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30 ans après le Web… Big bang dans les institutions de savoirs ? | Revue Balisages n°6

330 ans après le Web… Big bang dans les institutions de savoirs ? | Revue Balisages n°6

En 1989, lorsque Tim Berners Lee développe le Web pour partager les connaissances entre scientifiques, il ne mesurait peut-être pas la révolution des savoirs qu’il allait en grande partie initier. Le Web s’est progressivement hybridé à d’autres innovations (applications mobiles, réseaux sociaux…), à de nouveaux paradigmes (la participation, les plateformes, le web sémantique, l’open access, la science des données…) bousculant nos facultés de penser, de concevoir, d’agir, et de transmettre.
Un peu plus de trente ans après, que s’est-il passé ? Comment comparer dans une lignée diachronique, la production-circulation des savoirs à l’ère post-web, à l’heure où ce sont également des transformations profondes d’élaboration des savoirs qui se jouent ?
Pour répondre à ces questionnements de recherche, le numéro 6 de Balisages propose de porter son attention sur deux axes de réflexion, l’économie politique du Web d’une part et les enjeux d’innovation et de design de services de l’autre.
  • Numéro 6 de Balisages, la revue de recherche de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques  – Enssib : 30 ans après le web… Big Bang dans les institutions de savoirs ?
Sous la coordination de : Ghislaine Chartron (CNAM Paris), Benoît Epron (HEG Genève) et Pascal Robert (Enssib – ELICO UDL Lyon).
CONSULTEZ LE NUMÉRO 6

©enssib

 

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ENSIB

Trouble dans la cosmologie

TTrouble dans la cosmologie

La vitesse d’expansion de l’Univers, un paramètre nommé constante de Hubble, a fait l’objet de deux mesures aux résultats incompatibles. Ce désaccord pourrait faire chanceler le modèle standard de la cosmologie.

La cosmologie est en crise ! Au cœur du problème : la vitesse d’expansion de l’Univers qui, tel un gigantesque ballon de baudruche enfle encore et encore depuis 13,8 milliards d’années. Quand les astrophysiciens mesurent avec leurs télescopes le taux actuel de cette expansion, connue sous le nom de constante de Hubble (ou H0), ils trouvent une valeur incompatible avec celle prédite par le modèle standard de la cosmologie, la théorie qui décrit le mieux pour l’instant l’histoire de l’Univers, depuis son origine (le Big Bang) et les premiers atomes jusqu’à aujourd’hui, en passant par les premières étoiles et galaxies. Ce désaccord n’est donc pas anodin : il pourrait signifier que ce modèle, qui fait jusqu’ici consensus, est à revoir. Rien de moins. Sauf si une erreur s’est glissée dans les mesures. CNRS Le Journal décrypte ce débat qui fait rage actuellement chez les scientifiques, avec  notamment l’aide de Mickaël Rigault, chercheur CNRS à l’Institut de physique des deux infinis de Lyon.

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Quelques réflexions autour du concept d’univers multiples

QQuelques réflexions autour du concept d’univers multiples

Au début du XXème siècle, les progrès de l’astronomie et de ses outils nous ont fait percevoir l’immensité de l’univers. Avec la relativité générale et la découverte de l’expansion de l’espace on a les bases de la théorie du big bang, qui s’impose en 1965 avec le rayonnement fossile. Alors notre univers a un âge et une limite, la partie que nous pouvons en observer semble appartenir à quelque chose d’encore bien plus grand.

Qu’y a-t-il au-delà ? Il vous sera montré comment des théories bien établies comme la relativité générale et la mécanique quantique nous guident pour s’en faire une idée. Le cadre de l’inflation, introduit en 1980 par Alan Guth, propose brillamment un mécanisme d’origine à la source du big bang à partir de minuscules portions d’espace vide, de séries infinies d’univers de tailles grandes mais finies qui, au gré de fluctuations quantiques, apparaissent ici ou là, partout et toujours. Si on ajoute que les constantes qui gouvernent la physique pourraient être différentes de l’un à l’autre, la diversité de ces mondes parallèles devient vertigineuse.

Quelques variantes seront évoquées, non moins vertigineuses, que proposent la mécanique quantique ou la théorie des cordes. Le champ d’investigation reste très largement ouvert.

 

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Société Astronomique de lyon

Un univers sans matière noire ?

UUn univers sans matière noire ?

On pourrait résoudre d’un coup la double énigme de la matière noire et de l’énergie noire en admettant qu’il reste dans notre Univers de l’antimatière et qu’elle possède une masse négative. Une hypothèse audacieuse, mais qui devrait être bientôt testée.

Les explications dans cet article paru dans le numéro 4 de la revue Carnets de science.

Intégralité de l’article disponible sur :

CNRS Le Journal

L’Univers peut-il être né à partir de rien ?

LL’Univers peut-il être né à partir de rien ?

La théorie quantique dit que c’est possible… mais c’est plus compliqué que ça.

Vous avez sûrement entendu parler de la théorie du Big-Bang, qui décrit comment l’Univers est « né » d’un amas de matière très dense et très chaud il y a environ 13,7 milliards d’années. Une dilatation progressive, comme un ballon qu’on gonfle.

Mais avant ? Qu’est-ce qu’il y avait avant le Big-Bang ?

Lire la suite sur :

Sciences pour tous

 

 

L’âge sombre de l’Univers

LL’âge sombre de l’Univers

300 000 ans après les fulgurances du Big Bang, avec le refroidissement dû à l’expansion, la matière baryonique (celle dont nous sommes faits) devient un gaz neutre et transparent. L’Univers plonge alors dans une obscurité glacée.

Le milliard d’années qui suit échappe à la portée de nos instruments : trop tôt, trop loin. Ainsi deux évènements majeurs qui ont dû se produire sur cette période nous échappent : l’apparition des premières étoiles, et, plus tard, la re-ionisation du gaz par leur rayonnement. Ceci est bien frustrant, car ces deux dates sont essentielles pour comprendre la formation des galaxies qui va suivre peu après.

Le conférencier décrira comment en 2018, à partir d’une mesure originale du spectre du rayonnement de fond cosmologique dans les ondes métriques, on a réussi à dater ces événements, confirmant au passage la validité d’une hypothèse émise dès 1952 par M. Woothuysen, à partir d’un raisonnement assez subtil.

Mais la réalité va parfois au-delà des attentes, et nous aboutirons à une surprenante conclusion…

Intervenant : Francois Sibille, astronome

 

Société astronomique de Lyon – SAL