire de l’Univers, depuis son origine (le Big Bang) et les premiers atomes jusqu’à aujourd’hui, en passant par les premières étoiles et galaxies. Ce désaccord n’est donc pas anodin : il pourrait signifier que ce modèle, qui fait jusqu’ici consensus, est à revoir. Rien de moins. Sauf si une erreur s’est glissée dans les mesures. CNRS Le Journal décrypte ce débat qui fait rage actuellement chez les scientifiques, avec notamment l’aide de Mickaël Rigault, chercheur CNRS à l’Institut de physique des deux infinis de Lyon.LIRE L’ARTICLE COMPLET
MMystérieuses étoiles à neutrons ©PexelsPourquoi les propriétés des étoiles à neutrons sont-elles si difficiles à prédire ? En quoi leur observation pousse les scientifiques aux limites des moyens actuels ? À quoi peuvent-elles nous servir ? Après un petit rappel historique de la découverte fortuite des étoiles à neutrons en 1967, voici quelques questions actuelles à l’interface entre l’astrophysique et la physique de l’infiniment petit qui seront illustrées dans cet exposé. Société astronomique de Lyon