22CV, Trolleybus, Vélo, Concorde : entre passé et présent, les mobilités en France Cette intervention évoque, à partir des enjeux contemporains liés aux transports et aux mobilités (véhicule connecté et autonome, hyperloop, Zone à faible émission, RER métropolitain) le poids de l’histoire. Revenir aux débuts du XIXe siècle permet d’évoquer des débats encore présents aujourd’hui, d’avoir une discussion apaisée et relativement dépolitisée sur les modes de transport. Il sera donc question de mobilités touristiques, de valorisation patrimoniale, des défis liés à la mobilité dans les espaces urbains denses et dans les espaces périphériques peu denses. Animée par : Étienne Faugier est maître de conférences en histoire, au département tourisme, à l’Université Lyon 2. Il est l’un des trois coordinateurs de cet ouvrage collectif (Claire Pelgrims, Louis Baldasseroni). Il est spécialiste d’histoire des transports et des mobilités. Président de l’association passé-présent-mobilité (P2M), il coordonne avec d’autres des séminaires relatifs aux enjeux passés et contemporains des transports et des mobilités. Damien Petermann est docteur en Géographie-Aménagement et actuellement ingénieur d’études au sein du département d’appui à la recherche des BU Lyon 3. Ses principales recherches portent sur les représentations de Lyon aux époques moderne et contemporaine (iconographie, cartographie, guides de voyage), avec une approche croisant géographie, histoire, patrimoine et numérique. Il a soutenu sa thèse en avril 2022, sur l’image de Lyon dans les guides de voyage aux XIXe et XXe siècles, sous la direction de Bernard Gauthiez.Pour en savoir plus : https://bit.ly/ConfFaugierPetermann
110 clichés sur les ingénieur.es Les clichés sur les ingénieur·es et les élèves ingénieur·es ont-ils une part de vérité ? Dans cette émission, nous avons rassemblé des Centraliens et Centraliennes pour les soumettre à un débat passionnant sur dix clichés courants. Préparez-vous à changer votre perception. Partagez votre opinion ! 0:00 – Les ingénieur·es passent leur vie au travail 3:54 – En école d’ingénieur·es, la vie étudiante n’est pas facile pour les filles 7:08 – Les ingénieur·es n’ont pas de culture générale 10:21 – Les ingénieur·es ne font plus de technique, ils travaillent dans les cabinets de conseil 13:09 – Les étudiant·es ingénieur·es sont individualistes et manquent de qualités humaines 15:23 – En école d’ingénieur·es les soirées passent avant les études 17:14 – Pour faire une école d’ingénieur·es, il faut être fils ou fille d’ingénieur 21:50 – Il n’y a que les majors de promo qui réussissent les concours d’ingénieur·es 24:06 – Les ingénieur·es de savent pas s’habiller 27:33 – Les ingénieur·es donnent des leçons en matière de climat mais n’œuvrent pas pour la transition écologiqueConsultez la chaîne YouTube de :école centrale
AA la recherche des expériences supérieures Organisée dans le cadre de la Fête de la Science 2023, cette conférence interroge sur la philosophie des expériences radicales. Nous sommes fascinés par les expériences extrêmes. Les sommets des montagnes enflamment plus l’imagination que les mornes plaines, les amours passionnées sont plus souvent célébrées que la vie conjugale, les heures de fêtes excitent plus spontanément l’intérêt que la succession des jours travaillés et des tâches domestiques. Les instants uniques, les moments de vie intense, les expériences rares et exceptionnelles sont bien souvent privilégiés au détriment des routines du quotidien, de la trame de la vie courante, des expériences ordinaires.Mais faut-il accorder systématiquement plus de valeur et de réalité à ces expériences exceptionnelles ? Faut-il les considérer comme des expériences supérieures, seules capables de nous livrer le sens véritable de nos existences, quand les expériences pratiques ordinaires nous maintiendraient dans un régime d’existence amoindrie ou aliénée ? C’est ce qu’ont défendu un certain nombre de penseurs français renommés comme Bergson, Bataille, Wahl, Blanchot, Deleuze ou encore Foucault.Nous examinerons cette philosophie des expériences radicales, en montrant l’ascendant qu’elle exerce sur la manière dont nous concevons nos expériences, mais en pointant également ses faiblesses et ses limites, afin d’esquisser une autre philosophie des expériences.Animée par : Stéphane Madelrieux, professeur de philosophie à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Il est spécialiste de la philosophie pragmatiste, il interroge les rapports entre philosophie américaine et philosophie française contemporaines.Pour en savoir plus : https://bu.univ-lyon3.fr/conference-debat-question-de-societe-a-la-recherche-des-experiences-superieures
DDébat du campus : Les changements climatiques et environnementaux, quelles conséquences pour la santé ? De nombreuses nuisances environnementales, changement climatique, pollution de l’air, cadre de vie et de travail, impactent la santé des populations. La récente pandémie de SARS-CoV-2 l’a démontré.Dans ce contexte de bouleversements majeurs quelles connaissances avons-nous des conséquences que cela provoque sur la santé humaine ? Quelles sont les pathologies déjà identifiées ? Comment organiser la prévention et la recherche autour d’une préoccupation fondamentale pour notre siècle et les générations futures ? Avec la participation de :Loïc Blanchet-Mazuel, médecin généralistePatricia Bretones, endocrino-pédiatre à l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME)Frédéric Haesebaert, psychiatre et docteur en neurosciences.La modération sera assurée par Gilles Escarguel. >> Une conférence disponible en présentiel ou en ligne, ici : Youtube>> Plus d’informations :BU Lyon 1
LLutte contre les violences sexistes et sexuelles : quelles avancées après #metoo ? Organisée dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, cette conférence fera l’état du sexisme en France, qui semble perdurer et forme le lit des violences sexistes et sexuelles. Nos intervenantes prendront appui sur l’un des derniers rapports du Haut Conseil de l’Égalité pour parler de cette question. Il s’agira également de présenter les dispositifs et actions portés par l’Université Jean Moulin Lyon 3 dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.Animée par : Gaëlle Marti, professeure de droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3, et Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public et vice-présidente Égalité, laïcité et lutte contre toutes les discriminations à l’Université Jean Moulin Lyon 3.Pour en savoir plus :Bibliothèques Universitaires Lyon 3
LL’alimentation en débat au lycée Magenta | Reportage Pop’Sciences Jeunes débat – épisode 2/2 Dans le cadre des projets Pop’Sciences Jeunes, des élèves de seconde du lycée Magenta (Villeurbanne) ont participé pendant cinq semaines à la construction d’un débat sur la thématique de l’alimentation.Un reportage réalisé par Samantha Dizier, journaliste scientifiquepour Pop’Sciences – Mai 2021Retour en salle 203, au deuxième étage du lycée professionnel Magenta (Villeurbanne). Un nouveau groupe d’élèves s’apprête à débattre. Mais la thématique du débat a changé. Cette fois, une classe de seconde MRC (Métiers Relation Clients) s’attaque à l’alimentation.« Il y a une telle quantité de produits dans les supermarchés qu’il est parfois difficile de savoir quoi acheter », remarque une élève. L’alimentation industrielle est un sujet complexe que les lycéens ont choisi de remettre en question à la suite de quatre séances de travail avec les médiatrices de Pop’Sciences Jeunes. Ce dispositif expérimental propose aux élèves de construire un débat autour d’un sujet de société proche de leur quotidien.Des rencontres avec des scientifiquesAu cours de ces séances, les élèves ont rencontré des spécialistes de ces questions. Leur premier échange a été avec BelleBouffe, une association lyonnaise œuvrant pour une transition vers un système alimentaire local plus juste, écologique et solidaire. Avec les intervenants, les lycéens ont analysé des emballages et ont découvert l’application Open Food Facts, qui permet de décoder les étiquettes des produits.Stéphanie Verfay, du laboratoire COACTIS, montre aux lycéens comment décrypter les étiquettes. / © Vincent NoclinIls ont également rencontré Stéphanie Verfay, chercheuse en marketing social au laboratoire COACTIS, qui leur a proposé de créer des étiquettes plus compréhensibles par les consommateurs. Et Nicolas Godinot, conservateur des Science de la Nature à l’Alimentarium, les a initiés au fait que l’emballage des produits est souvent créé pour fausser notre perception de ceux-ci. Cela peut avoir, par exemple, pour but de nous donner l’illusion qu’une bouteille contient plus de liquide qu’en réalité. Toutes ces rencontres les ont aidés à forger leurs arguments pour répondre à la problématique : En ce qui concerne l’alimentation, les consommateurs peuvent-ils reprendre le pouvoir face aux industriels ?Des enjeux sanitaires et écologiquesLa salle 203 a été préparée soigneusement par les médiatrices pour accueillir le débat. Dans le public, des visiteurs se sont mêlés aux lycéens, notamment des représentants de la Délégation académique aux arts et à la culture. Devant le tableau blanc, deux lycéennes présentent le sujet de leur débat aux spectateurs. Elles ont encore quelques difficultés à parler fort et à se détacher de leurs notes, mais elles n’hésitent pas. Elles pointent le fait que l’alimentation industrielle est très souvent ultratransformée. Et cela peut parfois représenter un danger, comme le soulignent les élèves avec l’exemple récent des pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E. coli *. Les produits alimentaires peuvent ainsi avoir un impact sur notre santé, mais également sur notre environnement, selon leurs modes de production et de transport.Entre deux bavardages et incitations au silence, le débat commence alors entre six élèves : Moinecha, Karisse, Jasmine, Mely, Jade et Mounia. Se pose une première question : pour bien choisir ses produits, est-ce qu’il suffit de regarder les étiquettes ? Moinecha commence par remarquer que tous les ingrédients sont indiqués sur les étiquettes depuis 2017, avec parfois l’ajout du Nutri-score, un logo indiquant la qualité nutritionnelle d’un aliment. Ces informations peuvent alors aider à choisir entre deux produits. Mais une de ses camarades rétorque : « il est difficile de décrypter correctement les étiquettes. Par exemple, le mot glucide est utilisé au lieu de sucre. » De plus, Karisse rappelle que les entreprises utilisent des techniques de marketing pour fausser notre perception des produits : Coca-Cola a ainsi changé la forme de ses bouteilles pour donner l’illusion qu’elles contenaient plus de coca.Les applications à la rescoussePour nous aider dans ce décryptage des produits, les applications de consommation peuvent-elles alors être un outil pertinent ? « Des applications peuvent nous aider à comprendre les étiquettes, comme Yuka et Open Food Facts. Elles ont un côté ludique et informatif », explique Jasmine. Open Food Facts indique, par exemple, le Nutri-score, le Nova-score et l’Eco-score, qui analysent respectivement les qualités nutritionnelles du produit, son taux de transformation et son impact environnemental.Un élève tente de décrypter l’étiquette d’une cannette de Coca-Cola. / © Vincent NoclinMais une lycéenne pointe une limite de ces applications : elles ne permettent pas de tout connaître, comme la provenance des ingrédients. Jasmine rappelle, quant à elle, que ces logiciels peuvent influencer les industriels et cite le cas de Fleury Michon : « leur Nova-score était très mauvais, car ils rajoutaient des nitrites dans leur jambon. Ce qui les a poussés à changer leur composition. » Néanmoins, une autre élève rappelle que cela prend du temps d’utiliser ces applications lors de nos achats, et qu’il n’y a pas toujours d’alternatives plus saines à certains produits.Un choix à l’échelle individuelleDeux derniers élèves s‘interrogent alors sur les actes qui peuvent être faits par chacun pour avoir une meilleure alimentation. Jade suggère d’acheter les aliments frais directement au marché et non au supermarché, où il est difficile de connaître la provenance réelle des produits. Mais sa camarade rétorque que le prix et l’accessibilité sont aussi des facteurs importants. « Par exemple, quand on achète une paella au marché, elle sera forcément plus chère parce qu’elle a été faite devant nos yeux », explique-t-elle.Les lycéens concluent alors le débat : « les consommateurs ont des moyens pour reprendre le pouvoir grâce à certains outils qui aident à mieux décrypter les produits. Mais il faut aussi que les pouvoirs publics agissent pour obliger les industriels à faire de bons produits. »Le public applaudit les orateurs. « Est-ce que ces séances ont changé vos habitudes de consommation ? », demande un spectateur. Les réponses sont alors unanimement négatives. « On boit toujours du coca », affirme un élève. Une lycéenne résume le sentiment général : « je pense que comme on est jeune, on ne pense pas encore à bien regarder ce qu’on mange. Si c’est bon, on ne se pose pas la question. » Une autre fait remarquer qu’elle mange toujours la même chose, mais qu’elle regarde maintenant le Nutri-score. Même si les comportements n’ont pas changé, le message semble au moins être passé.L’interview de deux élèves, Jade et Mounia, à l’issue du débat : leur ressenti en direct !Retrouvez l’épisode 1 des reportages sur les Pop’Sciences Jeunes débats ici.—————————————* Escherichia coli (E. coli) est une bactérie qui réside naturellement dans le tube digestif de l’Homme et des animaux à sang chaud. La majorité des souches de E. coli sont inoffensives, quelques-unes seulement sont pathogènes pour l’homme et posent alors des problèmes de contamination .
LLe plastique en débat au lycée Magenta | Reportage Pop’Sciences Jeunes débat – épisode 1/2 Dans le cadre des projets Pop’Sciences Jeunes, des élèves de seconde du lycée Magenta (Villeurbanne) ont participé pendant cinq semaines à la construction d’un débat sur la thématique des déchets plastiques.Un reportage réalisé par Samantha Dizier, journaliste scientifiquepour Pop’Sciences – Mai 2021Salle 203, deuxième étage. Les élèves du Lycée professionnel Magenta (Villeurbanne) discutent, chahutent un peu. Les tables ont été poussées le long des murs et les chaises sont placées en arc de cercle. Ce n’est pas un cours habituel. Pop’Sciences est venu s’immiscer dans le quotidien de l’établissement et proposer aux élèves d’une classe de seconde de débattre d’un sujet essentiel : la pollution plastique.« Le plastique est présent partout, rappelle une lycéenne. Et son temps de décomposition est en moyenne de 450 ans. » Sa camarade et elle présentent le sujet de la discussion qui va suivre : Face au boom des déchets plastiques, la technologie peut-elle nous sauver ? Derrière elles, un diaporama rappelle les raisons qui ont poussé les lycéens à se poser cette question : pollution des océans, danger pour notre santé, mais aussi pour une multitude d’espèces… les récriminations contre ce matériau sont nombreuses. Et les élèves ne manquent pas d’exemples percutants : il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan d’ici 2050. Des arguments qu’ils tirent de quatre séances de travail préalables avec Pop’Sciences.Un dispositif expérimentalRemontons un peu le temps et revenons quelques semaines en arrière dans les coulisses du débat. Les médiatrices de Pop’Sciences ont mis en place un dispositif expérimental dont le but est d’accompagner les élèves dans la construction d’un débat sur un sujet de société proche de leur quotidien. Au cours de ces séances, les lycéens ont pu s’interroger sur notre gestion des déchets plastiques et leurs conséquences en terme de pollution, par le biais de rencontres avec plusieurs intervenants. Débats mouvants, ateliers pratiques et présentations interactives ont alors ponctué les sessions. Les premiers à intervenir étaient des membres de l’association Zéro Déchet Lyon, dont la mission est d’informer et de sensibiliser sur les problématiques des déchets. Ils ont ainsi invité les élèves à réfléchir sur leurs propres pratiques.Yvan Chalamet présente aux lycéens des innovations en matière de recyclage / © Vincent NoclinDes scientifiques du Laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères ont également été accueillis dans les salles de classe. Frédéric Prochazka, enseignant-chercheur en ingénierie des matériaux et des polymères, a présenté aux élèves un matériau innovant à base de protéines de lait, alternatif au plastique. Yvan Chalamet, professeur en science des matériaux, les a, quant à lui, sensibilisé à la démarche d’éco-conception menée par de nombreux laboratoires de recherche. Ces rencontres ont apporté aux lycéens des arguments précieux pour nourrir leur débat. Sofia, Shaïna, Nadine, Jean-Marie, Kévin et Parantzem se sont alors portés volontaires pour mener le débat final qui a été construit avec l’ensemble de la classe.Le plastique au banc des accusésEt le grand jour est arrivé. Une dizaine de personnes a été invitée à assister au débat, dont des élus de Villeurbanne ; les élèves sont quelque peu nerveux. Ils répètent leurs arguments, notés sur leurs téléphones. Gaëlle Veillaux, leur professeure documentaliste, leur donnent des conseils pour bien placer leur voix. « Il faut parler avec le ventre », dit un élève à sa camarade. Certains demandent une dernière précision aux médiatrices de Pop’Sciences.Le débat commence entre deux « chuts » impérieux des professeurs. D’une voix peu assurée, les élèves se lancent. Et le premier sujet de discussion n’est autre que le tri et le recyclage du plastique. Une solution intéressante, mais qui a ses limites selon les lycéens : lors de tout recyclage d’une bouteille en plastique en une nouvelle bouteille, il est quand même nécessaire de rajouter environ 30 % de plastique vierge. De la même manière, le tri n’est pas toujours la solution, comme nous explique Sofia : « on ne fait que déplacer le problème, car on envoie nos déchets dans d’autres pays. En 2016, la moitié des déchets plastiques était envoyée en Chine. »Matériau innovant à base de protéines de lait, alternatif au plastique, de l’entreprise LACTIPS / © Vincent NoclinLes élèves viennent, ensuite, à discuter des alternatives possibles à ce matériau. Et ils reprennent l’exemple du plastique à base de protéines de lait, présenté par Frédéric Prochazka. Mais là aussi des limites pointent le bout de leur nez. Une lycéenne explique timidement que cette matière coûte 10 euros le kilo, alors que le plastique classique coûte 1,50 euro le kilo.Gourde versus Bouteille en plastiqueNous pouvons également avoir un rôle à jouer au travers de nos actes individuels. Jean-Marie nous rappelle qu’« on peut faire nos courses autrement, en utilisant des sacs en tissu au lieu de sacs en plastique. Nous pouvons utiliser la règle des trois R : Refuser (l’utilisation des sacs en plastique), Réduire (utiliser les sacs en tissu de la maison) et Réutiliser (prendre des gourdes au lieu de bouteilles en plastique). » L’élève attrape une gourde et une bouteille d’eau pour souligner son argumentation.Mais un autre élève souligne que les entreprises doivent aussi faire des efforts, comme dans le cas des gâteaux qui sont suremballés. L’État a ainsi un rôle à jouer en créant, par exemple, des taxes sur le suremballage. Les lycéens concluent leur débat : « Pour réduire l’utilisation du plastique, il faudrait d’abord que l’État étende les restrictions. Puis, il faudrait trouver une alternative pour remplacer le plastique et ensuite l’interdire tout court. » Et dans la vie de tous les jours ?Le public applaudit. Les élèves se détendent, se mettent à rire. Des mains se lèvent : « est-ce que ça vous a poussé à réfléchir à des solutions dans votre vie de tous les jours, comme dans le lycée ? ». Un lycéen fait remarquer qu’il n’y a pas de poubelles de recyclage dans les classes. Les professeurs se joignent à la réflexion collective. Ils soulignent que l’établissement ne disposant pas de cantine scolaire, cela incite à l’achat de repas dans des barquettes jetables, bien souvent en plastique.« J’ai vraiment appris des choses aujourd’hui », se réjouit une élue. « Mais vous, qu’est-ce que vous retenez de ce débat ? » Les élèves ne se bousculent pas de prime abord pour répondre. Puis un courageux se lance : « J’ai dit à mon père qu’on pourrait utiliser des sacs en tissu au lieu des sacs en plastique, et il a dit oui ». Un autre avoue ne pas s’être intéressé avant à ce problème et qu’il a appris des choses au cours de ces séances. Et une dernière conclue : « Ce que j’ai retenu, c’est que le meilleur déchet, c’est celui qui n’existe pas. »Deux élèves, Sofia et Parantzem, ont accepté de nous partager leur ressenti à l’issue du débat : une interview à chaud !Pour lire l’épisode 2 des reportages sur les Pop’Sciences Jeunes débat, c’est par ici.
JJeunesses et espaces publics : Chine, Vietnam, Laos Organisée dans le cadre de l’exposition « Jeunesses et espaces publics sous le socialisme tardif » affichée dans le hall de la BU de la Manufacture des Tabacs, cette conférence interroge les pratiques d’appropriation de l’espace public dans les pays d’Asie de l’Est (Chine, Vietnam, Laos) par les jeunesses asiatiques. Animée par : Vanessa FRANGVILLE, directrice du centre de recherche sur l’Asie de l’Est de l’Université Libre de Bruxelles (EASt) et Nguyen Van Minh, doctorant à l’Université libre de Bruxelles (LAMC, EASt)Pour en savoir plus : https://bu.univ-lyon3.fr/conference-debat-question-de-societe-asian-youth-in-public-spaces-2
LLa Russie envahit l’Ukraine : une guerre de communication Dans le prolongement de la semaine de l’Europe organisée par l’Université Jean Moulin Lyon 3, les bibliothèques universitaires Lyon 3 organisent une conférence-débat « Question de société » sur le conflit militaire en Ukraine et son traitement médiatique.Huit ans après l’annexion de la Crimée par la Russie et le début de la guerre dans le Donbass, la Russie de Vladimir Poutine agresse l’Ukraine le 24 février 2022. Ce plus grand conflit militaire sur le territoire européen depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale s’impose sur les écrans de tous les médias et les réseaux sociaux et bouleverse l’opinion publique aussi bien en Ukraine, qu’en Russie et en France. La conférence vise à contextualiser les événements en cours et à offrir un éclairage info-communicationnel de la guerre. Dans cet objectif, il s’agit de rappeler les origines du conflit et de se pencher sur les éléments de la rhétorique des dirigeants de la Russie et de l’Ukraine et sur le rôle des médias et des réseaux socio-numériques dans la mise en discours et en images du conflit militaire en cours.Animée par : Valentyna DYMYTROVA, maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Jean Moulin Lyon 3Pour en savoir plus : Université Jean Moulin Lyon 3
LLes dessous de l’égalité : quel regard porter sur les expériences à Lyon 3 ? Organisée dans le cadre de la journée internationale du droit des femmes, cette conférence présentera certaines des actions portées par l’Université Jean Moulin Lyon 3 pour favoriser l’égalité des genres et lutter contre les discriminations. Il s’agira également, en collaboration avec le public, de réfléchir aux actions à enclencher à l’avenir, et nourrir un débat constructifAnimée par : Catherine Mercier-Suissa, chargée de mission à l’inclusion, aux égalités et à la solidarité de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et Pascale Levet, professeure associée en gestion des ressources humaines à l’iaelyon.Pour en savoir plus :Université Lyon 3