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Severance : la mémoire dissociée, entre fiction et réalité | Cortex Mag

SSeverance : la mémoire dissociée, entre fiction et réalité | Cortex Mag

Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #5

S’inspirant du transhumanisme, le scénariste de Severance a imaginé une intervention chirurgicale proche de celles qui sont utilisées aujourd’hui pour soulager certains malades. C’est surtout la question du rôle de la mémoire dans la construction de la personnalité qu’il fait émerger.

Dans la série Severance, diffusée avec succès au premier semestre, les employés de Lumon Industries sont dissociés entre leur « moi du boulot » et le « moi de la maison ». Le premier peut se consacrer entièrement à ses tâches professionnelles, sans être gêné par les aléas de la vie quotidienne, tandis que le second vaque librement à sa vie privée sans la charge mentale et les contrariétés dues au travail. Portée à l’écran, cette vision d’un esprit dissocié n’est pas réservée à la science-fiction. Elle s’inspire de cas réels… pathologiques pour la plupart.

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Un article rédigé par Manel Merabet, 6 oct. 2025, 

pour CORTEX Mag.

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Cortex Mag

L’intelligence distribuée de la pieuvre | Cortex Mag

LL’intelligence distribuée de la pieuvre | Cortex Mag

Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #4

La lecture du roman d’Adrian Tchaikovsky, Dans les profondeurs du temps, nous plonge dans un monde peuplé de pieuvres super-intelligentes qui ont progressivement remplacé l’Homme. Leurs capacités cognitives hors-normes témoignent d’un cerveau très différent du nôtre.

Lorsqu’elle dort, et peut-être lorsqu’elle rêve, elle le fait en couleurs. Son sang est bleu, qui circule en elle grâce à trois cœurs. Mais c’est l’intelligence hors normes de la pieuvre qu’a choisi de célébrer Adrian Tchaikovsky dans son roman Dans les profondeurs du temps. Nous avons voulu l’honorer aussi dans cet article. Publié en 2019, son livre nous plonge dans un futur où, fuyant la Terre, l’humanité se lance dans la colonisation d’autres planètes. Lors de son périple à travers les étoiles, le vaisseau spatial Égéen arrive à proximité de la planète Damas, en majorité océanique. Décision est prise de la terraformer. Un des membres de l’équipage scientifique, Disra Senkovi, modifie alors génétiquement des pieuvres pour en faire des ingénieurs sous-marins aux services des humains. Mais, grâce à leur grande intelligence, les pieuvres développent leur propre civilisation sur ce nouveau monde…

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Un article rédigé par Quentin Lamaitre, 30 sept. 2025, 

pour CORTEX Mag.

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Paprika : voyager dans les rêves pour explorer l’esprit | Cortex Mag

PPaprika : voyager dans les rêves pour explorer l’esprit | Cortex Mag

Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #3

Partager les rêves d’autrui pour en dévoiler les secrets et accéder à son inconscient a inspiré des films comme Paprika de Satoshi Kon, ou Inception de Christopher Nolan.  Selon Perrine Ruby du CRNL, cet imaginaire traduit un autre fantasme : celui d’accéder aux pensées d’un individu en lisant son activité cérébrale.

Avez-vous la bosse des maths ? Si vous avez haussé le sourcil d’un air sceptique en entendant cette expression, vous avez étiré sans le savoir ladite zone puisque, selon le neurologue Franz Joseph Gall, cette bosse se situait non loin de l’arcade sourcilière. Père de la phrénologie, ce médecin allemand du 19e siècle estimait que les facultés mentales et affectives d’un individu étaient conditionnées par la forme de son crâne : il suffisait de voir (ou de tâter) pour les déterminer. La phrénologie a séduit pendant 30 ans par sa relative praticité puis, vers 1840, elle a été ravalée au rang de pseudo-science. Pas si simple en fait d’accéder à la complexité du fonctionnement du cerveau humain.

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Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique,

pour CORTEX Mag.

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Comment soulager les personnes autistes grâce à la neuro-architecture | Cortex Mag

CComment soulager les personnes autistes grâce à la neuro-architecture | Cortex Mag

©shutterstock

Neuroatypiques, les gens connaissant des troubles du spectre de l’autisme peuvent être fortement affectés par l’environnement bâti. A l’Institut des Sciences Marc Jeannerod (ISC-MJ), des travaux de recherche explorent une nouvelle discipline, la neuro-architecture, qui vise à concevoir des bâtiments favorisant le bien-être lorsqu’ils sont arpentés par les personnes autistes.

Firmitas, utilitas, venustas. Autrement dit « solidité, utilité et beauté ». Ces trois principes édictés par l’architecte romain Vitruve constitue, depuis deux millénaires, le fondement de toute conception architecturale qui doit, en outre, assurer le bien-être de ses futurs occupants. Lieu de travail, logement, administrations, espaces sportifs…  On estime que l’être humain passe 90% de son temps dans des espaces intérieurs dont la conception architecturale a une influence non négligeable sur sa santé mentale. Cette observation est essentielle lorsqu’on s’intéresse au bien-être des personnes concernées par des Troubles du spectre autistique (TSA) qui, à cause d’une perception de l’espace différente de la normale, peuvent souffrir, plus que d’autres, des stimulations sensorielles générées par l’environnement bâti.

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Un article rédigé par Hager El Atti doctorante au sein de l’équipe Disorders of the brain de l’ISC dirigée par Angela Sirigu Directrice de l’Institut de sciences cognitives 

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Westworld : des androïdes, une étrange vallée et des neurosciences | Cortex Mag

WWestworld : des androïdes, une étrange vallée et des neurosciences | Cortex Mag

©shutterstock

Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #2

D’après le film Her (2013), dans lequel Joaquin Phoenix tient le premier rôle, il serait possible de tomber amoureux d’une intelligence artificielle désincarnée. Une proposition voisine est faite par Westworld, une série qui met en scène des androïdes conçus pour satisfaire tous les désirs humains. L’idée est-elle envisageable ? 

À l’aéroport de Belfast, BellaBot et Holabot sont chargés de servir et de débarrasser les plateaux-repas. Ces deux droïdes se présentent sous la forme de chariots à plusieurs niveaux montés sur roulette. Ils sont également dotés d’une intelligence artificielle qui leur permet d’offrir un service rapide et efficace à leurs clients, un atout non négligeable pour des passagers toujours plus pressés. Cet exemple, parmi d’autres, reflète la place grandissante que prennent les robots dans notre monde moderne.

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Un article rédigé par Postdoctorant à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod – ISC MJ (équipe DANC) avec l’expertise de Alessandro Farnè directeur de recherche Inserm, responsable de Neuro-I (CRNL)

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Comme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag

CComme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag

L’exposition Le temps d’un rêve, qui se tient au musée des Confluences de Lyon, aborde une thématique méconnue du rêve : sa dimension collective. Pour Perrine Ruby, membre du comité scientifique de l’exposition, collecter des récits oniriques faits à un même moment historique permet de voir ce qui touche les individus de façon commune. Et dévoile les effets de la culture ou de la politique sur les psychés.

Combien y’a-t-il de manières d’aborder la question du rêve et de son importance dans nos vies ? Au moins huit, d’après l’exposition Le temps d’un rêve, à découvrir jusqu’au 24 août 2025 au Musée des Confluences, à Lyon. Passés l’entrée et le coup d’œil jeté à Heidi, la pieuvre filmée dans son sommeil et dont les changements de couleur reflétant des tentatives de camouflage témoignent sans doute de la vie onirique, on entre dans une première salle qui questionne le rêve sous l’angle de l’expérimentation scientifique et des neurosciences. Viennent ensuite plusieurs escales consacrées aux dimensions historique, médicale, ethnographique, anthropologique, artistiques, psychologique du rêve et à l’oniromancie.

Clôturant la visite, le dernier espace nous plonge dans des récits de rêves. Reproduits sur les murs blancs de la pièce et […]

Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Perrine Ruby, chercheuse (Inserm) au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL).

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Arkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag

AArkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag

S’immerger dans un monde où la technologie permet de censurer, chez nos enfants, toute expérience possiblement traumatisante. C’est la proposition faite par Arkangel, l’un des épisodes de la quatrième saison de la série Black Mirror.
Des œuvres de science-fiction qui interrogent les neurosciences : épisode #1

Parce qu’elle est traumatisée d’avoir perdu de vue sa fille de trois ans brièvement dans un parc, Marie, mère célibataire surprotectrice, décide de recourir à Arkangel, un système révolutionnaire de surveillance pour enfants. Arkangel, qu’on peut traduire en français par « Archange » (qui veille sur) repose sur l’activation d’une puce électronique insérée dans le cerveau de la jeune Sarah et qui permet de suivre, en temps réel, la vie de l’enfant, grâce à l’utilisation d’une tablette numérique. On peut y lire ses constantes vitales, voir ce qu’elle voit et même filtrer les images, les sons et les émotions que la petite fille perçoit comme un stress important. C’est quand son taux de cortisol – une hormone caractéristique du stress qui est renseigné dans le film par la puce – atteint un niveau trop élevé, que la censure audio-visuelle se déclenche automatiquement, avec pour bénéfice supposé la protection de l’enfant.

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Un article rédigé par et Pierre Bonnet, doctorant dans l’équipe Computation, Cognition et Neurophysiologie – COPHY, avec l’expertise de Mathilde Bonnefond, Chargée de recherche INSERM au sein de l’équipe COPHY.

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Mentir ou pas : quand les autres influencent notre perception des normes sociales | Cortex Mag

MMentir ou pas : quand les autres influencent notre perception des normes sociales | Cortex Mag

Des travaux menés en économie comportementale montrent comment l’acceptabilité sociale du mensonge amènent des individus à adopter une attitude malhonnête. De façon générale, l’exposition à une information dirigée peut modifier notre adhésion à des normes sociales.

« La vérité finira par triompher » a commenté Nicolas Sarkozy sur les réseaux sociaux le 18 décembre dernier. Après avoir été condamné à trois ans d’emprisonnement par la Cour de cassation pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire des écoutes, l’ex-chef de l’Etat français revendique son innocence. Il estime avoir été condamné pour un « soi-disant ‘pacte de corruption’ », affirmant n’avoir jamais discuté avec le haut magistrat (Gilbert Azibert) au cœur du dossier. L’affaire suit son cours.

[…]

Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Fabio Galeotti, charge de recherche au sein du Groupe d’analyse et de théorie économique (GATE).

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Écrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag

ÉÉcrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag

Publié en avril 2024, le rapport « Écrans et enfants » a soulevé beaucoup de questions quant à l’impact que leur usage pouvait avoir sur les jeunes. Jérôme Prado, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL -, nous livre son analyse du sujet en se focalisant sur l’un des impacts potentiels de la consommation d’écrans, objet de son champ d’expertise : le développement cognitif des enfants.

Les écrans sont-ils en train de redéfinir le développement des enfants ? Publié au printemps 2024, le rapport « Enfants et écrans : À la recherche du temps perdu » commandé par le président Emmanuel Macron auprès d’une commission d’experts, a donné lieu à des recommandations aux intonations inquiétantes. Soulignant l’urgence de repenser l’utilisation des technologies numériques chez les enfants et les adolescents, le rapport recommande d’encadrer celui-ci par des limites strictes. Alors que les études sur les liens entre jeunes et écrans sont encore insuffisantes, nous avons cherché à comprendre l’écho médiatique suscité par ce document et les points clefs qu’on pouvait en retenir.

Qu’y a-t-il dans ce rapport ?…

Un article rédigé par Marie Rochas, diplômée du master en neurosciences fondamentales et clinique de l’Université Claude Bernard Lyon 1, et Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Jérôme Prado chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon –CRNL

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Diminuer les symptômes dépressifs en reprenant le contrôle de ses actions | Cortex Mag

DDiminuer les symptômes dépressifs en reprenant le contrôle de ses actions | Cortex Mag

La dépression est une maladie mentale qui occasionne une diminution de la capacité des personnes à contrôler leur environnement, c’est-à-dire à faire usage de contrôle cognitif. Pour améliorer la prise en charge des patients, des chercheurs du CRNL développent une approche visant à mieux comprendre les rouages de cette faculté mentale.

Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. Ces mots extraits d’«Invictus », un poème écrit par le critique littéraire William Ernest Henley alors sur son lit d’hôpital après avoir été amputé du pied (1875), évoquent la lutte contre la fatalité et le dépassement de soi. À l’ère du développement personnel, un tel discours entre en résonance aujourd’hui avec l’injonction sociale que bon nombre d’entre nous subissent, celle de viser la perfection. […]

Un article rédigé par Manel Merabet, chercheuse postdoctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon – CRNL.

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