Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

Bienvenue dans l’espèce humaine

BBienvenue dans l’espèce humaine

©compagnie Thyia

Le théâtre Astrée de l’Université Claude Bernard Lyon 1 vous invite à une représentation qui pose des questions sur l’espèce et la société humaine.

Faut-il désespérer de l’espèce humaine ?
Qu’est-on en droit d’attendre de ces primates vaguement évolués qui se sont rendus maîtres et possesseurs de la nature, et qui sont passés experts dans l’art de massacrer leurs semblables ?
Sommes-nous condamnés à l’éternelle reproduction du pire et à l’attente anxieuse de la catastrophe terminale ?
Ou peut-on espérer que l’espèce la plus inventive du règne animal finira par dominer sa propre pulsion de mort ?

À ces questions essentielles, et à bien d’autres encore, Benoît Lambert tente d’apporter des réponses claires, et argumentées. En s’appuyant sur certaines avancées fondamentales de l’éthologie et de l’anthropologie, tout comme sur les expériences vécues de tout un chacun. Bienvenue dans l’Espèce Humaine permet d’affronter aussi bien les questionnements métaphysiques les plus vastes que les petits tracas du quotidien.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

théâtre astrée

Les Cafés Découvertes

LLes Cafés Découvertes

Les Cafés Découvertes sont des moments conviviaux et de discussions autour de la recherche organisés par les Presses universitaires de Saint-Étienne – les PUSES – et la Bibliothèque universitaire Tréfilerie.

Le travail des chercheurs, quelque soit la discipline étudiée, est souvent méconnu. Depuis plus de 50 ans, le service des PUSE attache une importance toute particulière à promouvoir la recherche via des ouvrages de qualité.
L’objectif de ces Cafés Découvertes est donc de permettre au public, universitaire et extérieur, de comprendre les enjeux de la recherche dans toutes les disciplines mais aussi de découvrir ou redécouvrir les publications réalisées au sein de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne à travers différentes thématiques.

>> Le programme : 

 

  • Café Off – Anatole|26 septembre 2024

©DR

Table ronde autour de l’ouvrage Anatole de Sophie Gay dans le cadre de la journée mondiale des sourds, animée par Jean-Marie Roulin.

Intervenants : Hugo Marques, Fabio Vasarri et Chloé Vincent

 

 

 

 

 

 

  • Café 1 – Les Métamorphoses du commerce|28 novembre 2024

©DR

Du petit magasin aux hypermarchés, comment le commerce a-t-il évolué au fil du temps ?

Fondée en 1898, Casino fut un modèle d’entreprise succursaliste.

Quelles furent les différentes formes de vente et stratégies commerciales mises en place au fil du temps ?

Intervenants :Anne-Céline Callens, Pascal Charroin, Hervé Joly et Luc Rojas

 

 

 

  • Café 2 – Partager les sols – ERPS 10 (Espace rural & projet spatial ) |27 mars 2025

©DR

Comment retrouver les épaisseurs matérielles et symboliques d’un sol exploité, artificialisé, épuisé ?

Milieu, ressources et mémoire, le sol a toujours été capital dans l’aventure humaine et il s’agit à présent de le ménager.

Que nous disent diverses expériences de tous continents et de différents arts de faire de cette quête pour qu’humus et humain riment à nouveau ?

 Intervenants : Georges-Henry Laffont et David Robin

 

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

BU UJM

 

La 3e voie du vivant

LLa 3e voie du vivant

Face aux constats pessimistes et aux alertes environnementales, Olivier Hamant – directeur de recherche INRAE  au laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (RDP) au sein de l’ENS de Lyon et élu membre EMBO en 2024 – propose des pistes d’action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature.

Il questionnera nos habitudes et notre société du contrôle et de l’optimisation, ainsi que nos créations technologiques qui nous poussent à performer toujours plus. Les technologies deviennent autonomes, suivant leur propre logique de performance, nous laissant parfois à la traîne.

Mais cette course à la performance n’a-t-elle que des bénéfices ? C’est une question essentielle, car elle soulève des enjeux importants concernant notre efficacité et notre efficience.

>> La conférence :

 

 

Sensibilisation aux discriminations LGBTQIA+

SSensibilisation aux discriminations LGBTQIA+

Bien que leur impact soit minimisé face aux violences physiques et/ou sexuelles, les discriminations s’apparentent bien à un mécanisme d’extermination sociale. Délimitées par le droit, elles restent peu visibles et subissent un phénomène de dénégation massif. Les enjeux liés aux personnes LGBTQI+ ajoutent de la complexité à ces phénomènes éminemment sociaux.
Le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CNRL – vous invite à assister à leur conférence, en collaboration avec le groupe de chercheurs Égalité Diversité du CRNL. À travers la restitution des résultats d’une enquête sociologique en collectivité territoriale, la présentation abordera les marges de manœuvre dont disposent les agent.es LGBTQI+ dans l’emploi, entre espaces de travail cis-hétéronormés, hétérocissexisme, et stratégies pour faire face. Les deux intervenants vous parlerons de ce sujet sous divers angles.
Intervenants :
  • Adèle Zufferey, psychologue-psychothérapeute, Centre de psychothérapie et sexologie inclusive et intégrative basé à Lausanne ;
  • Valentin Brouttier, ingénieur de recherche, chef de projet Chaire LGBTQI+, Université Claude Bernard Lyon 1.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur la page :

CRNL

La manifestation des autres

LLa manifestation des autres

L’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon vous invite à l’exposition : La manifestation des autres, imaginée par l’artiste Sophie Lamm dans le cadre de la soutenance du Diplôme supérieur de recherche en art — DSRA — au sein de l’unité de recherche Art contemporain et temps de l’histoire — ACTH .

L’exposition collective présente les œuvres d’artistes de générations différentes partageant une attention particulière aux autres et la création de formes qui, avec des approches diverses, répondent à l’im-pensée, au surgissement de ce qui pour l’artiste est au seuil de l’atelier.

L’exposition a été pensée comme un éclairage sur ce qui dans la pratique picturale est souvent abordé comme une énigme, résultat d’une confrontation complexe de l’auteur avec des sources se référant à de multiples images déjà produites comme à des faits sociaux et politiques.

Sophie Lamm revisite dans sa recherche la notion de métamorphose, présentée dans l’ouvrage anthropologique, poétique et politique Masse et Puissance d’Elias Canetti, pour étudier et rendre intelligible la relation qui se noue entre l’élaboration de sources et le travail de stratification de la matière peinte et sa qualité organique propre.

Elle construit le dialogue avec les œuvres des artistes convoqués à partir de deux projets se situant au départ et à la conclusion du parcours de recherche au sein de l’unité Art contemporain et temps de l’histoire : l’installation La Ronde à l’intérieur, (2020), œuvre produite par le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA avec le soutien de CDA-Développement et du Programme Résidence en entreprises du ministère de la Culture et la dernière série de peintures À la mémoire des sans noms.

Remerciements : Galerie Papillon (Paris), IAC-Institut d’art contemporain (Villeurbanne), Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux), pour les prêts d’œuvres accordés.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

ENSBA

Intelligence artificielle et économie néolibérale : une rencontre du cycle Sciences en résonance.

IIntelligence artificielle et économie néolibérale : une rencontre du cycle Sciences en résonance.

L’intelligence artificielle, réseaux de neurones, chat GPT ou encore deep learning occupent depuis des années le devant de la scène. Ce qu’on sait moins, c’est que l’un des inspirateurs de l’intelligence artificielle, Friedrich von Hayek, est aussi l’un des principaux idéologues du néolibéralisme  et un défenseur des dictatures qui « défendent les marchés ».

Algorithmes et marchés héritent-ils d’une vision commune de notre société ? Nous vous invitons à un échange entre Pablo Jensen, spécialiste de la modélisation sociale et auteur de Deep Earnings : le néolibéralisme au cœur des réseaux de neurones et Arnaud Milanese, spécialiste du néolibéralisme, auteur de Walter Lippmann, d’un néolibéralisme à l’autre.

 

>> pour plus d’information retrouvez l’agenda sur le site :

 

 

Le temps, une course effrénée

LLe temps, une course effrénée

Les nouvelles technologies ont transformé notre mode de vie : maintenant nous gagnons du temps et nous sommes aussi hyperconnectés et souvent stressés, frustrés parfois même désorientés. Face à cette situation, certains veulent ralentir, se déconnecter, se ressourcer.
D’autres s’adaptent aux changements démographiques et sociétaux. Ces changements se traduisent notamment par une augmentation de l’âge moyen auquel on a des enfants et l’espérance de vie. Nous vivons plus longtemps, mais pas toujours mieux et si nous comparons notre mode de vie à celui des Grecs anciens, nous constatons qu’il y a des différences, mais aussi des ressemblances. Le temps, n’est pas une course mais un cadeau alors savourons-le !

La Scène 27 vous donne rendez-vous pour un événement propice aux rencontres pour échanger autour de cette thématique du temps et écouter des talks d’experts dans une ambiance décontractée et bienveillante !
Intervenants :
Pour en savoir plus :
Scène 27

Printemps du numérique | L’IA et moi

PPrintemps du numérique | L’IA et moi

©DR

Du 23 mars au 6 avril, le Printemps du numérique est de retour pour une première édition en format biennal autour de l’intelligence artificielle. Deux semaines pour explorer le fonctionnement des IA, ce qu’elles changent dans nos vies et les craintes qu’elles suscitent.

 

 

>> Participent à ce festival :

  • 10 bibliothèques de la Ville de Lyon, les départements de la Part-Dieu, le Guichet du Savoir, la Documentation régionale, le bibliobus et le Pôle Métropole,
  • les bibliothèques de Villeurbanne, Neuville sur Saône, Couzon-au-Mont-d’Or, Charly, Feyzin, Pierre-Bénite et Mions,
  • de nombreux partenaires extérieurs, dont la MMI, l’INRIA, le CNRS, l’UCLy, Planète Sciences, European Lab, le Grame …

>> En ouverture et en clôture du festival, deux temps forts :

  • samedi 23 mars à la Bibliothèque de la Part-Dieu : cercle de lecture, ateliers d’informatique débranchée, de génération d’image et d’initiation à la programmation avec un robot, rencontres « IA et éthique », « IA et géopolitique», « IA et création musicale ».
  • samedi 6 avril à la Bibliothèque du 6e : initiation au jeu de rôle, ateliers «  Découverte ludique de l’IA », « Deviens une IA » et « Dessine avec l’IA »

>> Au programme, quelque conférence notable:

Le programme papier est disponible dans les bibliothèques et chez les partenaires.

Sur le site du festival retrouvez les rendez-vous, des sélections documentaires, et participez à l’appel à créations Dessine avec l’IA et aux débats L’IA, on en fait quoi ?

>> Pour plus d’information sur les rendez-vous du festival :

Bibliothèque Municipale de Lyon

 

Les « mines urbaines », ou les ressources minières insoupçonnées de nos déchets électroniques | The Conversation

LLes « mines urbaines », ou les ressources minières insoupçonnées de nos déchets électroniques | The Conversation

Et si, plutôt que de développer de nouvelles infrastructures minières, on valorisait les gisements de métaux contenus dans les objets électroniques que nous n’utilisons plus (ordinateurs, smartphones, etc.) ? Il existe de très bonnes raisons de s’intéresser au potentiel de ces « mines urbaines », ou mines secondaires, par opposition aux mines « primaires » où l’on exploite directement les ressources du sol.

Celles-ci permettraient même de faire d’une pierre trois coups, en réduisant la quantité de déchets électroniques, en réduisant l’empreinte énergétique et les dégradations environnementales causées par l’industrie minière, et en préservant des ressources critiques stratégiques pour le continent européen. Mais aujourd’hui, ce potentiel reste encore largement sous-exploité.

Un enjeu stratégique pour l’Union européenne

Valoriser les déchets électroniques est intéressant, car cela permet de réduire, mécaniquement, leur quantité. Ils constituent aujourd’hui l’un des flux de déchets à la croissance la plus rapide, dégradent les écosystèmes et représentent un enjeu majeur de santé publique.

L’exploitation de ces ressources secondaires permet aussi de diminuer la pression sur les ressources primaires du fait de l’exploitation minière – et donc de réduire son impact environnemental élevé. En effet, le recyclage de certains métaux est moins énergivore que leur extraction minière. C’est le cas de l’aluminium : sa production par recyclage nécessite dix à quinze fois moins d’énergie que sa production primaire.

D’autant plus que plusieurs des métaux valorisés font partie de ressources critiques au niveau de l’Union européenne. Elles sont essentielles à l’industrie, en particulier dans un contexte de transition énergétique, et présentent un fort risque de tensions d’approvisionnement. À ce titre, l’Union européenne publie et met à jour régulièrement depuis 2011 la liste des métaux critiques qui devraient constituer des priorités de valorisation pour les mines urbaines.

La cinquième liste, publiée en 2023, identifiait 34 métaux critiques, dont les terres rares, le lithium, le cuivre ou le nickel. Malheureusement, on ne peut que constater le fossé entre les recommandations de l’Union européenne et les pratiques de valorisation des mines urbaines.

Un cycle de vie truffé d’obstacles au recyclage

En cause, des obstacles techniques, organisationnels, réglementaires et économiques à chaque étape du cycle de vie d’un objet, qui limitent son potentiel de valorisation. Dès la conception des objets, on peut identifier certaines pratiques qui limitent la recyclabilité des métaux, comme le recours aux alliages, ou encore l’hybridation des matières, notamment utilisée pour l’emballage de liquides alimentaires. La plupart des briques de ce type sont ainsi constituées de carton et de PolyAl, un mélange de polyéthylène (un type de plastique) et d’aluminium.

Or, pendant longtemps, on a récupéré et recyclé le carton des briques alimentaires, mais pas le PolyAl, produisant ainsi une situation de recyclage incomplet. Dans ce cas précis, les entreprises Tetra Pak et Recon Polymers ont fini par mettre au point un procédé de séparation, et ouvrir une usine de recyclage spécifique pour le PolyAl en 2021. Mais un grand nombre d’autres produits continuent à être difficiles à recycler, précisément parce que cet aspect n’a pas été pris en compte au moment de leur conception.

Les usages dispersifs, qui consistent à utiliser de petites quantités de métaux dans des produits pour en modifier les propriétés, sont une autre pratique qui pose problème pour le recyclage : des nanoparticules d’argent sont par exemple intégrées dans les chaussettes pour empêcher les mauvaises odeurs. Ou encore, quelques grammes de dysprosium, une terre rare, sont parfois utilisés pour booster les capacités magnétiques des aimants. Autant d’usages des métaux qui confisquent à jamais leur circularité.

Hibernation électronique dans les greniers

Une fois l’objet conçu et utilisé, le deuxième frein vient du consommateur, qui a tendance à stocker ses objets électroniques, qu’ils fonctionnent ou non, plutôt qu’à les déposer dans une filière spécifique pour qu’ils soient recyclés. Le phénomène est tel qu’on parle d’hibernation électronique. En 2009 déjà, une étude pionnière estimait qu’en moyenne, les foyers américains abritaient 6,5 objets électroniques en hibernation dans leur grenier, et ce chiffre n’a fait qu’augmenter de façon exponentielle au fil des années.

En 2021, une étude menée par Google identifiait sept obstacles principaux au recyclage des appareils électroniques par les consommateurs : le manque de sensibilisation aux options de recyclage existantes, les attentes d’une compensation financière ou sociale, la nostalgie, la volonté d’avoir un terminal de rechange en réserve, la volonté de récupérer des données sur le terminal, ou encore de supprimer des données, et enfin le manque de praticité des filières de réemploi ou de recyclage.

Principaux obstacles au recyclage des déchets électroniques pour les consommateurs

Principaux obstacles au recyclage des déchets électroniques pour les consommateurs. Google, Fourni par l’auteur

Une étude plus récente menée en Suisse nuance cependant ces résultats : 40 % des répondants affirmaient être prêts à se séparer de leur vieux téléphone portable pour une compensation inférieure à cinq dollars. Il serait toutefois intéressant de mener la même enquête dans des pays moins riches que la Suisse…

Le troisième point de blocage, enfin, concerne les systèmes de collecte et les infrastructures de recyclage. En France, pour la plupart des filières de déchets spécifiques (déchets électroniques, emballages, pneus, etc.), tout est centralisé par des éco-organismes, des organismes privés qui peuvent avoir une responsabilité organisationnelle – ils organisent concrètement les opérations de recyclage – ou financière, auquel cas ils s’occupent uniquement de la gestion financière de la filière. Ces éco-organismes sont régulièrement au cœur de controverses : des analyses indiquent que la valorisation matière des flux de déchets gérés par les éco-organismes est souvent sous-optimale, notamment à cause de leurs objectifs de rentabilité.

Les principaux freins à l’exploitation des mines urbaines

Les principaux freins à l’exploitation des mines urbaines. Fourni par l’auteur

Impliquer ingénieurs, designers, politiques et consommateurs

Pour accompagner les entreprises dans une démarche d’écoconception, il existe pourtant plusieurs initiatives, dont la démarche Cradle to Cradle, « du berceau au berceau », qui invite à considérer l’ensemble du cycle de vie des objets conçus, afin notamment de permettre leur recyclabilité.

Cependant, si on adopte une focale plus large, on ne peut ramener l’engagement des industriels en faveur du recyclage à une rationalité économique étroitement conçue. Cet engagement dépend de facteurs organisationnels, sociaux, voire anthropologiques qui, s’ils ne sont pas antinomiques avec la rationalité économique, appellent à penser le problème du non-recyclage de façon plus large.

[Plus de 85 000 lecteurs font confiance aux newsletters de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui]

Il existe des leviers pour développer l’exploitation des mines urbaines avec, à la clé, des avantages économiques, environnementaux et géopolitiques.

  • Du côté des ingénieurs et des concepteurs de produits, cela passe par un design plus responsable, en prenant en compte l’entièreté du cycle de vie des produits au moment même de leur conception.
  • Du côté des consommateurs, cela implique une plus grande sensibilisation à la pratique du tri des flux de déchets spécifiques, notamment électroniques.
  • Les entreprises, pour leur part, doivent raisonner sur un temps plus long et pas seulement en fonction de la rentabilité à court terme, dans un contexte de volatilité du cours des métaux.
  • Les États, enfin, gagneraient à mettre en place des réglementations adaptées à la complexité du secteur, n’excluant pas des objectifs ambitieux de taux de recyclage spécifiques par type de métal, ainsi qu’une forme de planification territoriale pour mieux coordonner les flux.

La difficulté à tendre vers l’économie circulaire

Rappelons enfin que même dans le cas idéal d’une exploitation optimale du gisement que constituent les mines urbaines, avec des taux de recyclage élevés pour tous les métaux, nous serions toujours loin d’une situation d’économie circulaire. En effet, chaque année, la demande en métaux continue d’augmenter de manière très significative.

La recyclabilité et le recyclage effectif des métaux sont donc des conditions nécessaires, mais non suffisantes à la mise en place d’une économie véritablement circulaire. En effet, seule une décroissance des flux de matière et d’énergie dans l’industrie permettrait aux mines urbaines de se substituer en partie, et non de s’ajouter, à l’exploitation des gisements primaires.The Conversation

Autrice : Fanny Verrax, professeure associée en transition écologique et entreprenariat social,

EM Lyon Business School

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original :

The Conversation

Questions de société

QQuestions de société

La Bibliothèque Universitaire Jean Moulin Lyon 3 a initié un cycle annuel de conférences-débats dédiées aux questions de société, animées par des enseignants-chercheurs de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Durant ces podcasts, les enseignants-chercheurs sont invités à présenter leurs travaux, avec un format d’1h15 suivi de 15 minutes de questions.

Cette série de conférences offre une opportunité unique d’explorer et de discuter des enjeux actuels de la société, présentés par des experts de l’université. Nous vous convions à participer à ces rencontres enrichissantes, où des chercheurs passionnés aborderont des thèmes variés.

Venez élargir vos horizons en découvrant ces discussions stimulantes qui encouragent la réflexion sur notre monde en constante évolution.

>> Retrouvez tous les podcasts sur la page :

BU Jean Moulin Lyon

>> A retrouver également leur chaîne YouTube :

Youtube Lyon 3