CComment soulager les personnes autistes grâce à la neuro-architecture | Cortex Mag ©sanjay k j de PixabayNeuroatypiques, les gens connaissant des troubles du spectre de l’autisme peuvent être fortement affectés par l’environnement bâti. A l’Institut des Sciences Marc Jeannerod (ISC-MJ), des travaux de recherche explorent une nouvelle discipline, la neuro-architecture, qui vise à concevoir des bâtiments favorisant le bien-être lorsqu’ils sont arpentés par les personnes autistes.Firmitas, utilitas, venustas. Autrement dit « solidité, utilité et beauté ». Ces trois principes édictés par l’architecte romain Vitruve constitue, depuis deux millénaires, le fondement de toute conception architecturale qui doit, en outre, assurer le bien-être de ses futurs occupants. Lieu de travail, logement, administrations, espaces sportifs… On estime que l’être humain passe 90% de son temps dans des espaces intérieurs dont la conception architecturale a une influence non négligeable sur sa santé mentale. Cette observation est essentielle lorsqu’on s’intéresse au bien-être des personnes concernées par des Troubles du spectre autistique (TSA) qui, à cause d’une perception de l’espace différente de la normale, peuvent souffrir, plus que d’autres, des stimulations sensorielles générées par l’environnement bâti.[…]Un article rédigé par Hager El Atti doctorante au sein de l’équipe Disorders of the brain de l’ISC dirigée par Angela Sirigu Directrice de l’Institut de sciences cognitives >> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
WWestworld : des androïdes, une étrange vallée et des neurosciences | Cortex Mag D’après le film Her (2013), dans lequel Joaquin Phoenix tient le premier rôle, il serait possible de tomber amoureux d’une intelligence artificielle désincarnée. Une proposition voisine est faite par Westworld, une série qui met en scène des androïdes conçus pour satisfaire tous les désirs humains. L’idée est-elle envisageable ? Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #2À l’aéroport de Belfast, BellaBot et Holabot sont chargés de servir et de débarrasser les plateaux-repas. Ces deux droïdes se présentent sous la forme de chariots à plusieurs niveaux montés sur roulette. Ils sont également dotés d’une intelligence artificielle qui leur permet d’offrir un service rapide et efficace à leurs clients, un atout non négligeable pour des passagers toujours plus pressés. Cet exemple, parmi d’autres, reflète la place grandissante que prennent les robots dans notre monde moderne.[…]Un article rédigé par Quentin Moreau Postdoctorant à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod – ISC MJ (équipe DANC) avec l’expertise de Alessandro Farnè directeur de recherche Inserm, responsable de Neuro-I (CRNL)>> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
CComme toute vérité subjective, le rêve a une portée politique | Cortex Mag L’exposition Le temps d’un rêve, qui se tient au musée des Confluences de Lyon, aborde une thématique méconnue du rêve : sa dimension collective. Pour Perrine Ruby, membre du comité scientifique de l’exposition, collecter des récits oniriques faits à un même moment historique permet de voir ce qui touche les individus de façon commune. Et dévoile les effets de la culture ou de la politique sur les psychés.Combien y’a-t-il de manières d’aborder la question du rêve et de son importance dans nos vies ? Au moins huit, d’après l’exposition Le temps d’un rêve, à découvrir jusqu’au 24 août 2025 au Musée des Confluences, à Lyon. Passés l’entrée et le coup d’œil jeté à Heidi, la pieuvre filmée dans son sommeil et dont les changements de couleur reflétant des tentatives de camouflage témoignent sans doute de la vie onirique, on entre dans une première salle qui questionne le rêve sous l’angle de l’expérimentation scientifique et des neurosciences. Viennent ensuite plusieurs escales consacrées aux dimensions historique, médicale, ethnographique, anthropologique, artistiques, psychologique du rêve et à l’oniromancie.Clôturant la visite, le dernier espace nous plonge dans des récits de rêves. Reproduits sur les murs blancs de la pièce et […]Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Perrine Ruby, chercheuse (Inserm) au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL). >> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
AArkangel : des perceptions sensorielles manipulées pour vivre dans un monde aseptisé | Cortex Mag S’immerger dans un monde où la technologie permet de censurer, chez nos enfants, toute expérience possiblement traumatisante. C’est la proposition faite par Arkangel, l’un des épisodes de la quatrième saison de la série Black Mirror.Des œuvres de science-fiction qui interrogent les neurosciences : épisode #1Parce qu’elle est traumatisée d’avoir perdu de vue sa fille de trois ans brièvement dans un parc, Marie, mère célibataire surprotectrice, décide de recourir à Arkangel, un système révolutionnaire de surveillance pour enfants. Arkangel, qu’on peut traduire en français par « Archange » (qui veille sur) repose sur l’activation d’une puce électronique insérée dans le cerveau de la jeune Sarah et qui permet de suivre, en temps réel, la vie de l’enfant, grâce à l’utilisation d’une tablette numérique. On peut y lire ses constantes vitales, voir ce qu’elle voit et même filtrer les images, les sons et les émotions que la petite fille perçoit comme un stress important. C’est quand son taux de cortisol – une hormone caractéristique du stress qui est renseigné dans le film par la puce – atteint un niveau trop élevé, que la censure audio-visuelle se déclenche automatiquement, avec pour bénéfice supposé la protection de l’enfant.[…]Un article rédigé par et Pierre Bonnet, doctorant dans l’équipe Computation, Cognition et Neurophysiologie – COPHY, avec l’expertise de Mathilde Bonnefond, Chargée de recherche INSERM au sein de l’équipe COPHY. >> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
MMentir ou pas : quand les autres influencent notre perception des normes sociales | Cortex Mag Des travaux menés en économie comportementale montrent comment l’acceptabilité sociale du mensonge amènent des individus à adopter une attitude malhonnête. De façon générale, l’exposition à une information dirigée peut modifier notre adhésion à des normes sociales.« La vérité finira par triompher » a commenté Nicolas Sarkozy sur les réseaux sociaux le 18 décembre dernier. Après avoir été condamné à trois ans d’emprisonnement par la Cour de cassation pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire des écoutes, l’ex-chef de l’Etat français revendique son innocence. Il estime avoir été condamné pour un « soi-disant ‘pacte de corruption’ », affirmant n’avoir jamais discuté avec le haut magistrat (Gilbert Azibert) au cœur du dossier. L’affaire suit son cours.[…]Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Fabio Galeotti, charge de recherche au sein du Groupe d’analyse et de théorie économique (GATE). >> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
ÉÉcrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag Publié en avril 2024, le rapport « Écrans et enfants » a soulevé beaucoup de questions quant à l’impact que leur usage pouvait avoir sur les jeunes. Jérôme Prado, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL -, nous livre son analyse du sujet en se focalisant sur l’un des impacts potentiels de la consommation d’écrans, objet de son champ d’expertise : le développement cognitif des enfants.Les écrans sont-ils en train de redéfinir le développement des enfants ? Publié au printemps 2024, le rapport « Enfants et écrans : À la recherche du temps perdu » commandé par le président Emmanuel Macron auprès d’une commission d’experts, a donné lieu à des recommandations aux intonations inquiétantes. Soulignant l’urgence de repenser l’utilisation des technologies numériques chez les enfants et les adolescents, le rapport recommande d’encadrer celui-ci par des limites strictes. Alors que les études sur les liens entre jeunes et écrans sont encore insuffisantes, nous avons cherché à comprendre l’écho médiatique suscité par ce document et les points clefs qu’on pouvait en retenir.Qu’y a-t-il dans ce rapport ?…Un article rédigé par Marie Rochas, diplômée du master en neurosciences fondamentales et clinique de l’Université Claude Bernard Lyon 1, et Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Jérôme Prado chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon –CRNL>> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
DDiminuer les symptômes dépressifs en reprenant le contrôle de ses actions | Cortex Mag La dépression est une maladie mentale qui occasionne une diminution de la capacité des personnes à contrôler leur environnement, c’est-à-dire à faire usage de contrôle cognitif. Pour améliorer la prise en charge des patients, des chercheurs du CRNL développent une approche visant à mieux comprendre les rouages de cette faculté mentale.Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. Ces mots extraits d’«Invictus », un poème écrit par le critique littéraire William Ernest Henley alors sur son lit d’hôpital après avoir été amputé du pied (1875), évoquent la lutte contre la fatalité et le dépassement de soi. À l’ère du développement personnel, un tel discours entre en résonance aujourd’hui avec l’injonction sociale que bon nombre d’entre nous subissent, celle de viser la perfection. […]Un article rédigé par Manel Merabet, chercheuse postdoctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon – CRNL.>> Article à lire en intégralité sur :CORTEX MAG
CComment la science multi-cerveaux s’est faite une place dans les labos | Cortex Mag L’ expression « être sur la même longueur d’onde » serait-elle une réalité scientifique ?Il en va de la science comme de toute expérience humaine, elle recèle parfois de jolies surprises.Comme lorsque des chercheurs, en publiant un article dans Science, tentent de prouver l’existence de …la télépathie (courbes à l’appui). Pour donner naissance in fine à une technologie bien réelle, elle : l’hyperscanning. L’hyperscanning, une technique récente, montre en effet que lorsque des individus interagissent socialement, leurs ondes cérébrales se synchronisent. A la clé, un nouveau domaine de recherche émerge : les neurosciences collectives.Un article rédigé par Quentin Moreau, chercheur à l’ISC-Marc Jeannerod>> Article à lire en intégralité sur :Cortex mag
LL’imagerie motrice, une technique au service des sportifs et des personnes paralysées Pour le cerveau, se représenter mentalement un mouvement, c’est presque comme le réaliser. S’appuyant sur cette aptitude, des chercheurs, des médecins et des coachs ont mis au point des programmes d’entraînement pour des sportifs de haut niveau et des personnes tétraplégiques.À lire dans son intégralité sur CORTEX Mag
CCivisme et lutte contre le Covid-19 : les éclairages de l’économie comportementale Comment faire primer le bien commun sur l’intérêt individuel ? En ces temps d’épidémie, cette question s’adresse autant aux dirigeants du pays qu’à chacun de nous. Elle n’est pas nouvelle pour l’économie comportementale qui s’y intéresse depuis longtemps, notamment à partir du fameux « dilemme du prisonnier ». En quoi ce modèle peut-il guider les décisions en temps de crise ?A lire dans son intégralité sur CORTEX Mag