RReprendre la terre aux machines ? ENS Éditions et l’association étudiante ENvertS proposent une soirée exceptionnelle organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage Comment les machines ont pris la terre. Enquêtes sur la mécanisation de l’agriculture et ses conséquences sous la direction de Sara Angeli Aguiton, Sylvain Brunier, Baptiste Kotras, Céline Pessis et Samuel Pinaud (en librairie le 25 septembre).18h30 | DébatUne table ronde qui réunira Sylvain Brunier (sociologue et historien), Samuel Pinaud (sociologue de l’économie), et Thomas Borrell (L’Atelier Paysan). Un·e invité·e de la Ferme des Ruminettes viendra compléter ce plateau. Un débat animé par Salomé Blanchet et Garance Jaumouillé de l’association ENvertS.Entre images satellites pour doser l’engrais, drones pour traiter localement les parcelles, tracteurs et ruches connectés, l’agriculture numérique est-elle aujourd’hui une solution incontournable face aux défis alimentaires et environnementaux ? Comment les machines transforment-elles les pratiques professionnelles, les sociabilités et les mondes agricoles ? Représentent-elles un risque de délitement du lien de l’Homme à la nature ? Comment concilier agriculture et écologie ? Mais aussi, quelles logiques industrielles sous-tendent l’usage de plus en plus intensif des machines dans les fermes ? Par quels acteur·ices sont-elles portées ?Autant de questions auxquelles ce débat ambitionne de répondre en croisant la parole des chercheur·es et celle des acteur·ices de terrain.20h | Apéro paysanÀ la découverte des produits de l’AMAP.20h45 | ProjectionLa Ferme des Bertrand, un documentaire de Gilles Perret, César 2025 du meilleur film documentaire.Un film qui retrace un demi-siècle d’histoire de la vie d’une ferme en Haute-Savoie.Exposition | Du 24 septembre au 8 octobreInnover par l’usage, une exposition par et pour les paysans et paysannes, pensée pour diffuser d’autres manières d’innover en agriculture, à découvrir dans la galerie du bâtiment Buisson (D8) à l’ENS de Lyon.
RRéduire l’empreinte carbone des transports : quand les progrès techniques ne suffisent pas Entre 1994 et 2019, les émissions de gaz à effet de serre liées aux mobilités en France n’ont cessé d’augmenter, malgré des progrès techniques indéniables. La raison ? Des trajets plus longs, une dépendance persistante à la voiture individuelle et une explosion des voyages en avion.En 2023, les transports représentaient 34 % des émissions nationales, un chiffre bien supérieur à la moyenne mondiale. Si la France veut respecter l’accord de Paris, il ne suffira pas de rendre les véhicules plus performants : il faudra transformer nos habitudes de déplacement.Pour inverser la tendance, plusieurs leviers se dessinent : développer les alternatives à la voiture (transports en commun, vélo, covoiturage, voiture électrique), repenser l’aménagement du territoire pour limiter l’étalement urbain, favoriser le train sur l’avion et cibler les grands émetteurs avec des politiques plus équitables, comme une taxe progressive sur les vols.L’enjeu est clair, changer notre manière de nous déplacer pour réduire l’empreinte carbone tout en intégrant la justice sociale au cœur des décisions.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Alix Le Goff, Docteur en économie des transports, Université Lumière Lyon 2 ; Damien Verry, Directeur projet Modélisation-évaluation des mobilités, Cerema et Jean-Pierre Nicolas, Directeur de recherche CNRS, Laboratoire Aménagement Économie Transports, ENTPELes résultats présentés dans cet article sont issus d’une recherche subventionnée par l’Agence de la transition écologique (Ademe). Leur détail et les hypothèses des calculs sont disponibles dans le rapport publié par les auteurs de l’article sur le site de l’Ademe.>> Lire l’article :THE CONVERSATION
CCrises écologiques : notre intelligence nous sauvera-t-elle de nous-mêmes ? Les crises écologiques sont là. Face à elles, que fait-on ? Notre intelligence, sous toute ses formes, nous permettra-t-elle de rebondir à temps ? Ou au contraire, croirons-nous en elle jusqu’au bout pour nous permettre de trouver une solution miracle ?Dans le cadre de la Fête de la science 2025, et en clôture des Assises de la transition écologique du site Lyon Saint-Étienne, la ComUE Université de Lyon vous invite le mardi 30 septembre à une table ronde avec trois intervenants qui croiseront leurs regards sur ces questionnements.Intervenants :Robert Vautard, climatologue, directeur de recherches au CNRS, co-président du groupe de travail 1 du GIEC en charge du rapport sur la connaissance des bases physiques du changement climatique ;Nicolas Fieulaine, chercheur en psychologie sociale, associé à la Chaire Innovation Publique de l’INSP ;Hannah Gautrais, doctorante en sociologie, ENS de Lyon.Animée par : Frédéric Duval, artisan narratif engagé.Pour en savoir plus :Université de Lyon
GGeorge P. Marsh, pionnier de la protection de l’environnement au XIXᵉ siècle George Perkins Marsh entre 1843 et 1849. Library of CongressBien avant l’invention du mot durabilité, George Perkins Marsh (1801–1882) avait déjà compris l’impact destructeur de l’activité humaine sur la planète.Diplomate, savant et polyglotte, il est l’un des premiers à alerter sur les dangers de la déforestation, de la surexploitation des ressources et des dérèglements climatiques locaux.Dans son ouvrage Man and Nature (1864), Marsh démontre avec brio que la survie des sociétés dépend directement de la préservation des écosystèmes. Il établit un lien clair entre la disparition des forêts, l’érosion des sols, la perte de biodiversité et même l’effondrement de civilisations, comme celle de l’Empire romain.Ses analyses ont inspiré les pionniers de la conservation aux États-Unis et contribué à la création des premiers parcs nationaux. Aujourd’hui, alors que la planète subit déforestation massive, sécheresses, feux de forêts et réchauffement climatique, ses constats résonnent avec une actualité brûlante.Redécouvrir Marsh, c’est se rappeler que protéger la nature, c’est protéger l’humanité.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Hans Schlierer, professeur et coordinateur RSE, emlyon business school>> Lire l’article :THE CONVERSATION
CComment réinventer l’autoroute du Soleil à l’heure de la transition écologique ? L’A7, l’autoroute du Soleil, bien plus qu’une route des vacancesDe Lyon à Marseille, ce ruban d’asphalte est synonyme de départs estivaux, d’embouteillages légendaires et de souvenirs de vacances. Mais derrière le mythe, l’A7 raconte aussi l’histoire de la France moderne : celle des congés payés, de la démocratisation de l’automobile, des Trente Glorieuses… et des défis d’aujourd’hui.De sa construction dans les années 1950 à ses 180 000 véhicules par jour en été, l’A7 est devenue un miroir de notre société : prouesse technique, patrimoine touristique (avec ses aires mythiques comme Montélimar et son nougat), mais aussi symbole des tensions environnementales, économiques et sociales qui traversent notre époque.Entre panneaux patrimoniaux, écoducs pour la faune, bornes de recharge électriques et débats autour de nouveaux échangeurs, l’A7 ne cesse de cristalliser nos contradictions : désir de vitesse et nécessité de sobriété, mobilité de masse et urgence écologique.À l’heure où l’on s’interroge sur l’avenir des autoroutes concédées et sur la transition énergétique, une question demeure : restera-t-elle l’« autoroute des vacances »… ou deviendra-t-elle l’autoroute vacante ?Une analyse à découvrir dans un article écrit par Etienne Faugier, Maître de conférences en histoire, Université Lumière Lyon 2.>> Lire l’article :THE CONVERSATION
FFestival entre Rhône et Saône | Édition 2025 ©Festival entre Rhône et SaôneUn festival à la découverte de l’eau ! Nous traversons leurs ponts, nous flânons le long de leurs berges, nous empruntons leurs quais. Mais que savons-nous vraiment du Rhône et de la Saône ?Leur prête-t-on toute l’attention qu’ils méritent ?Le Festival Entre Rhône et Saône invite à les observer de plus près pour mieux les célébrer, les découvrir et les protéger.Lyon est née de la confluence entre le fleuve Rhône et la rivière Saône. De cette ligne de vie devenue une voie de communication majeure, Lyon a tissé son histoire, tirant avantage de cette double ascendance pour devenir un carrefour économique, industriel et culturel.Le Festival Entre Rhône et Saône est l’occasion de retrouver cette histoire, de renouer avec des traditions ou des usages, festifs ou rituels, de redécouvrir l’histoire de Lyon à travers ses cours d’eau, en remontant le temps jusqu’à Lugdunum.>> Retrouvez nos partenaires lors d’activités organisées pour ce festival :La Maison de l’EnvironnementTout au long du week-end, 18 associations adhérentes de la Maison de l’Environnement les accompagneront pour présenter leurs actions et proposer des animations. Venez échanger et partager des bonnes idées pour agir concrètement dès maintenant.Pour en savoir plus, consultez le site de la Maison de l’environnement Gadagne > Lyonnais d’eau douce ! Exposition « Les pieds dans l’eau »2021 musee gadagne ©muriel chauletIls coulent en silence… mais portent en eux mille récits.Laissez-vous surprendre par ce que le Rhône et la Saône murmurent depuis des siècles, au fil d’une expo qui retrace, salle après salle, l’influence des cours d’eau sur la vie des Lyonnais d’hier et d’aujourd’hui.Dimanche de 11h à 12h | Durée : 1h | Lieu : Musée Gadagne – 1 place du Petit Collège, Lyon 5eRéservation > Vivre avec les cours d’eau2025 Saône vieux lyon5 Muriel Cholet VdL ©M ChauletDepuis l’Antiquité, les fleuves rythment la vie des Lyonnais et des Lyonnaises.Des enjeux commerciaux aux défis urbains du XIXe siècle, découvrez ces histoires fascinantes !Vendredi de 18h à 19h30 – Samedi et dimanche de 15h à 16h30 | Durée : 1h30 | Départ : 2 quai Victor Augagneur, Lyon 3e – Arrivée : Place du Change, Lyon 5eRéservation > Vogue la ville, Lyon et son fleuve2025 Photo 050©Terence O’NeilEntre quais et souterrains, marchez sur les traces d’un passé fluvial insoupçonné… et remontez le temps jusqu’au XVIIIe siècle. Vous ne rêvez pas, c’est bien une barque de 8 m de long qui vous attend dans les sous-sols du parking de la Fosse aux Ours !Samedi et dimanche de 10h à 12h | Durée : 1h | Départ : Place Raspail, Lyon 7e – Arrivée : aval du pont MorandRéservationFrance Nature Environnement Rhône©2025 FNE69 Petit PeupleCastor et Ragondin, des cousins (re)venus de loin, comment vivre en harmonie avec ses voisins ? En apprenant à les connaître… surtout quand ils ont des moustaches et une passion pour les berges du Rhône. Une promenade pédagogique pour ouvrir l’œil et le bon lors de vos prochaines balades.Vendredi 27 juin 2025, de 10h à 12h | Durée : 2h | Départ : Arrêt Halle Tony Garnier du Tramway T1 – Lyon 7eRéservationMétropole de Lyon©DRL’eau, bien commun sous tension : conflits d’usages, nouvelles gouvernances, alliances territoriales. Cette table-ronde réunit acteurs publics, usagers et chercheurs pour aborder les tensions autour de l’eau et explorer des solutions de gouvernance coopérative.Vendredi de 17h à 18h30 | Durée : 1h30 | Lieu : Hôtel de la Métropole de Lyon, salle CCosmos – culture et écologie©CosmosAnita Conti, la Dame de la mer, première femme océanographe, aventurière, écrivaine, poétesse, photographe, réalisatrice, journaliste, pionnière de l’écologie, lanceuse d’alerte sur l’exploitation des océans et la surpêche… Partons à la rencontre d’Anita Conti, une femme marquante du XXe siècle, au destin extraordinaire, et pourtant encore méconnue !Samedi de 14h à 16h | Durée : 2h | Lieu : UGC Confluence, 112 Cr Charlemagne, 69002 Lyonréservation >> Consultez le programme complet : Festival entre Rhône et Saône
EEau cœur de Lyon – Action scientifique et dépollution Deux actions de mobilisation sont organisées pour une prise de conscience du public aux enjeux de l’Eau (moins d’eau douce, les pollutions de l’eau…) :le 12 avril et le 5 juillet juillet (programme en construction pour cette date-ci)Le public pourra s’engager de différentes façons en participant à un nettoyage du site, en catégorisant les déchets scientifiquement, en découvrant la biodiversité qui nous entoure… Deux journées placées sous le signe de la convivialité, dans un esprit ludique et artistique afin de faciliter les échanges et l’engagement.Ce projet Eau cœur de Lyon est porté par 4 associations locales : Des Espèces Parmi Lyon ; ODYSSEUS 3.1 ; Un océan de vie et RANDOSSAGE, leurs scientifiques et leurs artistes, dans le cadre du Plan d’Accompagnement de la Transition et la résilience de la Métropole de Lyon.Au programme :Nettoyage aquatique et terrestreCatégorisation des déchetsInventaire participatif de la biodiversitéLand art éphémèreAnimations : balade naturaliste, exposition… >> Programme et inscription sur le site :RANDOSSAGE
DDe Vive Voix #22 | Rita Carelli Il s’agit de la touchante histoire d’Ana, une petite fille qui doit habiter avec son père archéologue, en pleine forêt, dans un village indigène après la mort soudaine de sa mère. Entre les souvenirs de son existence antérieure et des passages de sa vie adulte à Paris où elle fait ses études, Ana doit apprendre à maîtriser le nouveau quotidien chez les autochtones dont la cosmogonie et les coutumes la fascinent.Une rencontre avec Rita Carelli, actrice, réalisatrice et écrivaine brésilienne. Elle est notamment connue pour être la plume du penseur et dirigeant autochtone Ailton Krenak ainsi que pour ces livres pour enfants et pour son roman Terre Noire, publié en français en 2024 chez les Éditions Métailié.Intervenants :Bruno Anselmi Matangrano, Maître de Langue de Portugais, ENS de Lyon ; Docteur ès Lettres, Université de Sao Paulo ;Mélusine O’Connor, étudiante de Master 2 en Études Hispaniques, ENS de Lyon.Pour en savoir plus :Bibliothèque Diderot
ÉÉchos du passé, promesses du futur Le musée d’art contemporain de Lyon – MAC – vous invite a découvrir comment la nature est sublimée par le numérique à travers le regard de quinze artistes. L’exposition invite à se reconnecter à une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.La mémoire de la nature s’estompe au fil du temps, si bien que les êtres humains semblent s’habituer inconsciemment à un environnement en constante dégradation qui, à chaque génération, devient la norme. Le psychologue américain Peter H. Kahn nomme cette acclimatation graduelle, « l’amnésie générationnelle environnementale ». Pour lutter contre cet oubli progressif, des chercheurs et des chercheuses s’unissent pour envisager une nouvelle manière d’écrire l’histoire sous le prisme de l’écologie afin de renouer avec le vivant.Ainsi, une intelligence collective associant artistes et scientifiques s’empare des nouvelles technologies, notamment du numérique, afin d’en faire le moyen de se reconnecter avec une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.À travers une pluralité d’œuvres − peinture, vidéo, tapisserie, installation, réalité virtuelle, sculpture… − l’exposition invite quinze artistes à réconcilier nature et technologie et à repenser notre rapport au vivant. Proposée en trois temps, elle ravive le passé d’une nature malmenée, puis explore son ingéniosité tout autant que sa fragilité afin de nous sensibiliser à sa préservation, pour ensuite révéler les futurs spéculatifs imaginés par les artistes, et dans lesquels les récits d’anticipation font écho à l’espoir d’une symbiose.> Le teaser : >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : MAC
AAu cœur de la savane africaine | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? » Qu’est-ce que tu cherches ? C’est le nom de la série de podcasts lancée par le CNRS. Au micro : des scientifiques racontent leurs quotidiens, expliquent leurs avancées, et vous font pénétrer dans les coulisses de la recherche. Prêts pour une immersion sonore inédite aux côtés de ces experts ?Au cœur de la savane africaine | Marion Valeix (CNRS) Embarquez pour un voyage sonore au cœur de la savane africaine, à la rencontre des grands carnivores pour découvrir comment ces communautés s’adaptent à l’effet des changements climatiques. Dans cet épisode de « Qu’est-ce que tu cherches ? » Marion Valeix, écologue CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive* explique comment elle analyse l’influence des conditions environnementales sur le succès et les tactiques de chasse du lion et de la hyène tachetée.* Elle a réalisé une grande partie de ses recherches au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive (LBBE, CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1 / Vétagro Sup) de Villeurbanne.>> Écoutez cet épisode sur votre plateforme préférée : QU’EST-CE QUE TU CHERCHES ? PPour aller plus loin:« Savane africaine : un monde en mutation » conférence réalisée au Musée des Confluences (Lyon) en mai 2022.