JJournées du Patrimoine : Chemins de papier ©DRLa bibliothèque Diderot de Lyon de l’École normale supérieure de Lyon – ENS de Lyon – vous invite à découvrir « Chemins de papier » lors des Journées du Patrimoine, une plongée captivante dans l’histoire et l’art du papier à travers les siècles.©Bibliothèque Diderot / ENS de LyonVoyage au pays des cartes et guides touristiques.À partir du XVIIIe et surtout au cours du XIXe siècle, les mobilités individuelles connaissent un développement considérable en Europe, caractérisé par la place croissante du tourisme. Ces pratiques viatiques s’accompagnent d’une production imprimée renouvelée, œuvre d’acteurs variés, aux objectifs complémentaires. Les cartes et les guides en particulier, instruments indissociables du voyage et de sa représentation, connaissent de nombreuses évolutions, reflets des techniques et des cultures de leur temps.L’exposition articule objets, documents d’archives, relations de voyage et publications commerciales en une mise en scène chronologico-thématique. Celle-ci permet d’illustrer l’évolution des pratiques et des représentations associées aux mobilités depuis le début du XIXe siècle jusqu’au XXIe. Plusieurs échelles sont abordées, du long voyage continental au court séjour dans la région lyonnaise et ses environs, en passant par les déplacements touristiques à travers la France. Les documents rassemblés proviennent de diverses collections : Bibliothèque Diderot de Lyon, entreprise Michelin, bibliothèque du CRGA (EVS/Lyon 3), agence Latitude-Cartagène et collections privées. Des guides de grands éditeurs (Hachette, Michelin, Baedeker) sont présentés aux côtés d’ouvrages moins connus qui illustrent une conception locale des espaces à visiter. >> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :ENS LYON
LLe détail et l’ensemble | Cartes et images du territoire rhodanien et lyonnais Les Archives départementales et métropolitaines proposent de suivre, au fil du temps, la façon dont la représentation de l’espace de ces territoires a évolué.Les cartes doivent répondre à des fonctions différentes, de plus en plus variées et complexes. Certaines demandes s’observent cependant à toutes les périodes, comme lorsqu’il s’agit de valoriser des terres ou de fortifier des places. Lyon occupe naturellement une place à part : les villes ont très tôt fait l’objet de l’attention du politique et du militaire, et les enjeux de cartographie y sont particulièrement importants.Organisée dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie – ICHC 2024 – aux Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la page :Le détail et l’ensemble
RReprésenter le lointain, un regard européen Qu’est-ce que le lointain ?Un autre monde, une contrée, un bout de terre ou de mer, un morceau d’univers qu’il est difficile – parfois impossible – d’atteindre et d’appréhender. Sa perception évolue dans le temps, en fonction des modes de vie, des projets politiques, des moyens techniques de celles et ceux qui le saisissent.Nous adopterons un point de vue : le lointain vu d’Europe et par les Européens entre 1450 et 1950 en s’interrogeant sur la dimension critique de ces représentations.Organisée dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie – ICHC 2024 – à la bibliothèque municipale de Lyon Part Dieu.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la page :Représenter le lointain
LLe WebSIG d’Amathonte Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) sont devenus des outils essentiels de l’archéologie. Ils permettent ainsi de compiler et étudier toutes les informations géographiques des sites archéologiques. Leur principale utilisation est alors de réaliser des cartographies des vestiges.La cité d’Amathonte, à Chypre, est étudiée depuis 1975. Habité depuis le XIe siècle av. J.-C., ce site a été utilisé jusqu’au VIIe siècle ap. J.-C. Le plan le plus récent des vestiges datait alors de 1996, et les nécropoles qui entouraient la ville n’avaient jamais été cartographiées. Une équipe composée d’une archéologue (Anna Cannavò), un topographe (Lionel Fadin) et une architecte (Cindy Guillaume), avec le concours de nombreux spécialistes, ingénieurs et étudiants, a recomposé un plan complet et actualisé du site.Les résultats de ce travail sont alors accessibles en ligne aux chercheurs et au grand public sur le WebSIG de l’École Française d’Athènes. Cet outil permet à tout un chacun de visualiser la cartographie du site tel un archéologue, en choisissant d’afficher les différents vestiges – muraille, basilique, nécropole – et en naviguant au travers des époques, du chypro-géométrique à la période byzantine.Lire l’article du Laboratoire HISOMA
LLes représentations de l’océan au long de l’histoire Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisiblePar Grégory Fléchet | 3 juin 2020Alors que la Terre est majoritairement couverte d’eau, sa représentation cartographique a longtemps privilégié la visualisation des masses continentales au détriment des océans. Avec l’avènement des grandes explorations maritimes, les humains ont soudain pris conscience que ces masses d’eau étaient toutes reliées entre elles. Face à la difficulté de mettre en image cet océan global, les cartographes ont su faire preuve d’audace et de créativité pour donner à voir la dominance aquatique de notre belle bille bleue. La Mappa Mundi d’Hereford.Sur les mappemondes médiévales, telle que cette « carte du monde » datant de la fi n du XIIIe siècle, l’océan s’apparente à un espace inconnu encerclant les zones terrestres. Cette représentation du monde, tel que le conçoivent les Européens au Moyen-Âge, divise la Terre en trois continents séparés par la Mer Méditerranée : l’Asie y occupe le demi-cercle supérieur, l’Afrique le quart inférieur droit et l’Europe le quart inférieur gauche../DR Projection de MercatorVers la fin du XVIe siècle, les normes de représentation du monde sont fixées par la communauté des cartographes flamands, à laquelle appartient Gerardus Mercator. Sur cette carte dessinée en 1587 par son fils Rumold, l’exagération du décalage longitudinal de l’Amérique du Sud par rapport à l’Amérique du Nord laisse la place à une « Mar del Zur » dans l’actuel Pacifique et à une « Mar del Nord » au niveau de l’Atlantique. L’existence de l’immense Terra Australis, qui occupe une large partie de l’hémisphère sud, ne sera réfutée qu’à la fi n du XVIIIe siècle, à la suite du deuxième voyage de James Cook./DR Nouvelle mappemondeLa première tentative de représentation des océans comme une étendue unique et indivisible remonte à 1760. Elle est l’œuvre de l’ingénieur français Nicolas-Antoine Boulanger. Très novatrice pour l’époque, cette représentation divise le monde en un « hémisphère terrestre » réunissant toutes les terres émergées connues et un « hémisphère maritime » révélant toute l’étendue des masses d’eau de notre planète.©gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les océans au centre du mondeCette carte conçue en 1942 par le géophysicien et océanographe sud-africain Athelstan Spilhaus propose une représentation de la Terre centrée sur les océans. Sur ce planisphère quelque peu déroutant, les pôles sont placés en Amérique du Sud et en Chine. Si ce parti pris a pour effet de déformer significativement les continents, il révèle combien les océans du globe forment en réalité une même masse d’eau liquide./DR Dymaxion Air-Océan-MondeFruit de l’imagination de l’architecte américain Buckminster Fuller, cette projection élaboré en 1954 avec le concours du cartographe japonais Shoji Sadao se compose de vingt triangles individuels pouvant être agencés de multiples manières. Grâce à cette flexibilité qui permet de s’affranchir des habituelles conventions cartographiques, où le Nord est toujours placé en haut et le Sud en bas, l’océan global peut être représenté d’un seul bloc…/DRCet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible