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Faire, encore | Art Design Recherche 2025

FFaire, encore | Art Design Recherche 2025

© Pauline Aignel et Gabriela Simon Flores

Pourquoi fabriquer des choses, bâtir encore quand la planète est accablée ? Cette interrogation vive dans les écoles d’art et de design est la question centrale de cette édition de Art Design Recherche – AD.REC – 2025. 

Faire, encore, cela suppose d’arbitrer entre l’urgence vitale d’alléger, de protéger, et l’appétit d’objets signifiants et beaux. La recherche des écoles a des retombées immédiates sur la pédagogie, et cherche des réponses à l’anxiété d’étudiants et étudiantes qui vivent dans des milieux désormais traversés par les réalités géopolitiques et les injustices climatiques. Grâce aux recherches conduites par leurs professeur et professeures, artistes, designers, chercheurs et chercheuses, ils et elles préparent des manières encore inconnues de faire, de vivre et d’être, au travers de tous les médiums, et qui dépendent d’expériences de faire autrement, faire ailleurs, faire avec – avec ce qu’on a, avec qui on veut, avec les autres.

> Elle comporte deux volets :

©prismattco de pexels

La recherche apporte aux étudiant·e·s des expériences d’enquêtes, de problématisation et de restitution critique. Elle dit l’attention portée aux milieux, aux descriptions denses de paysages, à l’exploration des traces laissées par les industries. Les processus de participation, de coopération et de réflexion sur les manières de faire ensemble, de faire communs, font aussi partie des préoccupations.

Au sein de l’exposition, on rencontre tout autant des travaux spéculatifs ou critiques, imprégnés de profondes questions sociales, que des recherches qui se confrontent aux matériaux et à leur usage face aux enjeux écologiques. Le goût pour la fabrication dont la légitimité est pourtant contestée se trouve confirmé, ce qui précisément impose de repenser la conception et la production, contrôlées en profondeur par les auteur·ice·s.

Une part des œuvres exposées émane par ailleurs de coopérations scientifiques interdisciplinaires, révélant la présence active des créateur·ice·s dans tous les domaines de la réinvention des modes de vie, l’ingénierie, les apprentissages collectifs.

© Bayley Nargang de Pixabay

Durant deux journées de rencontre AD•Rec 2025, Faire, encore propose de réunir des recherches menées principalement dans les écoles d’art et de design, et qui examinent les pratiques actuelles et les modalités de fabrique.

Vous y retrouverez 182 auteur·ice·s, ce qui représente 53 articles, 15 sessions thématiques, 4 workshops et 9 plénières, ponctuées par une projection, une performance, et bien sûr des visites de l’exposition associée et de celles de la biennale.

La recherche n’échappe pas aux controverses. Est-elle un poumon, qui pousse les étudiant·e·s vers un devenir ? C’est ce que nous voulons penser. Elle est aussi reçue comme la contrainte de trop qui dévoie les écoles en les standardisant. Faire, encore s’emploie à montrer le pouvoir de la recherche créative et sa réponse au besoin d’imaginer dans une société qui est au pied du mur et tâtonne pour se réinventer. Le colloque rassemble et confronte les notions et concepts, les attitudes et valeurs, les méthodes et techniques. Cette mise au jour est animée par la conviction que la création est essentielle à des idéaux et images qui préparent les transformations, et qu’elle en est même la source.

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : 

Cité du désigne

Initiée et soutenue par le ministère de la Culture, AD•Rec 2025, Faire, encore est la seconde édition, après Limit / No Limit, en 2024 à Paris sous l’égide de l’ENSCI et de l’ENSBA Lyon. AD•Rec offre un panorama désormais régulier de la recherche créative.

Centre Pompidou. Le défi du Total Design | Livre

CCentre Pompidou. Le défi du Total Design | Livre

Au milieu des années 1970, au cœur de Paris, prend forme une œuvre qui cristallise le rêve d’une époque, celui d’unir les compétences de l’architecture, de l’ingénierie, de l’industrie, de l’aéronautique, de la programmation et de l’informatique pour transformer un bâtiment en une machine hautement technologique et interactive, intrinsèquement mobile et flexible, au service de la foule.

Il s’agit du centre Pompidou. À la veille d’une des plus grandes transformations jamais entreprises sur cet ouvrage, et grâce à l’utilisation de documents d’archives et d’entretiens inédits, il est temps de reconstituer la genèse et la mise au point de ses composantes fondamentales : des moules d’acier colossaux à la limite des capacités techniques de l’époque, des organes techniques transformés en figures architecturales, une façade tridimensionnelle conçue pour accueillir des écrans pour informer la foule métropolitaine, une piazza ancrée au cœur de Paris pour recueillir son flux vital, et un aménagement muséal conçu pour des transformations continues.

Retracer l’évolution de ces composants est la clé pour comprendre une approche holistique au projet de la construction qui porte le nom de total design.

Ce livre retrace l’histoire de la réalisation et de la construction du Centre Pompidou, conçu et construit entre 1971 et 1977 par les Architectes Renzo Piano, Richard Rogers et les ingénieurs Ove Arup & Partners, sous la direction du Président de la République Georges Pompidou. Paru aux Presses universitaires de Saint-Étienne dans la collection « Architecture ».

Préface : Laurent Le Bon et Cédric Libert | Introduction : Tullia Iori.

> Pour en savoir plus :

PUSE

J’aime pas les fleurs

JJ’aime pas les fleurs

L’exposition titrée «  j’aime pas les fleurs » fait référence avec humour au passé de l’École des Beaux-Arts de Lyon, qui a formé depuis 1795, sous le nom d’« école de la fleur », des dessinateurs destinés aux fabriques de soierie. Elle ne se veut pas forcément en rupture, comme le titre pourrait le suggérer, avec cette tradition. Elle montre le champ élargi aujourd’hui des supports d’expressions et des sujets abordés par ses étudiants graphistes textiles, dans une formation de design existant au sein de notre école d’art.

Ces futurs designers, actuellement en formation, présentent leurs recherches et leurs travaux en cours, démontrant l’étendue des techniques (dessin, sérigraphie, impression numérique, gravure laser, volume…) et des supports (papiers peints, textiles, céramiques…) qui s’offrent à eux dans un milieu en mutation permanente.

L’arrivée de l’IA qui déjà accompagne leurs pratiques ne semblent pas détrôner pour cette génération l’envie de se confronter à la matière, aux textures et aux pratiques manuelles. Serait-ce pour mieux en éprouver une autre forme d’intelligente réalité ?

« J’aime pas les fleurs » est une exposition proposée par l’option design textile du premier cycle des étudiants de troisième année de la Classe préparatoire de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon – Ensba Lyon.

Deux carrés de soie ont été conçus par deux étudiantes en Design textile, Eva Mutin et Laure-Anne Rouillé à l’occasion de cette exposition. Ils seront édités par Ames Soeurs, maison d’édition textile lyonnaise. ​​​​​​​Précommandes pendant toute la durée de l’exposition sur place et sur Instagram .

>> Le programme :

  • Exposition | 20 au 30 mars 2024
  • Vernissage | 19 mars à partir de 18h
  • Ouverture publique | 20 mars au 23 mars 2024 et du 27 mars au 30 mars 2024, de 13h à 19h.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

ENSBA

Liberté, égalité, ubérisé

LLiberté, égalité, ubérisé

Le Rize-Villeurbanne accueille une exposition multimédia, issue d’un projet de recherche, dévoilant les expériences de travail de livreurs dans trois villes du monde. 

« Portant des sacs colorés, à moto ou à vélo, les livreurs de repas sont omniprésents dans toutes les villes. Derrière les petits points énergiques et dépersonnalisés qui bougent sur les écrans de nos smartphones, on découvre des histoires de migration, de précarité et de résistance. Faisant partie d’un projet de recherche scientifique, cette exposition rassemble des illustrations graphiques pour dévoiler les expériences de travail des livreurs de repas à Lyon, Manchester et Cluj-Napoca ».

En partenariat avec : le Leverhulme Trust

Vernissage et rencontre avec le chercheur le jeudi 5 octobre, de 18H30 à 20h – Sur invitation.

Pour en savoir plus :

RIZE

Anthropocène | Habiter : architecture, design

AAnthropocène | Habiter : architecture, design

Depuis sa création en 2017, l’École urbaine de Lyon a produit une très large gamme de contenus, à destination de tous les publics, dans le cadre de ses activités de formation, recherche et partage du débat public. Ces contenus explorent de grandes thématiques anthropocènes, à l’aide d’une démarche multiforme, interdisciplinaire et créative.

Il sont issus de formats diversifiés (cours publics, séminaires, ateliers, studios de recherche, débats, conférences, colloques, plateaux-radio, veille, chroniques, enquêtes…) et se déploient à travers divers registres d’expression (vidéos, podcasts audio, textes, dessins, livres…).

>> Retrouvez une sélection de contenus qui explorent la thématique anthropocène Habiter : architecture, design :

Habiter

Design Produit | Curvway

DDesign Produit | Curvway

Cette masterclass propose une restitution par le designer du process de création du produit, Pierre Marabese, établie à partir de l’observation des usages et de la compréhension des besoins des usagers.  « Le design est un travail de conception sur la forme, les textures et le visuel d’un produit : il permet d’améliorer l’ergonomie, l’esthétique et la sécurité d’un produit. Une démarche design comporte 5 étapes : définition de l’objectif, idéation et investigation, cristallisation, matérialisation, et intégration. »

La volonté de Pierre Marabese était de concevoir un Curvway permettant de carver en toutes saisons. Mais qu’est-ce que le carving ?

Le carving, permet au pratiquant qui le maîtrise d’avoir la sensation de virer sur des rails. Cette technique permet d’atteindre une sensation de glisse exceptionnelle en jouant sur les angles de plus en plus prononcés. Angles vifs, tranches, reliefs de montagne, mais aussi robustesse, équilibre, sont des symboles que nous retrouvons donc dans le design du Curvway. L’agence Piopio et Pierre Marabese tenaient à rajouter un lien avec le monde du skateboard et de la planche de surf, en utilisant des matériaux composites type HPL compatc, gripp anti-glisse, silicone… Les roues compactes et robustes ainsi que le bumper avant, contribuent à l’appartenance du monde du tout terrain… Le challenge pour Piopio, concevoir grâce à l’expérience de Pierre Marabese un engin, fabriqué en France, capable de transmettre toutes les sensations accumulées grâce à ses nombreux prototypes.

A travers l’exemple de Curvway, Pierre Marabese et Lionel Suzet racontent la génèse d’un projet fascinant et de la création d’une startup.
>> Participez à la masterclass Curvway animée par Pierre Marabese et Lionel Suzet :

Design-Designer-Déjouer : jeux et enjeux du design à l’université | Journée d’étude

DDesign-Designer-Déjouer : jeux et enjeux du design à l’université | Journée d’étude

Cette journée a pour objectif de présenter plusieurs recherches portant sur la question des jeux et des enjeux du design –  de ses pratiques, ses espaces, ses fantasmes, ses définitions, ses écritures – ainsi que de discuter de l’institution universitaire en tant que lieu fédérateur d’expérimentations.

Mobilisant les dimensions interdisciplinaires, nous souhaitons investiguer les manières de faire du design dans la diversité des approches et en particulier les nouvelles formes transversales (théoriques, pratiques, recherche-création) pour répondre aux défis de nos sociétés actuelles (méthodologiques, symboliques, technologiques, environnementaux).

Penser, créer, transmettre : comment “designer” en jouant et déjouant les agencements formels et les cadres structurants et comment les dépasser/déplacer dans les contextes environnants de la recherche et de la formation.

Il s’agira à l’occasion de cette journée de questionner le design en tant qu’activité multiple, à la fois théorique et pratique, créatrice d’objets, d’expériences, de dispositifs complexes et qui permet la mise en place d’une posture créative multivers :

– Comment, au-delà des formes concrètes et des usages effectifs, pouvons-nous comprendre le design comme pratique créatrice de sens ?

– Comment ce que cette dernière fabrique en tant qu’action, en tant que milieu et en tant que système peut être compris, critiqué et redessiné ?

– Comment le design donne-t-il forme à nos existences collectives (Stiegler, 2008) ? Le design est pensé ici au cœur d’une approche expérimentale, à travers ses pratiques quotidiennes, technologiques, matérielles, sensorielles, et comme action faisant partie intégrale de la fabrication d’approches méthodologiques inédites.

– Quelles sont ces approches et comment sont-elles mises en application ?

– Comment les lieux permettent-ils cette dynamique de mise en relation ?

– Comment les contours académiques permettent-ils d’agencer un rapport autre aux productions/créations/formations ?

>> Participez à la journée d’étude animée par le laboratoire MARGE et les Bibliothèques universitaires Lyon 3, le vendredi 25 novembre.

Co-organisé par :

Pour en savoir plus : 

Journée étude Design

Design Designs Designers | Visites guidées

DDesign Designs Designers | Visites guidées

A l’occasion de l’exposition Design Designs Designers, vous souhaitez en apprendre plus sur le travail des designers ?

Les bibliothèques universitaires de l’Université Jean Moulin Lyon 3 vous proposent des visites guidées hebdomadaires pour connaitre l’exposition dans ses moindres détails.

 >> Visites les mardis à 12h et les jeudis à 17h

Pour en savoir plus sur les créneaux disponibles et vous inscrire :

Visites guidées

 

Le design pour changer les organisations | La Fabrique Humaine

LLe design pour changer les organisations | La Fabrique Humaine

Comment le design transforme les organisations et facilite l’innovation managériale

Du design d’organisation au design pour accompagner le changement, le design – et particulièrement le design thinking – fait partie des méthodes de conception innovante désormais utilisées par les consultants pour transformer les organisations et innover dans le management.

Lors d’une masterclass nous aborderons – dans un regard croisé designeuse et consultant – nos pratiques du design dans l’accompagnement des projets de changement de nos clients, sous l’angle des méthodes et des comportements.

>> Participez à la masterclass animée par Gérald Falquerho et Céline Michelland de l’agence La Fabrique Humaine.

Quelle est la valeur du design ?

QQuelle est la valeur du design ?

Le design est considéré comme une dépense et parfois un investissement, mais comment mesurer sa valeur dans un projet ?

C’est une question que se posent les designers, qui se pose à chaque projet et que se pose (ou devrait se poser !) chaque organisation dans son développement.

La valeur globale d’un projet ou d’un service se décompose en sous-valeurs :

– Le design est-il opérant dans l’ensemble de ces valeurs ?

– Quelle est la valeur de la cohérence ?

– Quelle est la valeur d’une approche systémique, cette valeur est-elle mesurable que financièrement ?

– Un design « réussi » est-il une valeur à court terme, moyen terme ou long terme ?

On tentera au travers d’exemple concret et d’un peu de théorie de répondre à ces questions stratégiques tant pour les utilisateurs du design que pour les praticiens.

>> Participez à la masterclass animée par Bruno Lefebvre de l’agence C+B Lefebvre.
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