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EN SAVOIR PLUS

Explorations Kaypacha au fil de l’eau

EExplorations Kaypacha au fil de l’eau

Marcher à la rencontre de personnes inspirantes et d’initiatives engagées !

Entre juin et août 2025, l’association Kaypacha propose un cycle de randonnées dans la Métropole de Lyon, des explorations collectives au fil des cours d’eau et leurs enjeux.

Ces parcours à pied, à la journée, sont ponctués de rencontres de personnes ressources et d’initiatives locales pour comprendre les enjeux de nos cours d’eau : biodiversité, pollutions, aménagements, risque de crues, ressource en eau et chercher collectivement des solutions.

> Le programme : 

Deux jours pour comprendre et raconter ce territoire, de l’histoire des aménagements industriels impactants de la vallée de la chimie aux enjeux de protection et de préservation des espaces naturels. Un parcours entre ville et nature organisé en partenariat avec le SMIRIL et les Nuits des Forêts.

> Samedi 7 juin | Pierre-Bénite à Vernaison (15 km de gare à gare) avec 50 personnes.

> Dimanche 8 juin | Vernaison à Givors (12 km de gare à gare) avec 50 personnes.

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Nous voyagerons dans le temps et dans l’espace pour comprendre comment la métropole de Lyon s’est construite et évolue avec la ressource en eau potable tout en découvrant des espaces naturels préservés en pleine ville. Une randonnée entre la colline de la Fourvière et le parc de la Feyssine à Villeurbanne.

> Plusieurs départs possibles le samedi 28 juin, entre 8h et 10h ou à 14h. Prix libre à partir de 5€.

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  • Samedi 30 août | Grande rando « Remonter l’Yzeron »

Une exploration de l’Yzeron, petit cours d’eau qui se jette dans le Rhône à Oullins. Remonter l’Yzeron c’est découvrir des paysages très contrastés, de zones urbaines denses à des vallons forestiers où le la rivière serpente. Une immersion dépaysante qui permet aussi de comprendre l’impact que les activités humaines ont sur les petits cours d’eau.

> Plusieurs départs, jusqu’à 200 personnes à la journée.

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

KAPAYCHA

Ce cycle de randonnées est organisé grâce au soutien de la Métropole de Lyon.

Les règles, on en parle ?

LLes règles, on en parle ?

©débats du Campus 2025

Les règles, sont un phénomène biologique naturel qui concerne environ la moitié de la population. Pourtant cela reste un sujet souvent mal compris, entouré de tabous et de fausses croyances.

À travers trois approches :

  • les recherches effectuées par René Ecochard, médecin au CHU de Lyon et enseignant-chercheur, et Claude Gronfier, chercheur Inserm Lyon, sur les cycles lunaires et menstruels,
  • le travail de Muriel Salle, chercheuse Université Claude Bernard Lyon 1, sur la santé des femmes (Règles et sport : un sujet qui fait tache ?Éditions les Sportives),
  • les actions que mène le Service de Santé Etudiante pour accompagner les personnes menstruées,

les intervenants tenteront de faire le point sur ce que l’on sait sur le sujet, ce qu’on croit savoir et ce que l’on ignore.

Modérateur : Nicolas Lechopier, maître de conférences en philosophie, épistémologie et éthique à la faculté de médecine Lyon Est.

> À suivre en ligne aussi sur la chaine YouTube Université Claude Bernard Lyon 1

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : 

BU LYON 1 

Faire, encore | Art Design Recherche 2025

FFaire, encore | Art Design Recherche 2025

© Pauline Aignel et Gabriela Simon Flores

Pourquoi fabriquer des choses, bâtir encore quand la planète est accablée ? Cette interrogation vive dans les écoles d’art et de design est la question centrale de cette édition de Art Design Recherche – AD.REC – 2025. 

Faire, encore, cela suppose d’arbitrer entre l’urgence vitale d’alléger, de protéger, et l’appétit d’objets signifiants et beaux. La recherche des écoles a des retombées immédiates sur la pédagogie, et cherche des réponses à l’anxiété d’étudiants et étudiantes qui vivent dans des milieux désormais traversés par les réalités géopolitiques et les injustices climatiques. Grâce aux recherches conduites par leurs professeur et professeures, artistes, designers, chercheurs et chercheuses, ils et elles préparent des manières encore inconnues de faire, de vivre et d’être, au travers de tous les médiums, et qui dépendent d’expériences de faire autrement, faire ailleurs, faire avec – avec ce qu’on a, avec qui on veut, avec les autres.

> Elle comporte deux volets :

©prismattco de pexels

La recherche apporte aux étudiant·e·s des expériences d’enquêtes, de problématisation et de restitution critique. Elle dit l’attention portée aux milieux, aux descriptions denses de paysages, à l’exploration des traces laissées par les industries. Les processus de participation, de coopération et de réflexion sur les manières de faire ensemble, de faire communs, font aussi partie des préoccupations.

Au sein de l’exposition, on rencontre tout autant des travaux spéculatifs ou critiques, imprégnés de profondes questions sociales, que des recherches qui se confrontent aux matériaux et à leur usage face aux enjeux écologiques. Le goût pour la fabrication dont la légitimité est pourtant contestée se trouve confirmé, ce qui précisément impose de repenser la conception et la production, contrôlées en profondeur par les auteur·ice·s.

Une part des œuvres exposées émane par ailleurs de coopérations scientifiques interdisciplinaires, révélant la présence active des créateur·ice·s dans tous les domaines de la réinvention des modes de vie, l’ingénierie, les apprentissages collectifs.

© Bayley Nargang de Pixabay

Durant deux journées de rencontre AD•Rec 2025, Faire, encore propose de réunir des recherches menées principalement dans les écoles d’art et de design, et qui examinent les pratiques actuelles et les modalités de fabrique.

Vous y retrouverez 182 auteur·ice·s, ce qui représente 53 articles, 15 sessions thématiques, 4 workshops et 9 plénières, ponctuées par une projection, une performance, et bien sûr des visites de l’exposition associée et de celles de la biennale.

La recherche n’échappe pas aux controverses. Est-elle un poumon, qui pousse les étudiant·e·s vers un devenir ? C’est ce que nous voulons penser. Elle est aussi reçue comme la contrainte de trop qui dévoie les écoles en les standardisant. Faire, encore s’emploie à montrer le pouvoir de la recherche créative et sa réponse au besoin d’imaginer dans une société qui est au pied du mur et tâtonne pour se réinventer. Le colloque rassemble et confronte les notions et concepts, les attitudes et valeurs, les méthodes et techniques. Cette mise au jour est animée par la conviction que la création est essentielle à des idéaux et images qui préparent les transformations, et qu’elle en est même la source.

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : 

Cité du désigne

Initiée et soutenue par le ministère de la Culture, AD•Rec 2025, Faire, encore est la seconde édition, après Limit / No Limit, en 2024 à Paris sous l’égide de l’ENSCI et de l’ENSBA Lyon. AD•Rec offre un panorama désormais régulier de la recherche créative.

Déconstruire les idées reçues sur les violences conjugales par l’anthropologie

DDéconstruire les idées reçues sur les violences conjugales par l’anthropologie

La violence conjugale n’épargne aucun milieu, et son analyse révèle bien plus qu’un simple dérapage individuel.

Derrière chaque histoire, il y a des rapports de pouvoir, des normes sociales, et des modèles patriarcaux bousculés. De la Polynésie au Groenland, des classes populaires aux élites, les enquêtes anthropologiques montrent que cette violence est profondément ancrée dans des systèmes sociaux, où le contrôle masculin reste un enjeu central.

Au-delà des clichés et des explications toutes faites, ces violences prennent racine dans des contextes de domination — qu’elle soit sociale, raciale, économique ou coloniale — et se manifestent souvent quand des équilibres de genre sont remis en cause. Les milieux favorisés, eux, savent mieux dissimuler et esquiver la justice.

Plutôt que d’en rester à une lecture morale ou pathologique, il devient urgent d’écouter ce que disent les sciences sociales : transformer les normes de genre, comprendre les masculinités en crise et repenser la prise en charge, y compris des agresseurs. Car c’est dans cette complexité qu’on peut vraiment espérer faire reculer ce fléau silencieux.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Rougeon Marina, UCLy (Institut catholique de Lyon)

>> Lire l’article :

THE CONVERSATION

L’intelligence artificielle : nouvelle alliée pour sauver nos ressources en eau ? | #3 – Dossier Pop’Sciences : Les actualités de l’eau

LL’intelligence artificielle : nouvelle alliée pour sauver nos ressources en eau ? | #3 – Dossier Pop’Sciences : Les actualités de l’eau

L’intelligence artificielle (IA) est une alliée discrète mais essentielle dans notre quotidien. Bien que son rôle dans la robotique et la santé soit bien établi, son implication dans la gestion de l’eau l’est beaucoup moins. Pourtant, des réseaux de distribution d’eau aux satellites en passant par le suivi des polluants, l’IA révolutionne notre compréhension et notre capacité à préserver cette ressource. Quels progrès permet-elle ? Sommes-nous prêts à l’intégrer pleinement à notre gestion de l’eau ? Jusqu’où devons-nous lui faire confiance ? Plongeons ensemble au cœur du débat.

Un article rédigé par Sonagnon Donald Boko, Romain Dopierala et Louis Estienne, étudiants du master 2 IWS de Lyon et la classe de terminale BFI du lycée Jean Perrin (Lyon) de Mr Jonatan Christiansen (la liste des élèves est mentionnée en fin d’article) – Avril 2025.

L’eau est une ressource vitale, mais elle fait face à de nombreux défis liés au changement global, notamment l’urbanisation et le changement climatique, qui entraînent des épisodes de pollution, de sécheresse et d’inondation. Pour y répondre, l’intelligence artificielle (IA) propose des solutions innovantes et ouvre de nouvelles perspectives.

En analysant des données fournies ou collectées par des capteurs, l’IA traite l’information, résout des problèmes et détermine les actions les plus adaptées. Ses applications sont variées : l’IA prédictive permet d’anticiper des événements météorologiques ; l’IA embarquée, intégrée dans des objets connectés autonomes, facilite la surveillance des milieux aquatiques et de la biodiversité à distance ; enfin, l’IA générative, désormais bien connue avec des outils comme DALL·E ou ChatGPT, créée du contenu textuel ou audiovisuel.

L’intelligence artificielle suscite des perceptions diverses, influencées par les expériences personnelles et professionnelles de chacun. Si elle transforme déjà notre quotidien, quel est son impact concret sur la gestion de l’eau et de l’environnement ?

Observer et comprendre l’eau depuis le ciel

Grâce aux satellites comme Landsat ou Sentinel-2, il est désormais possible d’observer l’environnement à grande échelle avec une précision inédite en enregistrant diverses images essentielles, c’est la télédétection. Cependant, le traitement d’une telle quantité de données requiert des ressources considérables. C’est ici que l’IA intervient, par exemple, en filtrant les images dès leur acquisition (elle élimine celles où le couvert nuageux est trop important).

Pour le suivi des sédiments fluviaux, l’IA permet de détecter leurs différentes tailles, une tâche laborieuse et ponctuelle sur le terrain. Or, la taille des sédiments est un paramètre clé pour comprendre la dynamique fluviale. Lorsque l’apport naturel en sédiments – qu’il s’agisse de sable, d’argile ou de galets – diminue, le cours d’eau compense en érodant les berges et son lit. Cette érosion fragilise les rives et perturbe l’équilibre entre l’eau de la rivière et la nappe souterraine. Ce phénomène a des répercussions majeures, non seulement sur la préservation des écosystèmes aquatiques, mais aussi sur les usages humains, notamment l’approvisionnement en eau et l’hydro-électricité.

Granulométrie réalisée par Galet ©Styx4D

Ici, l’IA Galet développée par Styx4D permet d’établir la granulométrie d’un banc de galets avec un gradient de couleur (a – sur l’image ci-dessus) : rouge pour les plus grossiers, bleu pour les plus petits. En bas à droite (b – sur l’image ci-dessus), on retrouve un zoom sur le fonctionnement de l’IA, entraînée pour recomposer les galets partiellement visibles, pour avoir une plus juste mesure.

Autre exemple, en agriculture, l’IA analyse des cartes d’humidité des sols et de structure des sols – qui reflète la capacité à retenir l’eau – pour recommander aux agriculteurs le meilleur moment pour arroser et la bonne quantité d’eau à utiliser. Cela assure une meilleure croissance des cultures, tout en préservant les ressources en eau.

Lutter contre les fuites d’eau

En France, 20 % de l’eau potable transportée dans le réseau de distribution est perdue. Ce qui représente des millions de litres gaspillés chaque année et engendre un coût économique et environnemental considérable. Ce problème, souvent méconnu, nécessite des solutions efficaces pour limiter ces pertes. Grâce à l’IA intégrée aux capteurs connectés des canalisations, les fuites sont désormais détectées en temps réel avec une grande précision. Ces algorithmes permettent d’intervenir rapidement avant qu’elles ne s’aggravent, réduisant ainsi les coûts de maintenance et anticipant même certaines défaillances avant qu’elles ne surviennent.

Prédire et prévenir les pollutions aquatiques

L’IA joue également un rôle clé dans la surveillance des réseaux d’eaux usées, en aidant à détecter les fuites qui peuvent être sources de pollution. Par exemple, des caméras connectées à des systèmes d’IA sont capables d’analyser l’état des canalisations et d’identifier d’éventuelles défaillances, permettant ainsi d’intervenir avant qu’une fuite ne se produise. L’entreprise suisse Pallon développe notamment des technologies innovantes dans ce domaine.

Évaluation de l’état d’une canalisation d’eau usée ©e.g. Pallon Ltd., Zurich, Switzerland.

Plus largement, la qualité de l’eau est un élément fondamental des écosystèmes aquatiques, et sa pollution constitue une menace majeure pour l’environnement et, par extension, pour la santé humaine. L’IA est essentielle dans l’analyse prédictive des événements futurs et la modélisation de scénarios. Grâce à ses capacités de calcul avancées, elle permet d’identifier le scénario le plus pertinent en fonction des critères définis.

En croisant les données des capteurs de qualité de l’eau et des images satellites, l’IA identifie l’origine des pollutions (industrielles, agricoles ou accidentelles). Elle permet également de suivre et modéliser la dispersion des polluants, afin d’anticiper leur évolution et d’alerter les autorités avant que la situation ne devienne critique.

De même, le réchauffement des cours d’eau met en péril la biodiversité aquatique et exacerbe les effets des pollutions organiques (engrais, rejets des stations d’épuration…). De nombreux organismes, comme les poissons, sont extrêmement sensibles aux variations de température. Là encore, l’IA joue un rôle clé en améliorant la modélisation de la température des cours d’eau selon différents scénarios. Ce qui aide à la mise en place de mesures de protection, telles que la revégétalisation des berges pour limiter le réchauffement de l’eau.

Générer pour mieux gérer

Après avoir exploré l’impact de l’IA embarquée et prédictive sur les sciences de l’eau, penchons-nous à présent sur l’IA générative à travers deux exemples concrets. Pour faire évoluer Galet, vu précédemment, l’amélioration des modèles d’IA a nécessité un entraînement supervisé approfondi. Les images réelles et annotées disponibles ne suffisaient pas : elles étaient trop peu nombreuses, manquaient de diversité et ne permettaient pas une bonne compréhension des surfaces partiellement visibles. Cette limitation a conduit à la décision de générer des images encore plus réalistes que celles utilisées initialement. Grâce à l’utilisation de Stable Diffusion, des images photoréalistes ont été créées, avec des dimensions des galets connues, permettant ainsi d’entraîner le nouveau modèle de manière optimale. Les jeux de données générés par Styx4D sont présentés ci-dessous.

Données d’entraînement générées (à droite) par Stable Diffusion. Les masques colorés (à gauche) sont les contraintes que l’image générée a dû suivre, permettant ainsi de constituer le jeu d’entrainement ©Styx4D.

Un autre domaine où l’IA générative trouve des applications intéressantes est l’aide à la décision. Un exemple concret de cette application est celui des étudiants du Master Integrated Watershed Sciences de H2O’Lyon, qui ont utilisé Fooocus AI pour générer des images à partir d’une image de bonne qualité. L’IA, lorsqu’elle reçoit un « prompt » — instructions données à l’IA pour générer du contenu. — modifie l’image en fonction de ces instructions.

L’implémentation des solutions fondées sur la nature nécessite souvent des supports visuels pour faciliter la communication et la projection de ces aménagements entre les différents intervenants — urbanistes, gestionnaires des eaux pluviales ou citoyens. Par exemple, pour la place Bellecour, les suggestions, étaient l’intégration d’arbres en pot ou en pleine terre, de pelouses, mais aussi l’optimisation de la circulation piétonne au sein de structures végétales (jardins à la française) et l’intégration d’espaces polyvalents tels que des aires de loisirs ou des terrains de sport.

Images générées de la place Bellecour à Lyon selon différents aménagements. ©H2O’Lyon

Ces visuels jouent également un rôle essentiel dans la sensibilisation des citoyens et des responsables politiques aux effets du changement climatique et à son impact sur des espaces urbains emblématiques. Enfin, deux scénarios de catastrophes naturelles ont été générés : une simulation de sécheresse sur le lac du parc de la Tête d’Or et une autre d’inondation dans le quartier de l’Hôtel-Dieu.

Génération d’un scénario de sécheresse sur la lac de la Tête d’Or, Lyon. ©H2O’Lyon

Génération d’un scénario d’inondation à l’Hôtel-Dieu, Lyon. ©H2O’Lyon

Vers une gestion intelligente et responsable de l’eau

L’intelligence artificielle présente un fort potentiel, mais soulève également des défis majeurs, qui ne sont pas uniquement technologiques, mais aussi sociétaux et environnementaux. L’IA, fondée sur des algorithmes, hérite des biais des données utilisées pour son apprentissage. Si ces données sont incomplètes ou biaisées, les résultats peuvent être faussés. Un autre défi majeur est l’effet « boîte noire » : certains modèles d’IA manquent de transparence, rendant leurs décisions difficiles à expliquer, ce qui freine leur adoption en toute confiance. Ces limites alimentent des préoccupations sociétales et éthiques, notamment en matière de transparence et de confiance dans ces technologies.

À cela s’ajoute un enjeu environnemental, particulièrement pertinent dans le domaine des sciences de l’eau : par exemple, l’entraînement de ChatGPT-3 a consommé 1 287 MWh d’électricité, générant 552 tonnes de CO₂, soit l’équivalent de plus de 300 allers-retours Paris-New York !

Malgré ces défis, l’IA peut être une alliée stratégique, à condition d’être encadrée par des principes solides. Elle ne doit pas remplacer l’intelligence humaine, mais la compléter. Sa gouvernance et son développement nécessitent une supervision rigoureuse et des outils de contrôle adaptés. Pour cela, la communauté scientifique a identifié cinq piliers fondamentaux : la justice, pour garantir une représentation équitable des minorités ; l’explicabilité, afin de rendre ses décisions compréhensibles ; la robustesse, pour éviter erreurs et dérives ; la transparence, afin d’assurer un usage responsable ; et la protection des données, pour préserver leur confidentialité.

Quoi qu’il en soit, les sciences de l’eau n’ont pas fini d’évoluer !


Pour aller plus loin


Ont participé au travail d’écriture de cet article, en collaboration avec Sonagnon Donald Boko, Romain Dopierala et Louis Estienne, étudiants du master 2 IWS (par ordre alphabétique) : Al Barazi Omar, Ayadi Aya, Bolitho-Cummins Frédérick, Deglon Thomas, Desire-Piombo Pia, Hainaut Niagara , Mezrar Ilyan, Nedelec-Spencer Gaëlle Anne, Keissy Léna, Petit Melina and Thiery Yaelle.

Risques industriels majeurs et environnements | Livre

RRisques industriels majeurs et environnements | Livre

©Presses Universitaires du Septentrion

Les systèmes technologiques à risques industriels majeurs constituent une menace pour leur environnement social et naturel via les catastrophes dont ils peuvent être la cause, augmentées à présent par le réchauffement climatique et les événements extrêmes associés.

Créateurs de richesse, d’innovation, d’emplois, au cœur d’enjeux de réindustrialisation, économiques voire géopolitiques, les systèmes technologiques à risques industriels majeurs s’inscrivent dans un environnement social et naturel qu’ils modifient et menacent ; un environnement qui les menace désormais en retour.

Ainsi, le réchauffement climatique et les événements extrêmes associés sont les faces les plus visibles de ces nouveaux risques, quand l’acceptabilité sociale des implantations industrielles se pose aussi de manière renouvelée. Territoire, crise, travail, lois, normes, organisations, entreprises et État sont aux premiers plans des interrogations abordées de manière plurielle dans cet ouvrage (géographie, histoire, sociologie, ergonomie, droit, science politique).

En s’appuyant sur les connaissances acquises, dont il propose un bilan interdisciplinaire, ces analyses ouvrent de nouvelles voies d’investigation et d’action.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site de l’éditeur : 

Presses Universitaires du Septentrion

Choisir ou être choisi : ce que le sport révèle des logiques sociales à l’adolescence

CChoisir ou être choisi : ce que le sport révèle des logiques sociales à l’adolescence

Dans la cour, sur le terrain ou en salle, les choix d’équipes à l’adolescence racontent bien plus qu’une simple partie de sport. Derrière chaque sélection, des logiques invisibles se dessinent : popularité, genre, origine sociale et statut scolaire dictent qui est choisi et qui reste sur la touche.

Les garçons dominent l’espace, valorisés pour leur force et leur audace, tandis que les filles oscillent entre discrétion et marginalité, prises dans des injonctions contradictoires.

Le terrain devient le théâtre où se rejouent les inégalités sociales, mais aussi l’endroit où certains peuvent, par la performance physique, renverser l’ordre établi. Les enfants des milieux favorisés y circulent plus librement, forts de codes qu’ils maîtrisent depuis l’enfance. Pour d’autres, l’éducation physique et sportive (EPS) reste un lieu de lutte, où chaque passe et chaque choix d’équipe marquent symboliquement leur place dans le groupe.

Et pourtant, cet espace collectif détient aussi un potentiel rare : briser les frontières, créer des alliances inattendues, et ouvrir des brèches dans la ségrégation ordinaire. À condition de repenser les règles du jeu.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Raffi Nakas, chercheur associé au laboratoire ECP (Éducation, Cultures, Politiques), Université Lumière Lyon 2

>> Lire l’article :

THE CONVERSATION

Bienvenue dans l’espèce humaine

BBienvenue dans l’espèce humaine

©compagnie Thyia

Le théâtre Astrée de l’Université Claude Bernard Lyon 1 vous invite à une représentation qui pose des questions sur l’espèce et la société humaine.

Faut-il désespérer de l’espèce humaine ?
Qu’est-on en droit d’attendre de ces primates vaguement évolués qui se sont rendus maîtres et possesseurs de la nature, et qui sont passés experts dans l’art de massacrer leurs semblables ?
Sommes-nous condamnés à l’éternelle reproduction du pire et à l’attente anxieuse de la catastrophe terminale ?
Ou peut-on espérer que l’espèce la plus inventive du règne animal finira par dominer sa propre pulsion de mort ?

À ces questions essentielles, et à bien d’autres encore, Benoît Lambert tente d’apporter des réponses claires, et argumentées. En s’appuyant sur certaines avancées fondamentales de l’éthologie et de l’anthropologie, tout comme sur les expériences vécues de tout un chacun. Bienvenue dans l’Espèce Humaine permet d’affronter aussi bien les questionnements métaphysiques les plus vastes que les petits tracas du quotidien.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

théâtre astrée

Les Cafés Découvertes

LLes Cafés Découvertes

Les Cafés Découvertes sont des moments conviviaux et de discussions autour de la recherche organisés par les Presses universitaires de Saint-Étienne – les PUSES – et la Bibliothèque universitaire Tréfilerie.

Le travail des chercheurs, quelque soit la discipline étudiée, est souvent méconnu. Depuis plus de 50 ans, le service des PUSE attache une importance toute particulière à promouvoir la recherche via des ouvrages de qualité.
L’objectif de ces Cafés Découvertes est donc de permettre au public, universitaire et extérieur, de comprendre les enjeux de la recherche dans toutes les disciplines mais aussi de découvrir ou redécouvrir les publications réalisées au sein de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne à travers différentes thématiques.

>> Le programme : 

 

  • Café Off – Anatole|26 septembre 2024

©DR

Table ronde autour de l’ouvrage Anatole de Sophie Gay dans le cadre de la journée mondiale des sourds, animée par Jean-Marie Roulin.

Intervenants : Hugo Marques, Fabio Vasarri et Chloé Vincent

 

 

 

 

 

 

  • Café 1 – Les Métamorphoses du commerce|28 novembre 2024

©DR

Du petit magasin aux hypermarchés, comment le commerce a-t-il évolué au fil du temps ?

Fondée en 1898, Casino fut un modèle d’entreprise succursaliste.

Quelles furent les différentes formes de vente et stratégies commerciales mises en place au fil du temps ?

Intervenants :Anne-Céline Callens, Pascal Charroin, Hervé Joly et Luc Rojas

 

 

 

  • Café 2 – Partager les sols – ERPS 10 (Espace rural & projet spatial ) |27 mars 2025

©DR

Comment retrouver les épaisseurs matérielles et symboliques d’un sol exploité, artificialisé, épuisé ?

Milieu, ressources et mémoire, le sol a toujours été capital dans l’aventure humaine et il s’agit à présent de le ménager.

Que nous disent diverses expériences de tous continents et de différents arts de faire de cette quête pour qu’humus et humain riment à nouveau ?

 Intervenants : Georges-Henry Laffont et David Robin

 

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

BU UJM

 

La 3e voie du vivant

LLa 3e voie du vivant

Face aux constats pessimistes et aux alertes environnementales, Olivier Hamant – directeur de recherche INRAE  au laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (RDP) au sein de l’ENS de Lyon et élu membre EMBO en 2024 – propose des pistes d’action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature.

Il questionnera nos habitudes et notre société du contrôle et de l’optimisation, ainsi que nos créations technologiques qui nous poussent à performer toujours plus. Les technologies deviennent autonomes, suivant leur propre logique de performance, nous laissant parfois à la traîne.

Mais cette course à la performance n’a-t-elle que des bénéfices ? C’est une question essentielle, car elle soulève des enjeux importants concernant notre efficacité et notre efficience.

>> La conférence :