L'équipe Pop'Sciences est en pause estivale et sera de retour le 19 août.Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Le génie végétal au service des villes

LLe génie végétal au service des villes

« Dis Pourquoi ? est une chronique de vulgarisation scientifique de 5 minutes diffusée chaque mardi sur RCF Lyon à 11h50. Dis Pourquoi ? questionne et explore notre univers par les sciences. Chaque semaine, une ou un scientifique répond aux questions et dévoile ses travaux de recherche.

 

> Émission du 2 juillet 2024

On connaissait le génie civil, au service des infrastructures et de la construction : et si le génie végétal s’invitait comme alternative ? Il utilise les végétaux et leurs propriétés pour aménager les paysages, notamment les berges. Explications de Marylise Cottet-Tronchère, chercheuse en géographie sociale de l’environnement à l’ENS de Lyon et au laboratoire Environnement Ville Société, membre du comité scientifique du numéro 13 du Pop’Sciences Mag « Ville et vivant, une question d’équilibres » de l’Université de Lyon, paru en juin 2024.

Écoutez le podcast :

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>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

RCF Lyon

PPour aller pus loin

Recyclage de l’eau : de la théorie à la pratique | #4 Dossier Pop’Sciences Life RECYCLO

RRecyclage de l’eau : de la théorie à la pratique | #4 Dossier Pop’Sciences Life RECYCLO

Depuis 2021, le projet européen Life RECYCLO expérimente un procédé de recyclage des eaux usées pour la blanchisserie, développé par l’entreprise Treewater. Partenaire du projet de septembre 2021 à février 2024, Pop’Sciences a produit un documentaire en 3 épisodes sur cette aventure. Des enjeux de la protection de l’eau à la mise en place du premier prototype, découvrez ce projet en vidéo.

  • Épisode 1 : Dépolluer les eaux industrielles

La ressource en eau est aujourd’hui menacée, autant en termes de quantité que de qualité. Une menace pour l’humanité, mais également pour l’environnement. Des enjeux qui nous invitent à penser de nouveaux usages de l’eau…

  • Épisode 2 : Du laboratoire au prototype

Le recyclage des eaux peut être une solution. Retour sur le procédé technique développé par Treewater pour répondre à ces enjeux de consommation et de pollution de la ressource dans le milieu de la blanchisserie industrielle.

  • Épisode 3 : Un prototype en conditions réelles

En octobre 2023, un premier prototype est implanté dans la blanchisserie GRUPFRN, partenaire du projet, à Gérone (Espagne). Il sera suivi de prêt par Treewater et l’ICRA, l’Institut catalan de recherche sur l’eau, pour analyser ses performances.

Vidéos produites par Pop’Sciences et réalisées par Animal Pensant, avec le soutien du programme LIFE de la Commission européenne, dans le cadre du projet Life RECYCLO.

Pour suivre la suite du projet :

 Life RECYCLO

Pour en savoir plus :

 Life RECYCLO | Dossier Pop’Sciences

Ordre(s) – désordre(s)

OOrdre(s) – désordre(s)

À la rentrée 2024, le Collège des hautes études Lyon – Sciences – CHELS – vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique Ordre(s) – Désordre(s).

Dans notre société contemporaine, l’ordre et le désordre sont omniprésents, jouant un rôle essentiel dans la structuration de nos vies individuelles et collectives. Il s’agit là de concepts, de principes, de notions qui ont un sens et un usage différents selon le contexte employé, qu’il soit social, culturel, politique, économique, environnemental ou scientifique. Le Cours Commun du CHELS invite à discuter et réfléchir sur la thématique « ordre(s) et désordre(s) » à travers des interventions plurielles et multidisciplinaires.

>> Retrouver la diffusion en direct ou en différée sur la chaine YouTube : Collège des Hautes Études Lyon Science[s]

>> Le programme des cours ouverts (PDF)

  • Le jeudi 19 septembre 2024 :

> Le chaos ou l’ordre dans le désordre|Christophe Bailly, professeur des Universités à l’ENS de Lyon.

L’ordre peut être associé à notre capacité à prévoir l’avenir avec des modèles mathématiques déterministes. Cette vision des choses va cependant être bousculée au début du XXe siècle, où même des questions d’apparence simple, comme l’emblématique, problème des trois corps en mécanique céleste, vont s’avérer impossible à résoudre. Nous discuterons de la signature de ce chaos déterministe, et des répercutions dans notre vie quotidienne.

> Ordre et désordre en physiologie animale et en santé : le visage de Janus|Vanessa Louzier, professeure à VetAgro Sup de Lyon.

Dans la plupart des mythes le désordre chaotique est vaincu par des forces triomphantes faisant émerger l’ordre du monde. Autant le désordre apparaît effrayant, autant l’ordre nous rassure. En physiologie animale l’ordre n’est-il pas gage de bonne santé et le désordre de dysfonction chaotiques conduisant à des maladies mortelles ? Ou les maladies résultent-elles d’un nouvel équilibre délétère ?

  • Le jeudi 26 septembre 2024 :

Nouvel ordre climatique de l’anthropocène et désordre organisationnel |Bertand Valiorgue, professeur de stratégie et gouvernance des entreprises à EMlyon business school.

Le changement climatique est là. Il est massif, irréversible et incroyablement rapide. Il se traduit par l’installation progressive d’un nouvel ordre climatique qui bouscule tous les repères et les habitudes des sociétés humaines. Le basculement dans l’ère de l’Anthropocène fabrique un désordre institutionnel et organisationnel auquel les dirigeants d’entreprises devront faire face. Dans le cadre de cette conférence, nous reviendrons sur les caractéristiques de ce désordre institutionnel et organisationnel et donneront des clés d’analyse et de compréhension.

  • Le jeudi 3 octobre 2024 :

Ordre et désordre : de l’écoulement de la matière à la propagation d’épidémies|Denis Mazuyer, professeur des Universités en tribologie à l’ENS de Lyon.

L’objectif de ce cours est de montrer comment l’organisation des atomes, des molécules ou des particules élémentaires constituant un matériau, continu ou divisé, modifie sa réponse à une contrainte mécanique. Le propos sera illustré avec des matériaux d’usage courant comme les caoutchoucs, les verres, les cosmétiques, les lubrifiants ou les cristaux liquides. Les concepts décrivant les transitions ordre/désordre et leurs conséquences sur l’écoulement de la matière seront appliqués à d’autres phénomènes liés à la transmission d’une information entre des objets ou des êtres humains interconnectés (contagion ou mouvements sociaux).

  • Le jeudi 10 octobre 2024 :

L’ordre normatof du désordre : la globalisation comme chaos ordonné|Eric Carpano, professeur des Universités en Droit Public et présidant à Lyon III.

La globalisation est un chaos ordonné. Loin d’être un monde sans règles, la globalisation est un espace de libre circulation et de confrontations économiques, sociales et politiques affranchi des contraintes nationales organisé par le droit. Nous proposons une réflexion critique sur la construction de cet ordre normatif du capitalisme globalisé.

  • Le jeudi 17 octobre 2024 :

Mettre de l’ordre dans le désordre naturel ou comment classer le vivant |Lionel Zenner, professeur des Universités à VetAgro Sup de Lyon.

Depuis Aristote jusqu’à la phylogénie moléculaire, les scientifiques ont toujours cherché à ordonner l’étonnante diversité des êtres vivants. Mais à chaque tentative de classification rationnelle ont répondu de nouvelles découvertes bousculant les certitudes établies. Des premiers systèmes en accord avec les croyances de leur temps aux remises en cause par les avancées de la biologie moléculaire, entre volonté de rationalisation et complexité du réel, nous retracerons cette quête obstinée d’organisation du monde vivant, ses succès comme ses difficultés conceptuelles et pratiques, jusqu’aux limites mêmes d’une classification idéale du vivant.

  • Le jeudi 24 octobre 2024 :

À la recherche de l’ordre interactionnel|Isabel Colо́n De Carvajal, maître de conférences en Sciences du langage à l’ENS de Lyon,

La conversation ordinaire est un phénomène profondément ordonné, structurellement organisé. Ce constat constitue la théorie de départ qui est au fondement de notre approche qu’est l’analyse conversationnelle. Après avoir présenté les caractéristiques d’une interaction ordonnée, on s’intéresse particulièrement à des situations d’interaction, aussi bien privées (activité de jeux entre amis) que professionnelles (consultation médicale, séance de rééducation), dans lesquelles émergent du désordre conversationnel. L’objectif de notre propos est d’expliquer les procédés linguistiques et les mécanismes langagiers mises en œuvre par les individus pour revenir à une interaction ordonnée, et plus globalement à un ordre social de l’activité.

  • Le jeudi 7 novembre 2024 :

Quand le désordre devient socle poétique|Violeta Todo Gonzales, artiste-chorégraphe, professeure de Danse Contemporaine au Conservatoir Nationale Supérieur de Musique et de Danse – CNSMD– de Lyon.

Nous le savons, le cerveau humain a une capacité folle d’adaptation, et même d’absorption très rapide d’immenses changements en les transformant en une toute nouvelle normalité. Nous pouvons changer aisément l’ordre des lettres dans un mot et encore le lire sans encombre. Nous pouvons ne rien comprendre ni connaître du processus de création ou du sens d’une œuvre abstraite et encore être saisie par sa beauté. Nous pouvons aller au théâtre, au cinéma, dans un parc et ne rien comprendre à ce que l’on voit et encore être extrêmement ému. Nous pouvons…Dans ce temps de rencontre je souhaiterai explorer avec vous la charge poétique qui est intrinsèque à tout désordre, à tout acte, geste ou réaction inattendue. Pour cela, ensemble, nous mettrons la main à la pâte et la patte dans la main.

  • Le jeudi 14 novembre 2024 :

Ordre-désordre : le temps, sa flèche, et le énigmes de l’entropie|Emmanuel Trizac, professeur des Universités et président de l’ENS de Lyon.

La notion d’entropie quantifie le degré de désordre d’un système physique. Son augmentation permet ainsi de mesurer l’irréversibilité des phénomènes ; on parle de la flèche du temps. Mais pourquoi le temps semble-t-il toujours s’écouler dans la même direction ? Comment comprendre cette irréversibilité étant donnée la réversibilité de la description microscopique des systèmes ? Si la lecture à l’envers du film de nos vies n’a guère de sens, il n’en va en effet pas même pour la vie des atomes. Regard d’un physicien sur une question… renversante et source de paradoxes.

  • Le jeudi 21 novembre 2024 :

Ordre/ désordre/ des ordres. Penser l’anarchie par le droit… et réciproquement ?|Anne-Sophie Chambost, professeure des Universités en Histoire du droit à Sciences Po Lyon.

Pour le sens commun, l’anarchie est le « désordre produit dans une société par l’affaiblissement de l’État, la vacance du pouvoir, l’inobservation des lois ». En vertu du refus de l’État, synonyme pour eux de refus du droit, les juristes ne s’intéressent pas à l’anarchie. Or sauf exceptions dont il faudra prendre la mesure, si l’anarchie refuse de réduire le droit au seul droit étatique, elle ne refuse pas le droit et les règles. On verra même qu’à l’instar de l’athée qui est obsédé par Dieu, l’anarchiste l’est par l’ordre.

  • Le 28 novembre 2024 :

De l’explosion cambrienne des paiement à la pluralité monétaire : la monnaie dans tous sens états|Jérôme Blanc, professeur des Universités en Économie à Sciences Po Lyon.

L’anthropologue Bill Maurer a qualifié d’explosion cambrienne le foisonnement contemporain des moyens de paiement, incluant paiements numériques, cryptomonnaies, monnaies locales, etc. A ces transformations s’ajoutent les crises monétaires qui, dans certains pays, provoquent par exemple des processus de dollarisation. Pour comprendre comment l’ordre monétaire ainsi débordé se recompose, on raisonnera à partir d’un cadre interprétatif mettant en regard trois types de pluralité monétaire et donnant les moyens de comprendre les dynamiques monétaires.

  • Le jeudi 5 décembre 2024 :

Ordre et désordre dans les matériaux|Andras Borbely, directeur de recherche au centre science des matériaux et des structures – SMS–  de l’École des Mines de Saint-Étienne.

Les matériaux sont probablement plus importants dans notre culture que nous le réalisons. Ils sont présents à chaque instant de notre vie quotidienne et reflètent le niveau d’avancement technique de notre société. Ils forment le socle des technologies utilisées dans des domaines aussi disparates que la santé, le transport, la communication, ou les arts. La présentation donnera un aperçu des bases physiques de la science des matériaux avec une attention particulière sur l’ordre et le désordre atomique qui déterminent de manière générale les propriétés des matériaux.

  • Le jeudi 12 décembre 2024 :

> Profession vétérinaire : que permet sa structuration par un ordre professionnel ? Un réponse pour dépasser les défis qui se profilent ?|Agnès Benamou-Smith, maître de conférences en médecine des équidés à VetAgroSup de Lyon

La profession vétérinaire est utilisée comme point de départ pour débattre sur ordre et désordre au sein de cette profession règlementée. Cette profession rencontre des réformes, des remous voire des séismes (représentativité démographique, crises règlementaires ou fiscales, failles générationnelles). Une structuration ordinale permet-elle de mieux aborder les vagues de changements qui génèrent du désordre ? Nous nous poserons ces questions ensemble et en mode numérique interactif avec les auditeurs.

> Quand la santé devient écologique|Léonie Varobieff, doctorante en philosophie, chercheuse à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travailANSESCNRS –  Lyon III.

« One Health », voilà le nouveau concept porté par l’OMS. Le secteur public, puis le secteur privé affichent partout ce paradigme directeur. Mais changer la définition d’un concept aussi important que celui de santé n’est pas anodin. Si les végétaux, milieux, animaux ont une santé commune avec les humains, quelle nouvelle éthique construire ? Perspective sérieuse ou greenwashing en santé publique ?

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

CHELS

 

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Festival entre Rhône et Saône | Édition 2024

FFestival entre Rhône et Saône | Édition 2024

Un festival à la découverte de l’eau ! Nous traversons leurs ponts, nous flânons le long de leurs berges, nous empruntons leurs quais, mais que savons-nous vraiment du Rhône et de la Saône ? Leur prête-t-on toute l’attention qu’ils méritent ? Le Festival Entre Rhône et Saône invite à les observer de plus près pour mieux les célébrer, les découvrir et les protéger.

Lyon est née de la confluence entre le fleuve Rhône et la rivière Saône. De cette ligne de vie devenue une voie de communication majeure, Lyon a tissé son histoire, tirant avantage de cette double ascendance pour devenir un carrefour économique, industriel et culturel.

Le Festival Entre Rhône et Saône est l’occasion de retrouver cette histoire, de renouer avec des traditions ou des usages, festifs ou rituels, de redécouvrir l’histoire de Lyon à travers ses cours d’eau, en remontant le temps jusqu’à Lugdunum.

>> Retrouvez-nous, ainsi que nos partenaires, lors d’activités organisées pour ce festival :

  • Pop’Sciences propose une animation autour de la pollution par le plastique, Plastique : de nos poubelles à la mer.

Au travers de jeux, d’expériences, de rencontres et d’échanges, venez en savoir plus sur la pollution plastique, mais surtout sur les solutions qui s’offrent à nous pour la réduire !

Vous aurez aussi l’occasion d’explorer le sujet de l’eau, son fonctionnement et l’importance de préserver cette précieuse ressource. Rendez-vous sur notre stand pour discuter de ces thématiques !
L’Université de Lyon se mobilise grâce à Pop’Sciences, ainsi que son école universitaire de recherche sur l’eau et les hydrosystèmes, H2O’Lyon, pour vous proposer une rencontre avec des médiateurs et des professionnels de ces questions.

> Plastique : de nos poubelles à la mer | En continu.

 

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Atelier sur le cycle de l’eau et la pollution.

À l’aide de la démarche d’investigation – observation, hypothèses, test – découvrez le cycle de l’eau et l’impact d’une marée noire. Les médiateurs d’ÉbulliScience vous donneront ensuite la possibilité de créer vos propres expériences pour comprendre les mécanismes impliqués dans le phénomène de rétention des sols et la pollution des nappes phréatiques. Que devient l’eau après être absorbée par la terre ? Quel est l’impact de la pollution ? Peut-il y avoir plusieurs types de pollution ? Quelles sont les conséquences sur l’environnement et la biodiversité : les animaux, les végétaux, les humains ?

> Cycle de l’eau et pollution | À 11h – 13h – 14h15 – 15h30 (durée : 1h) – Capacité : 20 personnes – Sur inscription

©Ebulliscience

Atelier sur les capacités de l’eau.

Grâce à la démarche d’investigation – observation, hypothèses, test – le public est amené à manipuler, essayer, se tromper, recommencer, comprendre !
Avec l’accompagnement de nos médiateurs·trices, le public se met dans la peau de scientifiques. Que va-t-il se passer si… ? Se poser des questions, faire appel à son esprit critique et sa curiosité, tester par soi-même pour comprendre les phénomènes physiques qui nous entourent. De nombreuses expériences seront à disposition pour faire de la science en s’amusant.

> Les capacités de l’eau| En continu.

 

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L’ancienne usine des eaux de Saint-Clair forme à l’origine un important complexe dont subsistent :
• une pompe pratiquement complète comprenant le cylindre vapeur, le balancier et la pompe proprement dite
• deux bassins filtrants à voûtes soutenues par une trentaine de piliers et une galerie d’aspiration
• un bâtiment néoclassique composé d’un corps central à deux niveaux abritant la pompe et de deux ailes symétriques.

Les pompes de Cornouailles de Lyon ont fonctionné jusqu’en 1910 et les bassins filtrants ont été utilisés jusqu’en 1976.
Guidés par un membre de notre association, vous pourrez découvrir :
• un historique de l’eau à Lyon
• une maquette du site de l’usine des eaux
• la pompe de Cornouailles et son fonctionnement
• le musée Bonarelli
• un bassin filtrant.

> L’eau à Lyon, toute une histoire |De 10h à 12h (duré : 2h) – Capacité : 36 personnes – Sur inscription

 

©DR

Partez à la découverte du monde complexe de la gestion des milieux aquatiques et de l’eau. Distribuées en 3 lots, les participants répartis par équipe de 5-7 doivent retrouver les liens entre les 42 cartes pour comprendre :
• les interactions entre le milieu naturel,
• les contraintes environnementales,
• les politiques publiques liées à cette thématique,
• les aménagements urbains,
• les impacts de l’homme sur le milieu
Le public sera amené, dans un esprit ludique, à placer différentes cartes de jeu sur une fresque, avec l’aide et l’expertise des étudiants du master, qui par leur médiation doivent aider à la bonne compréhension des enjeux de l’atelier.

> Fresque lyonnaise des milieux aquatiques |De 10h à 15h (duré : 1h) – Capacité : 15 personnes – sur inscription

 

>> Pour en savoir plus sur le festival :

Entre Rhône et Saône

Numérique responsable : posture, méthode et outils pour faire vos choix dans votre vie professionnelle et personnelle

NNumérique responsable : posture, méthode et outils pour faire vos choix dans votre vie professionnelle et personnelle

Cycle « Avant d’aller sur Mars ! »

Applications, logiciels, intelligence artificielle, objets connectés….. les technologies numériques sont partout dans nos vies quotidiennes et professionnelles. Impossible d’y échapper ! La transition numérique n’épargne aucun secteur.

Dans les secteurs de l’agriculture et de la santé animale, le numérique offre de nombreux atouts pour faire face aux enjeux climatiques, environnementaux, de sécurité alimentaire ou encore de santé. Mais le revers de la médaille est parfois sous-estimé : loin d’être immatérielles, les technologies numériques affectent considérablement nos écosystèmes.
Un numérique responsable est-il alors vraiment possible? Comment dépasser le débat binaire et stérile « pour ou contre », opposant technophobes et technophiles ?

Organisée par : association étudiante Eco Veto, rattachée a l’école VetAgro Sup

Présentée par : Roxane Bibard, SoScience.

La conférence est suivie d’un buffet traiteur offert par la cellule numérique de l’école.

>> Pour suivre la conférence sur YouTube : cliquez ici

>> Suivre l’actualité de « Avant d’aller sur Mars !  » sur Instagram : cliquez ici

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

Avant d’aller sur Mars

EcoVetoJr

« Face à la transition écologique, nos sensations et émotions sont utiles. Elles expriment nos aspirations profondes »

«« Face à la transition écologique, nos sensations et émotions sont utiles. Elles expriment nos aspirations profondes »

Chiffres vertigineux, données du GIEC et de l’IPBES inquiétants, et éco-anxiété : dans une ère où l’utilitarisme déconnecte l’Humain de son environnement et où la vision occidentale privilégie la rationalité au détriment de la sensibilité, émerge un nouveau paradigme. Et si nos sens permettaient de mieux « préserver » et donner envie de « prendre soin de » ? 

Dans le cadre de la conférence Archipel, Thomas Le Guennic, professeur agrégé de sciences économiques et sociales au Centre des Humanités de l’INSA Lyon et Magali Ollagnier-Beldame, chargée de recherche en sciences cognitives, laboratoire ICAR UMR CNRS 5191, ont proposé un atelier « d’initiation à l’écologie sensible » ; un champ scientifique en émergence. Ils expliquent pourquoi il est intéressant de s’attarder sur l’équation suivante : homo sapiens = homo sensibilis

Pédagogie, recherche ou même politique publique, l’écologie sensible est une approche qui semble applicable à toute activité humaine. Comment la définiriez-vous ? 

TLG : Je dirais que c’est une approche qui permet de compléter toute connaissance théorique des relations entre les humains et les « autres qu’humains » vivant sur la Terre, à partir de la sensorialité et de la corporéité. Nous connaissons beaucoup de choses sur la nature grâce à la démarche scientifique, mais nous n’avons plus l’habitude, en tant que membres de sociétés occidentales, modernes et urbanisées, d’une approche sensible et émotionnelle de celle-ci. Par exemple, il y a plusieurs façons de percevoir un arbre : il peut représenter un organisme qui capte du Co2 ; il peut représenter un stock de planches ; ou il peut aussi être un être à part entière, qui a le droit de vivre pour lui-même. Il est très inhabituel pour nous, européens occidentaux, de ne pas considérer le vivant comme une ressource définie par son coefficient d’utilité plutôt que comme un être vivant égal à nous-même. Cette approche sensible de la nature est traditionnellement et magistralement portée par les arts, aujourd’hui encore au sein de nos sociétés. Ce qui prouve que nous n’avons pas totalement oublié et que la situation est plus riche et complexe. Ce dont nous avons certainement le plus besoin aujourd’hui est de mettre en relation ces perspectives. Par exemple que la contemplation esthétique de la nature puisse informer la connaissance scientifique, et inversement. Actuellement, de nombreux artistes trouvent ainsi une profonde inspiration dans les recherches en biologie. Elles sont pour eux un point de départ à une proposition artistique et à un regard très riche sur le vivant.

MOB : J’ajouterais que l’écologie sensible est un champ scientifique en émergence, une future interdiscipline peut-être ! Elle se place notamment à la croisée des sciences cognitives, des sciences humaines et sociales et des sciences du vivant. Plusieurs travaux1 en philosophie, géosciences, biologie, anthropologie et en éco-psychologie mettent en évidence notre perte de contact avec l’expérience de la nature et du vivant. Ce déficit présente des conséquences : en vivant dans un monde que nous percevons « désanimé », nous développons un peu de la nature, nous craignons l’altérité ou nous sommes même éco-anxieux ; autant de raisons que bon nombre d’entre nous expérimentent au quotidien et qui poussent à explorer le monde vivant à travers nos sens.

Face aux conséquences du changement climatique, le « rapport au sensible » gagne timidement du terrain dans le débat public, interrogeant particulièrement nos représentations du « vivant ». Avez-vous des exemples de changements dans la perception de la relation entre l’homme et la nature ?

MOB : On peut aujourd’hui percevoir que ces représentations commencent à évoluer : la philosophie de l’environnement est une branche scientifique très dynamique ; ou encore dans le domaine du droit, certains juristes travaillent sérieusement à donner des droits aux fleuves, aux forêts ou aux océans. (…)

 

>> Lire la suite de l’article sur le site :

insa Lyon

 

[1] Dont ceux de Abram, Albrecht, Pyle, Ingold, Fisher.

Éco-anxieux : et maintenant on fait quoi ?

ÉÉco-anxieux : et maintenant on fait quoi ?

L’actualité climatique vous angoisse, les questions environnementales vous inquiètent et prennent une place très importante dans votre vie ? Mais comment aller plus loin et transformer ce sentiment en moteur de changement et en passage à l’action ?

La ComUE Université de Lyon, le Crous de Lyon, les métropoles de Lyon et Saint-Étienne, la CASDEN Banque populaire, le RESES et la MGEN, associés au sein de l’alliance Agir ensemble, ont souhaité proposer un événement autour de l’éco-anxiété pour cette année 2024.

L’éco-anxiété peut se définir comme un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’impuissance, d’anxiété que nous ressentons face aux bouleversements environnementaux actuels. Il touche de plus en plus de personnes, et particulièrement les jeunes : « 59 % des 16-25 ans dans le monde en souffriraient, dont 58 % des jeunes français, selon une étude de la revue The Lancet Planetary Health en 2021 ».

>> Les intervenants

  • Camille Étienne |militante écologiste
  • Cécile Delolme | directrice de l’ENTPE
  • Nadège Raffoux | doctorante en psychologie à l’université Lumière Lyon 2
  • Antoine Foucault | étudiant à l’INSA Lyon
  • Isabelle Bonardie  | Directrice Culture, Sciences et Société de l’université de Lyon

>> La rediffusion :

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

Université de Lyon

 

Décarboner la santé pour soigner durablement

DDécarboner la santé pour soigner durablement

Du bilan carbone de la santé humaine à la décarbonation de la santé animale
L’économie française a pour ambition d’arriver à la neutralité carbone en 2050, afin de ne plus contribuer au dérèglement climatique. Quel qu’en soit le scénario, il passe par une réduction de nos émissions de gaz à effet de serre de près de 80%. Le Shift project a fait une analyse approfondie du secteur de la santé humaine et des leviers de décarbonation possible. Nous examinerons ensemble ces travaux et ces leviers de transformation pour imaginer un secteur de santé vétérinaire désirable pour 2050.”

Intervenant : Stéphane Renard

>> A suivre :

  • en ligne sur Youtube ,
  • en présentiel, sur inscription.

« Avant d’aller sur Mars », est un cycle de conférences proposé par les étudiants de VetAgro Sup pour ouvrir le débat sur des sujets environnementaux.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

Vetagro sup

Coalition Secrets Toxiques

CCoalition Secrets Toxiques

Visuel Table ronde Secrets toxiques

En 2023 et 2024, la campagne Secrets Toxiques sera sur les routes de France pour des dizaines d’événements visant à alerter l’opinion publique sur la sous-évaluation de la toxicité des pesticides autorisés.

Projections-débats, colloques, rassemblements jalonneront ce Tour de France citoyen qui vise à obtenir un changement des pratiques d’homologation des pesticides pour faire face aux dangers sanitaires et à la destruction en cours de la biodiversité.

 

Pesticides : la prochaine bombe sanitaire ? Secteur associatif, citoyen, scientifique…Comment se protéger, qui peut agir ?

Intervenants :

  • Pierre Athanaze, Vice-président de la Métropole de Lyon,
  • Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS en chimie et toxicologie,
  • Aline Verrier, référente prévention à Mutuelle Entrain,
  • Guillaume Tumerelle, avocat spécialiste en droit de l’environnement.

Animée par : Andy Battentier -bdirecteur de campagne de Secrets toxiques.

La table-ronde sera précédée d’une projection du film Secrets toxiques à 18h et sera suivie d’un temps convivial d’échanges.

Pour en savoir plus :

Maison de l’environnement

Éco-anxieux : et maintenant on fait quoi ?

ÉÉco-anxieux : et maintenant on fait quoi ?

Logo Agir Ensemble

L’actualité climatique vous angoisse, les questions environnementales vous inquiètent et prennent une place très importante dans votre vie ? Mais comment aller plus loin et transformer ce sentiment en moteur de changement et en passage à l’action ? L’alliance Agir ensemble, pilotée par la ComUE Université de Lyon et le Crous de Lyon, vous invite à venir échanger notamment avec Camille Étienne, militante écologiste et Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE, autour de ces questions.

La ComUE Université de Lyon, le Crous de Lyon, les métropoles de Lyon et Saint-Étienne, la CASDEN Banque populaire, le RESES et la MGEN, associés au sein de l’alliance Agir ensemble, ont souhaité proposer un événement autour de l’éco-anxiété pour cette année 2024.

L’éco-anxiété peut se définir comme un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’impuissance, d’anxiété que nous ressentons face aux bouleversements environnementaux actuels. Il touche de plus en plus de personnes, et particulièrement les jeunes : « 59 % des 16-25 ans dans le monde en souffriraient, dont 58 % des jeunes français, selon une étude de la revue The Lancet Planetary Health en 2021 ».

>> Une soirée en deux temps :

  • De 18h à 19h30 :  table ronde Éco-anxieux ? Et maintenant, on fait quoi ?
    Intervenantes : Camille Étienne, militante écologiste ; Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE ; Nadège Raffoux, doctorante en psychologie à l’université Lumière Lyon 2 ; un·e étudiant·e (en cours de sollicitation).
    Ce temps aura lieu dans l’amphithéâtre de la ComUE Université de Lyon, au 90 rue Pasteur – Lyon 7e,  et en distanciel (modalités à venir).
    Les inscriptions sont obligatoires pour pouvoir assister à la table-ronde en présentiel.

Je m’inscris

  • De 19h30 à 21h30 : forum avec des structures engagées du territoire pour échanger et se donner des clés de passage à l’action sur le territoire (Anciela, FNE, On the green road…).
    Ce temps aura lieu uniquement en présentiel, au restaurant universitaire des Quais du Crous de Lyon.

>> En savoir plus sur :

la RSE à l’Université de Lyon