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EN SAVOIR PLUS

Chauffer sans polluer | Le stockage thermique s’invite dans le transport routier

CChauffer sans polluer | Le stockage thermique s’invite dans le transport routier

Un groupe de scientifiques a développé un procédé capable de récupérer, conserver, puis restituer la chaleur que laissent échapper les moteurs de camions. Ce système utilise des matériaux composites poreux pour stocker durablement et à faible coût cette énergie, avant de la restituer à la cabine, le tout sans émissions de gaz à effet de serre.

Une innovation clé pour une industrie du transport en quête de décarbonation. Explications d’Aline Auroux, chercheuse à l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement (Ircelyon).

>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :

Focus science

Rare et cher, le palladium adopte un plan de sobriété

RRare et cher, le palladium adopte un plan de sobriété

Métal plus précieux que l’or, le palladium est une pierre angulaire de l’industrie chimique et pharmaceutique. L’essentiel des médicaments actuellement produits dans le monde dépend en effet d’une réaction chimique réalisée à partir de ce métal. Toutefois, sa rareté et l’exorbitance de son coût encouragent les scientifiques à trouver des solutions permettant de réduire son utilisation. Les résultats sont prometteurs.

Explications de Valérie Meille, chimiste à l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement (Ircelyon).

>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :

Focus science

Chimies Situées : Quels avenirs aborder avec quelles chimies ? / Cours public 2023

CChimies Situées : Quels avenirs aborder avec quelles chimies ? / Cours public 2023

A partir de la chimie, comment appeler à de nouvelles façons de concevoir et réaliser des recherches scientifiques adaptées à la complexité des enjeux de notre époque Anthropocène ? Découvrez les vidéos des 5 séances du cours public de la chimiste Alessandra Quadrelli (IrceLyon CNRS, CPE Lyon).

>> Intervenante :

Alessandra Quadrelli travaille au CNRS, centre national de la recherche scientifique, depuis 2002. Je conduis mes recherches auprès de l’Institut de Recherches sur la Catalyse et l’Environnement de Lyon (UMR 5256 CNRS – Université de Lyon 1) en tant que directrice de recherche en chimie.

« La juxtaposition entre chimie, anthropocène et sciences sociales m’a semblé en beaucoup de points féconde, et en écho avec mon investissement à tenter d’élargir le champ de ce qui est évalué positivement pour le recrutement et l’évaluation des carrières des chercheuses et chercheurs au CNRS (v. rapport « Parité et évaluation non-discriminatoire au CNRS »). J’essaye de travailler cette sensation de fécondité en me formant à la complexité, à la transdisciplinarité, notamment grâce aux travaux de la Fabrique des Questions Simples et en développant le concept de « chimies situées » qui mobilise la chimie, l’analyse des systèmes complexes et les sciences humaines et sociales, en particulier la notion de savoirs situés de Donna Haraway. Le concept « chimies situées » est l’objet de mes cours de cette édition de À’ l’École de l’Anthropocène ».

 

>> Présentation :

Ce cours explore le couplage de la chimie, science de la transformation de la matière, avec la théorie de savoirs situés, issue des sciences sociales, en fondant le cadre de réflexion « Chimies Situées ». Plutôt que de tenter d’expliciter le lien, qui reste la plupart du temps impensé ou du moins dans l’ombre, entre la situation (au sens large) d’un.e chercheur.euse et la partialité de son évaluation des preuves scientifiques, le cadre des « Chimies Situées » se tourne résolument vers nos imaginaires : « Quel avenir voulez-vous aborder avec la chimie ? ». Entre exemples (et contre-exemples…) tirés de la littérature scientifique et données d’enquête auprès de collègues, ce cours tente de situer des recherches en chimie, en explorant un ensemble de moteurs d’action sur lesquels les chimistes interrogé.e.s souhaitent s‘appuyer (chimie pour la justice sociale, chimie pour sur la santé humaine, chimie pour la croissance économique, chimie pour le plaisir intellectuel de la recherche, chimie de réponse à l’effondrement, chimie frugale, chimie de réduction de dégâts,….).

Le cours se conclut sur une ébauche des limites imposées par l’enchevêtrement de ces « moteurs souhaités subjectifs » avec les intérêts, les statuts, les moyens, les systèmes techno-économiques et les pratiques qui se croisent et orientent le monde de la recherche. En posant une question-horizon : dans quelle mesure cette approche peut-elle accroître le pouvoir transformateur à la fois du.de la scientifique et de ses recherches ? Dans quelle mesure, en d’autres mots, cette démarche a-t-elle un potentiel politique ?

 

>> Vidéo de la 1ère séance / Introduction au cadre « Chimies Situées : les tableaux périodiques.

>> Vidéo de la 2ème séance : Questions à la frontière planétaire du cycle de l’azote.

>> Vidéo de la 3ème séance : Questions à la frontière planétaire du cycle du carbone.

>> Vidéo de la 4ème séance : Déconstruire des cadres apparemment neutres pour évaluer autrement des recherches en chimie.

>> Vidéo de la 5ème séance : Élargir aux sciences situées et élargir les sciences situées aux savoirs situés.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la chaine YouTube :

cité anthropocène

Chimies Situées : quels avenirs aborder avec quelles chimies ? | Cours public 2023

CChimies Situées : quels avenirs aborder avec quelles chimies ? | Cours public 2023

Un cours public ouvert à tous, en 5 séances, par Alessandra Quadrelli, chimiste, directrice de Recherche CNRS IrceLyon, enseignante à CPE Lyon et à l’Université Claude Bernard Lyon1, dans le cadre du Cycle 2023 des cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon.

A partir de la chimie, comment appeler à de nouvelles façons de concevoir et réaliser des recherches scientifiques adaptées à la complexité des enjeux de notre époque Anthropocène ?

 

Dates des 4 prochaines séances :

  • Mercredi 10 mai : 11h à 12h / « Chimies Situées : Questions à la frontière planétaire du cycle de l’azote ».
  • Lundi 15 mai : 11h à 12h / « Chimies Situées : Questions à la frontière planétaire du cycle du carbone ».
  • Lundi 22 mai : 11h à 12h / « Chimies Situées : Déconstruire des cadres apparemment neutres pour évaluer autrement des recherches en chimie ».
  • Mercredi 31 mai : 11h à 12h / « Chimies Situées : Élargir aux sciences situées, et élargir les sciences situées aux savoirs situés ».

 

>> Pour plus d’informations :

École urbaine de lyon

 

>> Regarder la vidéo de la 1re séance donnée en janvier dernier, durant le festival « A l’Ecole de l’Anthropocène » 2023.

Photo : Mélania Avanzato.

Ateliers de physique-chimie à la BU Lyon 1

AAteliers de physique-chimie à la BU Lyon 1

Venez découvrir en replay les nombreux ateliers de physique-chimie proposés à la BU Sciences Lyon 1. Ces ateliers vous font découvrir ou approfondir des phénomènes physiques ou chimiques par des démonstrations ludiques :

Revoir les ateliers

Le verre, un liquide solide

LLe verre, un liquide solide

Le verre est un matériau dont la structure est très particulière, il s’apparente à un liquide tout en étant solide, il a la composition d’une céramique tout en étant transparent.

À l’occasion de l’Année internationale du verre, la BU Lyon 1 vous invite à assister à un atelier de chimie sur ce matériau particulier. Les expériences réalisées présenteront sa fabrication, l’origine de sa transparence et ses diverses utilisations de l’art à l’industrie en passant par la vie quotidienne.

Animé par :

  • Françoise Langlois, chercheure associée au Laboratoire Sciences, Société, Historicité, Éducation et Pratiques – S2HEP ;
  • Mathieu Maillard, Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces (Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS, Université de Lyon).

Pour en savoir plus :

Programme à la BU Lyon 1

PPour aller pus loin :

Détail d'un vitrail

La légende voudrait que les vitraux soient plus épais à la base à cause de l’écoulement du verre au fil des siècle. Ici, un vitrail représentant l’Annonciation, à la cathédrale Notre-Dame (Bourges, 1451). / © Creative Commons

Premier tournoi français des chimistes

PPremier tournoi français des chimistes

Peut-on concevoir un chocolat qui ne fond pas en plein soleil ? Est-il possible d’évaluer rapidement et simplement la force d’un plat pimenté pour ne pas risquer de se brûler le palais ? Comment augmenter considérablement la luminosité d’un espace intérieur en modifiant son revêtement mural ? Sera-t-il un jour possible d’admirer des verrières et vitraux capables de continuer à s’illuminer la nuit ?

Ce sont sur ces sujets (et sur bien d’autres encore) que plusieurs équipes d’étudiantes et étudiants ont travaillé avant de concourir, débattre et échanger ensemble le vendredi 26 mars 2021 lors du premier Tournoi français des chimistes.

>> A suivre en ligne, en direct sur la page :

Tournoi des chimistes

La chimie : la créativité à l’infini ! | Visages de la science

LLa chimie : la créativité à l’infini ! | Visages de la science

C’est en insistant bien sur les deux aspects de son métier, enseignante et chercheure, que Corinne Jégat, maître de conférences au laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP), se présente.

« Ce qui me plaît dans ce métier c’est que c’est un métier à multifacettes que l’on peut faire progresser selon ses envies » dit-elle. Un constat qu’elle peut dresser après 25 années de carrière et un parcours qui a nécessité de savoir s’adapter.

PPARCOURS ET TRAVAUX

Attirée très tôt par les sciences de l’environnement, Corinne Jégat valide tout d’abord un DEUG en biologie, géologie et chimie avant de s’orienter vers la chimie de l’environnement. Son DEA en poche, elle pratique un temps la chimie analytique dans le secteur privé mais s’ennuie très vite. Elle décide alors de se lancer dans une thèse sur l’étude du partage d’espèces chimiques entre deux milieux qui ne se mélangent pas et d’en étudier les intéractions. Elle soutient sa thèse en physico-chimie et obtient son doctorat en 1996.

Les 3 années qui suivent, Corinne Jégat les partagera entre un poste dans le privé et deux postes d’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) successifs. Le premier à l’Université d’Aix-Marseille et le second à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne (UJM), au sein du laboratoire de Chimie de l’Environnement de la Faculté des Sciences et Techniques (FST).

©UJM

1999 est donc une année marquante dans la vie de Corinne Jégat. Cette année-là elle est nommée maître de conférences, publie ses premiers articles scientifiques sur l’encapsulation des huiles et voit la naissance de son premier enfant. Si certains auraient peut-être imaginé qu’une grossesse ralentirait sa carrière, elle a su montrer qu’elle était à la fois femme et chercheure et qu’elle pouvait mener les deux de front. « J’ai pu avoir le poste, la publication et l’enfant », dit-elle en souriant.

Avec l’évolution des unités de recherche, les restructurations des laboratoires ont par la suite nécessité de savoir s’adapter. Qu’à cela ne tienne, Corinne a rejoint l’équipe du LRMP (Laboratoire de Rhéologie des Matières Plastiques), même si cela signifiait de devoir lâcher sa spécialité, la chimie de l’environnement, et de se spécialiser sur une nouvelle thématique, la chimie des polymères à l’état fondu. Nouvelle restructuration quelques années plus tard, le LRMP fusionne avec les deux autres laboratoires lyonnais de recherche en polymères et devient en 2007 l’Unité Mixte de Recherche (UMR), IMP.

Finis les petits laboratoires, l’UMR comprend maintenant 88 permanents et concerne 3 établissements, l’INSA, l’Université Lyon 1 et l’Université Jean Monnet. Parmi les scientifiques de l’IMP, il y a les rhéologues qui étudient les écoulements de la matière, les chimistes qui étudient la transformation de la matière et les physico-chimistes qui étudient les interactions entre les molécules ou polymères.

<ADAPTATION ET CRÉATIVITÉ 

Cette remise à zéro, dues aux restructurations, a été une richesse. Même si ces changements ne sont pas des plus favorables à un schéma de carrière habituelle, cela lui a appris à s’adapter.

« La chimie c’est de la créativité à l’infini, et la chimie des polymères encore plus. On peut créer des liens en 3D entre des atomes de même nature ou non, mais aussi travailler sur leurs interactions » dit-elle enjouée avant de préciser « aujourd’hui on s’intéresse à la cassure des liaisons des polymères car l’intérêt c’est de pouvoir les dégrader pour répondre à des enjeux sociétaux et environnementaux ».

En 2014, reprenant ses travaux sur la micro-encapsulation en milieu fondu, Corinne Jégat va avoir l’opportunité de travailler avec des chercheurs canadiens. Pour cela elle n’hésite pas à s’envoler pour Montréal avec sa famille et rejoindre l’équipe de l’École Polytechnique de Montréal dans le cadre d’un congé de recherche.

 

<DES PERSPECTIVES ET DES COLLABORATIONS

Aujourd’hui Corinne Jégat est sollicitée par d’autres collègues, laboratoires et entreprises pour travailler sur différents projets.

Développer une nouvelle technique de micro-encapsulation pour la société LACTIPS, formuler de la nacre en lien avec les travaux de Marthe Rousseau (laboratoire Sainbiose), ou bien encore travailler avec des géologues et des attachés de recherche clinique (CMES et URCIP) sur des techniques de dépollution des eaux usées par l’élaboration d’un matériau capable d’absorber les nouveaux polluants tels que les antiobiotiques… voilà en substance les projets de recherche sur lesquels cette chercheure s’investit actuellement.

Mais, Corinne Jégat, ne laisse pas pour autant de côté l’aspect pédagogique de son métier. Passionnée par l’Afrique depuis son enfance, elle est à l’initiative d’un projet de collaboration avec l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) au Bénin. Il s’agit d’un jumelage pédagogique concernant 60 étudiants de l’UAC et 60 étudiants de la FST UJM.

Ce projet a pour but une étude de faisabilité pour implanter un Techlab à destination des enseignants, étudiants et entrepreneurs locaux où les techniques de caractérisation des matériaux polymères et des bio-ressources seraient développées.

© UJM

Aux jeunes filles qui seraient intéressées par son parcours, Corinne Jégat donne ce conseil :

« Quand on ne voit pas les choses évoluer, il faut les faire évoluer soit même et provoquer des changements pour donner de nouvelles aspirations ».

Tout est donc possible, et les matières scientifiques ne sont pas affaire de genre.
Ayant été directrice du département chimie, référente à la FST pour les projets professionnels des étudiants, responsable pédagogique, Corinne Jégat est une enseignante-chercheure investie et soucieuse de ses étudiants. La flamme de sa créativité n’est pas prête de s’éteindre.

Ateliers du Village des Sciences des Monts-du-Lyonnais

AAteliers du Village des Sciences des Monts-du-Lyonnais

Ateliers, animations, observations et expérimentations pour tous les goûts et tous les âges : le Village des Sciences de Saint-Martin-en-Haut se tient chaque année sur la commune grâce à l’accompagnement de la Mairie de Saint-Martin-en-Haut et de l’Université de Lyon, coordinatrice départementale de la Fête de la science.

Organisé par CréAct’IV Sciences, jeune association de vulgarisation scientifique ayant pour objectif de susciter la curiosité du plus grand nombre aux Sciences, le Village des Sciences des Monts-du-Lyonnais 2020 s’est tenu du 8 au 11 octobre dans la salle des Arcades, avec deux journées dédiées aux écoles et collèges et deux journées pour le grand public.

Malgré le contexte sanitaire, il s’est tenu en présentiel et a reçu plus de 800 visiteurs, une belle réussite pour cet événement hors métropole de Lyon.

 

©Vincent Noclin

 

Revivez depuis chez vous les temps forts du Village des Sciences !

Pour la première fois, la plupart des ateliers ont pu être filmés. CréAct’IV Sciences vous propose d’en revivre certains depuis chez vous, ceci malgré une petite erreur dans la prise de vue, où les informations de la caméra sont restées visibles (quadrillage de la mise au point) : un exemple concret de l’apprentissage par la pratique…!

 

  • Les conférences filmées (pour un plus grand confort, elles ont été refilmées après le Village des Sciences)

[Climatologie] Découverte de la climatologie, par Météo France

[Environnement] La pollution lumineuse, par France Nature Environnement Auvergne Rhône-Alpes (lien à venir)

 

  • Les ateliers filmés

[Astronomie-Espace-Univers] Pourquoi la Terre est ronde, par CréAct’IV Sciences (lien à venir)

[Sciences de la Terre-Climat-Géologie] Les tornades, par CréAct’IV Sciences

[Mécanique] La mécanique, par CréAct’IV Sciences

[Physique] Peser la Terre, par CréAct’IV Sciences

[Chimie] Minéraux et chimie, par CréAct’IV Sciences

[Météorologie] La prévision météorologique par Météo France

[Technologie-Information-Communication] La télégraphie, par la Fidésienne de Télégraphie

[Technologie-Information-Communication] Le radio-amateurisme, par le Club de radioamateur de Lyon F8KLY

[Technologie-Information-Communication] Augmented Reality Sandbox, par CréAct’IV Sciences

 

©Vincent Noclin

 

Ces ressources s’inscrivent dans le cadre de la Fête de la science 2020

 

CréAct’IV Sciences

Retrouvez les autres activités de la Fête de la science 2020 à revivre depuis chez vous

Minéraux et chimie

MMinéraux et chimie

Public : Dès 7 ans.

Atelier qui vous fera découvrir de quelles minerais sont extraits les matériaux (métaux) que nous connaissons.

Quels métaux retrouvons nous dans nos aliments ? Sous quelles formes retrouvent t’on la plupart des éléments connus ?

Atelier proposé par l’association CréAct’IV Sciences et animé par Lilian Dunand.

 

Retrouvez l’enregistrement de l’atelier :

Nous nous excusons pour le quadrillage de mise au point de la caméra resté à l’écran durant l’enregistrement, mais qui ne ternit en rien le contenu de l’atelier !

 

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science 2020.

Il s’intègre à la programmation du Village des Sciences des Monts-du-Lyonnais 2020, organisé par l’association CréAct’IV Sciences.

 

CréAct’IV Sciences

Retrouvez les autres activités de la Fête de la science 2020 à revivre depuis chez vous